Les publications en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements. Il va de soi qu'elles n'engagent que leur auteur dans le choix des sources et le fruit de ses imagination et réflexion.

 

 

L'état de cohérence, voie de sa liberté

 

Cohérence : "Harmonie, rapport logique, absence de contradiction dans l'enchaînement des parties de ce tout."

 

La profonde mutation en cours de la civilisation humaine constatée aux quatre coins de la planète est liée à un écart de plus en plus croissant entre les aspirations profondes de l’être humain dans sa relation à la vie et son vécu quotidien.

Sept à huit milliards d’individus vivent aujourd’hui sur la planète Terre. Son état est le reflet du degré de cohérence ou de décohérence de leur mode de fonctionnement, d’abord au sens individuel, puis de manière collective. La multitude de symptômes plus ou moins parasitaires selon nos sensibilités et la qualité de notre écoute au sens profond de la vie traduisent l'état de ce degré : raréfaction des ressources, névrose sociale, urbanisation massive, surconsommation, spéculation bancaire, agriculture intensive, homogénéisation et dégénérescence intellectuelle, fondamentalismes, sectarismes, conflits et guerres civiles, dette, pollution, oppression, précarisation, paupérisation, spoliation, violence, inflation, insécurité, chômage, malbouffe… Le flux persistant et sans cesse croissant de mauvaises nouvelles influe indubitablement tant sur le vécu du présent que l'appréhension du futur.

Si aucune mesure globale n’est en mesure de préciser ce degré, une approche individuelle au sein d’un échantillonnage représentatif de la diversité humaine, à partir d’outils de mesure spécifiques à la conscience, permet suivant les règles mathématiques propres aux statistiques, d’en préciser la teneur. Ses résultats indiquent l’état du "chantier" et la façon de favoriser notre retour individuel et collectif vers la cohérence, nécessité absolue des temps à venir* pour la libération des êtres humains des chaînes prédatrices*² qui asservissent leur liberté. Que nous le voulions ou non, ce mouvement de retour à la cohérence est irréversible, en tout cas pour celles et ceux qui font le choix de l'évolution, non de l'involution.

Ce passage secret, nommé la 4ème Voie ou la "Voie du chamane", ne peut être découvert qu'en prenant conscience que seuls des efforts considérables peuvent nous extraire du destin tout tracé réservé à l'homme-machine, l'homme de la technologie externe et de l'illusion matérialiste. Et même une technologie positive, autrement dit par des manifestations "miraculeuses" grâce aux cristaux, aux mantras, aux postures énergétiques - yoga, méditation, sophrologie, reiki... - à l'utilisation de symboles ou encore par la "bienveillance et protection de ses anges gardiens", ne permettront à un individu d'y parvenir en suivant cette loi du moindre effort. Sans une volonté sincère de percer le voile de l'oubli et une discipline rigoureuse de tous les instants, tout miracle et impression de progresser vers "l’Éveil" ne sont que les illusions du système de prédation à travers l'égo-mental*³...

* Cf. Prophétie du changement.

Cf. La nouvelle religion universelle, Le modèle pyramidal décodé, Contrôle mental, Compréhension structurelle de la Matrice asservissante, Les acteurs de la Matrice falsifiée, Comprendre et apprivoiser la prédation.

*³ Cf. Décryptage de l'égo & Prédation spirituelle et voie de sortie.

 

Le développement personnel à la sauce New Age, ou la dérive de la conscience

Depuis le début du XX° siècle, de nombreux gourous inculquent par leurs écrits, conférences et stages que tout est illusion, et que rien n'existe hormis "Dieu", l'Unité primordiale. Certes. Il convient cependant de ne pas oublier que, même si l'Esprit précède la Matière, notre existence est bien tangible et réelle dans notre 3ème dimension d'existence (la 3-D), et que si nous-mêmes existons, c'est que nous ne sommes pas les seuls à exister. En effet, pour faire exister ce Monde, il faut bien qu'il y ait "quelqu'un" qui le fasse exister et qui observe sa création, ce qui sous-tend qu'il y a forcément de multiples créateurs-observateurs, émanations de l'"UN", qui créent et observent leurs propres créations, et cela au même instant. Ces créateurs-observateurs ne sont, entre autres, que nous-mêmes sur un plan de conscience (observation) supérieur à notre dimension de réalité (création), en l'occurrence la 3ème dimension. Le UN ne peut exister si personne ne le regarde. Aussi ces créateurs-observateurs existent bien dans une réalité tangible, leur dimension d'appartenance (terrain de jeu), et ce dans la hiérarchie établie des mondes*. Trouver la paix intérieure n'est donc pas un aboutissement, simplement une marche à franchir sur l'escalier infini de la Connaissance.

L'être humain peut certes se contenter de rester sur cette marche, simplement préoccupé par son vécu de l'instant et de son bien-être. C'est alors par ce mode "Service de Soi" faire le choix de l'involution, au sein d'un univers en perpétuel mouvement. Il peut aussi, ayant compris l'existence de son Soi supérieur, l’Âme réunifiée libérant l'Esprit, décider de s'élever en conscience par la connaissance et le discernement, pour migrer dans d'autres dimensions de réalité en mode "Service d'Autrui" afin de poursuivre son chemin de retour à l'UN, à la Source*². Contrairement aux croyances inculquées par ces enseignements dévoyés, l'Âme est encore bien trop fragile et immature au niveau humain, n'étant pas encore capable d'atteindre dans cette dimension de la 3-D la véritable immortalité, l'état du Divin. C'est pourquoi elle connaît le cycle de la réincarnation, jusqu'à ce qu'elle acquiert la Sagesse et la Connaissance nécessaires permettant à l'individu de sortir de la cyclicité propre à sa dimension d'appartenance et de la poursuivre à un autre niveau.

Aussi présenter l'Unité (l'état de paix et de joie intérieure) sans jamais mentionner l'existence des réalités parallèles est une tartufferie, en tout cas le résultat d'une manipulation de l'égo-mental. Leurs intrications sont pourtant concrètes dans notre quotidien. Affirmer que l'Univers n'est  qu'un rêve au sein duquel nous n'existons pas conduit à emmener les individus dans l'utopie, les maintenir dans le sommeil de la conscience, et leur dissimuler les coulisses du "théâtre" de la multidimensionnalité. C'est tout simplement la marque orgueilleuse d'un égo hypertrophié que de se prendre pour la Conscience primordiale en dénigrant sa propre personne et la raison de son rôle dans son incarnation de chair et de sang.

C'est pourquoi il est indispensable de comprendre que le jeu de la dualité*³ est une propriété inhérente à la 3ème dimension d'incarnation. Ce jeu est une "conception de l'Esprit", de la seule Conscience véritablement existante, Celle de la Source, l'UN. Cette Conscience est la première émanation du champ Unifié, qui ensuite, "en cascade", se démultiplie en de multiples dimensions d'existences à travers l'Univers qu'Elle a elle-même créé.

* Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers.

Cf. Le cheminement de l’Âme & Le mode de réalisation unifiée.

*³ Cf. La dualité décodée.

 

Pourquoi la cohérence de conscience ?

 

L'être humain agit la plupart du temps en mode survie compte-tenu des conditionnements délétères, des manipulations et des fausses croyances instillés dans ses programmes mentaux*. Confronté à une situation dans laquelle il évalue un danger, potentiel ou palpable, son corps organise une réponse automatique, rapide et globale pour optimiser ses chances de survie. Il va chercher par le biais de la mémoire enregistrée dans le subconscient (inconscient) les outils de protection personnelle. Il s'agit en l'occurrence de l'héritage préhistorique constitutif à son vécu terrestre, codifié sur le plan cellulaire en solutions chimiques et biologiques. Ces outils sous forme d’actions et de priorités réactives, réflexives et instinctives, sont souvent liés à une mécanique plus ou moins efficace et grossière de fuites, de tétanisations et paralysies, parfois nécessaires et justifiées par la nature de la situation.

Cet héritage d’instincts, de comportements et de réflexes, apparait naturel, car orienté par la survie de notre conscience. Il n'est cependant qu'une stratégie limitée, celle d'un non-choix face aux risques de notre environnement. Pour limiter l'aspect précaire d'une simple réactivité brute et immédiate, nous avons, comme beaucoup d’autres espèces, développé et affiné une multitude de stratégies beaucoup plus souples. Elles permettent d'influencer, de réduire ou d'éliminer les risques et tensions découlant d'un vécu au sein d'un champ complexe, qui voit le manque et la carence, la confrontation, les dangers naturels, technologiques, ou encore les risques économiques, géopolitiques et sociaux, susceptibles de nous déstabiliser et de nous mettre en péril.

* Cf. Le modèle pyramidal décodé & Contrôle mental.

 

Or, si nous avons su tout au long de notre histoire nous adapter plus ou moins maladroitement à l'évolution de notre environnement, oscillant entre des périodes d'élans et de prospérité et des périodes de troubles et de privations, notre vécu présent interpelle tant sa non cohérence est criante. Quelle lecture pouvons-nous en effet avoir d'une modernité déclarée aux aspects si schizophrènes ?  Nous sommes engagés dans une paix se voulant durable tout en connaissant un taux de stress, de mal être et de suicide exorbitant ; nous vantons l'opulence de notre alimentation tout en constatant une nourriture polluée et polluante ; la mécanique médicale est capable de restructurer un corps qui ne cesse d'être déstructuré par une mécanique technique et technologique omniprésente ; nous vivons de manière multi connectée tout en connaissant un taux de solitude exponentiel ; nous sommes encouragés à une citoyenneté engagée au service du bien commun sans apprendre ni bénéficier des conditions de notre propre bien être.

Il apparait de plus en plus que nous sommes face à un risque d'une nature bien plus large et structurelle que celui d’un "simple" effondrement politique, économique, social, énergétique, écologique, technologique. Ce risque est celui de l’effondrement de la conscience humaine, en tout cas de son état d'éveil actuel, dans le cadre du processus cyclique de la "Fin des Temps"* et la mise en place d'une nouvelle forme de gouvernance mondiale assise sur sa religion mortifère, le transhumanisme*². C'est pourquoi la lecture, la compréhension et l'adaptation au malaise ambiant est si difficile, voire impossible, tant les clés de la Connaissance ont été dissimulées, et tant les êtres humains ont délégué à leurs élites représentatives et leurs pseudo experts la conduite de leur vie.

Ce risque doit nous conduire à un changement radical de notre relation à nous-même comme à la vie, en sortant des schémas de pensées linéaires habituels assis sur des croyances fausses et des conditionnements délétères, toxiques. Pour retrouver une cohérence de conscience au service de notre évolution "harmonieuse" car en phase avec Ce que Nous Sommes vraiment, nous devons décider de devenir l'acteur engagé et le réalisateur éclairé de notre propre bien être intérieur, en créant une force intime capable non pas de se confronter à d’autres forces, mais de construire en parallèle le monde auquel nous aspirons.

* Cf. Prophétie du changement.

Cf. La nouvelle religion universelle & Conscience du XXI° siècle.

 

L'échelle des dimensions de réalité et de conscience de l'humain

Le corps humain physique provient de la matière de 1ère densité (sodium, potassium, calcium, phosphore, carbone, vitamines, tous les sels minéraux et organiques…), niveau qui concerne les roches, les minéraux, les plantes ayant une conscience à ce niveau. Les roches peuvent même croître et bouger, mais elles le font tellement lentement qu’on ne le perçoit pas. Ce niveau a la conscience d'une ligne, indiquant que la 1ère densité comprend toute matière inférieure au niveau de la conscience.

Son corps génétique (acide nucléique, acide ribonucléique, peptides, glucides, adénine, cytosine, guanine, thymine...) est issu de la 2ème densité, niveau du règne animal. Les constituants de l'ADN de tout être vivant, qu'il soit végétal, animal ou humain, restent identiques. La conscience de cette seconde densité a un lien avec la progression géométrique, c'est-à-dire d’une ligne se déplaçant à angle droit, ou de plans.

Son vécu (incarnation physique) se fait dans la 3ème dimension de densité ou de réalité, la "3-D". Les êtres humains y ont la conscience du plan se déplaçant perpendiculairement à lui-même uniquement par leurs perceptions, sans pouvoir en faire pleinement l’expérience (d'où les débats sans fin sur la forme de la Terre). Ils voient les choses comme tridimensionnelles uniquement parce qu'ils créent une illusion à partir de la mémoire et de la connaissance. On ne peut en effet jamais connaître l’autre côté ou l’intérieur lorsqu’on regarde une face donnée.

Sa conscience limitée au Moi personnalité - l'ego-mental - * se situe dans la 4ème dimension de densité, lui permettant de s'observer lorsqu'elle est éveillée. La 4ème densité est la première à inclure une physicalité variable.Nommée le champ de l'Astral, elle est placée sous la gouvernance de forces involutives, dites le corpus prédateur (le Non-Être), même si des Forces évolutives dites de Lumière les contrebalançent de par la Loi de la dualité des polarités *². C'est cette dimension qui offre la capacité de visualiser et de décider quelle est notre réalité, ceci entendant que nous créons la réalité à partir du quatrième niveau. De ce fait, à un moment, la réalité pourrait ne pas ou plus être solide, mais être tout en énergie, et ce simplement par le pouvoir de la pensée. C'est aussi à partir de la 4e densité que le temps tel que nous le percevons n’existe pas, notre perception du temps n’existant que dans les trois premières densités. Les êtres de ce niveau peuvent se déplacer dans notre densité temporelle car pour eux, elle n’existe pas. Tout est maintenant. Ce n’est qu’un instant.

Son corps éthérique/spirituel sous gouverne de l’Âme est relié à la 5ème dimension de densité (la matière noire, l'antimatière, le non-temps…). Elle représente le lieu géométrique de toutes les possibilités d'un moment donné, dont une seule se réalise dans le Temps, alors que toutes les autres demeurent irréalisées. C'est une sorte de plan que la ligne du Temps perce à l'endroit où se trouve la possibilité qui, de ce fait, se réalise.

Sa conscience supérieure ou supra-conscience - celle du Soi supérieur une fois l’Âme réunifiée et fusionnée à l'Esprit - est reliée à la connaissance de la 6ème dimension de densité (l'énergie noire ou nucléaire faible, la Connaissance universelle…). Elle figure le Temps de l'Univers, comprenant par son volume non plus le possible mais l'accomplissement de toutes les possibilités de chaque moment par le cycle complet de toutes les lignes du Temps. La 6ème densité étant uniforme, l’équilibre est total à ce niveau de densité.

Il conserve toujours sa connexion à la 7ème dimension de densité, à l'Un, à la Source, la conscience ultime du Créateur et de la Création, Ce Qui Est, point situé en même temps dans l'Espace et dans le Temps (dimension atemporelle). Son "essence" rayonne à travers tout ce qui existe, dans tous les univers de conscience possibles.
Ligne du Temps, Éternité et Tout sont les termes du langage courant qui correspondent à la quatrième, à la cinquième et à la sixième dimension. Le terme Zéro correspond à la septième et dernière dimension. Ce n'est pas le néant. C'est le germe et la fin, l'Alpha et l'Oméga de tout ce qui existe.

* Cf. Décryptage de l'Ego.

 

La démonstration scientifique de l'unité de la Conscience

Le physicien quantique, philosophe et théoricien scientifique autrichien Erwin Schrödinger (1887/1961), auteur du célèbre paradoxe du chat*,  pensait dans son ouvrage de 1958 Mind and Matter ("L’esprit et la matière") que nos esprits individuels n’étaient pas uniques, mais plutôt semblables à la lumière réfléchie par des prismes. Ce faisant, il pensait qu’il n’y avait qu’un seul esprit dans l’univers, la conscience étant une singularité en phase avec tous les êtres. Cette phrase implique que la multiplicité apparente des esprits n’est qu’une illusion, et qu’il n’existe qu’un seul esprit, ou une seule conscience, qui s’exprime d’une myriade de façons. C’est ce que la plupart des gens décrivent lorsqu’ils vivent une expérience de mort imminente (EMI ou NDE - near death experience - en anglais). Dans une telle vision du monde, la séparation entre le sujet et l’objet n’existe pas, il n’y a pas d’existence d’un sujet d’un côté et de perception d’un objet de l’autre. Dans un monde sans séparation sujet-objet, nous sommes tous l’expression de l’Un.

Sa conviction de scientifique davantage concentré sur des questions philosophiques et éthiques plus larges liées à la science, à rebours de nombre de ses confrères, est que la métaphysique ne vient pas après la physique, mais la précède inévitablement. La métaphysique n’est pas une affaire déductive mais spéculative. Il explique à cet effet que nous faisons dans notre relation à l'univers, autrement dit à la vie, deux grandes hypothèses que nous ne pouvons ni prouver ni réfuter : il existe un monde en dehors de notre esprit (qui existe même lorsque nous n’y pensons pas), il existe plusieurs esprits distincts (comme le vôtre et le mien). Si nous ne pouvons pas vérifier ces hypothèses parce que nous ne pouvons pas sortir de nos propres expériences, ces hypothèses posent les questions suivantes : comment nos esprits interagissent-ils avec le monde physique ? En quoi nos esprits sont-ils différents les uns des autres ? (Pourquoi sommes-nous des individus uniques ?)

Selon lui, nous pouvons résoudre ces problèmes en regardant les choses différemment, en sortant des chemins balisés des idées occidentales traditionnelles (comme le matérialisme et l’idéalisme) pour trouver l’inspiration dans les philosophies orientales. Autrement dit, il s'agit d'avoir

une vision de l’univers centrée sur l’esprit et non sur la matière.

Une métaphore que Schrödinger aimait invoquer est celle d’un cristal qui crée une multitude de couleurs, soit des moi/ego individuels, en réfractant la lumière, ce qui représente le "moi cosmique" qui est égal à l’essence de l’univers. Ce qu'il appelle la doctrine de l’identité démontre que nous ne sommes tous que des aspects d’un seul esprit qui forme l’essence de la réalité. Il en résulte une forme de conscience non duelle, qui ne doit être confondue avec aucun de ses aspects uniques, celle-ci fondant la réfutation de la distinction (simplement apparente) en des moi séparés qui habitent un monde unique. Si par exemple les êtres humains peuvent choisir de faire le bien ou le mal, c'est par le fait qu’ils sont des parties différentes d’un spectre.

Les conséquences sont multiples :

. Chaque personne est identique à toutes les autres personnes ayant jamais vécu;

. Il n’y a pas de différence réelle entre vous et quelqu’un qui a vécu il y a des milliers d’années.

Sa pensée qu’il n’y a qu’un seul esprit dans l’univers, partagé par tous (c'est lui qui donne aux animaux et aux humains la capacité de penser et d’agir par eux-mêmes), s'explique par le fait que nous ne faisons l’expérience que d’une seule conscience à la fois (la nôtre), et par la fait qu'il n’y a aucune preuve que quelqu’un ait jamais fait l’expérience de plusieurs consciences. Il comparait cette idée à celle du physicien théoricien américaine John Archibald Wheeler (1911/2008), spécialiste de la relativité générale qui a influencé les recherches sur les trous noirs, selon laquelle il n’y a qu’un seul électron dans l’univers. De même que tous les électrons sont identiques, tous les esprits le sont aussi.

En résumé, que nous créions la conscience dans notre cerveau en fonction de l’activation de nos neurones ou que la conscience existe indépendamment de nous, il n’y a pas d’explication scientifique universellement acceptée pour expliquer d’où elle vient ou où elle vit. Les recherches sur la physique, l’anatomie et la géométrie de la conscience ouvrent toutefois la voie à la révélation de sa forme possible, conduisant ainsi à l'identification d'une véritable architecture de la conscience.

* Le chat de Schrödinger est une expérience de pensée imaginée en 1935 pour mettre en évidence des lacunes supposées de l'interprétation de l’École de Copenhague de la physique quantique, particulièrement quant au problème de la mesure.

 

Détermination de la cohérence de conscience

Qu’est-ce que la cohérence de conscience ?

 

La cohérence répond naturellement à l’existence d’un principe d’ordre prévalant dans la structuration et le fonctionnement de l’univers, aussi chaotiques nous apparaissent les choses et évènements qui s’y déroulent. C’est ce qui est appelé en sciences mathématiques les dynamiques non linéaires, ou fractales. L’apparence du désordre n’est en fait qu’une fonction des limites de perception.

En physique, l'intrication des particules subatomiques les conduit à un état de cohérence, chacune perdant son individualité une fois intriquées et se comportant comme une onde géante, où les actions de l'une vont toujours influencer l'autre dans la même direction ou dans la direction opposée.

Ainsi les particules subatomiques des choses vivantes, y compris des humains, sont hautement cohérentes, ce qui implique que notre propre constitution subatomique consiste en particules qui n'existent que comme un collectif, rendant impossible le fait de les discerner les unes des autres.

La cohérence de la conscience humaine, ou cohérence psychophysiologique, est sa capacité harmonieuse à relier et à être en phase avec les deux niveaux de réalité physique :

- Celui du monde physique dense caractéristique de ce qui est appelé l’espace-temps, formé d’atomes et de molécules constitués de particules électriquement chargées, que l’être humain perçoit à partir de ses cinq sens physiques ;

- Celui du monde non visible, non accessible à nos seuls sens physiques, lié à un niveau d’ondes d’informations magnétiques qui voyage plus vite que la lumière* et se situant à l’extérieur de notre espace-temps mesuré.

* 299 792 458 mètres par seconde.

 

Ces deux niveaux ne sont pas couplés la plupart du temps. Toutefois, un état de concentration intense de nos intentions, à savoir une attitude d’observateur actif (il est autrement nommé le "flow"), se propage dans le champ magnétique et déclenche dans la réalité "normale" des événements physiques synchrones, des coïncidences significatives* ou des objets de manière plus ou moins instantanée selon la maîtrise de la concentration et le centrage de notre pensée (Cf. Le processus création décodé). Elle affecte également de manière positive le ressenti et l'attitude d'une multitude de gens qui, même sans participation consciente de leur part, deviennent plus coopératifs, moins agressifs et plus désireux de trouver ensemble des solutions à leurs problèmes. Cet état passe par l'union de l'esprit, du cœur et du corps, soit la combinaison de trois expressions propres à la nature humaine : le mental, l’émotionnel, le désir ou l’aspiration transcendée. Cette dernière, parce que transcendée, s’extrait de la dépendance à la matière visible (la Terre, les autres planètes, la galaxie du système solaire), soit entre 1 et 4% estimés du contenu énergétique et matériel de l’univers physique… Le reste, entre 96 et 99 % formé de matière et d’énergie "invisibles", se trouve à l’intérieur de ce qui est appelé le vide physique de l’espace, soit pour de plus en plus de scientifiques dans d’autres dimensions ou plans de conscience. C’est là que le niveau d’ondes d’informations magnétiques fonctionne, et permet d’accéder à des réalités autres que celles que nous voyons.

* Travaux de Carl Gustav Jung et de Wolfgang Pauli, prix Nobel de physique.

 

Du flow

Le flow, littéralement le flux en anglais, est l'état mental atteint par une personne lorsqu'elle est complètement immergée dans ce qu'elle fait, dans un état maximal de concentration. Cette personne éprouve alors un sentiment d'engagement total et de réussite. Ce concept, élaboré par le psychologue hongrois Mihaly Csikszentmihalyi, a été repris dans des domaines variés et nombreux, du sport à la spiritualité en passant par l'éducation et la séduction. Dans les versions françaises des textes de Csikszentmihalyi, on trouve indifféremment les termes de "flux", d’"expérience-flux", d’"expérience optimale" ou de "néguentropie psychique". L'état mental du flow fut ainsi nommé car durant les entrevues de Csikszentmihalyi en 1975, de nombreuses personnes rencontrées décrivirent leur expérience comme un courant d'eau les transportant.

Si Csíkszentmihályi fut probablement le premier à décrire le concept de flow dans la psychologie occidentale, il n'est pas le premier à décrire le concept de flow ou à en développer des applications. Les pratiquants de religions orientales, comme le bouddhisme et le taoïsme, ont en effet placé la discipline de dépassement de la dualité entre objet et sujet au centre du développement spirituel. Ils ont développé un ensemble vaste et détaillé de théories pour surmonter cette opposition, ayant testé et affiné leur pratique de pensée spirituelle à cette fin, à l'opposé de la science moderne occidentale dont la rigueur est fondé sur une distinction rigoureuse entre l'objet et l'expérimentateur. C'est ainsi que la phrase "ne faire qu'un avec ses pensées" est une métaphore du concept de flow, que les pratiquants du bouddhisme zen s'attachent à appliquer pour maîtriser leur art, en particulier l'aikido, le kendo, et l'ikebana.

 

La cohérence de conscience répond au besoin fondamental de l'être humain qu'est la liberté. Sa liberté d'être créateur de sa vie, de sa condition. Cette intention de liberté, aussi paradoxale, enfouie, abstraite et relative soit-elle, constitue la force motrice de son implication et de son retour à l’essentiel, "l'essence du Ciel". Elle va à l'encontre du système institué, qui fait tout pour le rendre dépendant et assujetti. La question qui se pose alors est de savoir comment reprendre le contrôle de sa vie tout en respectant le niveau de liberté d'autrui.

 

Leviers de création de sa vie

Intention (Yang - Nature masculine, électrique)

 Élan intérieur par lequel nous allons vers l'extérieur, décidons et agissons.

Décision et action.

Attention (Yin - Nature féminine, magnétique)

 État intérieur par lequel nous accueillons le monde en nous et le devenons.

Lâcher-prise et écoute de ce que nous répond la Vie.

 


La survie de la mémoire par le "passage de l'âme", Graal de la physique fractale

Initiée au XX° siècle, la science physique de la conscience établit le champ fractal électrique - la fractalité -, autrement dit "l'effondrement parfait". En physique, la création de la masse correspond en effet à la compression réussie de la charge, dont l'implosion produit la gravité. Ceci explique que le champ bioélectrique cohérent de l'ADN*, appelé dans la Tradition le "Ka", survit de par cette compression parfaite (effondrement) à la mort. Le champ d'implosion produit dans le sang est activé par tressage des brins d'ADN, au même titre que durant l'extase, la félicité, ou encore l'éveil de conscience par la montée de kundalini. C'est pourquoi ce champ de charge électrique (l'aura) quittant le corps à son décès assure à l'être humain sa capacité d'immortalité, lui permettant de rejoindre les étoiles après la mort. C'est le "passage de l'âme"*², que nous retrouvons dans les instructions du Livre des Morts Tibétain - Le Bardo Thödol -, qui décrit les états de conscience et les perceptions se succédant pendant la période qui s’étend de la mort à la renaissance. 

Par cette capacité de l'ADN à fabriquer des trous noirs (gravité), nous pouvons comprendre que le perfectionnement fractal de la cohérence devient l'auto-organisation et de fait la vie elle-même. C'est le message codé laissé à notre sagacité par le caducée (symbole d'Hermès) et le nombre d'or, le principe de conjugaison de phase qui crée la compression implosive étant clairement le mécanisme de la plupart des médecines électromagnétiques et énergétiques (respiration ou thérapie au point zéro, etc.), ainsi que la solution générale à la pollution...

* Cf. Décryptage de l'Ego.

Cf. Le cheminement de l’Âme.

Cf. Travaux de l'ingénieur électronicien Dan Winter dans son livre One Crystal's Dance ("La Danse du Cristal"), qui montre comment la nidification infinie successive de dodécaèdres et icosaèdres conduit à un modèle infini en 3D dont les coordonnées x, y et z des sommets sont toutes des multiples entiers du nombre d'or. Il montre ainsi par cette symétrie fractale de la charge la pure origine géométrique du Saint Graal, autrement dit de l'alphabet hébreu, latin, voire sanskrit, ce modèle ondulatoire étant la seule cause et le seul créateur de la fusion, de la conjugaison de phase parfaite, de l'implosion. Il est le seul chemin possible hors du chaos vers l'auto organisation, sous-tendant la création de l'esprit. Cette symétrie sera utilisée par les célèbres physiciens Albert Einstein et Henri Poincaré pour modeler la gravité.

 

Étapes du processus de cohérence

 

La cohérence, soit la stabilité intérieure nécessaire à son évolution, ne peut se manifester qu’au regard d’un processus de changement dynamique visant à combiner trois éléments :

. La vertu, soit la recherche permanente de l'évolution de sa conscience dans l'acceptation de la raison d'être de la dualité à notre actuelle dimension d'appartenance (la 3ème dimension) ;

. La pleine conscience, soit le discernement à partir de l'utilisation habile de l'attention extérieure comme intérieure ;

. La sagesse, soit la dépossession de la conduite de sa vie basée sur l'égo-mental manipulé par le prédateur de 4ème dimension, exclusivement en mode "Service de Soi".

Ce processus traduit le départ de l’espace-temps falsifié* caractérisant notre relation physique à la vie, basée sur une dualité nécessaire à son mouvement, pour un nouvel espace-temps, de nature "multidimensionnelle". C'est le processus d'individuation.

Pour y parvenir, une progression est indispensable, en quatre temps spécifiques.

* Cf. La falsification de la réalité en 3-D.

 

Premier temps

Il porte sur la maîtrise, le contrôle de tous les aspects du moi physique, mental et émotionnel, compte-tenu de leur effet de résonance. Ce travail en profondeur de notre partie "animale" passe par la combinaison de plusieurs pratiques, chaque technique pouvant être soit source de progrès, soit a contrario le point de départ d'une dérive. Le résultat est fonction de sa maîtrise et de son dosage adéquat.

Cf. Le chemin vibratoire.

1

Résorption des formes pensées mécaniques provenant du corps physique sous domination de l’émotionnel : qualité nutritionnelle* et du repos, exercice physique, relaxation et intériorisation, respiration, moindre dépendance sinon suppression de toutes les addictions toxiques (tabac, alcool, drogues, gras-sucre-sel, supports électroniques, consommation télévisuelle…) ; déprogrammation et reprogrammation des mémoires cellulaires cérébrales...

* Cf. Conscience nutritionnelle.

2

Résorption des formes pensées mécaniques provenant du corps émotionnel sous domination de l’ego-mental : addiction émotionnelle (gourmandise, luxure, tristesse, colère, peur, envie, orgueil, etc).

 

3

Résorption des formes pensées mécaniques provenant du corps mental sous domination de l’émotionnel : addiction/conditionnement mental par le formatage social, culturel et cultuel se traduisant en croyances, par l'identification à la nationalité et aux traditions, par la propagande institutionnelle et médiatique, par le verbiage creux.

Lorsqu’un individu s’identifie uniquement aux formes pensées reliées à son ego, sa conscience ne lui permet plus d’avoir une vision juste, harmonieuse et équilibrée de ce qu’il est véritablement. Il perd alors son libre arbitre.

 


Complément dans L'expérience émotionnelle, Libération émotionnelle, Fonctionnement du corps biologique.

 

De la qualité nutritionnelle

Ni une plante ni un animal, ni un être humain peuvent s’attendre à vivre et à développer leur pleine santé s’ils ne reçoivent la nourriture et les stimuli dont ils ont besoin. Ainsi les fruits de la terre, graines oléagineuses et noix, laits d’amandes, germinations et légumes tendres. La conclusion logique de la nutrition vitale est de trouver quel type de nourriture naturelle fournit santé et longévité. Pourtant, l’être humain en est venu à la conclusion qu’il est omnivore, et à partir de là qu’il peut manger tout ce qui pousse, nage, marche ou court… Le résultat l’a conduit à manger abondamment, sous l'effet des producteurs business du secteur de l'alimentation, des sous-produits animaux, des produits transformés (laitages et sucres), et différentes sortes de grains et céréales qui n’ont jamais été produits pour sa survie. Afin de rendre ces nourritures suffisamment agréables à consommer, il les cuit et rajoute du sel et des épices pour leur donner de la saveur. En soumettant de près toute cette nourriture au feu, l’homme a détruit le principe électrique de ces aliments. De plus, le feu a détruit les enzymes vivantes qui agissent au niveau de la digestion, le contraignant à suppléer les enzymes vivantes de son propre corps. Ce faisant, le corps dépourvu d’enzymes doit travailler extrêmement dur afin d'en produire suffisamment pour digérer cette nourriture, surchargeant le travail des glandes, les affaiblissant et faisant vieillir le corps. Au bout d’un certain temps, les cellules épuisées deviennent engorgées de déchets et n’ont plus suffisamment d’énergie pour rejeter les toxines qui les empoisonnent. L’âge prématuré, la maladie et la mort sont les effets fâcheux de la mauvaise consommation de nourriture (aliments qui nécessitent la cuisson) au lieu de prendre plaisir des bons aliments qui peuvent être consommés tels que la Nature les a préparés.

 

Alimentation, nouvelles donnes

Il est intéressant de noter la montée en puissance de la marque indienne Patanjali en produits ayurvédiques, c’est-à-dire inspirés de la médecine traditionnelle indienne. Cette entreprise à but caritatif fondée par le yogi Baba Ramdev, l’un des plus célèbres enseignants en Inde, offre aujourd’hui plus de 700 produits (savon, dentifrice, shampoing, pommade, cosmétiques, produits d’alimentation et compléments nutritionnels). L’Ayurvéda, cette médecine totale fondée sur les textes sacrés de l’Inde antique, est centrée autour du patient et non de la maladie, avec pour but la réalisation de soi (les essais cliniques ont confirmé l’efficacité des remèdes phares de l’Ayurvéda). Ces produits sont bien moins chers que les produits concurrents vendus sur le marché indien par les géants comme Procter & Gamble, Unilever, L’Oréal et autres, et relayés par un réseau de distribution bien plus efficace. Le succès est tel que ces sociétés tentent à leur tour de proposer leurs propres produits ayurvédiques, mais leur image est dégradée auprès de consommateurs connaissant leur propension à utiliser des produits chimiques, des colorants et des conservateurs dont ils ne veulent plus.

La qualité comme le mode de l’alimentation sont devenus une nécessité incontournable à l’ère de sa production industrielle et chimique, source de nourriture carencée et dénaturée par les modes de conservation ou de cuisson. C'est la presque totalité de ce que nous consommons à foison dans les supermarchés : des produits toxiques bourrés de pesticides, d'additifs meurtriers tels que l'aspartame, le fluor, le glutamate. Autant d'aliments non conformes à notre physiologie que pourtant on nous vend, les plébiscitant en toute connaissance de cause et sans état d'âme au nom de la croissance économique, de la bonne santé (sic) des entreprises et de ses promesses de retombées sur l’emploi. Veiller à améliorer constamment la qualité des ingrédients ingérés quotidiennement est un acte salutaire pour son bien-être physique comme psychique. Il passe par l’exigence quant à la nature et la provenance de ce qui constitue son alimentation (produits frais, biologiques et le moins transformés possible), comme à dénaturer le moins possible ses aliments, en les mangeant crus ou en les cuisant à basse température ou à vapeur douce. Il suppose de réduire significativement les quantités de sucre consommées, le gluten comme les produits laitiers. De manière générale, la réduction de la quantité de nourriture ingérée procure un bénéfice sur sa vitalité et sur son énergie.

Cf. Conscience nutritionnelle.

 

De la prise de drogues et substances végétales

L’abus de drogues peut endommager le développement spirituel pour plusieurs vies. Même les narcotiques les plus faibles et les drogues dans les plantes peuvent avoir des effets délétères sur l’âme et l’esprit humain. C'est le cas par exemple de l’Aconit, genre de plantes herbacées qui sont, pour un certain nombre, des espèces montagnardes. Celui qui prend une telle plante se met à craindre le futur, à craindre la mort. Cependant, certains "cahiers de magie" disent à son sujet qu'elle permet l’obtention de la clairvoyance. La réalité est qu'avec l’aide de ce poison, on commence à vivre dans le monde spirituel avant d’être préparé pour une telle demeure, hautement énergétique. Une tentative réussie pour s’introduire dans un domaine pour lequel il n’y a pas eu de formation spéciale implique que la relation avec le plan physique s’est desserrée. Même si la personne survit, il est fréquent que ses facultés spirituelles soient si affaiblies qu'elle pense que tout est un rêve. Et si le poison est pris en excès, la mort se déclare. Et comme elle est auto-administrée, sorte de suicide, la souffrance ne s’arrête pas après l’abandon du corps. La clairvoyance qui précède une telle mort est simplement le signe que l’esprit se sépare déjà du physique, et entre dans le plan astral, le bas-astral. C’est la caractéristique de l’Aconit, comme d'autres substances type l'Ayahuasca péruvien (amazonien), de donner l’impression d’être libéré du corps, jusqu’au point où l’on peut croire qu’on peut voler.

La prise de ces poisons traduit une voie illégitime d'entrée dans le monde spirituel*. Et si l’entrant n’est pas un initié*², alors il n’y a pas de retour. C’est une raison – une raison parmi tant d’autres – pour laquelle les Écoles de Sagesse ne divulguent pas leurs secrets à la foule. Si nous pouvons entrer dans le monde spirituel en une fraction de seconde, le problème est toujours de trouver le chemin du retour. Par ce piège sectaire et/ou de l'esprit illusionné nous entrons ainsi dans le monde des démons. Autant dire que le prix à payer de cette errance spirituelle sera conséquent...

* Cf. Prédation spirituelle et voie de sortie.

Il ne suffit pas de boire de l'ayahuasca pour devenir chamane. Une formation contraignante et "terrifiante" basée sur l'ingestion répétée d'hallucinogènes, de diètes prolongées et d'isolement dans la forêt est nécessaire pour atteindre la maîtrise de ses hallucinations, ne semblant pas à la portée de la plupart des Occidentaux. Elle requiert des techniques comme le jeûne, l'abstinence d'alcool et de sexe, l'obscurité, le chant, etc. En effet, une séance réellement hallucinatoire ressemble plus à un cauchemar maîtrisé qu'à un quelconque "paradis artificiel", exigeant savoir-faire, discipline et courage.

 

Le rôle de l'ADN dans l'accès à la supraconscience

L'évolution de la recherche scientifique en biologie ne cesse de démontrer l'intrication de tous les éléments vivants qui constituent la biosphère. L'ADN en serait l'élément constitutif, même si cela va à l'encontre de la doxa occidentale. Ce phénomène qui échappe au regard rationnel (en l'occurrence celui de la tradition matérialiste établie par les naturalistes des dix-huitième et dix-neuvième siècles) n'est en réalité perceptible qu'en état de conscience modifiée, plus exactement "défocalisée". S'il n'est pas possible pour l'instant de mesurer l'émission de photons dans les neurones d'un être humain qui est sujet à hallucinations après la prise d'ayahuasca, la communication biophotonique entre cellules a été déjà démontrée en laboratoire, constituant une propriété remarquable (parmi tant d'autres) de cette molécule qu'est l'ADN.

Ceci suggère, comme hypothèse en l'état, que l'ADN décrit par les scientifiques correspond aux essences animées communes à toutes les formes de vie, celles dont parlent les chamanes et avec lesquelles ils communiquent dans leurs transes. L'ADN et sa machinerie cellulaire constituent bel et bien une technologie hyper-sophistiquée qui démontre que la vie ne se limite pas à "un phénomène physico-chimique normal", la longueur astronomique de l'ADN contenu dans un corps humain - deux cents milliards de kilomètres - le démontrant amplement. Cette "corde céleste" à l'intérieur de nous est certainement assez longue pour relier le ciel et la terre ! Ses longues chaînes d'acides aminés accomplissent quasiment toutes les fonctions essentielles des cellules : elles attrapent des molécules pour les assembler en structures cellulaires, les démontent pour en extraire leur énergie, transportent l'oxygène et d'autres éléments nutritifs entre les cellules, et forment des récepteurs capables de capter des molécules ultra-spécifiques.

L'ADN est un texte contenant de l'information, lu et transcrit en ARN-messagers alimentant les ribosomes, ces véritables ordinateurs moléculaires qui traduisent les instructions grâce au code génétique et construisent le reste de la machinerie cellulaire. Quant aux chromosomes qui se dupliquent et s'assemblent par paires, les deux ensembles de chromosomes s'alignent le long du plan central de la cellule, et migrent vers leur pôle respectif, chaque membre de chaque paire se dirigeant toujours dans le sens contraire de son compagnon. Comment ceci peut-il se dérouler sans qu'il n'y ait une part d'intention, de ce fait de conscience ? Notre propre conscience étant le fruit de la nature, cette dernière peut-elle ne pas être consciente ? C'est bel et bien le "postulat de l'objectivité" qui empêche ses praticiens de voir quelque intention que ce soit dans la nature, l'affirmation par la biologie moléculaire que 97% de l'ADN dans notre corps est de la "camelote" (junk DNA) attestant son degré d'ignorance. Le principe vital étant animé, ceci entend que la nature dans son ensemble est capable de communication*.

* Cf. Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

Cf. en complément sur l'ADN Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers & Décryptage de l'Ego.

 

Second temps

Il concerne la réceptivité accrue aux ondes d’informations magnétiques, issues du courant faible de l'énergie circulant dans l'univers, de nature subtile, et ce une fois l’égo-mental neutralisé. C'est un travail axé sur notre partie "végétative" ou "éthérique", consistant par notre alignement énergétique dans le moment présent à faire entrer par en nous un esprit "or", solaire.

 

Troisième temps

Il porte sur la maîtrise émotionnelle propre à l’atteinte de cette nouvelle dimension, afin d’éviter le "pétage de plombs" (un éveil spontané, brutal, de conscience entraîne souvent des dommages irréversibles dans l’équilibre psychologique de la personne) comme les illusions spirituelles d'un ego-mental toujours puissant.

Cf. Libération émotionnelle.

 

Quatrième temps

Il concerne le calage sur l’Esprit total, le champ de Perception infinie et de l'Unité, non sur un plan conceptuel mais dans une totale appropriation par sa "désidentification". Il est un état de paix, de gratitude indicible, de calme du cœur, libéré de l'attention individuelle une fois le voile de la division tiré par les artifices des polarités entretenues (politique, religieux...). Nous le ressentons comme du silence, pouvant se passer de mots et d'émotions toujours en quête de solutions. Nous pouvons alors symboliquement revêtir la "Toison d'or", celle du bélier merveilleux que Jason* doit rapporter et qui représente un talisman de puissance, voire d'immortalité...

* Cf. Mythe de Jason et le cycle des Argonautes rapportés par les poètes grecs Pindare (4e Pythique) et Apollonios de Rhodes (Argonautiques).

 

Le processus d'individuation

Quatre étapes caractérisent l’évolution psychologique de l’être singulier, autrement dit de son Moi*.

Cf. Décryptage de l'égo.

 

Le Moi dit initial ou persona (anima/animus), où le comportement est directement relié aux instincts, sentiments et pensées à l’état brut. C’est la couche inférieure de la conscience produite par le cerveau. Il est censé être atteint à l’âge de quatre ans.

Le Moi dit médian ou intermédiaire, autrement appelé le " surmoi " (Cf. Freud), est développé à partir des règles éducatives inculquées, internalisant le sens de la morale et des idées morales. Le mental apprend le contrôle sur l’instinct animal, et l’intellect se développe. C’est l’ego basé sur une conscience de nature mécaniste. Il est en conflit avec le Moi initial, d’où l’importance d’une instance de régulation des aspirations conflictuelles (autorité parentale et éducative). Il est censé être atteint à l’âge de sept ans, mais peut durer bien souvent toute une vie.

Le Moi dit final, qui brise dans une période de révolte le lien de dépendance et de soumission précédent afin de permettre l’indépendance psychologique. Le mental se fortifie et élève sa capacité de raisonnement, y compris à d’autres dimensions. Il est censé être atteint après l’âge de douze ans, et autorise une vie sociale saine et raisonnable, tout en restant lié à une conscience principalement de nature mécaniste.

 

Le Moi dit mature, qui dépasse la relation au Moi égocentré, celle du masque social et de tous ses artifices et compromis, pour s’ouvrir à la conscience du Soi. L’esprit intelligent agit spontanément, en se rendant réceptif à une volonté supérieure. C’est le passage du savoir à la Connaissance, le remplacement de la conscience personnelle par la conscience de l’âme, où celle-ci accueille la Connaissance se situant au-delà des illusions de ce monde. Rares sont celles et ceux qui y parviennent dans nos sociétés contemporaines, qui la répriment par l’excessive raison, ce qui la cantonne dans l’inconscient*.


* Cette part refoulée est qualifiée d’"ombre", et sa reconnaissance suppose de détruire la conception de sa personne jusqu’alors acquise, ce qui fait peur voire paralyse. Il est en effet plus aisé de projeter cette part d’ombre sur autrui que de l’affronter, en la reconnaissant puis en l’éradiquant. C’est ce qui explique l’état général de notre fonctionnement relationnel : conflits, guerres, jusqu’à nos petites batailles et disputes quotidiennes, où chaque belligérant considère sa guerre comme juste. De l’"art" d’entraîner les autres dans nos combats intérieurs …

La découverte la plus originale de l'œuvre de Carl Jung est sans doute l'existence dans l'inconscient humain d'un processus de transformation capable de briser le cercle infernal de la répétition source de souffrance et d’échec. Jung a qualifié ces forces en charge de l’organisation de l’inconscient d’archétypes, qui constituent dans leur globalité "l’inconscient collectif". Ces archétypes peuvent constituer un recours quand les structures personnelles de la personne font défaut, tout particulièrement quand il y a eu très tôt dans sa vie des carences importantes sur le plan affectif et des traumatismes émotionnels refoulés. Leur compréhension dans l’accompagnement thérapeutique permet alors de réparer et de relancer la personne sur des bases nouvelles et saines, participant de la transformation de son Moi de manière transcendante.

 

Quand on demande à quelqu'un vivant sous la pression constante de la vie contemporaine de diriger sa vision mentale vers lui-même, il répond généralement qu'il ne lui reste pas assez de temps pour se livrer à de telles pratiques. Et s'il accepte, il dira dans la plupart des cas qu'il ne voit rien : brouillard sinon obscurité. De manière plus exceptionnelle, l'observateur indique qu'il perçoit quelque chose qu'il ne peut définir car cela change tout le temps. C'est la raison pour laquelle l'esprit de l'Homme Extérieur à lui-même, c'est à dire de l'homme doté d'une âme qui n'a pas encore commencé le travail de construction de son centre magnétique, a pour objectif de lui permettre d'équilibrer et de fusionner ses trois centres inférieurs et d'établir une connexion permanente avec les centres supérieurs (Cf. plus en avant l'alignement énergétique). Par son introspection et son observation intérieure, il remarquera vite que son contenu intérieur prend une apparence complètement différente selon l'état de ses pensées et des sentiments qui en découlent. Le "Moi" dont il est si fier n'est pas toujours le même moi. Le "Moi" change. Et lorsque cette impression se précise davantage, il commence à mieux se rendre compte qu'il n'y a pas qu'un être unique qui vit en lui, mais plusieurs, chacun ayant ses propres goûts, ses propres aspirations, et chacun essayant d'atteindre ses propres fins. En continuant cette expérience, il sera bientôt en mesure de distinguer trois courants au sein de cette vie en perpétuel mouvement : celui de la vie végétative des instincts, celui de la vie animale des sentiments, et finalement celui de la vie humaine dans le sens propre du terme, caractérisé par la pensée et la parole. C'est comme s'il y avait trois êtres en lui, tous extraordinairement enchevêtrés.

 

La désidentification, étape majeure du processus d'individuation

L'aspect collectif de notre vécu terrestre constitue aussi bien un cadre d'évolution de la conscience de l'être humain que d'entrave. Si l'identification a un référentiel extérieur participe de la construction de la personnalité, soit l'ego-mental, elle s'avère être une limite quand le besoin d'identification à des modèles et d'appartenance à des groupes de "prêt à penser" prédomine et se traduit par des partis pris limitants, réducteurs et excluant. Ce lien à des égrégores énergétiques aboutit à une captivité de la conscience sur les plans mental et émotionnel, sa non liberté de conscience interdisant à l'individu de s'exprimer de la manière la plus authentique et la plus créative.

L'évolution en cours de la conscience accélère le retrait de nos dépendances, la plus ou moins brutale remise en question de la légitimité des modèles institutionnels prédominants en attestant. Une recherche d'identification à des référentiels plus féconds, moins limitants, plus nourriciers de l'âme, réoriente la quête de l'être humain dans sa relation à la vie. Elle passe par un travail sur la nature de sa perception, pour la dégager du filtre de ses croyances, schémas et peurs qui la contraignent et déprécient le regard sur la bienfaisance de la totalité. Elle permet par le changement de point de vue de sortir de la confusion entre goût préférentiel et valeur intrinsèque des choses, et de ce qui en découle en jugement, accusation et condamnation. Comparaison n'étant pas raison, c'est le discernement quant à la raison d'être de la diversité du tableau constitutif de l'existence qui est constitutif de sagesse et de relation apaisée à la vie. La vraie sortie consiste à tout simplement accepter les montagnes russes de la vie, ce tableau relatif de l'existence.

 

L'intégration

L'intégration de la personnalité est le stade de croissance et de passage du Moi au Soi, permettant l'accès à une réalité une et indivisible. Elle se caractérise par une détermination ferme, l'écoute de son cœur, l'appel constant à l'intelligence, le recours à l'intuition, et l'attitude de sagesse. Les dimensions physiques, émotionnelles et mentales s'unissent, au service du rayonnement de l'âme. L'individu n'a rien à prouver, ni à lui-même, ni à autrui. Il se met au service de la collectivité humaine, pour l'aider dans son domaine d'expression à grandir. Il permet à chacun de trouver sa place, d'être respecté, et de s'épanouir.

 

Cette progressivité, variable en durée suivant les individus, s'appuie sur trois pouvoirs que sont la Volonté, l'Amour universel, l'Intelligence, et qui doivent se combiner harmonieusement. Elle conduit à de véritables changements physiologiques. Ses exigences expliquent la difficulté rencontrée par la plupart des individus s’engageant sur cette voie dite d'éveil, tant leur dépendance à la matière logée dans les recoins de leur psyché (subconscient) et leurs habitudes liées à l'ego inférieur sont fortes. Ce sera toutefois de moins en moins le cas, les nouvelles générations fonctionnant sur des niveaux de fréquence plus élevés que les précédentes*.

* La Terre a une signature de nature électromagnétique, qui établit sa fréquence de résonance fondamentale, dite de Schumann, en lien avec les autres corps célestes du système solaire, comme le Soleil. Elle est depuis des millénaires de 8 cycles par seconde, soit 7,8 Hz. Elle semble se diriger comme le prévoit la série de Fibonacci vers une vibration d’environ 13 cycles par seconde, soit 13 Hz, avec, compte-tenu de la diminution de la densité du magnétisme planétaire, ce qui en découle pour le cerveau humain et les émotions du corps. Il est observé que nombre d’individus issus des nouvelles générations présentent des prédispositions réceptives sur le plan psychique d’une nouvelle nature, leur conférant des aptitudes nouvelles perçues comme "extraordinaires".

 

Il va de soi que se tenir en équilibre dans cette position sur la durée est impossible. D’où les frustrations ressenties lors du retour à la "normale", hors maîtrise cela va sans dire dans la gestion alternée de ces allers-retours.

 

Manifestation physique de l’ouverture de conscience

 

Cf. Complément avec la présentation du Processus de transformation de conscience.

 

Les énergies mentales, celles du Moi égotique, sont limitées. Elles se déplacent en un mouvement linéaire, oscillant entre passé - présent - futur, ne possédant aucune subsistance réelle, nourries de conditionnements, croyances et illusions. Lorsqu'elles atteignent un point, elles s’arrêtent. De là, elles font "boomerang", leur mouvement revenant sur nous, quelquefois à notre détriment (anxiété, dépression, mal-être...). C'est pourquoi l'être humain a besoin de plus d’énergie, d’une énergie supérieure, plus profonde, pour sortir de ce cercle attentatoire à son bien-être. C'est tout l'enjeu de son ouverture de conscience.

L’effet de la méthode choisie pour contribuer à l’ouverture de conscience, type méditation, va se manifester dans la partie du cerveau reliée à l’audition, soit le thalamus au centre du cerveau et le cortex auditif situé derrière les oreilles, le reste du cerveau continuant à régir l’équilibre d’ensemble, comme la faim et la soif. Situé en position intermédiaire entre cortex et tronc cérébral, le thalamus a principalement une fonction de relais et d'intégration des afférences* sensitives et sensorielles et des efférences motrices, ainsi que de régulation de la conscience, de la vigilance et du sommeil. Pendant la méditation par exemple, les lobes frontaux du cerveau deviennent plus actifs, ce qui permet à la fonction de commutation du thalamus d’opérer à un niveau supérieur.

* Afférent, ce qui apporte vs efférent, ce qui sort.

 

En règle générale les connexions de l’être humain avec les parties frontales du cerveau, soit le cortex préfrontal (siège de différentes fonctions cognitives dites supérieures comme le langage, la mémoire de travail, le raisonnement moral, la conscience de soi et plus généralement les fonctions exécutives) ne sont pleinement efficaces qu’à l’issue du processus de maturation au cours des vingt-cinq premières années de la vie.

 

       Le caducée
Le caducée

Un autre effet peut se traduire dans le mince canal énergétique nommé en sanskrit* susumna ou shushuma (non reconnu par la médecine occidentale traditionnelle) qui relie la base de la colonne vertébrale, soit l'os triangulaire appelé par les Grecs sacrum, près du coccyx, jusqu'au sommet de la tête, la fontanelle, et dans lequel circule l’énergie de vie nommée kundalini (terme sanskrit) ou feu ophidien sous forme d'onde électromagnétique. Il est entouré à gauche d'un canal lunaire dit idā, et à droite d'un canal solaire dit pingalā, les trois se rejoignant au niveau des sourcils. Il peut s’ouvrir et s’activer lentement au fil du temps lorsqu’une personne médite, psalmodie ou fait du yoga régulièrement. L’ouverture de ce canal au grand champ de l'énergie universelle est parfois liée à un éveil spontané, brutal, qui voit l’énergie s’y trouvant inonder les voies neutres de la colonne vertébrale et affluer dans le thalamus, faisant éclater nombre de cellules du cerveau. Il y a alors un déséquilibre chimique qui entraîne une énorme augmentation de l’acuité sensorielle, amplifie la personnalité jusqu’alors non révélée des personnes, tout en régulant le sommeil et l’état de veille. Ses conséquences peuvent se traduire par d’importantes perturbations psychiques. D’aucuns qualifient ainsi le thalamus comme le point G de l’éveil, autrement dit l'accès à un état de conscience altéré.

* Langue indo-européenne de la famille indo-aryenne, autrefois parlée dans le sous-continent indien.

 

La Kundalini (1)

La kundalini, mot sanskrit signifiant "s'enrouler comme un serpent", figure la nature de l'ADN et de sa spirale double entrelacée lorsque nous l'observons au microscope avec un très fort grossissement*. Cette énergie du serpent à double polarité masculine et féminine est également symbolisée par le Caducée, le célèbre bâton de Mercure (Hermès grec) qui représente la paix, voire pour certains la médecine et la guérison. C'est le symbole du dieu sumérien "Inkishzidda" (Cf. image). Ce bâton symbolise l'axis mundi - "l’axe du monde" -, à l'instar de la colonne vertébrale de l’être humain avec deux serpents entrelacés, intriqués en spirale, soit les deux polarités*² nécessaires à la manifestation de la vie (masculine/féminine, bien/mal, macrocosme/microcosme) lors de son passage du monde végétal au monde animal, entraînant la formation de la colonne vertébrale et du système nerveux central.

C’est l’application du "3" fondu en 1 (le bâton) par les 2 serpents, soit le principe d’activation de la conscience de l’unité, la cohérence. Le serpent symbolise par ses anneaux l’ensemble des cycles de la manifestation universelle, nécessaires à l’être humain dans l’alternance naissance/mort pour retourner à son Unité première. La spirale décrit le cercle originel de la Création à travers le temps, le Noyau fondateur ayant commencé à décohérer sous cette forme. Quand le pouvoir du serpent (l'énergie) est stimulé, il grimpe le long de la colonne vertébrale, énergisant chaque chakra, jusqu’à émerger au crâne, symboliquement sous la forme d’une tête de serpent (les ailes représentent cette montée d'énergie) apportant l'illumination. Toutefois, il convient de préciser qu'il ne s'agit pas d'un feu, contrairement à la croyance fortement ancrée dans l’inconscient collectif. En fait, ce n’est que lorsque les polarités du féminin magnétique (notre ancrage à la Terre) et du masculin électrique (notre connexion au Ciel) sont à égalité de pression que la Kundalini produit ses effets. C’est alors une explosion du cœur et non de la tête*³, constitutive de la prise de conscience de notre Particule d’Esprit divin qui sommeillait depuis si longtemps.

La médecine, qui relève chez les anciens de l’"art sacerdotal", met en action les forces respectives du yang et du yin. La double spirale verticale représentée par le serpent enroulé en S autour du bâton d’Esculape exprime que la médecine ne met en principe en œuvre que l’aspect "bénéfique" de la force cosmique, sous réserve que les différents points de croisement des deux spirales, parfaitement précis dans l’harmonie et le cadencement énergétique, soient compris et maîtrisés par ses praticiens.

Dans l'approche tantrique, qui permet de travailler et de maîtriser la puissance sexuelle, le bâton représente un "linguam", soit un phallus invisible.

* Cf. Décryptage de l'Ego.

Cf. La dualité décodée.

*³ Cf. Le chemin alchimique.

 

Le Caducée comme symbole de l’activation des chakras

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La baguette du Caducée est associée au culte de l'arbre ou de la pierre sacrée, demeure de la divinité qui de là rayonne et transmet son pouvoir à celui qui vient la prier. C'est pourquoi le culte du serpent a été lié à l'art de guérir depuis les temps les plus anciens, celui-ci possédant le double aspect symbolique, l'un, bénéfique et l'autre maléfique. Le Caducée représente ainsi l'antagonisme et l'équilibre des courants cosmiques, figurés d'une façon plus générale par la double spirale, tout comme le yin et yang du T'ai Chi ou le svastika (croix gammée) des Hindous symbolisent les deux sens de rotation inversés de la force cosmique. Symbole de la médecine occidentale*, le bâton du Caducée est le symbole d'Hermès dans la mythologie grecque, personnage androgyne. Il est le patron des savoirs au-delà de la mort, qui peuvent être connus à ses initiés de leur vivant. Mais le Caducée médical officiel est celui d'Esculape, célèbre guérisseur qui a exercé son art en 1200 av. J-C., et qui n'est devenu que tardivement le dieu grec de la médecine à partir du cinquième siècle av. J-C. lorsque fut affirmé la prédominance des dieux patriarcaux de l'Olympe sous la férule de Zeus. Ce dernier ressuscite en effet Esculape, qu'il avait précédemment tué avec un éclair, et lui attribue comme symbole distinctif un bâton autour duquel s'enroule un seul serpent.

* C'est en 1902 que le département médical de l'armée américaine adopte le caducée d'Hermès comme son symbole, tandis que l'Association médicale américaine reprend le bâton d'Esculape peu de temps après. Il n'est l'emblème officiel des pharmaciens français que depuis 1942, le serpent étant lié symboliquement à leur profession à cause de son venin (la pharmacie est l'endroit où l'on se procure l'antidote).

 

La Kundalini (2)

L'origine de la Kundalini est le serpent à tête de lion des gnostiques appelé par des noms tels qu'Ophis, Knuphis et Abrasax. Il représente une entité extraterrestre "maléfique", le "Seigneur des Archontes" ou "Les Anunnakis", qui a(urait) contribué à la colonisation humaine de la Terre suite à une manipulation génétique de l'ADN*. Même si elle a été découverte par la science moderne, la structure de spirale double d'ADN est le symbole de cette entité extraterrestre représentée par les "serpents entrelacés" sumériens, qui a imité la structure du code génétique. Sa connaissance "secrète" a ainsi permis la création d' "ADAM", le premier homme que les "Anunnakis" ou "Archontes" ont créés, selon le mythe...

Dans l’anatomie occulte du mysticisme asiatique et du Yoga, ce reptile est ainsi connu comme la Kundalini, le pouvoir du serpent. Les gnostiques qui pratiquaient le yoga de la Kundalini voulaient se doter de la source du pouvoir spirituel permettant de résister à ces entités. Si ce "serpent de pouvoir" est apparu dans l’art en partant de la vallée de l’Indus, aux alentours de 2.300 avant notre ère, en passant par toutes les cultures antiques pour arriver à l'ère moderne, il corrobore ce que les Sumériens connaissaient il y a six mille ans. Aussi tardivement qu’au XVI° siècle, des pièces (thalers) en or en Allemagne montraient la crucifixion sur une face et un serpent drapé sur la croix sur l'autre face. Ainsi à cette époque tardive le Christ pouvait être identifié avec la Kundalini. Cependant, pour les gnostiques, le serpent sur la croix annulait le pouvoir de rédemption attribué à la crucifixion, la glorification de la souffrance ne pouvant constituer une force de rédemption. En tant que serpent mythique gardien de l'Arbre de Connaissance dans la Genèse, la Kundalini était le "messager de la rédemption", l'allié spirituel pour l'humanité originelle. Il visait à la libérer de l'esclavage à un dieu inconscient qui s'était identifié avec l'Absolu, tel que l'ont conçu les (fausses) religions pour entraver l'être humain dans son chemin vers l'arbre de la vie éternelle. Ce "dieu inconscient" qui s’identifie faussement avec l’Absolu est Yahvé/Jéhovah, dans la continuité du dieu sumérien An (ou Anu), et toutes ses autres appellations (Zeus, Jupiter...)*².

* Cf. La nouvelle religion universelle & Vérité civilisationnelle.

Cf. Le Judaïsme décodé.

 

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De la "Kundabuffer"

Le philosophe arménien Georges Ivanovitch Gurdjieff (1866/1949) appelait cette queue la Kundabuffer, terme que l’on retrouve surtout dans son livre "Récit de Belzébuth à son petit-fils" publié en 1950. Buffer est un terme anglais pour désigner un bouclier, un champ de protection, et Kunda est pour Kundalini. Il s’agit d’un système énergétique qui isole la Kundalini et la détourne, constituée par un "petit os" à la base ou à la partie inférieure de l’épine dorsale, que l’on appelle même en médecine "la queue". C'est un résidu de la partie animale qui demeure dans l’anatomie du corps humain, représentant le développement négatif de l'élément feu que symbolise le terrible "serpent" descendant qui se précipite du coccyx vers le bas, vers les enfers atomiques de l'être humain. Autrement dit, le membre Kundabuffer est la queue de Satan dans l'animal intellectuel, cette puissance sinistre ouvrant les sept portes du bas-ventre, les sept chakras infernaux !

Depuis environ 2000 ans, tous les humains de la Terre ont été en effet connectés par cette queue, seuls aujourd’hui ceux qui se sont déconnectés eux-mêmes ou qui ont été aidés n'y étant pas reliés. Étonnamment, si une mère a une queue énergétique, elle va nécessairement la transmettre à son enfant à la naissance, assurant ainsi la continuité de la servitude. C'est pourquoi pour aider quelqu’un sur la voie de la "cristallisation" à lui-même (sa quête de transparence) il faut le déconnecter de la queue. Tant quelle est là, l’humain ne sera pas en mesure de réussir son processus de transmutation*². Et il est à comprendre que ce processus n’est pas quelque chose qui se vit par des exercices purement spirituels comme la méditation par exemple. Il se produit tout le temps, dans les actions physiques de la vie terrestre débarrassées des mensonges et autres vices contaminants. Le destin de l’humain est bel et bien de vivre son expérience terrestre dans un corps physique.

C’est pourquoi il est impératif de couper cette queue - la kundabuffer - pour redonner le pouvoir complet à l’individu de revenir vers lui-même et qu'il puisse re-contacter sa trinité primordiale (corps-âme-esprit).

* Le nom Ba'al-zeboub, Belzébuth francisé, se trouve marqué de deux significations antagonistes, l'une positive, et l'autre négative. Cette ambiguïté du nom Ba'al-zeboub se retrouve dans le nom analogue Beelzeboul présent dans les Évangiles dits synoptiques (les Évangiles de Marc, Luc, Matthieu et Jean qui présentent des similitudes). En effet étymologiquement, ce nom Beelzeboul désigne littéralement en hébreu le "Maître qui élève", son pendant négatif signifiant "Maître des mouches".

Cf. Le chemin alchimique.

 

Quand quelqu’un n’est pas connecté au champ de conscience universelle omniprésent, il est comme un instrument, un ordinateur, qui n’est pas branché au réseau. Il est en sommeil, sans identité, sans signification, sans but. Dès qu'il est connecté, tout ce qui a été construit à l'intérieur de cet instrument commence à fonctionner et à se manifester. Toute tentation de faire appel à des drogues comme le cannabis et la cocaïne ou des hallucinogènes type LSD pour accélérer son éveil s’avère être très risquée, bloquant l’adduction des neurotransmetteurs type dopamine, et doit être prohibée compte-tenu des dégâts et de leurs conséquences (psychose, dépression, tendances suicidaires, troubles de la personnalité, schizophrénie…). Il est indispensable d'apprendre à faire l'expérience de l'ouverture de conscience par sa seule intelligence et avec un sens critique et un discernement aussi intacts que possible, voire même plus aiguisés.

 

Piège et danger de la démarche d'éveil spirituel

Instituer la recherche du présent pur ne peut se faire que dans un cadre proprement spirituel. Extraite de ce contexte, la recherche du présent comporte d'innombrables dangers, puisque l'on peut plus ou moins consciemment instrumentaliser le présent dans la seule quête du plaisir et du gratifiant. Ainsi, souvent, un contact plus dépouillé avec la durée permet d'espacer les pensées et d'atteindre un sentiment de sérénité nouvelle. Mais c'est après cette phase que la méditation devient plus difficile, puisque la conscience vitale peut profiter des progrès accomplis pour se faufiler dans un présent puissant et large d'où le désir semblera jaillir avec une force imprévue et débordante.

Le présent dont parlent les traditions est un vide qui contient toutes choses dans une paix immuable, et il n'est en aucun point comparable à l'essence de la vie, qui, elle aussi, habite le moment pur et y inscrit la volonté de jouir pour croître. Ces deux présent(s) se chevauchent d'une manière simultanée, et il est donc tout à fait naturel de concevoir que certaines méditations destinées à goûter la "saveur" du Soi débouchent dans l'âme de la vie matérielle, qui viendra alors souligner avec une insistance quasi "diabolique" les besoins de l'enveloppe charnelle. Mais la tentation hédoniste n'est pas le seul danger. Si le sujet s'abandonne avec trop de complaisance dans chaque nouvelle journée, il finira par effilocher sa volonté propre, et cultiver des attentes impossibles.

S'enivrer de l'immatérielle durée finit par provoquer une vision discontinue du réel, où les choses s'enchaînent comme allant de soi, mais sans que l'on y découvre les véritables liens de cause à effet, ni les enchaînements évolutifs. L'esprit s'habitue donc à accueillir toutes sortes d'événements hétérogènes, qui finissent par se rassembler dans une fatalité homogène, une bouillie séduisante parce que toujours nouvelle. Sans le garde-fou des valeurs spirituelles, placées sous l'ombrelle de l'Esprit-Saint, la fascination du présent peut engloutir le Moi dans une fuite en avant perpétuelle, où la ruse servira à raccommoder des valeurs étrangères les unes aux autres, jusqu'à ce que toute éthique disparaisse dans les torrents rapides des événements ayant force de loi.

Cela revient à dire que la connaissance possède un prix, étant donné que les voies qui la révèlent comportent quelques risques inconnus des mentalités ordinaires. Parvenir donc au moment pur délivré de toutes projections, le Soi, qu'on approche d'abord en délivrant le maintenant de toute finalité, peut amener certains détours décourageants, telles la confrontation vivace aux instincts animaux (terreur, colère, luxure, cruauté), et la vision des innombrables attentes projetées dans un futur naïf et infantile.

Le maintenant, celui d'une conscience objective de notre projection dans l'environnement, constitue donc la porte absolue, par laquelle tous les enfermements sont brisés, l'immensité finissant d'être une menace pour devenir une promesse. Mais s'il n'est pas constamment rééquilibré en corrélation avec le contenu pratique de notre vie, le sujet est soumis à une vulnérabilité qui deviendra maladive, et pourra finir par l'emporter dans une sensibilité régressive, ce qui arrive parfois à certains artistes, les poètes en particulier, qui se lancent sans vergogne dans l'immédiateté, parfois sans garde-fous.

 

Lampe Lucia, ou l'attrape-nigaud New Age

Elle a été conçue par deux autrichiens, Dirk W. Proeckl (neurologue) et Engelbert J. Winkler (psychologue clinicien) en 2009. Cet outil se présentant comme révolutionnaire est une lampe agissant comme un neuro-stimulateur, qui combine un stroboscope (une lumière blanche qui clignote ou flashe) variant à la fois en vitesse et en intensité, couplé à une autre lumière blanche constante (LED), qui produit également différents degrés de clarté. L'interaction de ces sources de lumière déclenche l'expérience (vision) intense d'un monde de couleurs et de formes. Elle est censée de ce fait élargir la conscience, booster le cerveau par la lumière hypnagogique transmise à travers la rétine, et surtout, stimuler la glande pinéale. Elle promet " une relaxation profonde rapide et durable, une meilleure qualité de sommeil, un calme, une paix intérieure, un sentiment naturel de joie, ainsi qu’une capacité plus forte à faire face aux difficultés de la vie...".

S'il est indéniable que la lumière a toujours joué un rôle central dans le traitement de diverses pathologies physiques ou mentales, et que son champ d'applications est illimité, il n'en demeure pas moins que derrière ses formidables atours, elle est un exemple typique de la manipulation du New Age, prétendant libérer la conscience dans un courant " amour et lumière " plutôt que de permettre la rencontre dans sa profondeur avec le prédateur qui y est lové, et d'entreprendre le travail de libération de mémoires traumatiques sur le plan psycho-émotionnel *. En permettant à n'importe quelle technologie programmatrice aussi vertueuse se prétende-t-elle de pénétrer en soi, c'est permettre non seulement au prédateur de poursuivre son travail de domination et de manipulation, mais c'est également faire entrer en soi le prédateur du prétendu thérapeute guérisseur, qui plus est de manière onéreuse. Tout l'inverse d'une thérapie libératoire que l'être humain conscient se doit de mener par lui-même.

* Comprendre et apprivoiser la prédation.

 

Le lien indissociable entre Conscience de l’Univers et conscience humaine

 

Nous faisons partie d’un Tout unifié, inter relié dans tous ses éléments et composantes. Le mouvement d’aller-retour est le mouvement naturel cyclique de l’Univers : il inspire et expire, "cohère" et "décohère", l’échelle temps étant bien sûr différente (millions d’années). Nous participons en tant qu’êtres humains et de notre imbrication au grand Tout à ce mouvement.

Ce principe d’Unité repose sur un axiome déterminant, celui de la correspondance : "Tout ce qui est en haut est comme ce qui est en Bas ; Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut". L’architecture de structuration et de fonctionnement de l’Univers, de la Vie, est identique pour toutes ses composantes, une galaxie comme le corps humain, une planète comme un végétal. C’est pourquoi l’Univers est qualifié d’"hologramme". Aussi l’observation et la compréhension des lois et principes régissant cet univers est déterminante pour l’être humain, car ils se déclinent à ses niveaux physique, mental et spirituel. En s’y conformant, nous ne faisons que nous remettre en phase, en cohérence avec ce que nous sommes, l’Univers dans sa globalité tout en l’exprimant sous une forme singulière, en l’occurrence notre corps biologique et ses caractéristiques uniques, qui font de nous des " ordinateurs biologiques ". Cette compréhension est un exercice d’équilibre permanent, qui fait partie du Jeu de la Vie. Si nous en maîtrisons le mode d’emploi, la partie est non seulement plus aisée, mais elle est surtout couronnée de succès, au singulier comme au pluriel. Plus l'Homme comprend l'existence de l'Esprit universel à l'intérieur de son Être, plus haut et plus rapidement il s'élève dans l'échelle spirituelle de la vie. C'est cela que signifie l’Éveil, le développement spirituel : la reconnaissance, la réalisation, et la manifestation de l'Esprit à l'intérieur de nous-mêmes. Dans cette nouvelle perception, "je" ne me considère plus comme de la matière consciente, mais comme un esprit qui a conscience de la matière. "Ma" perception matérialiste du monde s'effondre. De témoin passif, je deviens créateur actif. "Je" n'agis plus par réaction, mais par action, mon état vibratoire devenant la cause première des effets qui se produisent dans mon environnement.

Nous sommes l’hologramme et nous sommes l’ordinateur biologique qui en exploite toute la Puissance.

 

L’aspiration constatée à plus de cohérence d’une grande partie de l’humanité indique que nous entrons dans un nouveau cycle d’inspiration de l’Univers, de sa Conscience, où, après la décohérence propre à l’expérimentation du Moi, de la séparation, de l’individuation, nous passons à un mouvement de (re)cohérence, synonyme de retour à une forme d’unité, celle de sa pure auto conscience. Après avoir pénétré par l’esprit la matière dense, dont la fixation propre aux lois de son espace-temps a entraîné le développement de la forme physique, la Conscience de l’Univers s’en détache progressivement pour aller expérimenter d’autres dimensions* caractéristiques de Sa réalité (ce qu’elle fait probablement en parallèle, la notion de temps linéaire et continu n’existant pas en physique de l’univers).

* Même la science orthodoxe reconnaît désormais l’existence d’univers et de dimensions parallèles (notion de "multivers", soit d’univers multiples). Cf. travaux parmi d’autres de Bernard Carr, Stephen Hawking, Michio Kaku.

 

Le processus d’expérimentation de la matière dense a été long et chaotique, comme tout processus expérimental. Il a nécessité maintes et maintes répétitions dans ce que nous nommons les cycles de l’Histoire. Leur répétition en boucles permettait à chaque passage une élévation de la conscience, tout comme l’artiste musicien répétant inlassablement ses gammes ou le sportif sa technique gestuelle finissent par progresser et se rapprocher de leur état de perfection, la maîtrise.

Nous sommes actuellement à un stade de cohérence de la conscience faible, minimal, et nous prenons par notre élévation de fréquences réceptives calées sur d’autres dimensions la direction d’une cohérence maximale. D’aucuns la qualifient de retour à la "maison". Comme d’habitude, certains êtres humains sont en avance, pour ouvrir le chemin aux autres. Ce sont des éclaireurs, au propre comme au figuré. Et même s’ils ne sont pas toujours bien compris et perçus, ils sont indispensables et incontournables d’un mouvement de nature irréversible.

 

L'alignement énergétique

 

"Tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut". Ce principe du bon fonctionnement de l'Univers énonce la nécessité pour l'Homme de s'aligner en cohérence harmonieuse avec les forces motrices de l'Univers pour en recevoir tout le bénéfice. Comme l'esprit et la matière sont unis, ceci passe par le lien entre l'esprit, le corps, la spiritualité et la santé physique. Son corps, à travers ses centres de fonctionnement énergétiques, est à une échelle réduite la reproduction du Principe créateur du macrocosme. Leur compréhension maîtrise et développement va lui permettre de se doter d'un pouvoir extrêmement puissant, celui de créateur de sa vie dans sa version la plus élevée. Cela passe par une discipline conduisant à l'indispensable harmonisation sur un plan psychosomatique du corps et de l'esprit, afin de dépasser leur dualité.

 

La célèbre pyramide de hiérarchie des motivations humaines, conçue dans les années 1940 par le psychologue états-unien Abraham Maslow (1908/1970), éclaire à sa façon sur ces centres de fonctionnement énergétiques subtils en relation avec des organes spécifiques du corps biologique, tout particulièrement ceux du système nerveux sympathique.

Thérèse d'Avila les appelait "les yeux de l'âme". Les hindouistes les nomment églises ou chakras* (ou padmas, lotus), c'est-à-dire "roues" ou "disques solaires" en sanskrit, associés à une zone du corps, des organes et des glandes du système endocrinien, mais aussi des émotions, des troubles physiques et psychiques. Ces centres qui opèrent comme des organes de perception sont indispensables à la réalisation dans toute sa puissance de l’être humain, physique, mentale, émotionnelle et spirituelle.

* Les descriptions minutieuses de la physiologie par le mystique allemand Jakob Böhme (1575/1624) montrent qu'il existait une tradition occidentale des chakras, indépendante de l'influence des enseignements orientaux, et qui se propageait en Occident au XV° siècle. Elle avait été réprimée par l’Église, tout comme l'enseignement de la réincarnation, depuis le prophète Mani, fondateur du manichéisme (216/276 ap. J.-C.).

 

Dans cette approche, le corps se divise en trois parties*, autrement dit en trois moteurs énergétiques : le "bas" (le moteur de la Terre), des pieds jusqu'au ventre, permet dans ses fonctionnalités la réalisation de l'Homme dans la matière terrestre ; le "haut" (le moteur du Ciel), soit la tête, l'esprit, permet son lien avec le cosmos, le champ de conscience universel ; entre les deux se tient la région du cœur (le moteur de l'humain), siège de l'amour rayonnant et de l'harmonie, pivot du passage vers le soi supérieur, clé de la compréhension supérieure. Se dessinent ainsi dans ce schéma trois "cerveaux" inter reliés que la science classique actuelle reconnaît comme déterminants pour le bon fonctionnement de l'être humain : le cerveau classique, celui du mental, de l'esprit, des pensées; le cerveau du cœur (avec un chakra du même nom), celui des émotions et sentiments, associé à la glande thymus; le cerveau du ventre, autrement dit chakra du plexus solaire, celui de l'équilibre, de l'affirmation et de la volonté ("Je l'ai dans les tripes"), de l'appropriation et de la jouissance, associé au pancréas et au plexus solaire. Les progrès de la recherche en biologie et en neurosciences ne cessent d'en proposer les modalités d'entretien, de prévention et d'optimisation.

* Cf. Fonctionnement du corps biologique & Le moteur biologique de la co-création.

 

La ayurveda, science de la vie et médecine traditionnelle indienne, ajoute à cette construction énergétique quatre centres énergétiques.

Le premier, dit sacral, réside dans la partie basse du corps, associé aux glandes sexuelles (gonades). C'est l'énergie vitale sexuelle, issue des parties génitales masculine et féminine, qui favorise la créativité, la relation aux autres, l'enthousiasme et la joie, la relation à l'argent. Ce centre est déterminant pour la bonne fonctionnalité de l'ensemble. Nous pouvons aisément imaginer ce que produit le sentiment de culpabilité inhérent à la sexualité moralisée que toute institution dominante, laïque comme religieuse, entretient pour priver l'être humain d'une partie de son pouvoir d'expression existentielle. Tout comme à l'inverse la dépravation individuelle comme collective qu'entraîne le sentiment de permissivité sexuelle, exacerbé par la société médiatique au service de la consommation débridée comme de sa quête frénétique d'audience. La maîtrise de cette énergie, tout particulièrement dans sa production mâle, a toujours été une voie d'enseignement initiatique* pour l'être humain désireux de s'approprier le contrôle et la maîtrise de son pouvoir créateur.

* La plupart des gens dépensent leur force sexuelle pour la gratification des sens, alors qu'elle devrait être légitimement utilisée pour la procréation, la génération. Quand l'aspirant à la vie supérieure commence à réprimer ces excès et à consacrer son attention à des pensées et des efforts spirituels, la force sexuelle non utilisée commence à s'élever. Elle s'élève en un volume croissant, traversant le cœur et le larynx, ou bien l'épine dorsale et le larynx, ou les deux, puis passe directement entre le corps pituitaire et la glande pinéale dans le cerveau vers le point à la racine du nez, siège de la relation au champ de conscience universel (l'Esprit).

 

Le second porte sur la distinction dans la partie tête de deux centres. Le premier est issu du larynx, de la gorge, associé à la glande thyroïde. C'est le pouvoir d'expression, de communication, de la parole et du verbe créateur insufflé. Le second se situe dans la partie frontale, à l'épicentre des sourcils au-dessus de l'arête du nez, lié à l'intuition, à l'imagination et à la visualisation créatrice, à la sagesse. C'est le "troisième Œil" mystique, associé à la glande Pituitaire, autrement dite Hypophyse*.

Les troisième et quatrième sont les centres énergétiques aux extrémités. En bas, entre l'anus et les parties génitales, associé aux glandes surrénales, le centre énergétique dit racine porte sur la stabilité, la sécurité, la confiance et le courage. Sur le haut du crâne, nommé couronne, associé à la glande Pinéale, soit l’Épiphyse, il concerne le rapport à l'Univers, la conscience spirituelle et la réalisation de soi.

* Développement de la glande pituitaire dans la publication Le cheminement de l’Âme.

 

Le lien entre les centres énergétiques (chakras) et le système endocrinien (glandes)

Toutes les glandes, tous les chakras, tous les corps subtils ainsi que tous les organes vitaux sont inter reliés, participant d'un processus multidimensionnel qui œuvre à travers tout le corps dans des temps impartis. L'aspiration à l'éveil de conscience passe par la remontée de l'énergie terrestre, captée par la partie basse du corps, vers le haut, soit la tête. En répartissant de manière plus harmonieuse dans le corps le trop plein d'énergie consacrée aux désirs (sexualité, matérialisme...) ou celle consacrée en excès à l'intellect ou à la spiritualité (mental), l'homme peut ouvrir ses sens subtils et acquérir sa libération de ce qui le contraignait ou restreignait jusqu'alors.

Ce processus multidimensionnel voit alors la dissolution de la personnalité (l’ego-mental) pour laisser la place au "Corps d’Êtreté" ou "Corps d’Éternité", soit l'Unité par la vibration du cœur en harmonie avec le battement de l'Univers. 

 

Le lien entre les centres énergétiques (chakras) et la Conscience

Centre énergétique

 

Centre coronal (chakra couronne)

 

Centre frontal (chakra du 3° Œil)

 

Centre cardiaque (chakra du cœur)

 

Centre laryngé (chakra de la gorge)

 

Centre solaire (chakra solaire)

 

Centre sacré & coccygien (chakras sexuel et racine)

 

Type de conscience

 

Conscience âtmique (l'Esprit universel)

 

Conscience christique ou bouddhique (l'âme)

 

Conscience intuitive (mental supérieur)

 

Conscience intellectuelle (mental inférieur)

 

Conscience émotionnelle (désir)

 

Conscience physique (instinct)

Dimension concernée

 

Monde spirituel et divin

 

Psychique (Monde abstrait)

 

Psychique

 

Monde de l'énergie (Psychique inférieur)

 

Monde concret (L'âme et son dessein)

 

Monde humain et terrestre

 


Les douze chakras vus de profil - Cliquer pour agrandir
Les douze chakras vus de profil - Cliquer pour agrandir

 

La croyance qu’il faut passer par tous les chakras dans l’ordre 1-2-3-4-5-6 pour atteindre le 7 est nulle et non avenue. Ainsi le sixième chakra, dit du troisième œil, n’est aucunement relié directement au septième. Il est une voie sans issue pour celui ou celle qui pense qu'il est la clé de "l'illumination". Il ne s'agit en l'occurrence que d'une désinformation, prisée par nombre de sociétés initiatiques ésotériques à des fins de manipulation*.

* Cf. La nouvelle religion universelle.

 

Chakras et couleurs

Les longueurs d’onde propres au rayonnement électromagnétique, mesurées en angström, permettent à l’œil humain de percevoir les sept couleurs dites primaires de l’arc-en-ciel : violet, indigo, bleu, vert, jaune, orange, rouge. Elles sont comprises dans une bande d’impulsions très courtes et très rapides entre 7.700 et 3.900 angstrôms. Ces couleurs sont retenues pour chacun des sept chakras caractéristiques du corps humain par les sciences traditionnelles anciennes.

 

Le lien entre les centres énergétiques (chakras), les dysfonctionnements de l'être humain et les pierres de traitement

Centre coronal (chakra couronne)

 

Centre frontal (chakra du 3° Œil)

 

Centre laryngé (chakra de la gorge)

 

Centre cardiaque (chakra du cœur)

 

Centre solaire (chakra solaire)

 

Centre sacré

 

Centre racine

 

Attachements terrestres (matériels, affectifs, psychologiques, spirituels)

Illusions, limitations de la conscience objective, conception et perception erronées

Mensonge, tromperie, difficulté à communiquer

Sentiments de tristesse, ce chagrin, de séparation, d'isolement

Sentiments de honte et dévalorisation de soi

 

 Culpabilité

(ne pas s'autoriser à jouir des plaisirs)

Peurs instinctives et primitives

(peur du danger, d'être attaqué, de mourir ...)

 

Améthyste (pierre violette)

 

Grenat (pierre pourpre)

 

Aigue-marine / Fluorite bleue / Azurite

 

Quartz rose ou Émeraude (pierre verte)

 

Citrine / Ambre jaune

 

Cornaline / Ambre orange

 

Zircon rouge / Rubis


D'autres centres énergétiques*, dits inférieurs et supérieurs, sont enseignés dans la science dite des chakras pour proposer un modèle complet de la relation énergétique de l'Homme à l'Univers. Cependant, le travail d'alignement porte en priorité sur les sept centres traditionnels définis. En rejoignant les récents travaux de l'approche biologique classique occidentale, l'Homme se voit proposer désormais un outillage précis dans la quête de sa réalisation physique, mentale et spirituelle. Reste à en conscientiser la nécessité et à entrer, de la tête aux pieds, dans cette démarche d'éveil et de libération intérieure.

* Les textes anciens parlent de 88.000 chakras répartis sur tout le corps, l'énergie circulant de l'un à l'autre selon des canaux invisibles et en tourbillonnant dans le sens des aiguilles d'une montre du périnée au sommet de la tête. Les sept majeurs sont situés le long d’une ligne qui suit le trajet de la colonne vertébrale. D’autres médecines les reconnaissent à leur manière : en Chine, ils ont été intégrés dans la pratique de l’acupuncture ; en Occident, ils correspondent aux plexus, des réseaux de nerfs et de vaisseaux, dont le plus connu est le plexus solaire, situé sous le diaphragme.

 

Schéma d'ensemble

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De la synesthésie, ou quand le cerveau mélange les sens

La synesthésie, du grec syn, "avec", et aesthesis, "sensation", est un phénomène neurologique non pathologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés de manière durable. Son origine est au moins en partie génétique et héréditaire, transmise via certains chromosomes. Si elle est acquise dès la naissance de la personne, appelée synesthète, elle peut également découler de la prise de substances hallucinogènes, ou d'une pratique éducative comme l'initiation à la poésie.

La synesthésie dite "graphèmes-couleurs", qui représenterait environ 65 % des synesthésies, fait que les lettres de l'alphabet ou des nombres sont perçues colorées (Cf. image ci-contre), les nombres étant tous et systématiquement associés avec des positions dans l'espace. C'est également le cas pour la musique, d'autres sons, les jours de la semaine et mois de l'année, qui peuvent être perçus colorés, ayant une forme particulière ou une disposition spatiale particulière. Une autre forme, dite "synesthésie de personnification ordinale/linguistique", fait associer des personnalités à des couleurs. Si les associations formes-couleurs sont les plus répandues, celles qui impliquent des goûts et odeurs sont plus rares*. Il est estimé qu'une personne sur 23, environ 4 % de la population, serait concernée, en sachant que déterminer précisément le nombre de personnes véritablement synesthètes dans une population est délicat, cette notion relevant d'une perception personnelle et de ce fait subjective. Pour les individus concernés, la prise de conscience de ces "superpouvoirs" est souvent tardive.

C'est en 1710 que le docteur Thomas Woolhouse (1650-1734), ophtalmologiste du roi Jacques II, a décrit pour la première fois le cas d'un jeune homme aveugle qui percevait des couleurs induites par des sons, phénomène appelé alors synopsie et aujourd'hui chromesthésie. En 1812, une première description scientifique a été faite par Georg Tobias Ludwig Sachs, médecin bavarois. Cette faculté devint très à la mode dans le mouvement romantique fin XIXe, début XXe, avant d'être discréditée et tomber un peu dans l’oubli. Toutefois, c'est grâce à l'anthropologue, explorateur, géographe, inventeur, météorologue, écrivain, proto-généticien, psychométricien et statisticien britannique Sir Francis Galton (1822/1911), considéré comme le fondateur de l'eugénisme et de la psychologie différentielle ou comparée, que la communauté scientifique s'y réintéresse. Mais si en 1912, le psychiatre suisse Carl Gustav Jung (1875/1961) évoquera ce phénomène, les difficultés à prouver et à mesurer une expérience aussi subjective, dans un contexte de montée du behaviorisme en psychologie, aboutiront à bannir toute mention d'expériences internes. L'intérêt porté à la synesthésie va alors s'émousser, avant que dans les années 1980, la révolution cognitive commençant à rendre l'étude de la conscience respectable de nouveau, les scientifiques vont commencer à réexaminer ce phénomène fascinant. La synesthésie a été l'objet de nombreux livres scientifiques, ainsi que de romans et de courts métrages relatant des personnages synesthètes.

* En 2004, l'Association américaine de synesthésie dénombrait 152 formes de synesthésies différentes.

 

La méditation de Christian Rosenkreutz

Le mystique allemand Christian Rosenkreutz (1378/1484), fondateur de la confrérie de la "Rose-Croix", développa une méditation consistant à visualiser une couronne de sept roses blanches posée sur la croix. Cette vision de la passion christique conduisait au cours de la méditation les roses blanches à devenir rouges*, signe que l'esprit du Christ transformait en même temps l'esprit, l'âme et le corps. Il déplaçait la matière en animant et en activant les sept chakras. Le blanc représente la vie des pensées, calmes et réfléchies, qui devient rouge par le sang qui coule dans les veines et les sentiments déployés.

* La tombe du dramaturge, poète et écrivain anglais William Shakespeare (1564/1616) est ornée de sept roses.

 

Un moyen très efficace de s’aligner et d’ancrer une nouvelle réalité centrée sur le cœur est de commencer à travailler avec le Merkaba sacré, ce champ d’énergie qui se trouve dans tous les êtres vivants de la Création.

 

Du Merkaba sacré

Le mot Merkaba (Mer-Ka-Ba) vient de l’ancien terme égyptien désignant le corps de lumière : Mer est la lumière, Ka est l’esprit et Ba est le corps. Le Merkaba est un champ électromagnétique qui prend la forme d’un motif unique de géométrie sacrée (Cf. image). Son schéma a la forme d’un tétraèdre étoilé, une étoile tridimensionnelle à huit branches ayant la forme de deux pyramides, l’une à l’intérieur de l’autre.

L’un des principaux rôles du Mer-Ka-Ba est d’aligner l’esprit, le corps et le cœur. Cet alignement permet alors à la Merkaba de servir de véhicule pour transporter l’esprit et le corps dans des états d’existence et des dimensions supérieurs, se manifestant généralement de plusieurs manières :

. par des méthodes de respiration méditative spécifiques et dédiées et par des pratiques d’expansion de la conscience;

. par des actes et des pensées cohérents d’amour pur, de service, de compassion, d’acceptation, d’intégrité et de gentillesse.

Il est la manifestation de l’union sacrée du Divin Féminin et du Divin Masculin au sein de tous les êtres vivants, créant ainsi un environnement propice à une existence paisible. Il est aussi le réglage vibratoire par défaut de chaque être, qui permet d’expérimenter des états de conscience élargis et de retrouver le plein souvenir de ce que nous sommes en tant qu’êtres spirituels.

Si chaque être vivant possède son propre Merkaba, il existe également un Merkaba collective, le Merkaba de l’humanité. La conscience de l’humanité ayant atteint un point où la lutte n’est plus une partie nécessaire de notre chemin vers une plus grande croissance et une plus grande conscience, il est beaucoup plus facile d’élargir sa propre conscience individuelle, de rester ferme dans sa pratique spirituelle, de partager ses dons spirituels ouvertement, et de se sentir plus connecté à son Soi supérieur que jamais auparavant.

La connexion avec le Merkaba sacré a de nombreux bienfaits curatifs, notamment rajeunir (au lieu de vieillir), développer ses dons intuitifs et extrasensoriels, faire l’expérience d’une manifestation instantanée et délibérée, avoir une vitalité physique et mentale, développer une connexion profonde avec l’Esprit universel, et s’ancrer dans un nouveau monde centré sur le cœur où nous pouvons tous nous épanouir et prospérer !

 

Cf. en complément Clé de débridage de notre codeur interne & Le moteur biologique de co-création

 

L'alignement planétaire

 

La Tradition enseigne dans les mythes une corrélation entre les planètes "divinités"* qui gouvernent la vie des hommes sur Terre, les épreuves qu'ils rencontrent, et les vertus à acquérir par le biais de ces épreuves par des pratiques adéquates.

* Celles décrites par Claude Ptolémée, astronome et astrologue grec (90/168 ap. J.-C.).

Planète

 

Saturne

 

 

Jupiter

 

Mars

 

Mercure

 

Vénus

 

Lune (Diane)

 

 

Soleil (Apollon)

 

 

Épreuve

 

Chaos / Dispersion

Fragmentation

 

Pouvoir / Vengeance

Colère / Violence

 

N'écouter que soi

 

Nier l'autre

 

Peur

 

 

Orgueil / Vanité

 

Vertu

 

Rassembler

 

 

Puissance / Pardon

 

 Force / Construction

Contemplation

 

Comprendre l'autre

 

Ouverture d'esprit

 

 

Altruisme / Don de soi

 

Jour

 

Samedi

 

 

Jeudi

 

Mardi

 

Mercredi

 

Vendredi

 

Lundi

 

 

Dimanche

 

Mode opératoire

 

Méditation ou autres pratiques sur l'instauration de la paix et la réduction des conflits comme de l'autoritarisme.

Méditation ou autres pratiques favorables à la beauté et aux questions d'ordre ésotérique ou métaphysique.

Méditation ou autres pratiques sur la force, la puissance, la richesse, l'orgueil.

Méditation ou autres pratiques sur l'intolérance et la transformation de sa parole.

Méditation ou autres pratiques sur la luxure et le contact intime avec la nature végétale.

Méditation ou autres pratiques sur les perceptions de la vue psychique et le contact avec les mémoires de la Nature.

Méditation ou autres pratiques sur l'harmonie, la fertilité matérielle et spirituelle.

 


 "L'étoile conduit le fou mais le sage guide son étoile".

Proverbe de sagesse chinoise

 

L'ajustement dans le moment présent

 

La maîtrise du concept de l'espace-temps est indispensable à notre état de cohérence, pour qu'il cesse de nous "dévorer" de son étreinte étouffante. Ceci suppose de comprendre l'ordre, soit le sens du fonctionnement architectural de l'Univers, comprenant le temps, l'espace et la dynamique de mouvement. Autrement dit, la conscience de la durée, de l'étendue et de l'action, plus aisées dans leur mesure en l'état de nos facultés.

Pour ce faire, elle fait appel à notre mémoire pour le passé, à l'imagination comme à l'intuition pour le futur, et à notre attention centrée sur le présent, soit les caractéristiques de la forme fonctionnelle de notre intelligence. Alors pouvons-nous comprendre les profondes spécificités du temporel, du perpétuel et de l'éternel, comme du linéaire, du cyclique et de l'intemporel, et vivre en toute quiétude leur bal d'harmonie.

 

Du moment présent

Le moment présent est un instant qui n'a point de durée, puisque dès que nous tentons de le "saisir", il est déjà passé. Tel que l'indique le philosophe Platon dans Parménide, il est le point de départ d’un changement dans l’un ou l’autre sens, sis entre le mouvement et le repos parce qu’il ne se trouve dans aucun laps de temps. Tout naturellement, c’est bien vers l’instant et à partir de l’instant que ce qui est en mouvement change d’état pour se mettre au repos, et que ce qui est au repos change son état pour se mettre en mouvement. 

Exprimé différemment, l'instant apparaît comme un éternel présent qui sépare et unit "passé" et "futur" avec la propriété remarquable d'être toujours le même dans sa nature et sa signification, et ce, bien qu'il participe de contextes spatio-temporels différents. Par exemple, les êtres utilisent le même moment présent de leur naissance à leur mort. Il permet donc de diviser les actualisations du temps, sans être lui-même divisible.

Autre constat remarquable, les instants ne sont pas affectés par les contraintes de la relativité, ne pouvant être rassemblés bout à bout pour former des laps de temps puisqu'ils n'ont pas de durée (sinon en eux, se mêleraient passé et futur).

Ainsi, le moment présent représentatif de l’éternité se révèle omniprésent, impliqué en tout être, ipso facto, en tout état du réel.Nous nous transformons sans cesse, physiquement, durant notre existence, mais nous continuons à demeurer identiques en étant toujours soi au sein d'un ego invariant, et le je (moi, sujet, ego, esprit), bien que capable de transcender le corps (notre identité physique), de se déplacer dans l'espace et d'utiliser le temps, est constamment contraint de reconnaître, de juger, …, de choisir, dans le moment présent, son seul référentiel absolu.

"Je sais qu'il n'y aurait ni, si rien ne se passait, temps passé, ni, si rien n'advenait, temps futur, ni, si rien n'existait, temps présent, ...
Quant à un présent, toujours présent, qui ne s'en aille point en un passé, ce ne serait plus du temps, ce serait l'éternité.
Si donc le présent, pour être du temps, ne devient présent qu'à cause qu'il s'en va en un passé, quel mode d'être lui attribuer, sa raison d'être étant qu'il cessera d'être, si bien que nous attribuons vraiment un être au temps qu'à cause qu'il tend à n'être pas"

Augustin d'Hippone ou Saint Augustin (354/430), Confessions - Livre XI, 14

 

Dix conditions permettent cet ajustement harmonieux.

Le premier prérequis est une haute conscience de sa mission et du travail à faire.

Le second est la détermination. 

Le troisième est l'orientation de toutes les énergies vitales et spirituelles en œuvre, chaque jour et chaque nuit.

Le quatrième prérequis est d’ajuster son corps physique par la qualité de l'alimentation, du repos, de l'hygiène de vie.

La cinquième condition d’ajustement est la mémoire, non pas en revisitant les acquis du passé, mais en rassemblant ce qui est requis à un moment donné, en intériorisant tout ce qui nous entoure.

La sixième condition est le pouvoir de la visualisation par l'amplification de la vue et de l’ouïe.

Le septième ajustement est de savoir comment transformer l’énergie mentale en ce que nous voulons, et arriver au contrôle de tous les sentiments.

Le huitième ajustement est de transformer l'énergie vitale en énergie spirituelle.

Le neuvième ajustement est de ne pas oublier qui nous sommes et pourquoi nous sommes sur la Terre.

La dixième adaptation est la plus importante. C'est de jouer et de profiter de la vie.

 

La transcendance du désir extérieur

 

Peut-on vivre pleinement l’instant présent tout en éprouvant une quelconque forme de désir, caractéristique de la pensée de l'être humain, de ses attentes et de l'émotion suscitée ?

Le désir se traduit souvent par une attirance extérieure, vers un objet matériel, un état financier, un autre être humain, souvent idéalisés et parfois fantasmés. Il est alors indissociable d'un état de manque, et fréquemment accompagné de frustration y compris une fois qu'il est réalisé. Son inaccessibilité le nourrit, pouvant devenir parfois obsessionnelle. Alors le désir non satisfait, s'autoalimentant, devient pernicieux. Chaque désir, satisfait ou non, entraîne un autre désir, nourrissant en la personne un sentiment d’incomplétude et d’insatisfaction permanente, l’amenant à vivre dans la projection d’un bonheur illusoire et conditionnel jamais atteint : "Je serais heureux si j’avais… si j’étais… si je pouvais…".

 

Dans notre société actuelle, le désir est un moteur célébré, car censé combler l'être humain et permettre au modèle consumériste de fonctionner. Il correspond à l'idée de devoir et vouloir faire quelque chose pour obtenir en échange une autre chose, qui est un conditionnement humain généralisé par un monde de type productif. Il correspond en fait à la pratique de la carotte destinée à permettre à l'âne d'avancer, et que celui-ci ne peut bien sûr attraper. Existe-t-il pire frustration que cette vision obsédante de la carotte qui s’éloigne à chaque fois que l’âne franchit un pas ? C’est une manipulation perverse, sadique. Traverser une existence avec la seule motivation d’atteindre un but extérieur à soi, en l’occurrence inaccessible car jamais comblé, apparait totalement aberrant.

C’est pourtant ainsi qu’avance l’être humain insatisfait, généralement incapable de savourer ce qui lui est offert ici et maintenant. Quand il pleut, il attend le soleil. Quand il est seul, il rêve de l’âme sœur. Quand il est en couple, il aspire au célibat… Dans cette grande fuite en avant, il se projette constamment dans tout ce qu’il n’a pas et qu'il devrait avoir pour exister et être reconnu socialement : argent, voyages, maison, amour, bonheur… allant jusqu’à oublier que la phase ultime du parcours terrestre est la mort de l’enveloppe physique. Et paradoxalement, la seule étape que nous franchirons tous sans exception est finalement la plus occultée. Tout en refusant le temps qui passe, l’être humain ne semble vivre qu’à travers sa course effrénée vers ce passage incontournable qu’il dénie. Tout cela ressemble à une mauvaise farce qui ne peut se solder que par l’échec, car en exprimant le manque à l'Univers, nous ne faisons que l'attirer à nous.

L’insatisfaction générée par le désir tourné vers l'extérieur n’est pas une fatalité. C'est un mode de vie choisi. En d’autres termes, la satisfaction est un choix, tout comme le bonheur qui ne dépend que de soi. Car quand nous vivons pleinement l’instant présent, nous prenons conscience que l’essentiel nous habite et qu’il serait ridicule de le chercher ailleurs dans l’espace ou dans le temps. Aucun autre moment que l’instant présent ne peut être vécu puisque le passé n’existe plus et que le futur est improbable. Aucune démarche personnelle ou spirituelle ne peut être entreprise sincèrement si l’on ne commence pas par intégrer cette réalité dans notre quotidien.

Le désir extérieur rend donc tout bonheur authentique impossible puisqu’il tue l’instant présent et fait de demain un idéal toujours remis à plus tard. L’homme désireux est un éternel insatisfait. Le désir ne rend jamais heureux, il en donne seulement la pâle illusion. Car quand il semble assouvi, la survie n’est possible qu’à travers la projection incontournable d’un autre désir qui sera suivi d’un autre désir, dans un cycle sans fin… La dépendance est totale ! Il s’agit là de la plus grande addiction affectant l’humanité.

Renoncer au désir extérieur afin de retrouver le désir de vivre pleinement l’instant présent n’est pas une simple décision de notre mental. La période de fin de vie est bien sûr propice à cette démarche puisqu’elle n’offre pas d’autre alternative en cet instant ultime. Mais il est possible également de ne pas attendre cette extrémité pour commencer à vivre réellement. En se considérant comme étant déjà parfait et comblé tout de suite, simplement par le fait du miracle de la naissance, de voir, de sentir, gouter, respirer, bouger, parler... En dirigeant l'attention sur notre cœur pour embrasser la vie. En sachant que nous sommes déjà devenu notre désir, même si nous n'en avons pas fait l'expérience. Intégrer au quotidien une telle prise conscience demande beaucoup de vigilance et de persévérance, car l’envie de ne plus désirer est déjà un nouveau désir…

 

L'état de flux : les synchronicités

 

La cohérence de conscience débouche sur un état de flux avec le champ de Conscience universel. En se reliant à son Soi supérieur, nous pouvons nous ouvrir à d'autres réalités, d'autres dimensions. Pour ce faire, nous devons au maximum "cesser d'alimenter" notre esprit rationnel et cartésien, personnifié par l'ego-mental*.

- Notre esprit rationnel doit pouvoir considérer des coïncidences foncièrement improbables, non pas comme des hasards, mais comme des messages provenant de notre subconscient que nous devons décoder, même si ceux-ci se révèlent lors de rêves.

- Une succession de signes ou de messages symboliques deviennent alors des synchronicités (ce sont des événements qui à priori ne présentent pas de lien de causalité entre eux, mais dont l'association prend un sens pour celui qui les perçoit).

- En considérant ces synchronicités comme porteuses d'un message provenant de notre subconscient (qui est la partie individualisée de la Conscience supérieure), notre esprit rationnel devient capable par la symbolique, d'associer des signes et des coïncidences à une problématique qui nous affecte.

- Pour associer un symbole à une situation, nous utilisons l'intuition, l'imagination, les métaphores, le langage des oiseaux, la symbolique des maladies, la mythologie, les couleurs, etc.

Ceci nous permet de découvrir dans nos mémoires-programmes la source de la problématique qui nous affecte et de la résoudre.

* Cf. Fonctionnement du corps biologique.

 

Il en découle que quelque chose de non-visible, telles les pensées et les émotions, peuvent engendrer des événements physiques, visibles ou palpables sous la forme d'une problématique matérielle, relationnelle ou de santé (à l'image de l'électricité qui fait tourner un moteur). L'état de flux, par la prise de conscience des pensées ou émotions ayant préalablement amené une situation dans notre vie, permet par le changement de notre façon de penser ou l'émergence des émotions enfouies de la résoudre.

Ainsi, lorsque nous parvenons à remplacer notre manière de penser cartésienne par notre esprit créatif, intuitif et imaginatif, en établissant une relation symbolique entre un événement, une personne, un objet... et une situation insoluble ou une expérience irrésolue, il nous devient possible de débusquer le programme sous-jacent dans nos champs d'énergie qui la génère. Dès que nous acceptons de voir que cette problématique est une émanation de nos propres champs d'énergie, à cet instant précis, nos champs entrent en résonance avec nos pensées que nous associons aux symboles. De ce fait, se crée une sorte de pont énergétique entre le sens que nous attribuons à ces symboles et la manifestation "physique" qui s'exprime dans une situation (par exemple : une chanson qui nous ramène à un événement du passé qui a généré une émotion).

Lorsque l'ego accepte que la symbolique puisse supplanter l'esprit cartésien et rationnel, notre champ d'énergie se réajuste de lui-même et la problématique disparaît comme par enchantement.

 

Bénéfices de la cohérence de conscience

 

Les personnes engagées sur le chemin d’éveil de leur conscience, réagissant moins au système limbique du cerveau, deviennent beaucoup plus sereines, moins impliquées pour des causes sans intérêt supérieur, moins affectés par les événements extérieurs. Leurs perceptions changent. Elles limitent l'apparition de désirs irrépressibles, sources de convoitise et d'attachement. Elles ne s'accrochent pas aux situations plaisantes ni ne repoussent celles qui sont déplaisantes, créant une zone-tampon source de quiétude en toutes circonstances. Quand elles rencontrent sur leur chemin des épreuves, des obstacles, elles savent garder leur sang-froid, et trouvent plus facilement les solutions, celles-ci leur venant à l’esprit. Elles perçoivent la nature transitoire et imparfaite de l'expérience terrestre.

A ce degré de maturité spirituelle elles ont développé d'immenses qualités telles que le discernement, l'intuition, l'inspiration, qui donnent la capacité de percevoir et de comprendre les causes initiales de ce qui advient dans la vie, les effets qui en découlent, et d'en voir la finalité. La vie est ainsi plus fluide, harmonieuse, joyeuse, favorisant compassion, bienveillance et joie pour le bonheur d'autrui. Leur tension sanguine baisse et limite les risques d’attaque et de crise cardiaque. La production de deux hormones du stress du système limbique, l’adrénaline et le cortisol, diminue, et le processus de vieillissement s’en trouve ralenti. L’intelligence et la créativité augmentent, tout comme la compréhension, l'intention, la stabilité du mental, la tranquillité.

En reliant consciemment et intentionnellement l'ouverture de conscience réalisée au cœur, nous pouvons alors créer un état de flux quasi permanent dans nos communications, projets et challenges, prévenir nos états de stress, et améliorer notre état mental comme notre aptitude au discernement. Les solutions créatives deviennent alors plus accessibles, nous apportant plus d'intuition et d'énergie.

Les moments de complète cohérence du cerveau, concernant toutes ses parties, ont un effet sur toutes les cellules de l’organisme. Ce transfert automatique peut provoquer des guérisons spontanées, partielles ou totales. Si la plupart des médecins ne parviennent pas à expliquer ce genre de phénomène, parlant de l’effet "placebo", de nombreux scientifiques valident la chimie neuronale comme action de l’esprit sur le corps, tels le biologiste cellulaire états-unien Bruce Lipton.

 

La cohérence dans la conscience collective

 

En s'alignant sur la totalité de la loi naturelle, c'est-à-dire sur le champ unifié, la matrice de l'univers, l'être humain opère sa réunification et nettoie à l'intérieur de lui-même tout ce qui participe de sa fragmentation, de sa séparation. Cette "plongée" à l'intérieur du champ unifié est une plongée à l'intérieur de soi-même, compte-tenu du principe d'unité dans l'Univers. Tout est un dans l'hologramme cosmique, chaque élément apparemment dissemblable reflétant par sa nature le tout. Ce travail s'appelle la Méditation Transcendantale. Pratiquée de manière régulière, elle permet à l'homme de commencer à penser et à agir spontanément en accord avec l'ensemble de la loi naturelle qui gouverne le progrès et l'harmonie de la vie universelle.

Cf. Travaux et recherches scientifiques sur le programme de Méditation Transcendantale, démontrant avec certitude que l'activité cérébrale et le fonctionnement psychophysiologique deviennent naturellement plus intégrés, plus efficaces et plus harmonieux (Orme-Johnson & Farrow. 1976 : Chalmers & al, 1990,1991 ; Wallace & al.).

 

Une expérience scientifique nommée Technologie du champ unifié de Maharishi, qui est un programme depuis 1976 de méditation transcendantale (MT) et de MT "Sidhi" élaboré par le Yogi Maharishi Mahesh, démontre des effets - diminution de la criminalité, de la violence, des accidents, des maladies, et amélioration des indicateurs économiques et sociologiques - par la méditation de paix, d'harmonie et de progrès pratiquée sur un groupe social déterminé. Il suffit qu'elle soit pratiquée par 1% de la population du champ local concerné*.

* Cf. Esprit global.

 

Cette pratique psychophysiologique est issue de la science védique, c'est-à-dire constitutive de l'Inde hindouiste ancienne. Elle propose comme postulat de départ une identité de structure entre la conscience individuelle et collective : tout comme la qualité de la pensée et du comportement individuels dépend de l'ouverture de conscience de l'individu, de même la qualité de la vie dans la société dépend de la qualité de la conscience collective en cours. Chacune des strates de l'organisation humaine, du micro - famille, quartier ou village, ville, département ou province - au macro - pays, collectivité nationale, continent, planète - possède une conscience collective bien spécifique. Ainsi la conscience collective formée par un groupe humain, quelle que soit sa dimension, est un tout parfaitement intégré qui résulte de l'addition des consciences individuelles de chacun de ses membres propagées dans le champ magnétique. La conscience collective influence et est influencée par chacun de ses membres.

Tous les problèmes de la société, qu'il s'agisse de troubles ou de conflits sociaux, d'atermoiements ou d'indécisions, d'incohérences ou de désaccords, ont leur origine dans les tensions de la conscience collective. Ces tensions ne sont ni plus ni moins que le fruit de violations plus ou moins graves des lois naturelles par les membres de la société, qui maintiennent l'équilibre et le progrès de toute vie individuelle ou collective. Aussi des pensées ou des actions trop limitées dans leur appréhension de ces lois de la nature mènent inévitablement à des erreurs et provoquent de la souffrance non seulement pour soi-même mais aussi pour les autres.

En s'alignant sur la totalité de la loi naturelle, c'est-à-dire sur le champ unifié, la matrice de l'univers, l'être humain opère sa réunification et nettoie à l'intérieur de lui-même tout ce qui participe de sa fragmentation, de sa séparation. Cette "plongée" à l'intérieur du champ unifié est une plongée à l'intérieur de soi-même, compte-tenu du principe d'unité dans l'Univers. Tout est un dans l'hologramme cosmique, chaque élément apparemment dissemblable reflétant par sa nature le tout. Ce travail s'appelle la Méditation Transcendantale. Pratiquée de manière régulière, elle permet à l'homme de commencer à penser et à agir spontanément en accord avec l'ensemble de la loi naturelle qui gouverne le progrès et l'harmonie de la vie universelle.

Cf. Travaux et recherches scientifiques sur le programme de Méditation Transcendantale, démontrant avec certitude que l'activité cérébrale et le fonctionnement psychophysiologique deviennent naturellement plus intégrés, plus efficaces et plus harmonieux (Orme-Johnson & Farrow, 1976 ; Chalmers & al, 1990,1991 ; Wallace & al.).

 

Le processus est le même sur le plan collectif, l'expérience et la conscience du champ unifié par un certain nombre de ses membres répandant une influence de cohérence dans l'ensemble de la conscience collective, vérifiée par l'évolution positive d'indicateurs sociaux comme une criminalité en baisse. Les individus deviennent spontanément plus aptes à combler leurs désirs sans porter atteinte aux intérêts des autres. De ce fait, une conscience collective plus cohérente permet à l'action gouvernementale de réussir dans tous les domaines de la société - santé, éducatif, économie... -, le gouvernement représentatif n'étant qu'un miroir reflétant fidèlement l'état de la conscience nationale. Quand le gouvernement d'un pays fait alliance avec le gouvernement de la nature, il jouit alors du soutien total de la loi naturelle et connaît la réussite dans toutes ses entreprises.

 

Le rite sacré, constitutif de cohérence

 

Les rites tiennent une place considérable dans le fonctionnement des structures et des individus. En effet, les chemins de la pensée et de la mémoire sont bien plus divers que ne le croient ceux qui s'en tiennent au seul pouvoir de la raison. Des gestes répétés‚ des perceptions de tous ordres‚ conscientes ou inconscientes‚ impriment dans diverses zones de nos cerveaux des marques durables‚ qui ont de grands effets sur nos pensées et nos comportements, et participant par leur aspect conservateur de la constitution d'un champ morphique collectif, autrement nommé égrégore ou système de pensée.

Théorisés par Émile Durkheim, l’un des fondateurs de la sociologie (1858/1917), les rites sont le propre de fonctionnement des humains avec les mythes et la structure du collectif. Si les mythes procèdent des idées et des émotions associées et le collectif de la socialisation, les rites sont constitués par les habitudes, gestes et manières d’agir en propre. Ils revêtent un caractère invariable.

A la question de savoir si le rite précède ou succède au mythe, tout dépend de la culture d’origine. En Occident, nourri de l’héritage philosophique de la Grèce ancienne, la noblesse est l’idée, le verbe. Le geste est suspect pour quelqu’un qui disserte et s’épargne les basses contingences du travail. A contrario, d’autres façons de penser existent à travers le monde, le geste pouvant entraîner la constitution d’un collectif comme d’un mythe.

Dans notre civilisation moderne rationnelle à excès, le rite évoque à tort la défaite de la raison. Il est une brume suspecte dans la pensée des Lumières. C’est pourquoi le regard que nous portons sur les rites est associé le plus souvent à un processus neurocognitif bien spécifique, d’ordre psychopathologique *. Ainsi les tocs, ces troubles obsessionnels compulsifs, liés à une source d’anxiété conduisant à la mise en place d’un rite d’abaissement et de libération de la tension générée avant que de remonter (un rituel de propreté comme se laver en permanence les mains). Le rite est associé à une souffrance psychologique. Il en est de même pour les tics moteurs ou langagiers (insultes proférées par exemple), sans contrôle conscient du mental aussi fort que pour les tocs. C’est aussi le cas pour le syndrome frontal. Compte-tenu de l’implication du lobe frontal dans la production des pensées, sa lésion entraîne la perte du sujet à s’intéresser à la nouveauté et à gérer la complexité, créant une dépendance à un fonctionnement répétitif pouvant déboucher sur des catastrophes.

* Cf. Travaux du docteur français Lionel Naccache‚ chercheur en neurosciences cognitives.

 

Si le rite peut être source d’aliénation, de rigidification, de stéréotypie, de routine, de résistance farouche * lorsqu’il est répété mécaniquement sans conscience, il offre à l’inverse et hors explication pathologique d’incontestables avantages. Le mode automatique ne sollicitant plus les forces mentales, celles-ci peuvent être affectées à autre chose, diversifiant le fonctionnement et l’expérience de l’individu. Il permet aussi la rapidité et l’efficacité, la précision et l’expertise. Il enrichit nos représentations, plus larges et diverses que nos seules représentations épisodiques, sources d’illusions. Il participe de l’apprentissage et de la structure profonde de la mémoire, dans sa dimension signifiante caractérisant la relation de l’individu à la vie, dégagée de sa superficialité (pouvant également déboucher sur des syndromes post-traumatiques suivant la nature de l'émotion ressentie). La ritualisation de l’existence est de ce fait structurante, influençant notre représentation mentale par notre posture d’acteur.

* La nature des rites et rituels pratiqués en entreprise, qui plus est dans les administrations et institutions de nature publique, explique pour grande partie la résistance constatée dans les conduites de transformation.

 

L’activité rituelle peut ainsi mettre en branle de nouvelles représentations, et permettre d’internaliser une identité culturelle sur le plan mental comme émotionnel. C'est par exemple le cas dans les religions, avec la question de l'objectivation ou non de la représentation du divin et ses conséquences dans les croyances des pratiquants. Aussi la nature de son code symbolique est déterminante tant pour la qualité du vivre ensemble (par exemple la tolérance) que du rapport harmonieux de la personne, avec elle-même comme avec son environnement. Elle donne du sens au temps, la répétition n’existant pas de par le caractère dynamique permanent du mouvement de la vie.

Dans l'entreprise, l’efficacité d’un égrégore repose sur la cohérence du groupe : cohérence au niveau de l’identité, des objectifs, cohérence dans le temps et par-delà le temps. C'est le cas classique de la constitution d'un groupe pour réaliser un projet. Si, dans le groupe, chacun est soudé et sur la même longueur d’onde, le projet sera terminé en un rien de temps. S'il existe une ou plusieurs "brebis galeuse", l’énergie développée sera par contre quasiment nulle ou très négative, les idées manqueront, le travail n’avancera pas et le moral des troupes au plus bas.

Le rite de nature sacrée a la vertu de donner de la cohérence variable, par la richesse d’ouverture de conscience de l’individu. Il ne s’agit pas de s’enfermer dans un processus de répétition automatique limité car borné et dévitalisé, mais de rechercher par la sacralisation du rituel et l’effort volontaire et déterminé qui y est donné le sens identitaire profond de sa relation à la vie*. Il en découle par cette signification libératrice dégagée des affres de l'égo-mental et de l'émotionnel pulsionnel un ciment social d’une qualité incontestable comme incomparable. Entre dimension aliénante et libératrice du rite, la ritualisation, incontournable dans le déroulé de la vie, oblige à sa compréhension comme à sa maîtrise pour produire la cohérence. A l'inverse, réalisé sans conscience, il est constitutif d'un "anneau de pouvoir" aliénant et destructeur pour l'individu, et est alors contreproductif. C'est le rituel, le "rite tue El", soit l'ange divin que nous sommes, le Soi supérieur, autrement dit l'âme unifiée qui a libéré l'Esprit. Nous pouvons ainsi en comprendre le détournement de sens dans les pratiques de sociétés occultes, jusqu'aux sacrifices humains*².

Toutefois, et quelle que soit sa vertu bienfaitrice de cohérence, il ne peut se substituer à la connaissance, qui seule protège de toutes les formes que l'ignorance peut revêtir. Plus nous en savons, moins nous avons peur, moins nous éprouvons de douleur et de tension, moins nous éprouvons d'angoisse, et moins nous sommes exposé aux dangers de toutes sortes. Cette prise de conscience devient un jour si vaste et puissante que nous n'avons plus besoin de faire quoi que ce soit, plus besoin de rituels pour nous protéger. La protection accompagne tout naturellement la prise de conscience.

* Exemples : le repas partagé, à titre familial comme professionnel ; le geste de salutation ; le lever matinal.

Cf. Le modèle pyramidal décodé & La nouvelle religion universelle.

 

Du rituel

Si la plupart des gens accomplissent des rituels par habitude et suite de mots répétés, sans une véritable compréhension de la magie, de l’appel qui est créé, sans penser consciemment aux significations plus profondes, les rituels qui sont créés et honorés par des êtres humains pleinement conscients et avec un cœur sincère ont pour vocation de relier les nombreux niveaux et aspects constitutifs de l’être humain* à l’unité de tous. Ils créent une porte, un passage pour que la conscience puisse voyager, chemin à suivre pour une connexion avec le soi plus grand, le soi total, le soi multidimensionnel. Ils sont le tissage de nombreuses réalités et dimensions en un tout, et en étant honorés, ont un énorme pouvoir de transformation et de guérison, pour lui-même comme pour la planète.

Ainsi l'importance d’honorer les tâches courantes de sa vie comme un rituel transforme l’action, celles-ci étant appelées à devenir un lieu de magie et d’épanouissement. C'est pourquoi les religions comme les organisations politiques du monde sont conscientes des pouvoirs que les rituels véhiculent par le langage tacite qui est invoqué dans le rituel. Tout naturellement, les enfants, dès leur plus jeune âge, sont conduits à apprendre  les mouvements des rituels et des cérémonies.

Les autels offrent ce lieu physique entre les mondes, étant de ce fait des lieux de pouvoir et des portails énergétiques. Placés dans des églises, temples, synagogues ou minarets, ils sont retirés aux gens ordinaires pour être contrôlés par les Églises officiantes. Mais en connaissant et comprenant leur pouvoir et caractère sacrés, les Humains peuvent créer par leur vibration plus élevée des autels personnels afin que le sacré puisse entrer dans leur vie. Il a alors une connexion claire, une ouverture et un portail porteur d’un pouvoir énergétique énorme. En se connectant, il peut recevoir les cadeaux qui lui sont offerts par la pleine présence spirituelle manifestée dans la mesure où leurs corps, mental, émotions et esprit voient l'énergie cosmique circuler plus harmonieusement, et ce à chaque étape de leur journée comme de leur vie.

* Cf. Qu'est-ce que l'Homme.

 

Pratiques et mesure de la cohérence de conscience

 

Cette capacité est étudiée sur le plan scientifique, combinant puissance de la pensée mentale et intensité émotive. Les méthodes, pratiques et outils d’analyse ne cessent d’en démontrer la véracité. Ce paradigme vient principalement de l'Orient, de la Chine et de l'Inde, chantres de la non-séparativité, et il est moins courant en Occident, où la vision du corps physique colle mal aux conceptions spirituelles et à la célébration de la volonté. Mais au vu des découvertes récentes, comme le sabotage potentiel des plans du moi par le subconscient (somatisation, refoulement, sub-personnalités, plis traumatiques), le retour à la conscience du corps dans son milieu s'impose de plus en plus comme caractéristique du plan évolutif de principe de l'être humain. Il se veut la nouvelle unité d'ensemble de l'être, en intégrant les travaux séparés du subconscient, du conscient et du supra conscient dans un seul être matériel/spirituel.

Il demeure pourtant récusé par une partie de l’establishment académique orthodoxe*, d’autant plus qu’il se prête à tout un business "New Age" abusant de la crédulité humaine. Nombre - sinon la plupart - de méthodes de méditation ou de soi-disant technique de développement personnel ne procurent en effet aucune libération durable, entretenant comme simple effet placebo les illusions d'apprentis spiritualistes qui demeurent reliés aux vieux systèmes psychiques. Pour se libérer l’esprit, il faut pratiquer une attention perpétuelle et, grâce à cette économie d’énergie dans la vie de chaque jour, on se libère assez vite des conditionnements collectifs et des fantasmes individuels, même si un immense travail de dépollution intérieure de ses programmes mémoires demeure. Chacun doit découvrir sa propre démarche, sa propre méthode, sans peur de faire des expériences. Il faut se tromper et s'égarer bien souvent avant de trouver la vérité...

* L’utilisation des instruments de mesure classiques ne permet pas toujours d'en mesurer les effets observés.

 

Comme toute nouvelle avancée dans un domaine peu familier de la connaissance des individus, le vocabulaire suscite une attitude de méfiance de scepticisme, de dénigrement ou de rejet. Quoique certains vocables soient devenus usuels comme l’homéopathie ou l'acupuncture*, le qi gong, le Reiki ou la kinésiologie sont encore pour beaucoup marqués du fer de l’apriori de la marginalité à l'encontre de ce qui est nommé la pseudoscience, allant du charlatanisme au mieux à la pratique sectaire au pire. Ils démontrent pourtant, nonobstant les charlatans et opportunistes inconsistants propres à chaque profession, leurs capacités à agir sur les deux niveaux de réalité avec succès. Quand leurs utilisateurs, toujours plus nombreux, parviendront à une masse critique, nul doute que la bascule se produira, comme ce fut le cas pour moult et moult nouveautés dérangeantes dans l’histoire au regard des pratiques alors en vigueur dans la conscience humaine.

Ces pratiques fonctionnent à un niveau "supra-dimensionnel", soit au-delà de notre seul monde physique. Le terme scientifique usité est état de "symétrie de jauge électromagnétique supérieure".

* Le professeur états-unien Kenneth Pomeranz a découvert que l'acuponcture, administré par un chercheur ami à des animaux anesthésiés, avait comme effet de neutraliser les neurones pour une période d'environ vingt minutes. Étant donné les résultats de cette recherche, il s'est alors intéressé à l'acupuncture et à la douleur. Mais il s'est alors rendu compte qu'il était difficile à intéresser d'autres dans sa recherche au point qu'il a vu rejeter ses demandes de subventions pour ses recherches, sauf sur le sujet de la "stimulation électrique périphérique" (ce qui est, tout compte fait, la même chose, puisque toute acupuncture implique l'emploi de charges électriques). Il a dû combattre le scepticisme de ses pairs en utilisant 10 groupes de contrôle dans une expérience où un seul serait plus habituel. Quoique ses recherches plus conventionnelles aient paru dans "Science", la plus prestigieuse des journaux scientifiques américaines, il n'a toujours pas pu publier un seul article sur l'acupuncture et ses effets...

 

Elles complètent des pratiques plus simples de stabilisation du corps mental et émotionnel, dont la finalité en médecine thérapeutique est la prévention du stress : relaxation, massage, respiration à partir du diaphragme (en dessous des poumons), expiration longue, attention accrue aux sensations physiques, visualisation.

 

La "Médecine" holistique

 

Les hommes autrefois n’ont pas eu le choix quand ils ont cherché à créer des médicaments "artificiels", en recourant à la chimie.  La "nature" ne leur offrait pas de remède clé en main pour soigner la lèpre, la peste, la tuberculose, les cancers, la syphilis, le paludisme, la malaria, la schizophrénie, et tant d’autres maladies terribles. De même, sur les champs de bataille, ils devaient faire preuve d’héroïsme pour laver les plaies purulentes, couper des jambes et des bras, avec un taux d’échec catastrophique. Nul ne peut leur reprocher d’avoir cherché des moyens de faire mieux que les quelques tisanes et moyens "naturels" mais largement inefficaces, et le plus souvent nuisibles, qu’ils avaient à leur disposition. De même, le progrès industriel et technique permit de produire en grande quantité des substances médicinales trop rares dans la nature, comme l'agent anti-cancéreux paclitaxel issu de l’if (l’arbre), ou la cortisone de synthèse pour réguler l’inflammation, ne se trouvant qu’en quantité infime dans les glandes surrénales des mammifères. C’est le cas encore de la plupart des antibiotiques comme la pénicilline, qui sont des substances fabriquées en toute petite quantité par des moisissures.

Cependant, force est de constater que la médecine conventionnelle est organisée comme une "armée engagée dans une lutte à mort" contre les maladies et pathologies, à partir d’auto diagnostics fondés sur les symptômes et de recherche fondée sur les dysfonctionnements. À coups de prescriptions de vaccins et de médicaments faisant le bonheur des géants pharmaceutiques et de traitements, elle a pour ambition dans ce vouloir agir à tout prix de résoudre les dysfonctionnements constatés en construisant autour des gens un bouclier de défense qui les protégerait de tous les dangers, y compris des conséquences de leurs propres actes. Dans ce grand combat entre les forces du Bien (les médicaments) et du Mal (les maladies) il y a des dommages collatéraux, les "bonnes intentions" ayant aussi de terribles effets pervers. En effet, la médecine conventionnelle finit à travers son formatage sous un certain angle par oublier qu’elle traite des êtres humains qui ont aussi des émotions, des états d'âme ou d'esprit, des problèmes personnels qui, souvent, sont le principal obstacle à leur guérison. Les pires maux dont souffre aujourd'hui l’être humain lui sont infligés par lui-même ou par ses semblables, de façon involontaire mais encore plus souvent de façon volontaire :  tabac, alcool, sucre, malbouffe, absence d’activité physique, drogues en tout genre, pollution, sont devenus les principaux facteurs qui rendent l’humanité malade physiquement, tout comme  les relations personnelles, professionnelles et sociales toxiques, qui entraînent leur cortège de dépressions, solitudes, suicides, violences, traumatismes divers, anorexies, boulimies...

 

Cette médecine voudrait idéalement prendre en charge ces patients de façon purement "médicale", en pratique avec des médicaments et des opérations, et transférer les problèmes dits humains aux assistantes sociales et aux psychologues. Ce n'est ni plus ni moins qu'une illusion dont les conséquences peuvent se révéler catastrophiques. Les véritables causes du mal-être et des maladies se situant au niveau des êtres humains eux-mêmes, de la façon dont ils vivent, des choix qu’ils font, la solution est à chercher dans la relation humaine et le travail sur le sens de la vie. Or  la faculté de médecine leur enseigne de plus en plus à prendre des décisions thérapeutiques selon des "arbres décisionnels" standardisés, ce qui fait appel à la mémoire et non à l'intelligence : médicaments anti-cholestérol pour les personnes qui mangent trop gras, médicaments anti-diabète pour les personnes qui mangent trop sucré, antibiotiques pour les personnes qui ont manqué aux règles les plus fondamentales de l’hygiène,  somnifères pour les personnes qui ont perdu le sens du jour et de la nuit, antidépresseurs pour les personnes dont la vie part à la dérive et qui ont toute raison d’être déprimées...

Pour tous ces patients, la médecine et ses médicaments peut être un piège, consistant à leur donner l’illusion qu’ils peuvent continuer à vivre sans faire des changements qui seraient pourtant urgents et indispensables. Peut-on raisonnablement affirmer que les moyens de la médecine sont utilisés pour éviter les remises en cause et les changements de mode de vie qui, seuls, pourraient ramener les patients à la santé vraie ? Sans tomber dans le procès d'intention consistant à accuser la médecine de jouer contre l’intérêt réel des malades, protégée par la loi et financée par la Sécurité sociale, le système reposant sur des flots d’achat et de consommation de médicaments ne peut être la solution adaptée et réaliste.

 

Ceci explique la lente mais inexorable montée en puissance d'une médecine alternative, naturelle et holistique *, dans le système de santé à des fins tant préventives que curatives. Cette médecine complémentaire, dite science psycho-énergétique, part du principe que nous ne sommes que des structures de lumière et d'information au sein d'un champ de "résonance morphique" spécifique (tel que nommé par le biologiste Rupert Sheldrake). Elle tient compte de ce fait des dimensions électrique, atomique, particulaire et moléculaire de cette réalité physique, tout particulièrement celles logées dans l'inconscient de l'être humain. Pour cette médecine, les problèmes n'existent pas, seulement les solutions, la guérison et la maladie étant deux membres d'une même équation au sein d'une boucle fermée. Son approche est basée sur l'unité, et non la dualité maladie/santé. Elle consiste pour ce faire à prendre chaque patient pour un être humain à part entière, capable en conscience de comprendre ce qui lui arrive, de réfléchir sur les causes, de déterminer judicieusement son "imbroglio d'affections" enchevêtrées, d’envisager plusieurs traitements, d'instaurer les règles de sa propre expérience de la réalité, pour faire des choix intelligents et non subir le "package" de solutions disponibles au regard du symptôme identifié. Et, surtout, pour que son intention propre influence la physique, la matière, son corps, à partir d'une conscience liée à la maîtrise du double-espace conscient/inconscient. Là réside l'apport du thérapeute, consistant en une manipulation rationnelle des énergies et de l'information reliée au sein d'un modèle structuré (Cf. schéma). Elle a pour objectif de permettre à l'être humain d'assumer sa liberté et ses responsabilités, celles d'obtenir des résultats qu'en fonction de ce qu'il a introduit dans sa relation à l'espace environnant. Elle lui permet ainsi de comprendre le fonctionnement et les besoins de son corps, et d'adapter sa vie, son alimentation, ses activités, son métier, ses relations et ses loisirs, aux exigences d’une vie saine et harmonieuse au sein de l'espace sacré qu'est l'univers.

* Cf. Travaux de William A. Tiller, docteur états-unien ; James Oschman, docteur états-unien en médecine énergétique ; d'Alfred Pischinger, médecin autrichien (1899/1982), auteur de "La Matrice et ses règles : les fondements d'une théorie holistique en médecine" ; Richard Bartlett, docteur états-unien, "La Matrice énergétique".

Voir également parmi nombre de pratiques thérapeutiques la "Reconnexion" d’Éric Pearl ; Patrick Burensteinas et son ouvrage "La Trame, se soigner par l'énergie du Monde" ; Jacob Vladimir Balga et sa méthode "Dei" ; Sébastien Ranucci et son outil "La Résonance universelle". Il est utile de préciser que tous les gens qui veulent aider leur prochain en les soignant devraient commencer par se soigner eux-mêmes afin d’établir ce contact ferme et définitif avec leur Soi supérieur. Tous ne le font pas, préférant écouter leur égo-mental qui dit "Tu vas pouvoir faire ton beurre et vivre avec si tu apprends telle ou telle technique". Cela faisant, le marcheur en quête de guérison intérieure prend un chemin de traverse et se fait avoir en beauté.

 

Schéma d'approche de la médecine holistique (quantique)

 

 

            Dimensions

 

Zone extérieure

Personnalité biologique composée de particules, d'électrons et de molécules.

Le Soi (âme profonde)

Substances relevant des domaines émotionnel, mental et spirituel.

Zone intérieure

Personnalité biologique constituée d'ondes magnétiques porteuses d'informations.


 Acteurs

 Univers

Champ morphique

 Thérapeute

 Patient

Champ biologique

 Protocole

Technique usitée*

* Spécifique au thérapeute, elle n'est pas figée dans des méthodologies et croyances.

 

 Symétrie de jauge électromagnétique*

* Propre à des pratiques fonctionnant à un niveau " supra-dimensionnel ".

 


Exemple de soin : le rééquilibrage et remise en place de l'atlas

L'atlas est l'os le plus important du corps entier, son nom évoquant la perfection présumée de la civilisation atlante. Première vertèbre cervicale par le haut, il protège l’épine dorsale et les fonctions cérébrales, responsable de tout l’équilibre du corps et des fonctions nerveuses. Dès la naissance, cette première vertèbre cervicale ne se trouve pas dans la bonne position * ni chez l’homme ni chez l’animal, ce qui la rend très instable et sensible à un déplacement supplémentaire qui peut être provoqué par un accident ou une chute. Ce qui, de fait, peut entrainer un énorme affaiblissement pour tout l’organisme (douleurs dans la nuque et le dos, mauvais positionnement des mâchoires, problèmes aux hanches et aux rotules, troubles de l’audition et de la vue, migraines, maux de tête, vertiges, engourdissement du bras et des doigts, douleurs aux bras et aux jambes, troubles organiques et problèmes de digestion, désordres psychologiques, burn out, hyperactivité, dyslexie). Grâce à un travail énergétique spécifique évitant la manipulation mécanique douloureuse, en l'occurrence un toucher léger et le recours à certains mantras et codes sonores à caractère " sacré " (voir plus loin), il est possible d’aider le corps à redécouvrir de lui-même (processus dit d'auto-guérison) la position équilibrée et d'obtenir des résultats tangibles incontestables tant sur le plan physique (disparition de scoliose par exemple) qu'émotionnel. Cette nouvelle position stabilisée nouvellement retrouvée restera permanente et ne se placera plus jamais de façon incorrecte. Qui plus est, elle devient transgénérationnelle, transmise automatiquement à la nouvelle génération par la mère qui a bénéficié du soin.

* L'explication métaphysique est que suite au déluge ayant balayé l'ancienne civilisation atlante il y a environ 12.000 ans, le redémarrage de l'humanité dans la dualité source de séparation passe par un déséquilibre de la structure osseuse de l'être humain. L'évolution actuelle de la conscience vers l'indispensable réunification conduit ainsi à son indispensable rééquilibrage.

Cf. Centre Quantaum - Science thérapeutique quantique en bien-être.

 

La puissance énergétique de la main - Cliquer pour agrandir
La puissance énergétique de la main - Cliquer pour agrandir

 

Acupuncture*, la médecine énergétique traditionnelle chinoise

La Médecine traditionnelle chinoise*² nomme JingLuo le réseau complexe de canaux qu'emprunte l’énergie (le Qi) pour circuler dans le corps humain. Ces canaux sont appelés les Méridiens, et leurs multiples ramifications et croisements les "Systèmes-Méridiens". Ce quadrillage énergétique forme un tissu de soutien dynamique qui alimente ou relie les différentes parties du corps, et établit des connexions entre les viscères, enfouis dans l'organisme, et les points d'acupuncture, au nombre de 365 (autant de jours terrestres…) répartis en douze catégories à la surface du corps. Ce système des méridiens irrigue, entretient et assure le bon fonctionnement de la peau, des muscles, des tendons, des os et des organes. Les méridiens fournissent des signes perceptibles qui révèlent les déséquilibres internes, d'où l'importance de l'observation et de la palpation lors de l'examen du patient. Au nombre de huit, ils sont les grands axes de base d'où provient notre incarnation. Ils gèrent la mise en forme du corps humain au moment de la conception, puis en assurent le développement de l'enfance à l'âge adulte. Ils sont divisés en deux groupes de quatre : ceux du tronc et ceux des pieds.

Les systèmes-méridiens sont au nombre de douze. Ils forment une organisation complexe assurant la circulation des énergies Yin et Yang présentes dans l'organisme. Ils sont à ce titre doubles, passant symétriquement de chaque côté du corps. Chacun des systèmes-méridiens est associé non seulement à une énergie Yin ou Yang spécifique, mais également aux membres inférieurs comme aux membres supérieurs, ainsi qu’à des viscères spécifiques. L'Énergie circule en boucle dans les méridiens, du centre vers les extrémités, et de retour vers le centre. La circulation se fait suivant un horaire de 24 heures, irriguant un des 12 méridiens à toutes les deux heures. Chaque méridien est lié à un des 12 viscères.

Le praticien a pour objectif de stimuler de façon ponctuelle les points dits d’acupuncture constituant chaque méridien (acupression), et ce à visée thérapeutique. Les moyens sont divers, physiques comme l’aiguille (mais également électrique, magnétique, thermique, lumineux), ou physico-chimiques. Cela se veut un outil précis d’intervention de "chirurgie énergétique", permettant de soigner tout type de pathologies, ce qui en fait un outil reconnu par l’organisation mondiale de la santé (L’O.M.S). Il permet d’équilibrer l’être dans toute sa complexité : le psychologique, l’émotionnel, l’aura.

Le terme acupuncture dérive des termes latins acus, "aiguille" et pungere, "piquer".

Les principes fondamentaux de la Médecine Traditionnelle Chinoise ont été élaborés il y a plus de 2.500 ans. Ils couvrent quatre domaines complémentaires : l’acupuncture, l’acupressure et la moxibustion (stimulation par la chaleur des points d’acupuncture) ; la pharmacopée ; la diététique ; les techniques corporelles (massages et exercices énergétiques type Qi Gong, Tai-chi-chuan, Kung-Fu…). L'application du Yin et du Yang en médecine, la théorie des méridiens et de l’énergie vitale, le maniement de l'aiguille ont été décrits il y a environ 2000 ans dans le "Huangdi Neijing", qui constitue toujours un ouvrage de référence de ses étudiants et praticiens. La pratique de l’acupuncture aurait été introduite en Europe au début du XVIème siècle, mais ce n’est qu’au XXème siècle que l’acupuncture a connu une réelle diffusion mondiale. Elle est devenue la branche de la Médecine Traditionnelle Chinoise la plus reconnue en Occident. En 2010, elle a été inscrite au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO.  Bien avant elle, la médecine traditionnelle indienne, l’Ayurveda, avait découvert l’existence de toute une anatomie invisible à savoir un réseau de canaux et des centres énergétiques avec les chakras (soit roues en sanscrit, également appelés lotus), autres corps que le seul corps physique. L’étude de leur technique, notamment liée à l’exercice de la prière (toucher des paumes et des doigts des mains), s’appelle la science des mudrās. Ils sont également évoqués dans l’Apocalypse de Saint Jean par "le mystère des sept étoiles" (I :20)…

 

La Technique de recherche de calibrage de la conscience

 

Son nom anglais est Consciousness Calibration Research, correspondant à la kinésiologie de ses débuts lorsqu’elle fut mise au point par le psychiatre états-unien David Hawkins. Elle est basée sur le principe que les muscles du corps humain restent forts en présence de la vérité, celle en accord avec l’intelligence de l’Univers, et affaiblis par son contraire. Appliquée à toutes les variantes des états émotionnels, croyances, substances, nutriments… elle aide les patients à guérir à tous les niveaux d’existence, corps, esprit et âme. Exposés à un scénario de vie en lien avec une croyance ou une émotion ne servant pas l’intérêt supérieur, les patients voient une désynchronisation de leurs hémisphères cérébraux, d’où une moindre cohérence.

Le paramétrage établi depuis son lancement permet une échelle d’étalonnage de sentiments de 1 à 1000, la honte étant mesurée à 20 et la joie à 540, l’enseignement du Christ correctement rapporté à 1000.

85 % de la population sont calibrés à moins de 200 en projection statistique, soit en deçà du courage (valeur 200). Toutefois, le pouvoir collectif des 15 % restants est suffisamment conséquent pour contenir la négativité des 85 %. À l’inverse, environ 3 % de la population humaine sont responsables des trois-quarts des problèmes sociaux.

Nous créons ainsi, à travers nos pensées, paroles et actes, les contours de notre devenir, individuel comme collectif.

 

La variabilité du rythme cardiaque

 

Elle reflète l'activité du système nerveux autonome, qui voit le cœur s'accélérer à l'inspiration et ralentir à l'expiration. Le stress, les émotions négatives et l'âge la réduisent, les victimes de crise cardiaque affichant une variabilité relativement basse ayant moins de chance de se rétablir.

 

L’entraînement au même moment du cœur et de l’esprit a pour effet d’augmenter la production de l’hormone anti-âge DHEA (déhydroépiandrostérone), soit une fonction immunitaire, et de diminuer la production du cortisol lié au stress. Il place ainsi l’activité du cerveau en mode contrôle, soit une fréquence correspondant aux ondes Alpha (8 à 12 Hz), celles correspondant au rêve éveillé, à la méditation ou à l’hypnose. Cette relaxation est synchronisée au rythme cardiaque. Le cœur peut ainsi influencer le cerveau, et contribuer à améliorer l’état de santé général.

Malheureusement, cette pratique incontestable dans son efficacité a entraîné par extension tout un " business du mental " *, à la mode dans le monde sportif, de l’entreprise comme à titre individuel. Les instituts comme les coaches se sont emparés des ondes alpha et de leurs fréquences (alpha, thêta, bêta, delta…) qui caractérisent le fonctionnement du champ magnétique du cerveau. A partir d'appareils sophistiqués permettant leur stimulation via impulsions dans une zone précise du cerveau, les concepts marketing de dynamique mentale pour en décupler la performance psychique sont légions : psycho cybernétique, mind control, biofeedback… S’ils ne sont pas intrinsèquement mauvais, leur coûteuse finalité l’est beaucoup plus, car n’ayant aucun effet sur la réalisation authentique du Soi. Seules les potentialités intellectuelles et la puissance de la volonté seront renforcées, mais à quelle finalité ? La libération, ou le maintien de l’asservissement ?

* Ainsi la pratique de la méditation, très en vogue.  Le principe de la méditation tel qu’il est envisagé dans les cultures bouddhiste et hindoue n’est pas d’évacuer le stress, mais de permettre à la personne d'établir une autre relation à la Vie, basée sur son "Soi" profond, en étant focalisée sur le moment présent et en examinant ses émotions. Elle peut aider la personne à se distancier d'elle-même, en tirant profit de ce qui l'habite. Toutefois, elle peut également exacerber certains troubles dissociatifs ou de dépersonnalisation, car lorsque nous ébranlons des structures ancrées, nous pouvons nous trouver face à quelque chose d’inattendu, sans être prêt à nous y confronter.

 

Le contrôle du rythme cardiaque passe par la maîtrise du souffle et des techniques respiratoires. La respiration a un effet sur le rythme vibratoire et, à plus longue échéance, sur la structure atomique du corps. La façon dont l'air pénètre dans les poumons va agir sur la diffusion de notre énergie vitale, l'état de sa nervosité influençant notre organisme, tout particulièrement le cœur.

 

De la respiration

Alors que nous sommes normalement inconscient de notre respiration tellement elle se fait naturellement, le contrôle du souffle est une pratique incontournable dans la recherche d'apaisement des agitations du corps émotionnel qui modifient notre faculté d'attention et influencent notre jugement. En portant l'attention sur notre circuit respiratoire - poumon, trachée, bouche, nez - nous dissocions la conscience et devenons le spectateur de nous-même. Nous maîtrisons alors les émotions qui se présentent - joie, enthousiasme, tristesse, ennui... - par l'accompagnement des inspirations et expirations, que nous cadençons harmonieusement par séquences de 3 ou 7. La respiration profonde, d'abord par la rétention du souffle puis l'allongement de l'expiration jusqu'à la limite d'air atteinte, permet de retrouver le calme et de prendre distance par rapport à un état perturbateur. Par elle, nous reprenons le contrôle du corps et de l'émotion qui l'agite, et mettons en retrait la conscience qui focalise dessus. Elle débouche sur la dissociation de la personnalité, le corps et les émotions d'un côté, la conscience de l'autre. Une fois le corps habitué à cette respiration thoracique contrôlée, nous pouvons même commencer à la limiter progressivement jusqu'à l'arrêter entièrement, pour ne conserver que la respiration ventrale, avec toutes les précautions nécessaires compte-tenu de ses effets physiologiques sur nos rythmes vitaux (non adaptée aux malades du cœur par exemple).

 

Le son

 

Considérés comme la science ancestrale absolue, le son, les chants harmoniques, contribuent également à améliorer l’état de cohérence, comme diapasons pour l’alignement des individus sur le champ harmonique de l’intelligence qui sous-tend la vie, le fonctionnement de l’Univers. C’est l’effet de résonance dit de Schumann*, qui décrit la fréquence de signature fondamentale de la terre à hauteur de 7,83 Hz, celle-ci semblant se diriger désormais vers une vibration d’environ 13 cycles par seconde, soit 13 Hz

* Le physicien allemand Winfried Otto Schumann a découvert, suite au physicien serbe Nikola Tesla, la fréquence ou résonance portant son nom, qui établit que la surface de la Terre, dont la nature est essentiellement cristalline, forme avec l’ionosphère un gigantesque résonateur d’impulsions électriques envoyant des signaux de coordination à tous les êtres vivants selon des schémas d’interférences spécifiques. Ces signaux, oscillations consistant en une série de pulsations rythmiques exprimées en hertz, nous relient au champ électromagnétique global. Décodées par le cerveau, elles reviennent presque instantanément sur le "dos" de la résonance de Schumann et sont alors traduites par le cerveau en données conscientes. Elle constitue peut-être à ce titre le support d’un processus de perception extrasensorielle de type radar pour tous les êtres vivants. Cette résonance, battement de cœur planétaire, participe à la régulation de notre horloge interne, agissant sur notre équilibre, le sommeil et les rêves, les états d’éveil, les secrétions hormonales et notre concentration mentale. Elle fixe le tempo de notre santé et de notre bien-être.

 

Le système corps-esprit fonctionne comme un "bi ordinateur quantique" entre les circuits neuronaux du cerveau (synapses) et les champs magnétiques via l'ADN, antenne captant les informations issues de l'environnement (Cf. Évolution de civilisation 1).  Les neurones sont animés en schémas globaux cohérents qui produisent des ondes plus larges à travers une plus grande surface du cerveau. Ainsi, en état de méditation profonde, lorsque les ondes Alpha et Thêta parcourent le cerveau entier, il est probable que l'être humain et la planète entrent en résonance selon un transfert d'énergie et d'information incrusté dans un champ magnétique. Ceci expliquerait pourquoi les transes (tambours chamaniques, danses extatiques, balancement et inclinaison rythmiques des pratiquants des religions juive et musulmane lorsqu'ils psalmodient leurs prières, danses sacrées hindou...) et les guérisons par magnétisme semblent se produire dans les fréquences de résonance de Schumann primaires associées aux rythmes Alpha.

Le son est une force constructive, ainsi que l'ont découvert les médecins et autres praticiens de la santé*. Les ultrasons, ces ondes sonores à très hautes fréquences, sont utilisés pour toutes sortes de choses : nettoyer les plaies, diagnostiquer les tumeurs, pulvériser les calculs rénaux... Les scientifiques font des recherches sur l’impact du son sur le cerveau. Certaines musiques classiques, comme celles de Bach, de Mozart et de Beethoven, possèdent tout un éventail d’effets positifs, comme l’augmentation temporaire du quotient intellectuel (QI), le développement de la mémoire et l’accélération de l’apprentissage. Certains praticiens de médecine alternative travaillent à guérir les organes à l‘aide de certains sons spécifiques. D’autres chercheurs examinent les effets de certains sons émanant de la voix humaine dans la prière et le chant.

Cependant, comme tout est manipulé dans notre matrice d'appartenance limitée - la "3-D" -, encore faut-il que la fréquence musicale utilisée soit respectueuse de la structuration et de l'ordonnancement du Vivant, ce que la Tradition nomme la musica mundi (la musique des sphères). Et ce n'est pas toujours le cas*² !

* L'inventeur en Occident de la radionique ou médecine électronique par fréquences électromagnétiques émises, sorte de ciblage mental des maladies par impulsion des doigts sur le corps d'un patient, est le docteur états-unien Albert Abrams (1863/1924). Il conçut une technologie nommée "l'oscilloclaste" pour transférer son savoir à d'autres praticiens, qui n'était en fait qu'un substitutif à la force du subconscient du praticien. Il fut bien évidemment traité de charlatan par l'establishment scientifique.

Cf. Symbolisme mathématique & Symbolisme des nombres (1) Les neufs premiers nombres.

 

Les compositeurs Wolfgang Amadeus Mozart (1756/1791), Ludwig van Beethoven (1770/1827) et Richard Wagner (1813/1883) ont tout particulièrement contribué à la résonance de l'âme humaine dans leurs œuvres musicales, avec pour les deux derniers une capacité à évoquer ses tourments intérieurs et les zones tumultueuses de l'inconscient. Leur musique permet à l'être humain d'accéder à des états de conscience sublimés au service de la transformation de sa psyché et de son élévation. Il en résulte indépendance d'esprit, connaissance et maîtrise des sentiments.

Il en est de même avec Pérotin le Grand, Giovanni Pierluigi da Palestrina, Claudio Monteverdi, Jean Sébastien Bach*, Georges Frédéric Händel, Frédéric Chopin, Claude Debussy, Igor Stravinsky, Alexandre Scriabine et tant d'autres qui ont contribué à féconder puissamment la conscience humaine.

* On s'est aperçu que les géraniums croissaient plus rapidement avec les concertos brandebourgeois de Bach.

 


En effet, associés à la force du "Verbe créateur", le Logos, soit l'énergie atomique constitutive de l'Univers, les sons et harmoniques travaillent sur de multiples dimensions. Cela explique pourquoi il s'agit d'une des plus importantes techniques de guérison et d'alignement*. C’est le cas de la pratique des mantras hindouistes et tibétains, basés notamment sur la répétition vocalisée de l’ancien son védique OM (associé au chakra couronne) ou AUM (associé au chakra dit du "3° œil"), ce qui déclenche des niveaux de fréquences calés sur cette intelligence de l’Univers considérée comme sacrée.

* Cf. Travaux en 1970 du Docteur états-unien Herbert Benson, président et fondateur du "Mind/Body Medical Institute" à la Harvard Medical School, sur un phénomène nommé "réaction de relaxation" décrit comme étant l’opposé du mécanisme "confrontation ou fuite", se traduisant par le ralentissement du rythme cardiaque et du métabolisme, la diminution du stress et de la tension, la diminution de la consommation d’oxygène, le soulagement de l'insomnie et l'accroissement de la confiance en soi. 

 

Les mots sacrés libérateurs

NAMASTE !

AS-SALAAM ALAIKUM !

SHALOM !

TASHI DELEK !

MERHOTEP, ANKH, UDJA, SENEB, NETER KA BA !

 

Gayatri mantra par Deva Premal

Om bhur bhuvaha svaha

Tat savitur varenyam

Bhargo devasya dhimahi

Dhiyo yonah prachodayat

Oh Dieu ! Toi qui donnes la vie,

Qui enlèves la souffrance et le chagrin,

Et qui accordes le bonheur,

Oh ! Créateur de l'Univers,

Puissions-nous recevoir ta lumière suprême qui détruit le péché,

Puisse-tu guider notre intellect vers la bonne direction

 


La science des mantras

Étymologiquement, le mot mantra provient de deux termes en langage sanskrit, cette langue indo-européenne autrefois parlée dans le sous-continent indien et ses cultures religieuses (védisme, brahmanisme, bouddhisme, jaïnisme, hindouisme, sikhisme) : Man qui veut dire "esprit", et Tra qui veut dire "qui agit", "qui libère". Ceci signifie qu’un mantra est un outil de l’esprit, un véhicule de la pensée qui a pour effet de la libérer et d'agir sur ses formes. Il possède ainsi par sa puissance énergétique un haut niveau de concrétisation, amenant au résultat désiré par la substitution à la parole.

Sonorité exprimant les lois universelles, il est une suite de syllabes ou de mots à résonance grave, adressés au divin, c'est-à-dire au caractère sacré de l'univers (Deva), répétés régulièrement, cycliquement et avec de légères variations, et ce un certain nombre de fois à voix haute ou de manière intériorisée par ses pratiquants. Dégageant une vibration capable de toucher les centres psychiques, dont les effets se répercutent jusqu'aux systèmes nerveux et endocrinien, il débouche sur une forme d’auto hypnose, qui conduit à se déconnecter momentanément du monde de la matière. Bien que généralement associé à la pratique spirituelle sacrée tibétaine, bouddhiste ou hindouiste, le mantra est universel et peut être utilisé par tout le monde. En Afrique, il est utilisé de façon positive comme négative, comme en magie noire dans les rituels de sorcellerie. Aux Amériques, du nord et du sud, il existe dans le chamanisme. Il se retrouve dans toute l'Asie, du Tibet à la Chine en passant par le Japon, la Corée et le Vietnam, sous forme de chant sacré et de pratique méditative et religieuse.

La plupart des religions reconnaissent instinctivement l’efficacité de la prière parlée, chantée, psalmodiée. En chrétienté, la récitation du rosaire ou les prières comme le Notre Père font appel à l'énergie générée par des mots consacrés depuis bien longtemps, tout comme les chants grégoriens contribuent à donner de l’énergie à l’intellect et au corps*. Dans l’islam, les prières avec chapelet relèvent de la même pratique, tout comme les juifs psalmodient également avec le Shema.

Sans oublier également en Occident la fameuse méthode "Coué", du nom de son auteur le docteur psychologue et pharmacien français Émile Coué de la Châtaigneraie (1857-1926).

* Travaux en 1967 du Français Alfred Tomatis, physicien, psychologue et spécialiste de l’oreille, sur l’influence des chants grégoriens sur les moines bénédictins.

 

Le plus important est le son émis, et non obligatoirement sa signification, dans la mesure où sa récitation génère une vibration à laquelle correspond un pouvoir de mieux-être. Généralement utilisé pour la méditation, il agit sur le mental, le physique, l’émotionnel et le spirituel. Le mantra hindou-bouddhiste le plus connu est le mot sacré (pranava) "OM", ou "AUM", qui est le son universel, considéré comme le son primordial créateur contenant la vibration de l’univers. Il est composé de 3 lettres, nombre sacré par excellence. Il symbolise le Créateur, Dieu, et est utilisé comme préfixe et parfois suffixe à nombre de mantras (les Musulmans l’appellent Amin, les Chrétiens Amen). Les voyelles A E I O U constituent des sons sans interruption du flux d’air. Le "M" d’OM ou AUM va comme consonne incorporer l’ordre (la voyelle "O"), le son de l'absolu, le zéro de l'infini, dans le désordre de la matière, conformément à la loi des polarités, des contraires, nécessaire à la manifestation de la vie. Il permet aussi la sécrétion d’endorphines, l’antidouleur chimique naturel, et de sérotonine, l’hormone du bien-être. Tout repose bien sûr sur l'état d'amour inconditionnel de son auteur.

Plus nous devenons cohérent et résonnant, et plus nous guérissons notre corps comme notre esprit, les sons contribuant à la libération d’émotions enfouies au plus profond de nous-même.

 

A.U.M.

C'est à partir de cette syllabe unique et éternelle, tentative à l'échelle humaine de reproduire le triple son cosmique, que tout ce qui existe se développe. Le son sacré A incarne l'Esprit ou l'aspect volonté, à partir duquel œuvre Dieu le Père (Shiva). Le son sacré U est celui de Dieu le Fils (Vishnou), bâtisseur des formes qu'occupe l'Esprit. Le son sacré M est celui qui relie en Intelligence active l'Esprit et la forme (Brahma).

 

Des mantras libérateurs

Les mantras pour la guérison émotionnelle sont : AHAM PREMA ("Je suis l’Amour Divin"), AUM DEVHANTRE NAMAHA ("Oh, Divin, je m’incline devant le Médecin Céleste") - ce mantra peut être utilisé pour tout type de guérison -, AUM NAMO KWAN SHI YIN PUSA ("Oh, Divin, je m’incline devant Celle qui entend les cris du monde"), AUM APADAMAPA HATARAM DATARAM SARVA SAMPADAM LOKA BHI RAMAM SRI RAMA BHUYO BHUYO NAMAMYAHAM ("Oh, Divin, Je te salue, le plus miséricordieux, le plus compatissant, le plus agréable, s’il te plaît, apporte Tes énergies de guérison ici même sur la Terre, sur la Terre !").

 

De la sagesse bouddhique

Anicca et Anatta sont les deux concepts fondamentaux du bouddhisme, tous deux issus directement des enseignements du Bouddha Tathagata* lui-même à travers ses profondes réflexions méditatives .

. Anicca figure l'impermanence, faisant référence à la nature transitoire de toutes les choses, soulignant l’état de flux constant de nos expériences et du monde qui nous entoure. Reconnaître l’impermanence de tous les phénomènes conduit à une réduction de l’attachement et de l’envie, car on comprend que s’accrocher à ce qui est transitoire n’engendre que de la souffrance. Cette prise de conscience est en corrélation directe avec la réalisation d’Anatta, car il devient clair qu’il n’y a pas de moi permanent auquel s’accrocher.

 . Anatta figure en effet l'absence de soi, remettant en question la notion d’un soi permanent et immuable, affirmant au contraire que ce que nous considérons comme le "soi" est un ensemble d’éléments en constante évolution.

Ensemble, Anicca et Anatta forment un cadre profond servant de compréhension de la nature de l’existence et de guide des praticiens vers l’éveil. En comprenant Anicca et Anatta, les pratiquants sont capables de voir à travers les illusions de la permanence et du soi, ce qui conduit à une transformation de la perception et à une diminution de l’ego, et par là-même à un profond sentiment de libération source de paix et de liberté. Cela ne conduit pas au nihilisme, mais plutôt à un engagement plus authentique dans la vie, libéré des illusions de la permanence et du moi.

C'est ce qui distingue le bouddhisme des autres traditions spirituelles qui peuvent mettre l’accent sur une âme ou un moi permanent.

* Tathāgata peut s’interpréter comme tatha-gata ("ainsi allé") ou tatha-agata ("ainsi venu"). Il est l'une des épithètes comme Siddhārtha Gautama, dit Shakyamuni désignant le Bouddha dans le canon pali, parfois employée en français comme synonyme de bouddha. Il est aussi connu de l’hindouisme où il désigne Brahman, le principe suprême, dans les Upaniṣad, texte sacré de référence.

 

Le rôle joué par le son sur la santé a été également démontré par le scientifique japonais Masaru Emoto et par les médecins français Jacques Benveniste et Luc Montagnier dans le cadre de leurs travaux sur la mémoire de l’eau, pourtant toujours controversés par une partie de l'establishment scientifique. Compte-tenu de la réceptivité de la structure moléculaire de l'eau (90 % du corps humain est composé d'eau), plus élevée que celle des autres éléments (feu, air, terre), les cristaux d’eau exposés à des simulacres mentaux comme à une multitude de sons différents fournissent suivant leur nature de beaux cristaux parfaits, cohérents comme difformes*. Entre l’écoute de Mozart ou d’un groupe de "heavy metal", l’expression de paroles de joie ou de colère, il est aisé d’en imaginer la conséquence sur notre bien-être. Si l’eau de Lourdes est considérée comme miraculeuse, c’est que son niveau de cohérence puise dans l’intention sincère des pèlerins et leur émission de fréquences d’amour inconditionnel.

Ce schéma de fréquences et d’ondes porteuses d’informations constitue la théorie de base de fonctionnement de l’homéopathie, dont la préparation dite dilution consiste à donner d'abord de l'énergie à la partie non cohérente de la solution, soit de l'eau, avant que de transporter par celle-ci l'information nécessaire au traitement dans sa partie cohérente qui en conserve alors la mémoire. On parle alors de succussion (ou potentisation), qui voit la mémorisation de l'information se manifester à l'intérieur de la dilution.

* Validation scientifique par photographie de gouttes d'eau au moyen d'un microscope, avec étude des différences entre l'eau sans information et eau informée.

 

La musique qui guérit

Suite aux recherches approfondies réalisées dans différents instituts, en France comme à l’étranger (tels l’institut Karajan à Salzbourg qui étudie le pouvoir physiologique de la musique ou encore l’Association de Recherche et d’Application des Techniques Psychomusicales de Paris et l’institut Émile Jaques-Dalcroze à Genève), il est aujourd’hui prouvé que la musicothérapie, soit le soin avec de la musique, plus particulièrement avec la vibration du son (sonothérapie*), permet de  guérir de certains problèmes psychiques (anxiété, insomnie, dépression, autisme, schizophrénie) - ainsi dans les années 1940 et 1950 la sonothérapie fut utilisée sur les soldats convalescents pour tenter de soulager les traumatismes de la guerre -, d'améliorer l’humeur, de guérir certains problèmes physiques (soulagement de douleurs, augmentation des performances sportives, réduction des nausées et des vomissements postopératoires, atténuation des symptômes de la sclérose en plaques, amélioration de l’état de personnes souffrant de problèmes cardiaques et de fibrose kystique) et d’améliorer les capacités personnelles d’éveil ainsi que la pleine potentialité d’une personne. Le premier congrès mondial de musicothérapie a eu lieu en France en 1974 à l’Hôpital de la Salpêtrière 3 et depuis des chercheurs ont même constaté, en 1993, que les enfants qui passaient un test de QI après avoir écouté une sonate de Mozart avaient un meilleur score (découverte publiée dans la revue scientifique Nature). 

De tous temps, l’humanité a utilisé le son comme outil thérapeutique. Depuis la préhistoire, les peuples de la terre ont chanté, prié, tapé dans les mains, utilisé des bouts de bois, des pierres ou des peaux tendues d’animaux, etc… pour produire des sons et des rythmes lors de cérémonies ou lors de pratiques de "gai ri son" (chamanisme*²). Les hommes avaient rapidement compris que leur volonté consciente ne suffisait pas à guérir une maladie du corps ou de l’âme et constaté qu’il en allait autrement pour les sons, pouvant modifier l’état d’esprit d’une personne, provoquer une excitation soudaine ou l’exaltation quand toute une foule se met à applaudir. Jouer certaines notes, dans un certain ordre, a le pouvoir de provoquer joie, tristesse, détente, agressivité, rage, rire, espoir, inquiétude… La musique, pénétrant directement dans les circuits neuronaux les plus complexes et les plus inconscients du cerveau, influe sur notre état d’esprit, régule directement notre respiration, notre rythme cardiaque, nos fonctions motrices, et peut-être même agit sur des fonctions comme la digestion, l’immunité, etc., ce qui expliquerait ses effets thérapeutiques.
Chez les Grecs, la musique était enseignée en même temps que la médecine, les mathématiques et la physique. Pythagore, philosophe et mathématicien grec, créa par les sons toute une méthode qu’il nommait "purification" afin de soigner les malades. Il inventa des remèdes qui devaient réprimer ou expulser les maladies du corps comme celles de l’âme, et pour celle-ci composait des musiques destinées à en corriger les états. Les Égyptiens, Chinois, les Hindous signalent aussi, par leurs témoignages, les effets curatifs du son et de la musique.

L’effet de la musique sur l’homme est si puissant qu’on l’attribua d’abord aux esprits ou aux dieux. La musique est toujours, et avant tout, religieuse. Religieuse parce que permettant à l’homme de communiquer avec un monde invisible; religieuse parce que permettant de relier les hommes entre eux. Ceux-ci éprouvent souvent les mêmes sentiments en écoutant une même musique. Ils ont l’impression de "communier", de ne plus former qu’un seul corps, et cela est vrai des moines chantant du grégorien dans un monastère comme des participants d’une moderne rave-party dans un champ agricole, des soldats d’une armée marchant au son du fifre et du tambour, ou encore d’une tribu africaine dansant autour d’un tam-tam.
Avec le temps, la musique s’est perfectionnée. Les hommes ont appris à combiner de mieux en mieux rythmes, mélodies (succession de notes formant une phrase musicale), harmonie (son produit par plusieurs notes jouées en même temps), nuances (fort ou doux) et timbres (sons particuliers des instruments, produisant des effets différents), pour produire les effets les plus variés sur leur auditoire et sur eux-mêmes.

Nada brahma (le monde est son) -  Proverbe indien.

* La sonothérapie quantique est un concept créé et mis en place par Aymeric Blanc en France.

Le chaman ou guérisseur est pour les peuples primordiaux l’archétype du médecin, du prêtre et du musicien. Pour lui, il existe des liens naturels et intimes entre médecine et musique. Par ses rythmes et ses chants, il communique avec le monde des esprits pour rétablir la santé de la personne.

 

Les chakras (centres de conscience), les organes et le son

Chaque centre de conscience du corps biologique est en résonance avec des peurs enfouies dans les mémoires cellulaires de l'ADN biologique, sources de traumatisme psychique et de blessure émotionnelle. Il est possible de les ramener à la conscience pour les reconnaître et de ce fait en diminuer l'intensité sinon les juguler. La musicothérapie en constitue un outil.

De leur côté, chaque organe interne de notre corps a son propre rythme, les Chinois ayant déjà répertorié une centaine de musicothérapies cinq siècles avant J.-C.

Les sages déclaraient que chaque organe interne de notre corps a son propre rythme et par conséquent vibrerait à un son qui lui est propre. À ces différents organes correspondaient des sons. Les cinq éléments, le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau, étaient associés aux cinq sons. Puis ces sons furent aussi associés aux saisons, aux organes Yin et organes Yang. Par exemple le Do correspond aux organes cœurs et intestin grêle ainsi qu’à l’élément feu et à la saison été. Cette correspondance n’est pas le fruit du hasard, mais choisie en fonction des sons de la nature. Ainsi, les coups de tonnerre en automne correspondent à la note Shang et à la saison automne.

Ce n’est pas le nom de la note qui détermine la correspondance mais son timbre, ou plutôt la fréquence qui fait réagir tel ou tel organe. Les sons graves résonnent dans la région de l’abdomen ainsi que dans les organes qui lui correspondent tandis que les sons aigus résonnent au niveau de la tête.

 

 

La structure cristalline de l'eau a été démontrée par les physiciens italiens Giuliano Preparata et Emilio Del Giudice, qui ont approfondi le phénomène quantique de la cohérence. Ainsi l'eau a une température ambiante qui présente deux phases, l'une cohérente, l'autre incohérente. La mémoire de l'eau se cache dans la phase cohérente, dont la structure est en tout point semblable à un cristal, les molécules de H2O bougeant avec une parfaite unité; celles de la phase incohérente s'apparentent à la structure de molécules de gaz.

 

La cohérence électrodynamique quantique

Ce mécanisme caractérise l'interaction entre les champs de matière, soit les systèmes atomiques, et les champs électromagnétiques émetteurs de photons. Cette interaction est de nature synchrone, survenant à certaines fréquences et ne présupposant aucun échange d'énergie. Cette cohérence électromagnétique montre le caractère holistique de l'univers et de notre existence en son sein, débouchant sur l'ordre intrinsèque de la matière. La matière vivante est la synthèse équilibrée entre cohérence et non cohérence, échange entre la causalité (physique classique) et la non localité, la synchronicité (physique quantique). Les structures cohérentes se forment spontanément et évoluent selon un parcours pré-ordonné au sein d'une structure globale synchrone*.

* Cf. travaux du chimiste belge d'origine russe Ilya Prigogine (1917/2003).

 

La lithothérapie

 

Des égyptiens aux mayas et amérindiens en passant par les tibétains, la Chine antique sans oublier les druides, beaucoup de peuples anciens de la Terre ont utilisé et utilisent encore la science du règne minéral. Ils étaient et sont encore les gardiens des véritables savoirs et sagesses relatifs aux propriétés curatives des pierres et de leurs effets positifs sur l’être humain et sur l’environnement. Les minéraux sont en effet les représentants terrestres des énergies cosmiques et telluriques, les cristaux étant reliés à l’ensemble des différentes forces universelles. Ils contiennent des énergies puissantes qu’ils redistribuent lorsque l’on sait s’en servir avec sagesse et respect… C’est une science ancestrale qui utilise le pouvoir bénéfique des pierres en vue de rétablir l’équilibre corps-âme-esprit*.

* Cf. Qu'est-ce que l'homme ?

 

Cette approche de soin et d'alignement énergétique est basée sur l’influence subtile que peuvent apporter à l'être humain les minéraux par le bénéfice de leur magnétisme énergétique. Leurs énergies subtiles vont permettre la stabilité de notre état d’être émotionnel, mental et spirituel, agissant sur un aspect spécifique ou un autre en fonction de la pierre utilisée. Le port des pierres de santé sera en relation avec notre besoin de rétablir une harmonie (trouble digestif, stress, douleur, dynamiser un organe, sommeil, migraine...), le champ d’application n’ayant aucune limite. Leur utilisation permet également d'améliorer certaines capacités et facultés, par exemple l'aide à la méditation, l'endurance, l’intuition...

Les minéraux utilisés sont généralement des pierres semi précieuses ou précieuses sous forme de cristaux, travaillés en pierre polie ou laissés à l’état naturel de pierre brute. L’énergie des pierres est principalement liée à leur composition chimique, à leur couleur, à leur provenance et à leur forme géométrique. Certaines pierres calment (ex : aigue marine, quartz rose,…), d’autres stimulent (ex : rubis, opale de feu,…), renforcent ou créent une protection (ex : la tourmaline noire, obsidienne,…). Le simple fait de porter une pierre sur soi permet de profiter de ses bienfaits.

 

De la Sélénite, la pierre lunaire

De par ses origines et sa symbolique*, la sélénite entretient un rapport particulier avec la Lune Blanche. Quoi qu’il y ait eu beaucoup de théories sur les origines de la Sélénite, la référence à la mythologie grecque reste la plus vraisemblable. Il parait que la pierre Sélénite doit son nom à la déesse Séléné, qui incarnait la bienveillance et la pureté, et qui en plus, était en rapport avec la Lune Blanche. D’autres pensent que la sélénite doit son nom au grec selenitis qui signifie "pierre de lune", car la pierre reproduirait l’éclat de l’astre. Toujours est-il que bon nombre de croyances attribue à cette jolie pierre blanche des pouvoirs lunaires exceptionnels ! Et c’est pour cette raison que selon certains, la pleine lune dotait la sélénite d’un grand pouvoir. Toutefois, et toujours selon la légende, cette pierre redoutait l’eau et devrait naturellement se désagréger à son approche.

La sélénite est une pierre pure, fragile et très vulnérable, qui s’érafle aisément. C’est pourquoi il est fortement recommandé de la manier avec prudence. Elle est en effet une variante de gypse fibreux, se situant dans la lignée énergétique de la Pierre de Lune. Elle se caractérise par un teint qui va du translucide au cristallin, et présente une variété de teintes à l’image des couleurs de l’arc-en-ciel. Ses principaux gisements se trouvent entre autres en Russie, en Espagne, au Maroc, au Mexique, aux USA… Cette pierre est apaisante, donnant à l’esprit une clarté parfaite. Elle possède également des pouvoirs télépathiques.Elle aide à rétablir l’équilibre entre l’ensemble des énergies du corps de façon extrêmement fluide. C'est aussi une pierre réputée pour protéger, aidant à conserver le contrôle de soi en toute circonstance.

* Elle est associée au peuple éponyme autochtone de la Lune, dont l'existence a été présumée à plusieurs reprises à travers les âges par nombre d'auteurs.

 

Si ce savoir ancien est connu des élites qui s'en parent, il reste largement ignoré du grand public, qui doit être toujours privé de tout ce qui procure un pouvoir personnel gratuit. Il en est ainsi des pouvoirs du cristal de roche, qui proviennent de son origine géologique. La structure de ce très noble minéral est en effet le résultat d’une cristallisation des gaz de la planète lors de son refroidissement il y a plusieurs millions d’années, alors que la planète sortait d’une période magmatique. Ces cristaux ont de ce fait tous une structure moléculaire parfaitement homogène correspondant à celle du gaz refroidi étant à son origine. Sa qualité scientifique est que toute l’énergie qui entre en lui est stockée sans aucune perte ni altération jusqu’à ce qu’elle en soit expulsée, le temps n’ayant ensuite aucune influence sur cette énergie. Cela signifie que les ondes mémorielles de diverses fréquences, accumulées depuis la nuit des temps, au cœur des massifs montagneux, y sont parfaitement conservées. Toute la mémoire planétaire est là à notre disposition. L’application standard la plus connue de cette qualité est informatique. Les premiers ordinateurs ont utilisés les premières mémoires des signaux électriques binaires, positifs/négatifs, sur des cristaux de silice. Sans eux il n’y aurait pas eu de mémoire, ni d’ordinateurs. Aujourd’hui les cristaux utilisés par les ordinateurs sont synthétiques et n’ont plus rien à voir avec les cristaux naturels.

 

Les cristaux sont classés par couleur, gamme des rouges, des jaunes, des verts, des blancs, des noirs et incolores. Dans la gamme des verts, on trouve les capophyllites, les aigues marines, les béryls, les topazes, les émeraudes. Dans la gamme des rouges, les rubis, les tourmalines roses et les rhodocrosites. Dans la gamme des jaunes, la citrine et la topaze impériale. Dans la gamme des bleus, le saphir et le lapis-lazuli. Dans la gamme des noirs, la tourmaline et le saphir noirs. Dans les incolores, le cristal de roche et le diamant. Il existe trois autres pierres importantes : l’améthyste* violette, le quartz rose et l’azurite.

Les cristaux particulièrement usités sur le plan thérapeutique portent les couleurs du quatrième chakra qui sont le rose et le vert : l'Ambre (il s’agit en fait d’une résine et non d’un cristal), le Quartz rose, la Pierre de Lune, le Garnet (Grenat), la Tourmaline rose, la Tourmaline verte, l'Aventurine verte, la Calcite Mangano rose et l'Apatite verte. De leur côté, les huiles essentielles qui aident à la guérison émotionnelle sont : Rose Damas, Jasmine, Gardenia, Lotus, Fleur d'oranger, Ylang-Ylang et Santal.

* Selon les textes anciens cette pierre violette était portée par les gardiennes des temples de cristal en Atlantide. Elle était utilisée pour l’apaisement des tensions énergétiques. C’est la pierre de protection par excellence. Quant au topaze impériale jaune, il était utilisé par les techniciens atlantes qui la portaient sur le front. Associé à l’onde psychique concentrée il servait à agir sur le climat et à communiquer au loin avec d’autres planètes du système solaire. Il pouvait servir à augmenter le pouvoir du troisième œil et à recharger en énergie le corps éthérique.

 

Le cristal de roche est un objet de pouvoir parce qu’il amplifie aussi les énergies qui lui sont confiées. Dans notre atmosphère les flux électromagnétiques sont souvent perturbés entre eux par ce qui est appelé une incompatibilité. Leurs effets peuvent s’annuler lorsqu’ils sont parfaitement contraires. En conséquence les projections de flux incohérents traversant le filtre polarisé d’un cristal sont accélérées en un faisceau plus puissant, uniforme et cohérent. A partir de la moitié du XX° siècle l’industrie utilisa ainsi un système de projection appelé "laser", appareil émettant de la lumière, ou rayonnement électromagnétique, amplifiée par émission stimulée. Le terme laser provient de l'acronyme anglo-américain light amplification by stimulated emission of radiation ("amplification de la lumière par émission stimulée de rayonnement"). Le laser produit une lumière spatialement et temporellement cohérente basée sur la projection à travers une matrice cristalline. Aujourd’hui, l’industrie utilise le laser pour la chirurgie, l’optique, l’acoustique et l’horlogerie mais surtout dans l’armement.

 

Les qualités physiques du cristal de roche sont du domaine de la physique de troisième dimension comme aussi de celui de la physique quantique. Comme la connaissance quantique permet aux particules de sortir de notre espace-temps verrouillé, les propriétés amplificatrices du cristal peuvent y être associées et rendre très facile l’accès aux autres dimensions. C’est aujourd’hui un secret de polichinelle que de savoir que le déplacement foudroyant des OVNIS* provient de l’utilisation de matrices énergétiques cristallines qui est l’outil qui leur permet de changer d’espace-temps. De même la communication télépathique avec les entités se situant de l’autre côté du voile dimensionnel est bien plus facile par l’interface d’un cristal. Les apprentis en canalisation sont d'ailleurs en général assistés par un ou plusieurs quartz.

* Cf. Vérité civilisationnelle.

 

Le cristal de roche peut être comparé à une clé USB. C’est une mémoire annexe sur laquelle nous envoyons des informations. La clef USB est très fiable et restitue sur un autre système le message sauvegardé. Ainsi comme cette clé nous pouvons vider la mémoire déjà contenue dans le cristal, et le recharger avec d’autres messages. Il y a cependant un programme de base qui ne pourra jamais être enlevé, à savoir la mémoire acquise par le cristal au moment où la Terre s’est refroidie, à l'instar d'une clé avec laquelle nous pouvons charger un programme qui sera immédiatement actif dans les conditions précises que nous aurons définies. Le cristal devient ainsi l’outil indispensable de l’être humain en quête de sa libération de l’emprise fatale de "forces obscures", à l'image des mages ou chamanes et leurs descendants lointains qui utilisaient tous les pouvoirs des cristaux, en magie blanche comme en magie noire. Ceci explique que lorsque la civilisation judéo-chrétienne* a construit l’Europe à partir de l’Empire gréco-romain existant, ses maîtres-artificiers - la prêtrise dévoyée - ont voulu, dés le début de notre ère, que disparaisse cet objet de pouvoir individuel, jugeant que c’était un outil qui rendait les individus beaucoup trop autonomes et puissants. Il n'est donc pas surprenant de constater que en cette fin de cycle civilisationnel*², depuis les années 80, le commerce des cristaux de roche se soit spontanément développé ...

* Cf. L’Église romaine décodée.

*² Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ? & Prophétie du changement.

 

Du lapis lazuli

Le nom du lapis-lazuli est composé du mot lapis, qui signifie "pierre" en latin, et lazuli, dont l’origine est un mot persan, lâdjevard, qui a donné lazul en arabe, ancêtre du mot "azur". Il a été utilisé par le peintre italien Michel-Ange pour peindre la Chapelle Sixtine au Vatican* à Rome. Reconnue mondialement, la pierre lapis-lazuli est la pierre nationale du Chili.

En gemmothérapie*², le lapis-lazuli est considéré comme efficace contre les troubles du système immunitaire et des glandes endocrines. Il soignerait la thyroïde, les problèmes de peau comme l’herpès et l’eczéma, les allergies, les pellicules capillaires et les maux de gorge, ainsi que les migraines et les douleurs aux oreilles. Il aurait un effet apaisant sur les personnes nerveuses ou dépressives. Il aiderait les introvertis à gagner en confiance et à sortir d’eux-mêmes. Il favoriserait la communication et libérerait l’expression. L’endroit idéal où appliquer la gemme pour une meilleure efficacité serait juste au-dessus du diaphragme, l’action se faisant principalement au niveau du cinquième et sixième chakra (le chakra de la gorge et du troisième oeil).

L’élixir de lapis-lazuli permettrait de mieux se souvenir de ses rêves pour comprendre leur signification. Cette pierre convient particulièrement aux signes du sagittaire, du poissons et du verseau. La tradition égyptienne voulait également que les morts furent enterrés avec un scarabée en lapis-lazuli afin de leur assurer une protection. Le sommet de la tête de la momie était ainsi recouvert de lapis-lazuli pour montrer que l'homme libéré entre en contact avec le monde céleste et que sa pensée personnelle est remplacée par une pensée de nature cosmique. Les cheveux des Dieux sont aussi représentés en lapis-lazuli.

* Cf. L’Église romaine décodée.

La gemmothérapie est une pratique à visée thérapeutique inventée par le médecin belge Pol Henry. Elle utilise des tissus embryonnaires végétaux en croissance, tels que jeunes pousses, bourgeons et radicelles, préparés par macération dans un mélange d'eau, de glycérine et d'alcool pour obtenir un extrait que l'on nomme "macérat glycériné". Elle se base sur le postulat que le méristème, le tissu végétal formé de cellules se divisant rapidement et qui constitue la zone de croissance des plantes, contient une "énergie informative" pouvant guérir.

 

De la pierre Œil de Tigre

Déjà dans la Grèce antique, l’œil de tigre voulait ouvrir la vue et mettre en garde contre les faux amis. Au Moyen Âge, la croyance en toute forme de sort de dommages était répandue. Cela inclut ce qu’on appelle le "mauvais œil" ou "la magie noire", à savoir l’idée que le regard d’une personne ayant des capacités magiques peut sérieusement nuire à une autre personne.

Le remède miracle contre ce "mauvais œil" à l’époque était la pierre précieuse de l’Œil de Tigre, qui pouvait contrer les énergies négatives avec son pouvoir magique.

Chanson Eyes of Tiger interprétée ci-contre par l'auteure-compositrice-interprète de folk folk canadienne Jenn Grant.

 


Tableau de correspondance des attributs des pierres et des métaux

Pierres précieuses

Diamant

Améthyste

  Topaze

 Jaspe

Rubis

 Saphir

 Émeraude

 

 

Pierres semi-précieuses

Cristal de roche

Porphyre, violaine

Citrine, stéatite

 Calcédoine, agate, serpentine

 Tourmaline, grenat, cornaline

 Lapis-lazuli, turquoise, sodalite

 Aigue-marine, jade, malachite

 

Métaux

Or

Argent

 Cuivre

 Mercure (Vif-argent)

 Fer

Étain

Plomb

 

Attributs

 Sobriété (sobrietas)

Chasteté (castitas)

 Humilité (humilitas)

 Sainteté (sanctitas)

Piété (pietas)

Charité (caritas)

Pureté (puritas)

 


Le silence

 

Le silence révèle le degré d’évolution des êtres. Si la parole est d’argent, le silence est d’or, dit l’adage, tout comme il est un des trois attributs des "Trois singes mystiques " ou sages de la Tradition orientale. Il s’avère effectivement déterminant dans la transformation de la conscience de l’être humain. Le monde ne sera pas transformé par un surcroît d'information, par des ordinateurs plus rapides ou par une nouvelle analyse scientifique ou intellectuelle, mais par la sagesse. Qu'est-ce que la sagesse, si ce n'est la capacité à être calme. Il suffit pour ce faire de regarder et d'écouter. Rien de plus. Celui qui appréhende le monde spirituel, soit l'unité en ce qu'elle a de radicale, n'a que faire des moyens d'expression de la langue.

Dans la Tradition occidentale, le silence est l'outil de l'apprentissage : faire silence, c'est écouter, c'est se rendre disponible à la parole de l'autre, l’enseignant comme tout autre interlocuteur "sachant". C'est aussi se rendre sensible à ce qui se passe au-delà du langage. Le perfectionnement est l’objectif, et son atteinte suppose que le désir d’affirmation de son Moi passe au second plan.

Dans la Tradition orientale, le silence est d'abord celui du mental, hors de la pensée apparemment logique mais discursive, peu rigoureuse. Dans le silence du détachement de la pensée, du changement des vibrations du corps, le méditant va tenter de réduire les fluctuations du mental et ses soubresauts. Ce qui est pensé des choses, et par conséquent ce qui en est dit, laisse la place à la conscience unitaire, qui abolit la distance entre connu et connaissant. Tous les mystères non révélés, cachés ou encore ignorés peuvent alors s’y greffer, pour éclairer et mener à l’illumination, soit la Vérité. C'est ainsi que les facultés médiumniques se révèlent, dans la prédominance de la tendance passive de l'esprit.

Le silence est couplé avec le souffle, la respiration. Il y a différents types de respiration, exactement comme lorsque nous soufflons sur un feu et que nous désirons obtenir telle ou telle qualité de flamme. Le souffle travaille de façon énergétique et physique. Il alimente le champ énergétique, permettant de faire remonter à la surface des problèmes afin de leur permettre de se dénouer. Comme tous les problèmes, tous les blocages, toutes les maladies démarrent dans le champ émotionnel, son nettoyage permet à la structure physique de se modifier. Les toxines enfermées dans les cellules sont libérées, l'oxygène aidant à la circulation des particules à travers le corps. Le système immunitaire est ainsi renforcé, tout comme le fonctionnement psychologique.

Le silence de l'instruit est la reconnaissance de l'incommunicable. Il se tait, parce que ses mots sont porteurs d'un sens qui échappe au non-instruit et qu'il ne sert à rien de dire à qui ne peut entendre et comprendre le sens profond. Le silence ne veut pas dire qu'il ignore ce qui se passe autour de lui, mais que ce qui se passe autour de lui ne mérite pas sa parole. Tout savoir repose sur des modèles dont la transmission repose selon des règles précises de divulgation. À ce titre, la pensée n'échappe pas non plus à ces règles d'élaboration et à des structures où la communication du sens dépend des qualités de réception comme d'émission. Le silence à ce titre est la rupture de la continuité qui crée un autre mode de transmission où le possible peut émerger par la qualité vibratoire. C'est l'atteinte du stade dit subliminal.

 

À mi-chemin entre notre esprit dit conscient et notre esprit non conscient dit subconscient, se trouve une zone neutre ou d’équilibre par laquelle l’esprit entre en harmonie avec les activités du subconscient. Cette zone neutre ou région dans laquelle l’esprit conscient et l'esprit subconscient agissent ensemble s’appelle l’état subliminal, le point zéro. Il n'est pas à être confondu avec "l’état inconscient" ni avec "l’état de transe". Il s’agit plus d’un état de rêve profond par laquelle notre esprit conscient n’est pas inconscient, mais se retrouve si concentré sur les révélations qui lui sont faites par le truchement de l’esprit subconscient qu’il oublie du moins temporairement en partie son environnement immédiat. Dans cet état subliminal, notre esprit conscient peut entrer en phase et communiquer avec par exemple le mental d’une autre personne sur Terre, et par là même acquérir des connaissances de l’esprit subconscient ou l’intellect d’une autre individualité. Ainsi fonctionne la communication dite télépathique.

 

Aussi l’atteinte de l’illumination, stade ultime de l’éveil de conscience, de la pleine conscience, requiert le silence absolu. La pensée disparaissant, la conscience pure peut se mettre à briller pour illuminer ce que l’on est vraiment, ce que l’on a toujours été, et ce que l’on sera toujours. Nous maîtrisons notre attention aux êtres, créatures, éléments de la Vie, par une présence ancrée, source de vision profonde et de sagesse. Cet état de méditation encadre toute la vie, mais sans aucun cadre, préparant à tous les événements, subjectifs ou objectifs, individuels ou historiques, par le pouvoir de transformer l'arborescence des associations d'idées, et donc de transformer la perception elle-même, et, partant, la signification de toutes choses. L'esprit passif du Soi peut alors, intègre et présent, accueillir les identifications et leurs objets pour les dédramatiser, les recentrer par rapport à l'être essentiel, souverain vis-à-vis des circonstances, des actes, et des émotions.
L’Alpha et l’Oméga fusionnés, sans début ni fin. L’immobilité originelle…, à notre niveau appelée l'équanimité, la profonde tranquillité intérieure. Autant dire que ce stade ne concerne qu’un tout petit nombre d’individus, vivant à l’écart du monde tant leur éclat serait insupportable à notre état imparfait.

 

De la méditation

L'objectif profond de la méditation est de se libérer de l'égo-mental, et de prendre conscience de la présence de la Conscience universelle en nous, de notre unité à Tout ce qui Est. Il s'agit pour ce faire de revenir au centre de nous-même, là où réside La Conscience. Le point central est situé au niveau de la poitrine*, soit le centre du thorax où se réunissent les souffles. Le péricarde, une fine membrane, appelée séreuse, qui tapisse la cavité thoracique et l’extérieur du cœur, se trouve juste derrière ce point. C’est un point qui, s'il est frappé avec une force suffisante, peut endommager le cœur et les risques de fractures du sternum rendent les attaques en ce point dangereuses. De nombreux mouvements dans les arts martiaux internes visent à protéger ce point.

* Nombre de méditants prient en tailleur avec les deux maintes jointes au niveau de la poitrine, afin de faciliter par la résonance produite la circulation de l'énergie-source à travers tout le corps et de fermer le circuit énergétique de la conscience objective et des sens physiques.

 

Du vide

"Le vide serait la source de toute la réalité dont serait né l'univers comme fluctuation quantique", dit l'astrophysicien italien Massimo Teodorani. C'est un vide "subquantique", un bouillon de particules - les particules élémentaires ou quanta - pouvant être stimulées pour contribuer au processus de la création suivant le mécanisme de l'esprit. Ce vide est la matrice de l'univers, le grand champ de sa conscience, l'entrepôt de sa mémoire éternelle, l'inconscient collectif, l'âkâsha, l'éther. Il permet l'interconnexion synchrone de tous les éléments, l'unité dans le tout.

Une puissante technique de méditation sur le vide permet l'arrêt des pensées. Il s'agit de s'asseoir en demi-lotus (siddhasana) Résultat de recherche d'images pour "Siddhasana" , et de laisser les pensées courir. En ne faisant rien, elles s'arrêtent. C'est en décontractant le corps que nous décontractons le mental.

 

"Faire totalement le vide n'est pas une chose dont nous devrions avoir peur ; il est essentiel pour l'esprit d'être oisif, vide et sans contrainte, car à cette seule condition, il peut pénétrer dans les profondeurs inconnues."

 Jiddu Krishnamurti - Philosophe et essayiste spirituel indien (1895/1986)

 

Un indispensable nouveau regard

 

Tous les procédés précédemment décrits présentent indéniablement un intérêt dans le parcours d'éveil de la conscience et de sa mise en cohérence avec l'énergie universelle, le Grand champ de Conscience. Cependant, la plupart d'entre eux d'entre eux sont issus de l'actuel mode de fonctionnement de l'humanité dans sa 3ème dimension de réalité, le mode "Service de Soi". Le choix d'évolution, autrement dit l'appel de notre supraconscience, le Soi supérieur par l’Âme réunifiée, est celui du mode "Service d'Autrui", seul à même de nous extirper de la Matrice involutive et de ses boucles du temps*. En le choisissant, nous devenons notre propre thérapeute, autrement dit le chamane de notre transformation intérieure.

* Cf. Le mode de réalisation unifiée & Le cheminement de l’Âme.

 

Du mode "Service de Soi" au mode "Service d'Autrui"

 

Par simple déduction, nous comprenons que tout outil extérieur, qui plus est s'appuyant sur une technologie, est le fruit de notre monde limité dans notre dimension d'appartenance actuelle, même paré des meilleures intentions. Par habitude, réflexe, conditionnement, nous accordons en effet aux experts potentiellement soignants ("soi-niant") extérieurs - thérapeutes énergéticiens, médecins, psys, chamanes, mages, magnétiseurs... - un pouvoir. Celui-ci est constitutif d'un lien, d'un anneau, exprimant notre croyance que comme dans toute union (contrat de vie de couple, contrat de vie professionnelle...) la réponse à ce que nous recherchons - amour, travail, santé, richesse... - vient tout ou partie d'autrui, de l'extérieur.

Or, quels que soient la qualité de l'expert et l'attrait de sa technologie, nous oublions l'unique technologie dont l'univers nous a paré, celle issue de la capacité de mutation génétique de notre propre ADN par la fréquence de résonance que nous émettons. Il n'y a de ce fait aucune raison de proposer une quelconque technologie à celui qui chemine, sauf à démontrer que notre état de conscience n'a pas encore atteint le Soi supérieur, qui voit l'être accompli ne jamais influencer le libre arbitre individuel et encore moins le détourner à son profit, afin de laisser l'entière responsabilité de remise en question et de création de sa vie à l'autre.

C'est pourtant ce que la plupart des praticiens thérapeutes, illusionnés par la manipulation de leur Moi égotique*, pratiquent dans la posture du "sauveur" soignant moyennant argent, quand ils ne pratiquent pas de manière délibérée - et de ce fait cynique - leur prestation pour jouir de leur posture de "dominateur (bourreau) sauveur" âpre au gain. La plupart ne l'ayant pas conscientisé, le déni l'emportant sur l'acceptation de leur état de "victime" de leur prédateur attitré*², ils justifieront leur humanisme profond au service de leur prochain... Tel est le fonctionnement énergétique dans cette réalité de 3ème dimension, une incessante boucle de substitution à autrui.

* Cf. Décryptage de l'égo.

Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation.

 

Certes, ces méthodes artificielles de soins - EFT, EMDR, PMT, TAT, EMF balancing therapy, Pyramidal Memories Transmutation, Lester Levenson, Reïki, Ho'oponopono, CNV (Communication Non Violente ou transformative), Maïeusthésie, Hypnose Ericksonienne, PNL, Satsang, Karma-Yoga, Chamanisme, Thérapie Quantique, Qi gonq, Initial Path Room (enlèvement d'implants), Mantras, Sophrologie, Neurofeedback (ouverture d'une brèche dans la conscience en laissant passer sa conscience trans-dimensionnelle)... -, ou encore les "philosophies alimentaires" que sont le Véganisme et le Respirianisme, sont indubitablement des pratiques et techniques informatives conçues avec les meilleures intentions. Elles permettent de reprogrammer ou ré-informer la génétique humaine afin qu'elle devienne compatible avec certaines énergies spécifiques de la dimension supérieure, la 4-D, celle de notre conscience. Cependant, ce recalibrage énergétique par ces outils trans-dimensionnels sont offerts à l'humain, et d'abord à ces thérapeutes, par les entités du corpus prédateur de la 4ème dimension - les maîtres de la Matrice asservissante* - de manière intéressée et qui, parfois, peut se révéler être un cadeau empoisonné. Si recevoir de tels soins n'est pas néfaste en soi-même, ils peuvent le devenir dans certaines situations, en tous les cas quand ils ne sont pas conscientisés par l'intention manipulatoire se cachant derrière.

* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

 

Relaxation et hypnose pour tous, ou la secte du bien être

L'agitation de la vie moderne de notre monde soi-disant civilisé voit sans cesse de nouvelles techniques de relaxation et de bien-être apparaitre. Ces méthodes sont généralement sans danger, sauf pour notre porte-monnaie. Le problème est que beaucoup de praticiens, tout particulièrement ceux diplômés de la FEPS (Fédération des Écoles Professionnelles en Sophrologie), ignorent que les organismes de formation sont largement infiltrés par des mouvements sectaires et des gourous de la mouvance New Age. Et pour cause, puisque c'est ici que nous trouvons facilement les cibles pigeons à plumer. Quelle que soit la noblesse de l'intention thérapeutique et de ses méthodes - lutte contre le stress professionnel et la périnatalité dans la travail, le manque de sommeil, l'addiction au tabac ou à la drogue, techniques de confiance en soi, aides pour la maternité... - et leurs modalités - séance individuelle ou collective, stages et formations - tout ce qui est censé aider à surmonter les difficultés de notre société ne fait qu'enrichir celles et ceux qui profitent de la faiblesse ou de la naïveté d'autrui. A partir du moment où quelqu'un demande de l'argent pour aider, c'est louche.

C'est tout particulièrement le cas de la sophrologie. Celle-ci n'est ni une secte, ni une thérapie, ni une analyse, ni de la parapsychologie, ni de l'hypnose, ni du yoga, ni une religion, ni une croyance, ni une philosophie, ni une simple technique de relaxation. Le terme de sophrologie vient du grec sos (équilibre), phren (conscience) et logos (étude). Le Docteur Natalia Caycedo, médecin psychiatre, fille du fondateur de la sophrologie caycédienne (le psychiatre espagnol Alfonso Caycedo), et vice-présidente de Sofrocay (l'Académie Internationale de Sophrologie Caycédienne), en donne la définition suivante : "C'est un entraînement psycho-physique de la conscience, basé sur la perception positive de notre monde intérieur ainsi que sur la relation positive avec le monde extérieur". Son fondateur s'est d'ailleurs beaucoup inspiré de ses voyages en Orient (yoga, bouddhisme, zen) pour mettre au point ses diverses méthodes de sophrologie.

Ainsi le sophrologue n'est pas un thérapeute. Même si une majorité de sophrologues formés à la sophrologie sont issus du milieu paramédical, aucune formation médicale, paramédicale, psychologique, psychiatrique ou psychanalytique n'est requise pour se former à la sophrologie. Un sophrologue reste avant tout un "égal" de celui qui fait appel à lui, un interlocuteur, un "guide" en quelque sorte et non un interprète, un analyste ou un médecin. En sophrologie, on ne parle d'ailleurs pas de "patient" mais de "client". On qualifie la relation entre le sophrologue et son client" d'alliance phronique ".  

Alors si un sophrologue présente tout un rituel chamanique comme nécessaire à la pratique de la sophrologie, du Yoga étrange avec des attouchements, du parfum, de la musique, un développement de sa sexualité, etc... c'est très certainement un charlatan.

 

La fabrique des faux souvenirs

La psychologue états-unienne Elizabeth Loftus, référence mondiale, a été pionnière dans l'étude des faux souvenirs dans le domaine de la psychologie cognitive, bien qu'avant elle de nombreux autres psychologues avaient observé les limites de la mémoire et les oublis et déformations de souvenirs. Elle a mis en évidence que la mémoire, processus dynamique dépendant de nombreux processus complexes de perception et d'encodage, de stockage puis d'accessibilité et de rappel de l'information, était malléable, de nombreuses influences pouvant venir changer ou créer par implantation psychique de faux souvenirs, y compris à distance par impulsion électro-magnétique, ce qui accrédite la plausibilité de la manipulation trans-dimensionnelle*.

Dans ses expériences, elle demande ainsi à des sujets de visionner des vidéos d'événements ou des photos (ainsi un accident de la circulation par exemple). Elle pose ensuite des questions aux sujets pour explorer leurs souvenirs des faits observés. Elle a pu alors mettre en évidence de nombreuses erreurs dans les témoignages, provoqués par la manière dont les questions sont posées. Un exemple typique est de demander aux sujets de quelle couleur était la camionnette stationnée derrière la scène (or la camionnette n'a jamais existé). De nombreux sujets, influencés par cette question, pensent avoir vu une camionnette... Ses découvertes ont eu des conséquences appliquées sur les techniques d'interrogations de témoins dans les affaires judiciaires.

Plusieurs paradigmes ont été utilisés pour tester l'hypothèse qu'il est possible de provoquer de faux souvenirs par des techniques de suggestion. Par exemple, des chercheurs ont cherché à implanter des souvenirs impossibles comme la présence d'un personnage de dessin animé Bugs Bunny au parc Walt Disney (Bugs Bunny ne faisant pas partie des personnages de Walt Disney, il est de ce fait impossible d'avoir rencontré le personnage sur ce lieu). En présentant une publicité du parc Walt Disney sur laquelle les expérimentateurs ont placé le personnage Bugs Bunny, ils ont observé qu'entre 25% et 35% de personnes testées pensaient se souvenir l'avoir effectivement rencontré lors de leur visite au parc Walt Disney. Ces mêmes sujets déclarent lui avoir serré la main (62%) ou l'avoir serré dans leurs bras (46%). L'effet de faux souvenir provoqué par ce paradigme est répliqué dans plusieurs études. 

Toutefois, les faux souvenirs ne sont pas forcément provoqués par une fausse information ou par une suggestion intentionnelle, que maîtrisent parfaitement toutes les institutions dominantes (religions par exemple)*². Le faux souvenir peut apparaître aussi lors d'une interprétation survenue au moment de l'apprentissage de l'information, car nécessaire pour sa compréhension.

Un des premiers principes explicatifs des faux souvenirs et de l'effet de désinformation est basé sur l'effet des intervalles de temps entre les événements. En effet, plus un souvenir est ancien, plus la mémoire de l'événement s'affaiblit, et moins la différence entre le souvenir et la nouvelle information est détectée. C'est le principe de détection de la divergence (Discrepancy Detection), qui prédit que le souvenir est plus susceptible de changer si la personne ne se rend pas compte de la différence entre son souvenir propre et la nouvelle information.

Un état mental passager peut également affecter les performances de la mémoire. Ainsi des sujets à qui on a fait croire qu'ils ont bu de l'alcool, ou des sujets sous hypnose, sont plus susceptibles de former de faux souvenirs dans des conditions expérimentales.

Les désinformations affectent certaines personnes plutôt que d'autres. Il a été observé un effet de l'âge : les jeunes enfants sont plus vulnérables que les enfants plus âgés et adultes, les personnes âgées étant plus vulnérables que les adultes plus jeunes.

Compte-tenu de cette perméabilité mémorielle, la plus grande prudence s'impose quant aux programmations thérapeutiques type hypnose, qui pour certaines peuvent conduire à des abus ou à des maltraitances chez un patient. De nombreux procès judiciaires ont ainsi condamné les protagonistes déviants, comme en France à la fin des années 1970 avec le groupe Saint-Erme - dit également "La famille de Nazareth", institut séculier fondé et dirigé par Marcel Cornélis, prêtre catholique belge, qui comptait 72 médecins, des professeurs d'université, des psychiatres, psychologues, ayant recours à des pratiques diverses (transes, croyances en rapport avec Satan) particulièrement malsaines.

Même si le syndrome des faux souvenirs a été et reste contesté par une grande partie de la communauté scientifique, de plus en plus d'études démontrent qu'elle est un moyen utilisé pour "couvrir" des pratiques sexuelles déviantes comme l'inceste et la pédophilie, les survivants de ces abus tendant à nier plutôt qu'à exagérer leurs souvenirs horribles.

En France, la psychogénéalogie est à l'origine d'affaires impliquant des psychothérapeutes ayant une "formation" minimaliste, se traduisant par des dégâts tels que rejet de la famille, des parents, procès pour viol, divorces... Ces pratiques participent dans la plupart des cas de la dérive sectaire.

* Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation.

Cf. Contrôle mental.

 

En effet, compte-tenu d'une réalité hyper-dimensionnelle de l'univers où tout existe dans un éternel temps présent*, ces pratiques ouvrent en effet à ces entités prédatrices la possibilité de revenir dans une voie évolutive par une boucle de rétro-causalité*² ou un karma trans-dimensionnel vécu par le solliciteur de cette pratique, le thérapeute en question, dans la mesure où elles sont dépourvues d'âme. Elles sont de ce fait transmises à des personnes cibles, pour réajuster la fréquence vibratoire dans des séquences de leur génétique, afin que des consciences provenant d'un futur entropique puissent expérimenter des émotions humaines, sans avoir à s'incarner dans un cycle humain complet. Mais ces entités peuvent aussi utiliser ce genre de technologies pour simplement nous soutirer notre énergie. Le praticien, généralement inconscient de cela, est ainsi un canal de son prédateur.

Il suffit pour s'en rendre compte d'observer si notre comportement est perturbé, ou si dans notre état émotionnel se produit une modification sans raison, par exemple en tombant subitement malade, ou en étant victime d'un accident... Le prédateur de 4-D passant par "le canal du thérapeute" agit alors comme "aspirateur énergétique et psychique". Les symptômes sont la perte d'énergie, la faiblesse psychologique et parfois même physique.

S'il n'y a pas de "mal à recevoir" des technologies vibratoires de ce genre, il s'agit d'être conscient de ce qui se joue et se trame dans l'invisible. En acceptant de rester sous l'emprise du prédateur, il y a un certain risque. Et donner son pouvoir à autrui n'est-il pas une façon de se déresponsabiliser pour ne pas entreprendre le Voyage du Héros* ?

* Cf. Le Jeu de la Vie.

Cf. Fin de cycle : la guidance éclairée de sa vie.

 

Limite thérapeutique

L'approche thérapeutique de soins à la personne sur le plan psycho-émotionnel épouse nombre de concepts, méthodes et outils, certains à caractère ludique et pédagogique, afin de permettre de conscientiser à quel point nous sommes manipulé par nos différentes "peur-sonnalités" et les traumatismes et blessures qui en découlent. L'aide à leur extériorisation est sans conteste une nécessité pour que les processus qui s'en suivent facilitent la remise en ordre nécessaire au déroulé plus apaisé de notre vie. Toutefois, ces pratiques considèrent rarement la véritable emprise du prédateur, tant sa réalité hyper-dimensionnelle apparait inconcevable à la conscience humaine circonscrite par ses sens physiques et l'identification à son moi personnalité à la 3ème dimension. Les différents personnages que nous sommes représentant tous les masques que peut utiliser le prédateur, l'essentiel consiste bien à découvrir quelle est la nature de l'entité qui se cache derrière, puisqu'elle a la main sur le déroulé de notre vie. Ceci pose en effet la question de qui tire vraiment la leçon de nos prises de conscience, de la prise de décision qui en découle et de l'application de vie en résultant. Or tant que nous ne l'avons pas identifié et que l'on ne s’entraîne pas ardemment à cette tâche, le prédateur reste le roi en son royaume et se représente sous différentes formes, interdisant l'accès au Soi, à la supra-conscience et à sa guidance bénéfique, tout en pouvant donner l'illusion à certains de leur connexion.

Nombre de ces outils sont en effet nourris d'une programmation, construction de la sphère rationnelle - le mental -, et de ce fait instrument parfait pour l'approche prédatrice déguisée. Ainsi l'hypnose, la CNV - Communication Non Violente -, technique basée sur le déni du prédateur pour privilégier le règlement en douceur du conflit, les techniques psycho-visuelles telles la PNL (programmation neuro-linguistique) et la sophrologie, la technique des postures énergétiques "zen" (reiki, Qi Jong, quantum touch & Cie) et toute une kyrielle d'autres* représentatives de l'imagination féconde de la prédation de 4ème dimension dans le maintien de l'être humain sous contrôle dans l'illusion mécaniste, les thérapeutes n'y échappant pas, bien au contraire. Si toutes ces programmations sont censées être libératoires, elles ne font que faire bouger à la marge l'emprise de la prédation, celle-ci se recomposant habilement sous d'autres formes tant qu'elle n'est pas reconnue, assumée et recomposée par l'individu comme partenaire incontournable et nécessaire dans le cadre d'un chemin évolutif *². Il en est de même pour les approches basées sur la prise de décision assumée, considérant que dans la mesure où dans une relation nous avons exprimé nos besoins et qu'ils ne sont pas nourris par le/la partenaire, alors nous n'avons rien de plus à y faire, sauf à souffrir inutilement… C'est un autre réflexe de fuite de la prédation, dans l'ignorance de la loi universelle cyclique et karmique qui représentera la situation tant qu'elle n'a pas été conscientisée.

Par l'ignorance de leur propre prédateur, de nombreux thérapeutes parviennent ainsi à programmer une foule d'individus à leur prédation en pensant les en soulager. D'autant plus que la croyance en la force de leurs méthode et outil joue sur leur égo-orgueil, qui, au lieu de les inciter à se remettre en question, continue par la diffusion de leurs enseignements et leur succès en notoriété à accroître leur force de programmation. Ce principe de base de la "manipulation psychique" - succès, notoriété, mise en avant - sert à éloigner les individus de la réalité de la perversion du système présidant au fonctionnement de notre monde. En les conduisant à éviter soigneusement de distinguer les autres dimensions de réalité qui pilotent la conscience humaine, par ignorance ou peur du ridicule, cette négligence démontre combien ils et elles sont sous l'influence de leur prédateur attitré, et utilisés comme programmateurs des illusions de la Matrice cyber.

* Emotional Freedom Techniques dites E.M.T. (Techniques de libération émotionnelle), Eye Movement Desensitization and Reprocessing dit E.M.D.R. (désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires), Pyramidal Memories Transmutation dite P.M.T. (transmutation des mémoires), Thematic Apperception Test dit T.A.T. (reproductions destinées à stimuler la production imaginaire), Electrical Magnetic Fields dite EMF Balancing Therapy (harmonisation des champs électromagnétiques qui entourent et pénètrent notre corps physique), Lester Levenson (méthode de lâcher-prise et de libération motionnelle), Numen Process (procédé de programmation gestuelle pour faire circuler l'énergie ou l'information/lumière censé neutraliser les trois filtres de croyances que sont les centres intellectuel, émotionnel et primaire), Reïki (thérapie énergétique et psychocorporelle), Ho'oponopono (rituel de pardon et de réconciliation), Rolfing ("intégration structurale du corps et du mouvement", méthode musculo-squelettique avec massage des tissus profonds pour libération émotionnelle développée durant les années 1950 par une doctoresse en biochimie américaine Ida Rolf), CNV (Communication Non Violente ou transformative), Maïeusthésie (action de psychothérapie accompagnant la naissance des parts de soi restées en attente dans notre histoire personnelle ou familiale suite à des blessures de vie), Hypnose Ericksonienne, Programmation Neuro Linguistique dite PNL (ensemble de techniques de communication et de transformation de soi qui s'intéresse à nos réactions plutôt qu'aux origines de nos comportements), Satsang (discipline spirituelle à part entière qui consiste à s'asseoir en groupe face à un enseignant pour l'écouter), Karma-Yoga (yoga de l'action désintéressée), Chamanisme (médiation entre les êtres humains et les esprits de la nature quels qu'ils soient), Thérapie Quantique (énergie porteuse de l'information de guérison), Thérapie angélique (ou des archanges, maîtres ascensionnés, grands avatars...), Qi gonq (gymnastique traditionnelle chinoise et science de la respiration), Initial Path Room dit IPR (enlèvement d'implants), Mantras (phrases sacrées récitées en boucle), Sophrologie (pratique psycho-corporelle qui s'appuie essentiellement sur la détente physique), Neurofeedback (ouverture d'une brèche dans la conscience en laissant passer sa conscience trans-dimensionnelle), Operating Thetan (Thétan Opérant est un état de conscience spirituelle dans lequel l’individu est capable non seulement de se contrôler lui-même, mais aussi de contrôler son environnement d’après Scientology France), ou encore les "philosophies alimentaires" que sont le Véganisme et le Respirianisme et qui agissent insidieusement sur le génome...

Cf. Le mythe du péché, ou la mise sous tutelle de l'humain & Comprendre et apprivoiser la prédation.

 

La discipline du chamane

 

Le mot chamane (ou shaman) vient du toungouse saman de la langue evenki pratiquée en Sibérie, dont l'étymologie signifierait "étrangère". Différents auteurs ont avancé de possibles origines chinoise (shamen = sorcière), sanscrite (sramana = moine bouddhique) voire turque (kam). La racine toungouse sam- indique l'idée de mouvement, d'agitation corporelle. Quant au verbe toungouse sa-, il signifie "savoir", saman signifiant ainsi "celui qui sait".

La discipline du chamane est une discipline intelligente et intuitive, dans le sens où elle n'est pas liée et cloisonnée à un quelconque rituel. Elle prend en compte les données émotionnelles, intellectuelles et les ressentis physiques qui se présentent à l'individu, et observés dans l'instant. Le chamane n'est pas l'esclave, mais le maître de l'anomalie et du chaos. En relevant par le rite initiatique le défi des puissances involutives qui règlent sa vie, et en les surmontant vaillamment, il réimpose de l'ordre sur le chaos et le désespoir, réaffirmant sa maîtrise de l'univers et confirmant son contrôle du destin et du sort. Dès lors que la discipline devient rigide par le vouloir ou l'attente d'un résultat, on peut alors considérer que la discipline du chamane a été phagocytée par la force prédatrice de 4ème dimension de conscience qui nous contrôle.

Cette quatrième voie initiatique, bien plus que celle du fakir - contrôle du physique -, du moine - contrôle des pensées -, du yogi - contrôle des émotions -, ne cesse d'insister sur l'importance de la discipline de se rappeler par la conscience soi-même, afin de se libérer de l'état d'inconscience mécanique constitutif du "voile de l'oubli" propre à notre 3ème dimension de réalité, et de s'extraire de ce cycle "d'esclave-age", ou Age de l'esclave, de la Matrice cyber asservissante*.

Liberté, libération, tel doit être le but de l'être humain. Devenir libre en échappant à la servitude est ce pourquoi un humain devrait lutter lorsqu'il est devenu, si peu que ce soit, conscient de sa situation. Pour lui, c'est la seule issue évolutive, car rien d'autre n'est possible aussi longtemps qu'il reste un esclave, intérieurement et extérieurement. Et il ne peut cesser d'être esclave extérieurement aussi longtemps qu'il reste esclave intérieurement. Aussi, pour devenir libre, doit-il conquérir sa liberté intérieure.

Comme la première raison de l'esclavage intérieur de l'homme est son ignorance, et par-dessus tout l'ignorance de lui-même, seule la connaissance de Ce qu'Il EST lui permettra de sortir de son état d'homme machine, de robot biologique des forces qui agissent sur lui. La connaissance protège, alors que l'ignorance expose au péril. Aussi c'est par l'application d'une discipline intelligente et intuitive que l'homme y parvient, lui permettant d'élever sa conscience par rapport aux intrusions trans-dimensionnelles et de faire descendre dans les cellules de sa biologie cet enseignement inestimable*².

* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

Cf. Complément dans Le mythe du péché, ou la mise sous tutelle de l'humain & Processus de transformation de conscience.

 

Si le "chercheur de conscience" pouvait tout autant se considérer comme sage ou mystique, comme un maître ou comme un apprenti, comme un psychologue ou comme un guerrier, les anciennes étiquettes ne correspondent plus à l'expérience en cours. Le temps est venu pour chaque être humain de connaître la vérité, la raison de sa présence en ce monde. Notre croyance était de croire que ce monde est la création du hasard, d'un Dieu extérieur, d'une force quelconque. Nés en ce monde, nous avons reçu cette vie de nos parents ainsi que toute une éducation venant de cette société, soumise à des croyances. Ce conditionnement à être cet être qui perçoit une réalité selon ce qu'il pense et croit être reflète cette éducation. Tout cela n'est qu'illusion, celle d'une matrice jugée conforme pour vivre et circonscrite à un espace-temps. Nous sommes bien plus. Tout ce que nous voyons, percevons, tout ce qui compose cette création, représente notre Soi manifesté. Comment le choisissons-nous?

 

Notre Univers est né dans la cohérence parfaite, avant de partir dans un mouvement en spirale vers un désordre croissant*. Tout ce mouvement se développe d’une manière parfaitement ordonnée, programmé pour accomplir un immense cycle permettant à la conscience de s’explorer elle-même à des niveaux de complexité de plus en plus élevés. Émanant de cet Esprit cohérent intelligent, nous sommes des co-créateurs, vivant à l’intérieur de lui. Compte-tenu de la cyclicité du temps et de ses lois physiques*², de profonds changements sont en train d’intervenir, nous menant à un nouveau stade si nous le décidons par notre conscience de Qui Nous Sommes vraiment, en nous libérant de la Matrice involutive qui nous asservit. Si à l’extérieur notre réalité demeurera, la qualité de notre vie intérieure évoluera, chacun de nos actes se trouvant plus en harmonie avec tous les autres aspects de notre multidimensionnalité. Il nous appartient d’y accéder désormais pour en goûter les savoureux fruits.

Ce chemin d'éveil à la conscience fut appelé le "Noble Chemin octuple" par le Bouddha lui-même. Il implique par la pratique de techniques concrètes agissant sur la physiologie la compréhension juste, la pensée juste, la parole juste, l'action juste, les moyens d'existence justes, l'effort juste, l'attention juste et la concentration. Si l'on veut être capable de "contrôler" le monde, il faut d'abord être capable de se contrôler soi-même et, tout en étant riche de ses convictions, de comprendre que pour autant nous n'avons pas d’appartenance, le simple fait d’appartenir étant déjà une manière de s'exclure. Comment être en concurrence, puisque chaque être est unique, puisque nous pouvons nous élever sans avoir à abaisser autrui ? Comment éprouver le besoin de se mesurer ou de se comparer, puisque rien de ce qui habite l’être humain ne peut être quantifié ? Comment avoir des prétentions sur autrui, puisque l’instinct de supériorité n’est qu’une illusion de l’ego hypertrophié ? Nous "sommes" tout simplement, libre de tout enfermement, en toute intégrité.

* Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'univers.

Cf. Évolution de civilisation (2) Les synchronicités de l'Histoire.

 

De l'intégrité vs la séparation

L’intégrité semble être une question morale. Ce n’est pourtant pas le cas. C’est une question de bon sens. L’intégrité est en fait synonyme de plénitude, de complétude. Ceci entend qu'une personne entière peut concentrer ses énergies dans une seule direction afin d'atteindre le but de sa vie, et ce sans la dissipation d’énergie causée par des conflits et remous internes. Elle accomplit les choses avec facilité, puis passe à l’activité suivante, qui lui permet de poursuivre sa quête de joie intérieure.

Dans notre monde terrestre en 3-D placé sous la coupe de forces extradimensionnelles*, la culpabilité et la peur font partie de la tradition héritée de nos ancêtres, destinées à être avant tout des outils utilisés pour contrôler les autres. Cette tradition est celle de la séparation, qui entend la séparation des personnes en fonction du sexe, de la race, de la couleur, de la religion, du statut social. Il y a aussi la séparation des villes par le biais d’équipes sportives concurrentes, la séparation des nations par le biais de batailles et de guerres. Même la conscience a été séparée en subconscient, supraconscient et état de veille. Or la séparation est le contraire de l’intégrité. Elle divise, alors que l’intégrité unifie. Si la séparation est exclusive, l’intégrité est inclusive. Elle est la capacité de dire "et" au lieu de "ou". Elle est la plénitude, plus exactement la complétude. L’intégrité permet aux énergies d’être dirigées vers n’importe quelle activité sans qu’elles soient dissipées par des conflits intérieurs. Elle est de ce fait un gage d’efficacité.

L’intégrité de l’âme, du corps et de l’esprit commence par l’intégrité spirituelle. Elle repose sur différentes méthodes :

. Le suivi d'une thérapie dans les cas très stressants ou graves.

. L'entrée en méditation pour remonter à la source des sentiments de peur et de culpabilité, leur reconnaissance permettant de se débarrasser du caractère inapproprié de ces restrictions inconscientes. Elle permet également d'identifier de nombreux archétypes subconscients nourriciers des idées de serments d’obéissance, de pauvreté, de chasteté...

Au moment de faire sa propre déclaration d’indépendance dans un état de calme, il est nécessaire de prononcer des phrases puissantes comme

"Par le pouvoir qui m’est conféré par mon existence au sein de l’Être Infini, j’annule maintenant tous ces vœux et obligations inconscients qui ne me servent plus. Je les libère maintenant et je les remplace par l’amour inconditionnel qui circule dans toute la Création."

Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.

 

L'éveil de la conscience ne doit pas être poursuivi comme un but, ce qui ferait du centre, le Soi, un lieu souverain par lui-même, alors qu'il est surtout là pour permettre l'intégration de nos champs fragmentés dans l'unité individuelle, qui, ainsi, devient une fractale de l'Unité cosmique, le microcosme rejoignant le macrocosme, afin de s'y soumettre dans la confiance absolue. Si la compréhension du principe d’unité de l’Univers et de l’intelligence sous-jacente qui le caractérise est une nécessité dans cette démarche d’ouverture de conscience, chaque être humain reste unique à l’intérieur de notre réalité d’espace-temps, à partir de ses perspectives respectives qui n’appartiennent qu’à lui. Elles sont le fruit d’un mélange d’ingrédients tellement spécifiques (prédispositions, connaissances et savoirs, conditionnements, croyances, expériences, blessures émotionnelles, …) que notre croissance de conscience est elle aussi unique. Tout comme nos expériences dominées par l’ego-mental, les expériences liées à notre ouverture de conscience contribuent et continuent à enrichir le Tout. C’est un processus ininterrompu, basé sur la confiance dans une résolution transcendante de l'écartèlement horizontal/vertical propre à l'incarnation, jusqu’au moment où notre conscience la plus élevée de Ce que Nous Sommes rejoint notre perception sensorielle extérieure, par le visuel, l’ouïe, le toucher… créant alors notre expérience finale. Expérience d’une vie ? Expérience de la Vie.

Quand nous nous rapprocherons collectivement de la cohérence à tous les niveaux d’existence, l’Alpha et l’Oméga réunis, soit le point zéro, celui-ci ne sera plus zéro, mais zéro plus un. Nos expérimentations auront fait croître le Principe créateur et réalisé la quadrature du cercle, celle qui, paradoxe savoureux, nous aura conduit à nous extraire de la fausse matrice.

 

 La quadrature du cercle

Le cercle est la matrice fixe et immuable du Tout. Nous sommes en son sein une cellule microcosmique, avec ses polarités masculine et féminine, nourrie par les quatre éléments du carré de la matière : feu, terre, air, eau. Nous prenons notre dimension par le triangle esprit, corps, âme. Une fois notre perfection atteinte, nous sommes réintégré à l'Unité macrocosmique, la quintessence, La Source. Nous avons parcouru le chemin de l'Alpha à l'Oméga. Nous avons réalisé le Grand Œuvre.

Le cercle et le carré sont exprimés sur un plan géométrique au moyen du compas et de l'équerre. Une fois réunis pour former un carré et un cercle, ils traduisent un codage zodiacal, celui de la précession des Équinoxes, que l'on retrouve dans le 47ème problème d'Euclide, la ''quadrature du cercle'', qui est la référence spirituelle à la quête instinctive de l'homme pour harmoniser ses natures physique et spirituelle.  A ce titre, le carré représente le corps physique, le cercle l'esprit. L'équerre et le compas symbolisent donc la condition de l'Homme en tant qu'éternel esprit se manifestant dans un corps transitoire. Le cercle est notre côté spirituel qu'on ne peut voir, entendre, toucher, palper ou sentir. C'est notre Soi réel, inné et parfait, la partie que nous sentons en fermant les yeux et en pensant ''Moi'', l'ego.

 

Le Grand Œuvre

La doctrine fondamentale de l'alchimie est l'unité de la matière. L'évolution étant une loi générale dans la Nature, le travail de l'alchimiste consiste à se mettre dans les conditions mêmes de cette dernière pour refaire expérimentalement son œuvre, avec pour résultat une transformation complète. Celle-ci ne peut pas s'obtenir sans l'intervention d'un agent qui a pour effet d'exciter l'énergie évolutive en repos dans un corps et d'opérer une transmutation. Il est appelé pierre philosophale ou poudre de projection. C'est tout le travail d'alignement de sa conscience sur Celle du grand champ de conscience universel, l'UN, qu'il revient à l'être humain de faire pour retrouver sa puissance de création divine.

Cf. Le chemin alchimique.

 

Oculatus abis ("Tu t'en vas clairvoyant")

 

Règle de prudence

Il est à comprendre que la majeure partie des êtres humains agissent dans cette dimension de réalité terrestre en " mode Service de Soi ",  par intérêt avant tout personnel. Sous contrôle de leur égo prédateur, ils manipulent, truquent ou inventent de soi-disant solutions dans le but d’en tirer un bénéfice personnel, que ce soit le pouvoir, la visibilité, la reconnaissance ou l’argent. Même s'ils (elles) sont convaincus de leur bienfondé, qu'ils se présentent sous d'agréables et convaincants atours, et qu'ils sont sincèrement persuadés de leurs empathie et amour pour autrui, ils ne le font pas dans le but de permettre à l’être humain de s’éveiller par la reprise de son propre pouvoir, mais pour lui soutirer de l'énergie, matérielle comme psychique. Beaucoup en sont inconscients, car leurrés par leur égo-mental, quand d'autres sont parfaitement conscients de leur posture de prédation qu'ils assument alors pour en jouir.

C'est pourquoi il convient de rester lucide et de faire preuve de discernement, tout particulièrement à l'encontre de celles et ceux qui prétendent pouvoir TOUT guérir grâce à telle ou telle " thérapie quantique " ou telle thérapie qui serait prouvée par la physique quantique, sorte de fourre-tout accommodant. Pour beaucoup, ils le font par pur charlatanisme, bêtise ou ignorance (ou les 3 à différents degrés). Ils usent et abusent des termes quantique et énergétique pour s’arroger une pseudo légitimité rassurante, dans le seul but d’attirer une clientèle prête à tout pour résoudre ses problèmes.

 

 

 

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