Les publications en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements. Il va de soi qu'elles n'engagent que leur auteur dans le choix des sources et le fruit de ses imagination et réflexion.
Chaque civilisation, chaque société fonctionne sur la base d'un mythe de référence, propre à l'état de l'inconscient collectif la constituant, en lien avec un type d'énergie motrice. Il s'agit d'un récit "culturel" qui nourrit tant la nature constitutive des institutions en charge de l'animation du collectif humain que l'orientation des comportements sociaux.
Mésopotamie, la première civilisation initiatrice du progrès
L’une des réalisations les plus importantes de la Mésopotamie*, civilisation démarrée au moins au début du Néolithique (10.000 av. J.-C.), au même titre que l'invention de l'écriture, a été l’invention de la roue pour la première fois dans l’histoire. C’est à partir de là que cette invention a été transmise au monde entier.
La photo ci-contre montre sur son haut des roues en bronze datant de 705 avant J.-C., sous le règne du roi assyrien Sargon II, et ce sont les mêmes roues que l’on voit dans la peinture murale en son bas trouvée à Khorsabad en Irak.
* Située au Moyen-Orient, elle correspond pour sa plus grande part à l'Irak et la Syrie d'aujourd'hui. Elle est considérée comme une des matrices des civilisations historiques du Moyen-Orient et de l'Europe, aux côtés de la civilisation de l'Égypte antique.
De la civilisation
Selon le critique d'art anglais Arthur Clive Heward Bell (1881/1964), la civilisation est ce qu'on obtient lorsqu'on réfléchit profondément à la vérité, la beauté, la vie, la justice et autres vastes thèmes. C'est ce que faisait la Grèce antique, considérée comme un modèle civilisationnel même s'il était loin d'être parfait. Si tel n'est pas le cas, la civilisation est artificielle. Il en découle que le choix est soit de faire des choses naturelles, autrement dit cohérentes avec les Lois cosmiques, soit de ne pas les faire, sous peine d'en payer chèrement le prix, à titre individuel comme collectif. C'est pourquoi les communautés civilisées s'attachent à se donner le temps de "penser et ressentir" et d'en enseigner les vérités profondes, plutôt que simplement travailler pour s'enrichir et s'abrutir. Elles se soucient d'art, d'esprit, de style, de poésie, de théâtre, de musique, de philosophie, constitutifs de la richesse culturelle du monde, et de savoir, loin devant la préoccupation d'obtenir et dépenser de l'argent. Autrement dit, Bell était d'avis que gagner de l'argent et le dépenser – ce que font la plupart des gens de leurs journées – était un obstacle à la vie civilisée. Cela l'a mené à conclure que si une société veut atteindre un niveau de civilisation plus élevé, elle doit libérer certaines personnes – les élites – du besoin de gagner leur vie. Si Athènes s'appuyait sur une population d'esclaves permettant aux meilleurs des hommes libres de se consacrer à des buts plus élevés, il n'existe plus aujourd'hui à proprement parler d'"esclaves" ou de "serfs" liés à une terre. Nous n'avons plus que des "contribuables"... Cependant, l'idée est similaire. Les uns font vivre les autres, qui depuis longtemps, par oisiveté, paresse et cupidité, ont abandonné leur raison d'être première, servir par leur intelligence le bien commun !
Les formes du servage, de l'esclavage, ont évolué, non pour libérer les êtres humains, mais pour préserver les formes. Que l'on se nomme démocratie ou république, la réalité d'apparence n'a pas changé. Il faut toujours travailler pour survivre (se nourrir et se loger), et nourrir ses maîtres asservisseurs, employeurs comme l’État (l'autoentrepreneur, l'artisan comme le professionnel libéral sont autant esclaves que le salarié et le fonctionnaire, seul le degré de servitude changeant). Et s'ils s'imaginent que le seul moyen d'en être libéré est de mettre d'autres en esclavage en les forçant à travailler pour leur fournir les choses dont ils ont besoin, alors jouent-ils parfaitement la partition mortifère de la Matrice asservissante les maintenant dans l'illusion propre à la survie du système prédateur.
Quant aux nouvelles formes d'esclavage liées à la fin de cyclicité civilisationnelle en cours, la "Robolution"*, elles découlent de l'idée d'un "revenu universel garanti", défendue par nombre d'économistes tel Milton Friedman ou d'entrepreneurs tel Richard Branson qui pensent que ce serait plus efficace et moins destructeur que les programmes d'aide sociale actuels. Ceci a commencé depuis les années vingt du XX° siècle, qui ont vu les gouvernements subvenir aux besoins de millions de personnes oisives. C'est ainsi qu'aux États-Unis, chantre du libéralisme entrepreneurial, on compte aujourd'hui 250 millions d'adultes, mais dont seuls 140 millions environ ont un emploi. Ces gens vivent d'aides de l’État, de bons alimentaires, de leur épargne, de leur pension ou du soutien de leurs proches. Ils sont plus ou moins oisifs. Tout comme le travail, l'oisiveté ne semble pas mener à une élévation du niveau de la vie civilisée, au sens noble du terme, la quête de libération intérieure des artifices de cette société viciée d'appartenance n'étant jamais enseignée dans sa réalité profonde. Et pour cause, les humains sans âme - dit Portails Organiques - étant érigés à la tête des pyramides du pouvoir*² !
* Cf. Conscience du XXI° siècle.
*² Cf. Les psychopathes qui nous gouvernent & Le modèle pyramidal décodé.
Du fonctionnement réel de nos démocraties contemporaines
Un combat perpétuel entre le présumé bien et le tout autant présumé mal, c'est la marque binaire explicite du fonctionnement du modèle organisationnel de la plupart des nations du monde occidental à l'heure contemporaine, qu'elles se targuent d'être des républiques ou des systèmes hybrides à relent monarchique. En définitive, derrière le paravent des balivernes proclamées à destination du gogo citoyen endormi par l'état végétatif de son bulbe cognitif nourri au sirop indigeste prodigué par les médias de grand chemin et l'indigence de l'enseignement éducatif dispensé, il ne s'agit que d'un même combat : le transfert de la richesse du "peuple" vers les initiés et les élites. Qu’y a-t-il de bon en effet dans la démocratie, si elle ne parvient pas au final à faire correspondre les revenus et les dépenses d’un pays, et si elle vole le peuple via l’inflation ?
Lorsqu'il s'agit d'opposer le bien au mal, comment savoir si nous sommes du bon côté ? Il n’y a rien en effet dans l’histoire comme dans l’actualité qui suggère de manière incontestable que les Ukrainiens soient de meilleures personnes que les Russes, ou que les Israéliens soient plus favorisés par Dieu que les Palestiniens.
Et pourtant, le discours déclaratif des gouvernants penche toujours résolument d'un côté, la simple observation lucide voyant toujours les partis politiques dominants des pays, dits de droite ou de gauche, tendre de ce fait vers les deux choses les plus susceptibles de détruire les Nations : l’inflation et la guerre ! Si autrefois la dette n’était réservée qu’aux situations d’urgence, les législateurs votent aujourd'hui en faveur des déficits justifiés à chaque fois par des raisons d'urgence soi-disant incontournables comme le climat, la santé ou la défense d'un peuple présenté comme opprimé, tant bien même qu'il puisse être le véritable agresseur. Et comme bien sûr c’est l’argent qui fait la différence dans notre monde désacralisé, ces dépenses déficitaires ne sont en fait qu’un moyen de transférer la richesse du "peuple" vers les initiés et les élites, les citoyens consommateurs finissant inévitablement par payer la facture sous la forme d’une augmentation des prix.
La cause se trouve notamment dans le rôle de la fausse monnaie américaine, le dieu dollar, qui a été créée après 1971 lorsqu'il a été décorrélé de son étalon or. Ceci a facilité les dépenses déficitaires, tout particulièrement les dépenses énormes et inutiles pour l’industrie de la puissance de feu, le lobby ou cartel militaro-industriel, voyant de gros budgets liés à la défense non soumis au contrôle ou à l’audit du Congrès ou Parlement et être recyclés dans le lobbying et la politique afin de dégager des budgets "défense" encore plus importants. Et comme "nos" élites psychopathes*, politiciens et affairistes industriels - veulent toujours plus de richesse et de pouvoir, il est aisé de comprendre le mécano mortifère en découlant.
Il existe un schéma en dents de scie dans l’Histoire civilisationnelle, voyant la société progresser grâce à des "accords gagnant-gagnant", des innovations volontaires qui ont lieu dans tous les domaines - institutions, entreprises, affaires, investissements, science, apprentissage, relations sociales, coutumes... -, c'est-à-dire à peu près dans toutes les activités consensuelles. Si cette évolution construit plus que des richesses matérielles - elle y ajoute l’art, la technologie, les manières, la culture, le style…-, son pendant en l'état de la conscience humaine est qu'il y a toujours d'une part des "faiseurs" ou entrepreneurs, et d'autre part des "défaiseurs" ou preneurs de ce qui a été fait, à leur profit s'entend. Autrement dit, si la richesse est créée par des accords gagnant-gagnant, elle finit par être enlevée et redistribuée par l’intermédiaire d’individus malhonnêtes dans le cadre d’accords gagnant-perdant.
Ainsi ce que nous considérons comme des politiques gouvernementales – qu’elles soient censées arrêter les Russes ou aider les pauvres – sont en fait des accords
gagnant-perdant destinés à redistribuer la richesse aux élites et à leurs causes favorites*². Ces tendances politiques primaires profondes se manifestent par de longues vagues qui font passer
l’équilibre de la liberté et de la prospérité au contrôle et à la pauvreté. C'est ainsi pour l'illustrer qu'après la guerre de Sécession au XIXe
siècle, les États-Unis et l’Europe sont entrés dans une longue période de paix et de prospérité relatives voyant les taux de croissance du PIB ont grimpé en flèche.
Le dollar américain était adossé à l’or… sans aucune trace d’inflation pendant six décennies. Le pays était très peu endetté ; la banque centrale (la "Fed") n’avait pas encore été créée.
L’impôt fédéral sur le revenu n’existait pas encore. Les sénateurs étaient nommés par les États, et non élus par le "peuple". Puis, comme si un virus s’était échappé du laboratoire, sont arrivées
la Première Guerre mondiale, la guerre civile espagnole, la Seconde Guerre mondiale et la Corée… Plus de 40 ans de guerre, d’inflation, de dépression et de massacres. Cette période a été
suivie de 50 autres années de paix (relative) et de création de richesses, qui ont duré jusqu’à la fin du XXe siècle. En 1999, les États-Unis étaient (plus ou moins) en paix. Leur budget était équilibré (plus ou moins). Leur ennemi juré, l’Union soviétique, avait disparu. Et leurs
actifs (en termes d’or) valaient plus que jamais auparavant… Depuis 2000, cependant, la principale tendance politique semble être à l’accroissement du poids du gouvernement, de la dette, de
l’inflation, des réglementations, des sanctions, des contrôles et des guerres – en d’autres termes, à la multiplication des accords gagnant-perdant.
* Cf. Les psychopathes qui nous gouvernent.
*² Les paiements de redistribution gouvernementale, par exemple, représentaient moins de 5% du PIB aux États-Unis dans les années 1970. Aujourd’hui, ils ont atteints 17% en 2020.
Les cultures de l’âge de Bronze - période dite de la protohistoire caractérisée par un usage important de la métallurgie du bronze - se sont trouvées à la croisée de deux influences, conformément à la loi des polarités explicative du fonctionnement du Vivant*. Elles découlaient des survivants de la catastrophe climatique - le déluge - survenue environ 7.000 ans av. J.-C., qui, issus d'une civilisation précédente nommée atlante (le peuple "bleu") hautement évoluée spirituellement mais qui avait fini par choir de sa corruption matérialiste, s'étaient divisés pour initier deux pratiques civilisationnelles : les "peuples du cercle", soit la polarité féminine (constructeurs de mégalithes, religion chamanique de la Déesse Mère), et les "peuples du triangle", soit la polarité masculine (constructeurs de pyramides, hiérarchiques, développant l’agriculture et faisant des sacrifices). C'est la seconde qui va s'imposer - la "père version" -, par la force du bronze puis du fer - le métal -, et marquer au fer rouge sang l'histoire des grandes civilisations post-égyptiennes qui s'établissent alors (Sumer, Babylone, Assyrie).
Bien qu’on en sache peu sur les peuples du cercle, leurs connaissances ont permis aux premiers "Grecs" *² post déluge de se développer.
* Cf. La dualité décodée.
*² Ces Grecs n’étaient pas les "Grecs" que nous connaissons, qui correspondent plutôt aux Ioniens. Ils étaient les Troyens et Achéens (cf. carte suivante) tels que racontés par Homère dans l'Iliade (la guerre de Troie).
Le Calice et l’Épée
L’auteure autrichienne Riane Eisler a édité en 1987 son essai The Chalice and the Blade – Our History, Our Future concernant les civilisations de type "patriste" et celles de type "matriste". Elle reprend les travaux de Marija Gimbutas, dans ses livres Dieux et déesses de l’Europe préhistorique (The Goddesses and Gods of Old Europe, 1974), Le langage de la déesse (1989) et La Civilisation de la déesse (The Civilisation of the Goddess, 1991).
Dans La Civilisation de la déesse, Marija Gimbutas formalise son analyse des différences entre la société européenne primitive, selon elle de type
matriarcal et articulée autour du culte d’une déesse mère, et la culture patriarcale (ou "androcratique", pour reprendre l’hellénisme de l’auteur) de l’Âge du bronze qui finit par la supplanter.
Selon son interprétation, les sociétés matricarcales ("gynocentrique", "gylanique") étaient pacifiques, révéraient les homosexuels et favorisaient la mise en commun des biens.
Selon Riane Eisler, reprenant Marija Gimbutas, les cultures préhistoriques européennes du paléolithique et plus tard du néolithique (la "vieille Europe", 7.000 à 3.500 av J-C) connaissaient une société dont la structure était totalement différente de celle que nous avons connue à partir des invasions indo-aryennes depuis 4.300 av. J.-C. Elles étaient basées sur la coopération et le don, symbolisés par la figure de la Déesse. Cette société ancienne était aussi la civilisation des mégalithes, très présente en Irlande, à Malte, en Sardaigne, en Grande-Bretagne, en Scandinavie, en France, en Espagne, en Italie… A la fin du Néolithique, on retrouve ces influences positives autour de la Méditerranée, avec les civilisations minoennes et mycéniennes. Mais peu à peu, avec l’agriculture et la métallurgie martiale, on voit des influences sombres s’étendre et former des "empires", comme Sumer, Akkad, l’Egypte pré-dynastique, la civilisation de l’Indus, et les tribus hébraïques. Si l’agriculture est associée à la civilisation de la déesse, il se pourrait que ce soit la pire erreur de l’humanité, ayant favorisé le pouvoir despotique.
Cette civilisation matriarcale correspond à l’idée d’un "Âge d’Or", celui d’une époque préhistorique où la Déesse était révérée, et où les qualités comme le service des autres, la compassion et la non-violence étaient extrêmement importantes. Cette société préhistorique formait un modèle de société basé sur le partenariat qui s’opposait directement au modèle "dominateur", basé sur la hiérarchie (hieros, "sacré", et –archie, "pouvoir"). Le premier modèle est représenté par le "calice", tandis que le second se caractérise par le culte de "l’épée".
De nombreux indices suggèrent en effet que la société préhistorique n’était pas violente. Il y a une absence de représentations de violence, cruauté ou armes dans
l’art néolithique. On ne trouve pas d’images d’un Dieu vengeur, avec la foudre, l’épée, ou la lance, mais il y a au contraire des représentations de la nature, et de riches formes géométriques.
On retrouve la trace de cet art dans la civilisation minoenne. Il n’y avait pas de séparation entre le profane et le sacré. Comme les historiens des religions l’indiquent, dans la préhistoire et,
dans une large mesure, dans les temps historiques, la religion était la vie, et la vie était la religion.
Le renversement destructeur s’établit à partir de 3.500 av. J.-C, qui voit des changements importants dans les types d’habitations, la structure sociale, économique, et religieuse. Les influences patristes commencent à infiltrer la civilisation européenne de la Déesse, en se servant des structures locales pour établir un système hiérarchique. Il prend de l’ampleur dans le sud de la Mésopotamie, qui voit se développer les arts, les techniques, l’écriture (premiers hiéroglyphes et écriture cunéiforme). En 3000 av. J.-C., de nouvelles invasions accélèrent la transition vers le patrisme. Ces envahisseurs furent les Aryens en Inde (Brahmanes), les Hittites et les Mittani dans le croissant fertile, les Louvites en Anatolie, les Kourganes en Europe orientale, les Achéens puis Doriens en Grèce. Ce seraient aussi les Hébreux qui auraient eu une influence en Égypte lors du règne d’Akhenaton*.
* Cf. Le Judaïsme décodé & Le féminin séquestré.
Du culte de la Déesse Mère
Aussi loin que l'on puisse remonter dans le temps, l’énergie sur terre a été symbolisée dans toutes les civilisations, de l'Orient à l'Occident, par les figures du Serpent et du Dragon dans les anciens cultes dédiés à la "Terre Mère". C'est ce que l’on peut observer sur les chapiteaux et les porches de nos églises romanes, ou encore dans les enluminures des manuscrits du Moyen Age. À ce Dragon, nous disent les anciennes légendes, on offrait symboliquement des sacrifices, parfois humains, sous la forme le plus souvent d'une vierge. Venait alors le Chevalier, le Héros, le Saint ou la Sainte qui, soumettant le Dragon, la délivrait. C'est l'image de l'Unité originelle perdue, la Femme représentant la juste réceptivité, le Dragon l'énergie vitale masculine qui, tous deux, sont nécessaires au Héros pour qu'il puisse accéder à la connaissance véritable. La légende de saint George(s)* est le modèle de beaucoup d'autres : il soumet le dragon et délivre la fille du roi de Lydie qu'il tenait prisonnière.
C’est à cette énergie que l’on imputait la crue des fleuves, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les forces terrifiantes de l'érosion qui sculptent les paysages, les sources que l'on disait guérisseuses, et bien sûr tout ce qui fournissait aux êtres humains les moyens de leur subsistance. Elle a été également personnalisée par Gargantua et tous les géants mythiques (Goliath, Atlas, Atlan, Theitani devenu Titan, Kokabiel, Azazel).
La Tradition de sagesse enseigne qu’en parcourant la Terre, l’énergie aspire à rejoindre son complémentaire, c'est-à-dire l'énergie du cosmos. Tout ce qui vit entre Terre et Ciel est ainsi voué à ces deux formes d'énergies, et l'être humain en est le pivot, le lien qui les rassemble et les unit en lui. Il ne peut être "fécondé" par l’Esprit universel que s’il garde ses racines, c’est-à-dire les pieds sur terre. Toutefois cela lui est fort difficile, car au-delà de son ignorance, les énergies de la Terre sont chaotiques, pouvant détruire celui qui n'en a pas la maîtrise. De là découlent les maladies du corps physique comme du corps social, la collectivité. C'est cette maîtrise qu'imagent les multiples saints représentés avec les pieds sur le dragon comme saint Michel, sainte Marguerite (Lucéram, Alpes-Maritimes), sainte Marthe (Tarascon), sainte Radegonde et saint Hilaire (Poitiers), saint Front (Périgueux).
Cf. Décryptage de l'égo & Le chemin alchimique.
La Grèce, qui est alors une aristocratie, colonise la Méditerranée, après le déclin des Hittites, peuple ayant vécu en Anatolie au II° millénaire av. J.-C. La civilisation de cette partie du monde est en reconstruction, après les âges obscurs de la fin de l’âge de Bronze (1.100-800 av. J.-C.). C’est d'ailleurs une "période axiale" (-800 à -200) partout dans le monde, due à un changement de l’environnement cosmique (comètes de moins en moins présentes) lié à l'évolution du pôle magnétique terrestre qui, après l’Égypte et la Mésopotamie, place son curseur électromagnétique sur l'Europe (Grèce puis Rome).
C’est dans ce contexte que s’opposent les philosophes grecs (Cf. tableau ci-dessous) - loi de dualité oblige -, certains étant rattachés à l’ancienne tradition qui possédait la connaissance des cycles du Temps*, préservée dans les mythes, et d’autres se servant du rationalisme à des fins de contrôle social et pouvoir politique, dans la mesure où il fallait calmer les craintes des populations envers tout danger céleste. Le métal avait forgé le mental, seul dieu appelé à être désormais vénéré par l'égo, le geôlier (le "geo", préfixe qui a pour origine le mot grec ge qui veut dire la Terre, est lié) de son propre asservissement...
* Cf. Évolution de civilisation (2) Les synchronicités de l'Histoire & Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?
Les dieux atlantes à la base de notre civilisation
La chute de la civilisation atlante est liée à la l'application de la loi universelle des polarités, qui a créé dans une civilisation au départ hautement spirituelle une inclinaison de type matérialiste, technologique. Celle-ci a fini par gangréner l'ensemble de l'édifice. Quatre dieux vont ainsi caractériser cette dualité de conscience dans le berceau égyptien : Osiris et Isis, la partie lumineuse (+) ; Seth et Nephtis, la partie ombre (-). Osiris/Seth représente la polarité masculine, Isis/Nephtys la partie féminine.
La nouvelle civilisation humaine qui va s'établir après la chute de l'Atlantide est caractérisée par une dimension de réalité inférieure - la 3-D - à la précédente, et par là-même une dimension de conscience moindre. Ses quatre grands peuples caractéristiques - Noir, Rouge, Jaune, Blanc - sont caractérisés chacun par des polarités spécifiques : + et féminin pour les peuples Noir et Rouge, - et masculin pour les peuples Jaune et Blanc. Ils sont également chacun associés aux quatre éléments : Eau pour le peuple Noir, Terre pour le peuple Rouge, Air pour le peuple Jaune, Feu* pour le peuple Blanc. C'est l'élément qui constitue leur défi premier, puisque principalement manquant...
* Le Feu - la flamme - symbolise le "saint Esprit", l'esprit du Divin.
Là encore, le rationalisme durant l’Antiquité grecque comme outil de domination va l'emporter. L’influence des comètes à l'origine des mythes (par exemple l'épopée de Gilgamesh*), autrefois évidente et visible, s’étant estompée, les noms donnés aux comètes deviennent ceux des planètes. Le rationalisme grec remplace le catastrophisme et, ce faisant, des clefs de compréhension du fonctionnement de notre univers*² ont été égarées. Cette connaissance était tout particulièrement celle d’Héraclite et de Socrate, qui pensaient qu’il existait un lien entre l’esprit humain et l'Esprit cosmique suivant le principe hermétique que ce qui est en bas est à l'image de ce qui est en haut. Par là-même, les catastrophes ne sont que la réponse de l’univers à la corruption humaine, permettant de renouveler les sociétés après des âges obscurs où le meilleur comme le pire ressortent.
L’influence de la philosophie grecque "mécaniste" a ainsi exclu les dieux de notre système de réalité, les transformant en des idées abstraites ou religieuses, alors qu’il s’agissait de phénomènes cosmiques connus des Anciens. Elle voit s'établir l’opposition mortifère entre la science et la religion, toutes deux corrompues, qui prennent naissance dans une même vision du monde, la vision "mécanisme". Cette vision suppose un temps linéaire - et non cyclique comme le décrit l'historien roumain Marcea Eliade (1907/1986) -, et de ce fait un début et une fin : le "Big Bang" scientifique, le "fiat lux" religieux. Le déclin de la civilisation grecque, tout comme ses prédécesseures (Égypte, Mésopotamie, Babylone) serait donc intimement lié à la montée de la corruption sociale, qui produisit en "réponse" les cataclysmes durant lesquels le christianisme allait pouvoir se développer et détruire les connaissances des Grecs.
* Cf. Le Judaïsme décodé.
*² Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de
l'Univers.
Des catastrophes dramatiques durant l’Âge de Bronze
Il y a eu quatre épisodes de destruction durant l’Âge de Bronze, les plus importants furent en 2.300, 1.650 et 1.200 av. J.-C. Les comètes sont aussi la cause de la
fin de la dynastie Shang en Chine. Les villes étaient abandonnées, la population réduite, souffrant de famine… et connaissant une instabilité sociale importante. Les désastres "purifient à la
fois le meilleur et le pire de l’humanité", donnant lieu à des groupes solidaires et créatifs et des chefs autoritaires.
La Crète chuta sous l’influence de catastrophes naturelles ayant propulsé des peuples guerriers et dominateurs vers le sud (début des siècles obscurs de la Grèce dès le 13ème siècle av. J.-C.). Ces flux migratoires avaient déjà commencé vers -1.900 avec l’invasion des Achéens, supplantant les Pélasges*. Les Achéens sont l’un des premiers peuples indo-européens à avoir envahi la Grèce. Ils s’installèrent d’abord en Épire, puis descendirent en Thessalie. Ils chassèrent les premiers habitants, les Pélasges, grâce à leur suprématie militaire (usage de l’épée au lieu du poignard, usage du bronze). Il semble que les Achéens aient pu, suite aux catastrophes de 1.550 av. J.-C. (éruption volcanique à Théra, séismes), prendre possession de la Crète. La résistance crétoise n’existait plus après 1.100 av. J.-C. Cette période de -1.500 à - 1.100 a été une période charnière mettant fin au matrisme, suite à un chaos culturel.
* Pélasges est le nom donné par les Grecs anciens aux premiers habitants de la Grèce, avant l'arrivée des Achéens, des Éoliens et des Ioniens.
Nous sommes aujourd’hui dans une situation comparable, semblable. Nos sociétés sont corrompues, profondément, et les troubles qui ont suivi le 11 septembre ont éventuellement causé la "réponse" - boucle rétroactive au sens physique - de l’univers sous forme d’activité cométaire de plus en plus intense*. L’histoire semble bel et bien se répéter. Le déclin des empires était toujours lié à des destructions globales, qui ont entraîné des révolutions, des migrations, la famine, la peste… Un empire se maintient pendant 250 ans en moyenne. Mais par orgueil et vanité, il ne recule pas, s'attachant à tenir ses positions et à
s’accrocher à ses illusions d’exceptionnalisme. Il jouent son va-tout, et finit toujours avec rien. Nos empires mondialistes*², à commencer par les États-Unis, sont-ils conduits à subir le même sort ? La réponse est en cours, l'année 2023 constituant le point de bascule irréversible...
* Cf. Prophétie du changement.
*² Cf. Le modèle européen décodé (2) L'idéologie mondialiste & Le fonctionnement économique de la société contemporaine (2) Le libéralisme.
Le régicide, point de bascule civilisationnel
Les textes funéraires égyptiens comme celui du Livre de la Vache du Ciel évoquent la grande rébellion du genre humain contre Atum-Râ (le dieu sumérien An ou le Yahvé biblique). Si nous ne connaissons pas les véritables motifs de cette révolte, ni comment elle se serait effectuée, ils rapportent que l’humanité aurait "comploté" contre le dieu suprême et que ce dernier aurait recouru au déluge pour arriver à ses fins. En effet, Osiris (Enki à Sumer, Prométhée/Aesclépios/Lucifer dans la mythologie gréco-romaine) s’était donné pour mission de donner au genre humain les moyens de se mesurer aux "dieux" et surtout de devenir autonome. Le déluge d’Atum-Râ est strictement le même que celui qui succède au
meurtre du bouc-émissaire Osiris, le "porteur de la Connaissance (lumière)" aux êtres humains aveuglés et manipulés par les faux dieux.
Après le meurtre d’Osiris (mythe ou réalité ?) et le fameux déluge, l’humanité semble désormais bégayer et se reconstruire tant bien que mal. Les dieux et les héros de nos mythologies s’affrontent et s’engagent dans des batailles interminables que la littérature sur papyrus, ou taillée
sur les murs des temples, rapportent en partie à travers les conflits entre Horus (Osiris réincarné) et son oncle Seth.
C'est pourquoi chaque fois que le curseur magnétique du calendrier zodiacal cosmique (Cf. photo ci-dessous) est pointé sur une civilisation appelée à être le phare de la conscience humaine selon les lois cycliques du Temps*, la corruption de l'humain sous l'emprise du système prédateur conduit au meurtre d'un dirigeant au faîte de son apogée, susceptible de leur apporter la Connaissance. Ce meurtre entraîne alors la bascule de la civilisation par le déclenchement de phénomènes cométaires, sources de nettoyage par les perturbations climatique et les pestilences associées*². Le curseur se déplace vers une nouvelle civilisation, qui reprend le flambeau. A chaque fin de grand sous-cycle (tous les 12.500 ans environ), le nettoyage se traduit par une destruction quasi-totale de l'humanité. C'est ce que traduisent tous les grands mythes de manière codée, les "forces obscures" s'attachant à en cacher la signification. Selon les textes sacrés, une poignée d'élus les découvrant et les comprenant pourront se préparer à franchir les portes de l'espace-temps de la 3ème dimension afin de poursuivre leur évolution dans d'autres plans de réalité, quand d'autres reviendront tel Noé transmettre aux nouvelles civilisations du "futur" les clés explicatives de la relation au vivant.
* Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?
*² Cf. Vérité climatique.
Empire égyptien
Empire perse
Empire grec
(macédonien)
Philippe II de Macédoine
(-382/-336 av. J.-C.)
Roi de Macédoine de la dynastie des Argéades qui a régné de -359 à -336, il est le père d'Alexandre le Grand. Il meurt assassiné par son garde du corps.
Empire romain
Jules César
(-100/44 av. J.-C.)
Général et homme politique romain, il est assassiné le 15 mars 44 av. J.-C. à Rome suite à une conspiration de sénateurs parmi lesquels son propre fils adoptif
Brutus.
Royaume de France (Gaule)
Louis XVI
(1754/1793)
Dernier roi de France de la période dite de l'Ancien Régime, il est guillotiné à Paris le 21 janvier 1793 sous l'effet d'une révolution fomentée par des intérêts marchands.
Empire américain (occidental)
John Fitzgerald Kennedy
(1917/1963)
35ᵉ président des États-Unis, il meurt assassiné le 22 novembre 1963 à Dallas, par une conspiration oligarchique et mafieuse
toujours cachée au grand public.
Notre civilisation occidentale contemporaine puise son mythe dans la révolution scientifique des Lumières, amorcée au XVII° siècle, d'abord de pensée anglo-saxonne puis marquée par son héritage français, et ce sous l'impulsion des sociétés secrètes telles la Franc-Maçonnerie*. Ce mythe "moderne" est le progrès, fondé sur la récusation de toute explication métaphysique quant à l'origine de l'Univers. Il voit la fuite du Dieu créateur des grandes religions monothéistes, laissant son Œuvre inachevée livrée à elle-même dans sa course aveugle. Il fallait bien la notion d'un monde imparfait pour que l'esprit moderne scientifique se développe. Il considère la nature humaine comme le fruit d'une succession évolutive de sélections naturelles, aléatoires et accidentelles. C'est l'hypothèse des théoriciens du Big-Bang originel. Il ne peut y avoir de mystère, de sens ou de finalité à la vie, qui réside dans la molécule ADN renfermant tout ce qui est nécessaire au développement et au fonctionnement des organismes*². Quant à l'inexplicable, il relève seulement des limites de la recherche scientifique en l'état de ses outils, et nourrit les chimères et fantasmes des "faibles" d'esprit rationnel et cartésien.
* Cf. La nouvelle religion universelle.
*² Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de
l'Univers.
Grâce aux apports de l'école principalement anglo-saxonne - Locke, Smith, Bentham, Darwin - complétée par ceux de Freud*, il est acté que les pulsions fondamentales de l'être humain le conduisent à assurer sa survie et à rechercher le plaisir, la procréation et la domination. Progressivement ceux qui s'érigent et se cooptent à la tête de la société régulatrice, sortie de sa dépendance à l'illusion mystique du religieux, vont l'organiser pour y répondre, en plaçant l'économie, le nouveau Christ, au centre de sa raison d'être. Celle-ci va naturellement déterminer le modèle culturel sociétal laïc, baptisé le progrès, soit la croissance permanente des besoins et de la production pour y répondre à partir de l'évolution constante des outils et techniques. L'homme devient d'une part un consommateur citoyen émancipé et libre, aux besoins sans cesse renouvelés par les suggestions et incitations humaines, suivant la place qu'il occupe sur l'échiquier. En poussant le curseur sur le terrain du clivage politique, ce modèle du progressisme est celui de la gauche, alors que la droite entretient une pensée liée à une conception cyclique de l'histoire, autrement dit une conception fataliste, déterministe et de ce fait décadente de l'histoire.
Image : "Le Progrès", Parc du Retiro à Madrid. Derrière Pégase, symbole de la vitesse, les trois femmes symbolisent la Littérature, l'Industrie, le Commerce et les Arts.
Cf. Évolution de civilisation (2) Les synchronicités de l'Histoire.
Tout le système structurel sociétal est ainsi conduit à tourner autour de l'épicentre économique : éducatif, santé, communication et information, défense et sécurité, entreprise*... Il donne d'abord naissance au capitalisme industriel par l'émergence de l'énergie de combustion thermique, qui supplante toute autre grande idéologie de fonctionnement, tout particulièrement marxiste, puis évolue sous le double effet de son incessant perfectionnement technique et de la mondialisation des marchés vers une production de biens et de services de plus en plus informels, à l'image d'un mode de financement devenu pour grande partie virtuel.
Ce mythe du progrès s'appuie sur quatre piliers, dont la fragilité ébranle aujourd'hui tout l'édifice, tel le colosse aux pieds d'argile du livre du prophète Daniel dans la Bible annonçant l'effondrement du royaume de Babylone au monarque Nabuchodonosor*².
* Cf. Le nouvel ADN sociétal.
*² Cf. Prophétie du changement.
Dans une société caractérisée par la production continue de biens et de services, le rôle du travail apparaît fondamental. Elle participe de la dignité de l'individu, inséré car versant son écot au système, et qui en récupère une partie des fruits pour participer goulûment à la grande chaîne consumériste. Il est le moteur naturel de l'ambition humaine matérialiste et égotique, celle qui consiste à s'élever socialement, à être considéré et reconnu, et à s'enrichir, sinon pour soi en tout cas pour la génération future par la thésaurisation. Le travail des cols blancs est orienté vers le contrôle, le zèle qui y est mis ouvrant de prometteuses perspectives, ainsi que vers la promotion incessante du toujours plus productif et de l'esprit de compétition*.
* Cf. Le nouveau permis de conduire l'humain.
Pour être tenable sur la distance, cette valeur travail repose sur la dynamique de consommation et du pouvoir d'achat distribué, celui-ci étant lié au plein emploi. C'est tout l'enjeu assigné aux politiques gouvernementales par leurs financeurs privés, en aidant du mieux possible celles et ceux qui, pour différentes raisons, sont exclus du jeu, afin d'éviter que les problèmes sociaux n'altèrent la dynamique de confiance générale.
L'épuisement des ressources, limitant derechef la production, comme les différences de contraintes sociales, politiques et environnementales sur un terrain de compétition devenu international ont commencé à fissurer ce presque idyllique tableau par la montée continue d'un chômage chronique, finissant par apparaitre aux experts comme inéluctable. Il pose tout naturellement la question du clivage social et des tensions qui en découlent, comme la projection du vivre ensemble en société dans un fonctionnement où le non-emploi, le sous-emploi et l'emploi disqualifié ne sont plus marginaux.
Imaginer que le système va substituer à la production tangible de biens et services des contenus d'information constitue un leurre, dont reviennent désormais nombre de ses idéologues passés. Le travail a derrière lui son "âge d'or", et oblige à en repenser sa nature comme sa place de manière totalement nouvelle si la société veut s'épargner de sérieux désagréments. Il est une ressource appelée à continuer à se raréfier, à se fragmenter, dans un environnement qui voit la technologie de plus en plus sophistiquée s'y substituer. Le mythe de l'emploi à vie, l'emploi socialement intégrateur et l'emploi source d'enrichissement, personnel comme matériel, tombe, même si ses détenteurs, de moins en moins nombreux, s'y accrochent mordicus. Sa finalité est ailleurs, au service de son développement personnel, de ses connaissances, de sa participation communautaire, dans un système global totalement repensé où l'économie ne pourra plus être l'épicentre.
A l'origine de Travail
Sous l'Antiquité, le terme bas latin trepalium (attesté en 582) est une déformation de tripalium, un instrument formé de trois pieux, deux verticaux et un placé en transversale, auquel on attachait les animaux pour les ferrer ou les soigner, ou les esclaves pour les punir.
Apparu au XIIᵉ siècle, selon le linguiste Alain Rey, le mot "travail" est un déverbal de "travailler", issu du latin populaire tripaliare, signifiant "tourmenter, torturer avec le trepalium". Au XIIᵉ siècle, le mot désigne aussi un tourment (psychologique) ou une souffrance physique (le travail d'accouchement).
Si la valeur argent, Force puissante, a toujours suscité dans l'enseignement des textes sacrés l'appel aux vertus cardinales complémentaires que sont la Justice, la Tempérance et la Prudence, c'est que le système bancaire et monétaire qui l'administre globalement n'y accorde aucune valeur de nature transcendantale. Il pourra toujours se prévaloir, en tout cas dans le discours, d'être le gardien de pratiques se voulant éthiques sinon morales, il fonde sa raison d'être sur un fonctionnement sociétal où prévalent avant toute chose le matérialisme et l'égoïsme. Les barrières précautionneuses sont définitivement tombées au début des années 1970, lorsque fut abandonnée la référence à l'étalon-or des principales monnaies mondiales qui les obligeait à s'assurer d'une contrepartie tangible dans l'émission de la monnaie. L'adoption du papier-monnaie ouvrit alors les digues d'une économie appelée de plus en plus à se virtualiser par le crédit, la dette, et l'imagination fertile de ses acteurs dans des produits et opérations déconnectés de la réalité.
Image : Mammon, dans le Nouveau Testament de la Bible, est la richesse matérielle ou l'avarice, souvent personnifiée en divinité.
Brève histoire de la monnaie
Si le troc a probablement permis aux premiers humains d'échanger, il ne leur permettait pas vraiment de commercer de façon étendue, la nature de l'échange n'étant pas forcément satisfaisante pour l'une ou l'autre partie, tout comme il était difficile d'en déterminer le bon rapport. C'est parce que le troc devint vite un casse-tête inextricable que la monnaie lui succéda, pouvant être soit une marchandise sur laquelle un grand nombre s'accorde, soit une dette dont une autorité indépendante tient les registres. La première monnaie était donc de la dette (du crédit). C'est ainsi qu'aux alentours de 3.000 ans avant Jésus Christ, à Sumer, après divers tâtonnements (céréales, bétails, sel, coquillage, pierres...), les shekels d'argent émergent en tant que monnaie (photo 1). L'or étant rare (il vaut 60 fois plus cher que l'argent), ce métal s'impose durant la troisième dynastie d'Ur. Et lorsqu'il n'y a pas de shekels, les scribes consignent des dettes qui sont exprimées en shekels. L'argent-métal est une monnaie anonyme qui s'est imposée de façon empirique.
Vers 1 750 avant Jésus Christ, à Babylone, le code d'Hammurabi voit le jour (photo 2), qui pose les premiers principes régissant le crédit. Il s'apparente à de la "common law", soit un recueil de décisions constituant une jurisprudence dont on dégage des règles. Si quiconque omet d'honorer une créance pour dette, et se vend lui-même, sa femme, son fils, et sa fille contre de l'argent ou les donne au travail forcé, ils travailleront pendant trois ans chez celui qui les a achetés, et seront libérés la quatrième année. Une remise à zéro est ainsi prévue après quatre ans d'esclavage. Autrement dit, la capacité d'endettement est limitée à environ quatre années de capacité de travail d'une famille. La monnaie, non contrôlée par le roi mésopotamien, est toujours en shekels d'argent ou en dettes. Elle n'est disponible qu'en quantité limitée, le montant de dettes étant quant à lui plafonné par la loi.
Puis, avec les siècles, la monnaie d’État émergea, l'or et l'argent s'imposant comme métaux monétaires. Platon et Aristote réfléchirent, les systèmes de crédit se raffinèrent, les banques associèrent des épargnants pour prêter des sommes plus importantes, le capitalisme se développa.
Comme avec tout développement humain, il y eut des accidents, des régressions, un pas en arrière puis deux en avant. La Chine au XIVème siècle puis John Law en France au XVIIIème siècle tentèrent des expériences de monnaies fiduciaires qui furent des échecs cuisants. Des unions monétaires échouèrent.
C'est en 1971 qu'une véritable entreprise de déconstruction monétaire systématique commença. A cette date, le dollar, la dernière monnaie encore raccordée à l'or,
s'en décrocha. Ce qui avait été laborieusement édifié et codifié dans les millénaires précédents est alors progressivement démantelé. Les limites empiriques adoptées pour la dette et le crédit
sont abandonnées. Ceci explique que toutes les monnaies sont flottantes, c'est-à-dire ancrées à rien et donc bonnes pour la dérive avant d'aller se fracasser sur quelque récif. Le crédit peut
être infini, l'esclavage étant officiellement aboli, et les prêts n'ont plus besoin d'être adossés à quelque chose d'existant. Un marché baisse ici ou là ? Une banque centrale intervient pour
racheter ce dont personne ne veut plus. Et au final, l'inévitable hausse des taux destinée à rééquilibrer les excès de l'argent "pas cher" source d'endettement excessif produit ses effets. La
marée de liquidités baissant, d'effrayants récifs apparaissent : les banques, l'immobilier, la dette des entreprises zombies, les prêts étudiants, les prêts automobiles ... Et qui paie la note de
son aveuglement au jeu délétère des maîtres artificiers gouvernant ?
Toute la masse monétaire en circulation est désormais basée sur la dette, une toute petite fraction prenant la forme de papier-monnaie. L'essentiel des transactions et de compensations étant désormais assuré par les systèmes électroniques, la traçabilité du respect des normes de liquidité et de solvabilité est devenue très difficile. Cette culture de la dette s'est naturellement étendue à tous les acteurs, entreprises comme particuliers, l'emprunt de capital étant validé comme le moteur indispensable à la croissance du système. Cependant, il a pour effet des niveaux d'endettement élevés et de hauts taux de rendement attendus par les prêteurs. Un montant gigantesque de l'argent circulant est ainsi affecté au service exclusif de la dette. Le paiement de la dette de l'environnement productif est quant à lui réinvesti principalement dans un environnement spéculatif, considéré comme bien plus rentable. Quant à l'incitation permanente à la croissance, elle a des conséquences dommageables tant sur le plan environnemental que dans le vécu des individus, soumis à pressions de toute part : travailler, acquérir, consommer, rembourser, emprunter...
En fait, ce système ne fait que fragiliser les communautés humaines, dont la plupart des entreprises, qui voient une grande partie du réinvestissement leur échapper pour des produits et placements jugés comme plus rémunérateurs, comme l'échange de titres sur les marchés financiers. En transférant par ailleurs systématiquement la richesse de ceux qui ont peu vers ceux qui possèdent déjà beaucoup, il contribue à la fragilité des individus, et constitue les problèmes sociaux qui en découlent. Le serpent qui se mord la queue !
Érigée en valeur dominante de la société moderne, l'économie financière déroule désormais ses affres délétères au vu et au su de tous. La spéculation enfiévrée qui a conduit au krach boursier de 2008 résume à lui seul l'ampleur des dégâts, où quelques pseudos maîtres du monde ont joué sans vergogne au casino sans le moindre souci de ses conséquences mortifères. Au-delà des turpitudes réelles et avérées d'une partie des acteurs du système monétaire et bancaire, elle traduit la quête désacralisée de l'existence du "moi ego", où seule la satisfaction constante des pulsions primaires apparaît comme naturelle. Un puits sans fond. Un abîme. Une impasse existentielle, que nous rappelle depuis la nuit des temps le mythe scandinave de l'anneau d'or, et son influence maléfique perpétuée depuis le dieu Odin, l'ange de Mercure ou Hermès, et du demi-dieu Siegfried, le tueur de dragons.
Le bilan "merveilleux" des élites bancaires
XVII° siècle
1637 : bulle spéculative sur le cours des tulipes à Amsterdam.
Crise économique, précarité, chômage...
XVIII° siècle
1720 : bulle spéculative sur les actions de la compagnie des Indes et du Nouveau Monde initiée par le système de Law.
Crise économique en France et en Angleterre.
1788 : crise des emprunts obligataires en France, qui conduira à la révolution française de 1789 et à la Terreur.
1792 : panique bancaire aux États-Unis suite à une augmentation effrénée de prêts à taux réduits liée à la création de la première banque centrale.
1797 : panique bancaire suite à la suspension par la Banque d'Angleterre de ses paiements en espèces pour avoir émis trop de monnaie.
XIX° siècle
1810 : effondrement du système de crédit en Angleterre suite à l'abus de crédit et à la déconnexion de la monnaie avec l'or. Chômage, précarité, misère, violents mouvements sociaux.
1819 : crise monétaire aux États-Unis avec suspension des paiements en espèces suite à une création d'argent privé par les banques via le crédit.
1825 : crise spéculative sur le marché londonien suite à des investissements insensés en Amérique latine et aux USA. Faillite de plus de 3000 entreprises.
1836 : nouveau krach boursier en Angleterre lié à une bulle spéculative sur le marché foncier aux USA.
1847 : bulle spéculative sur les actions des compagnies de chemin de fer provoquant une panique bancaire et une crise du crédit.
1857 : crise bancaire aux États-Unis, France et Angleterre liée à la suspension des paiements d'une compagnie d'assurance américaine.
1866 : faillites bancaires en chaîne dans toute l'Europe suite à des prises de risques inconsidérées.
1873 : bulle spéculative sur le marché immobilier en Europe entraînant des faillites bancaires à la chaîne et une récession mondiale de ... 23 ans.
1882 : faillite de l'Union Générale provoquant une crise bancaire et boursière d'ampleur.
1893 : faillite de la Barings avec panique bancaire à New York.
XX° siècle
1907 : effondrement du marché boursier aux États-Unis suite à des facteurs spéculatifs. Faillite de nombreuses banques.
1929 : krach boursier célèbre entraînant faillites bancaires et la grande dépression.
1966 : crise américaine liée à une trop forte impression monétaire via le crédit.1970 : Faillite de PennCentral, à l'époque la banqueroute la plus vaste de l'histoire
1974 : dépôt de bilan de la banque allemande Herstatt lié au risque systémique (faire de l'argent à partir de rien).
1979 : récession sévère suite à une création monétaire insensée via le crédit par le système bancaire américain.
1982 : crise de la dette des pays en voie de développement, les banques ayant trop prêté pour gagner de l'argent.
1988/1992 : Crise des Savings and Loans ou S&L (caisses d'épargne américaines)
1994 : Crise "Tequila" mexicaine
1997 : Crise financière asiatique
1998 : Crise Russie/Long Term Capital Management (LTCM)
XXI° siècle
2000 : explosion de la " bulle Internet " (spéculation irrationnelle sur la valeur de sociétés de la nouvelle économie, les dot.com), se
répercutant sur les années 2001 et 2002.
Le NASDAQ, indice boursier de ces "valeurs", entame un plongeon progressif de 77%. L'or
entame une progression stratosphérique de 571% ... tandis que les actions perdent 24% aux États-Unis et près de 50% en France.
2007/2008 : crise dite des " subprimes " liée à une furia spéculative immobilière entraînant le second krach mondial d'ampleur après 1929.
2018 : mini krach sur le Dow début février, amorçant un nouveau chapitre avec Lehman Brothers, AIG...
Ajoutées les autres crises bancaires non mentionnées (1987, 1989, 1990, 1993), nous pouvons constater une bonne quarantaine de crises majeures du système bancaire en 180 ans seulement, en dépit des mesures prises pour les prévenir et les éviter, comme la création de la FED (Federal Reserve) aux États-Unis en 1913... Ces crises bancaires ont systématiquement provoqué des crises économiques avec leurs terribles conséquences humaines : chômage, misère, vies brisées, suicides ... Qui peut alors croire pour les excuser à la fable de l'irresponsabilité rapace individuelle ou de la complexité d'un monde en constant mouvement ? Lorsque, au regard de ce bilan chronologique factuel et avéré, dans des dites démocraties établies, les élites gouvernantes laissent aux intérêts institutionnels bancaires privés la création de MBS (Morgage Backed Security), de CDS (Credit Default Swap) et de CDO (Colateral Debt Obligation), soit des instruments financiers complexes et totalement pourris, il y a soit une totale irresponsabilité congénitale - le "handicap du bulbe rachidien" - dans la prétention à gouverner l'intérêt général, soit une "collusion corruption" cynique et abjecte. Qui plus est en s'attachant à "sauver" ces prédateurs avec l'argent public, même si au passage un ou deux sacrifiés peuvent espérer faire passer la pilule au bon peuple, ou servir les intérêts de concurrents en position de force dans le lobbying entre élites opaques pour ne pas dire occultes.
Cf. en complément plus explicatif Le modèle européen décodé (2) L'idéologie mondialiste.
Il est d'abord apparu en Occident comme la substance naturelle du progrès, sous-tendant une dynamique de croissance corrélée à l'innovation technique, pendant longtemps de nature industrielle avant d'évoluer vers les services et l'immatériel, comme l'information ou les contenus virtuels. Assez rapidement dans la seconde partie du XX° siècle, il a aussi signifié l'orientation d'une économie se voulant mondialisée à destination de pays dits émergents, considérés comme moins évolués dans l'administration économique de leurs ressources. Qui plus est, la courbe démographique en leur nette faveur a boosté la volonté de modéliser ce qui tenait de sésame pour les grandes puissances industrielles déclinantes dans leur sève renouvelante.
Cette tentation toute technocratique sous-estime le référent culturel, qui conduit les peuples à appréhender différemment ce qui est nommé la réalité, et tout particulièrement le rapport au sacré, c'est-à-dire le vivant dans toutes ses formes. Ceci explique la plus ou moins forte résistance de nombre de ces pays à leur alignement sur la doxa économique décrétée par les élites sorties d'Harvard, Eaton ou autres lieux saints du capitalisme libéralisé*. Malgré la complicité de nombre d'élites "locales" particulièrement choyées pour jouer le jeu ou l'imposant de manière dictatoriale, le ressenti n'érige pas le modèle proposé en objet de culte, la conscience de ses conséquences tant sur la protection de l'environnement que sur un vécu social équilibré, car équitable, solidaire et digne, étant d'une toute autre nature qu'en Occident.
* Cf. Le modèle européen décodé (2) L'idéologie mondialiste.
La planète semble parvenue à un nouveau moment crucial de son histoire. Le rapport de forces constaté peut soit déboucher sur la mainmise du modèle culturel occidental, qui entraînera alors d’innombrables tensions qui en ruineront l'application, soit s'orienter sur une nouvelle manière d'orchestrer un système désormais mondial, le "Nouvel Ordre Mondial"*. Si tel est le cas, la transformation profonde des institutions économiques et financières régulatrices apparaît inévitable, leur actuel ADN ne correspondant nullement au respect d'une écologie des cultures diversifiée. Mais s'il est plus que temps qu'une prise de conscience de l'opinion publique mondiale s'établisse à un niveau significatif, afin de peser sur le sens à venir de notre civilisation et de permettre le passage d'une société basée sur le développement à une société en développement, celui de la relation harmonieuse de l'être humain à l'Univers, ce qui se trame par-delà les illusions d'espérance projetées est d'une toute autre nature, correspondant au calendrier entropique de la Matrice terrestre*² ...
* Cf. La nouvelle religion universelle.
*² Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ? & Prophétie du changement.
L'état de guerre, quelles qu'en soient ses formes, du conflit direct entre armées au terrorisme idéologique, en passant par les gangs et cartels pour le contrôle de leur business, semble inhérent au genre humain tel que génétiquement conçu*, aussi loin que remontent nos connaissances sur le fonctionnement des civilisations. Cette croyance de l'inconscient collectif en cette fatalité ontologique alimente un pan conséquent de l'économie, tout particulièrement dans la recherche de sécurité des biens et des personnes à partir d'outils et de techniques toujours plus sophistiquées et puissantes. Les Chartes universelles, celles des droits de l'homme comme des Nations unies, ont beau célébrer la paix et la fraternité, la préoccupation des gouvernants comme des citoyens tourne autour de ce fléau planétaire considéré comme inéluctable. Autant alors en retirer les bénéfices à son avantage, même si ce n'est pas très glorieux pour notre "belle" civilisation moderne.
* Cf. Vérité civilisationnelle.
Si la dissuasion nucléaire, biologique et chimique évite en l'état un conflit généralisé gravement préjudiciable à notre vieille planète, l'évolution de l'humanité ne devrait plus faire l'économie d'une profonde et radicale désintoxication de ce poison, tant l'avancée des consciences apparaît lente en la matière. Car si l'intention de paix a été inscrite dans les textes fondateurs de notre modernité, il est en toute logique de la responsabilité des dirigeants et des peuples des nations les plus puissantes de déclarer la guerre comme illégitime dans tous ses aspects, et de contribuer concrètement à son éradication. Mais si seul un nouvel état de conscience "citoyen du monde" pourrait en formuler l'exigence pour en permettre la mise en pratique, tant la nature intrinsèque de nos gouvernants comme des moyens érigés au contrôle de la conscience établissent une barrière infranchissable*.
C'est pourquoi, compte-tenu du réveil en cours de nombre d'individus sous l'effet de l'Onde de changement*² montrant l'écart grandissant entre le rôle prêté aux institutions de régulation mondiale et leur fonctionnement, source d'oppression et d'inégalité, un choix s'impose. Nous pouvons continuer d'une part à imaginer et espérer l'arrivée de dirigeants vertueux et probes. Nous pouvons d'autre part commencer notre propre transformation intérieure. Car c'est en faisant la paix avec nous-mêmes, avec nos ombres et conflits cachés qui découlent des conditionnements instillés, que nous commençons la guérison de nos représentations et influons sur celle du monde. C'est en changeant de perspective, en imaginant qu'un état de paix puisse réellement exister, que nous contribuerons à son événement. C'est toute la puissance d'un Univers où nous sommes toutes et tous interreliés*³.
* Cf. Le modèle pyramidal décodé, Les psychopathes qui nous gouvernent, Contrôle mental, Le contrôle du robot biologique & Prédation manipulatoire.
*² Cf. Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.
*³ Cf. Univers en partage.
A ce mythe de la modernité correspond un comportement social allant de pair. Même si la Déclaration de Séville* du 23 janvier 1999 sur la violence dit que "La violence n’est ni notre héritage évolutionniste, ni présente dans nos gènes", l’état actuel des connaissances données comme clés explicatives à l'être humain, dans les domaines aussi divers que l’anthropologie, la biologie, la sociologie et l’histoire, met en évidence un paradoxe, à savoir une violence inhérente à la Nature et à l’humain pour les pousser sur la voie d’une constante amélioration.
Ses éléments caractéristiques procèdent d’une compétition permanente entre les groupes, quelle qu’en soit la nature. Ils sont constitutifs du "Jeu de la Vie"*².
* Conférence européenne sur les villes européennes durables.
*² Cf. Le Jeu de la Vie.
Pour une partie de l'école scientifique dominante dans l'explication culturelle du fonctionnement de la civilisation humaine, et ce à l'opposé (apparent) de l'approche matérialise darwiniste qui voit l'esprit comme simple dérivatif de la matière, tout dans notre système vivant procèderait d’un phénomène génératif avide de réplication. C'est le concept du biologiste et éthologiste britannique Richard Dawkins (photo 1), qui met en avant les gènes sur le plan biologique ou les mèmes (terme inventé en 1976, choisi pour sa rime avec les mots anglais cream [crème] et dream [rêve]) sur le plan des idées pour expliquer l’existant constaté, à savoir un système auto-organisé et constamment renégocié à partir d’éléments jetables et peu coûteux.
La "conscience" serait de ce fait simplement une fonction des groupes d'idées ou de concepts dans nos esprits. C’est pour cette école le principe même de la vie, de son apparition à son évolution et à sa transformation permanente pour éviter l’obsolescence, synonyme de mort. Ainsi, tels des amibes* affamées (photo 2), tous les groupes sociaux auraient un désir systématique de croître.
* Microorganismes appartenant à divers groupes de cellules complexes eucaryotes, caractérisées par la présence de mitochondries, indispensables aux réactions énergétiques de la cellule.
Cf. Livre de Richard Dawkins "The Selfish Gene", dont l'objectif était en réalité d'expliquer la force et le caractère général de l'idée "brillante" de Darwin...
Le mème, puissance énergétique.
Le mème est l’élément d'une culture pouvant être considéré comme transmis par des moyens non génétiques, en particulier par l'imitation. C’est un ensemble énergétique, fruit de la foi ou des convictions/croyances de suffisamment de personnes, qui est capable dans la durée d’influencer les humains à grande échelle dans leurs perceptions. Ce n'est pas la "machine cervicale" qui rassemble et organise les informations, puis accomplit ensuite une action prédéterminée basée sur ces données, mais les "mèmes", qui adoptent une attitude plus hostile et qui, à la manière d'un virus, attaquent l'esprit humain, individuellement et en masse, rivalisant entre eux pour leur suprématie et donc leur survie dans ce terrain fertile qu'est le réseau neuronal humain.
Il a de ce fait un effet sur la marche de l’Histoire. Tant que le mème collectif est puissant car porté fermement par ses pères fondateurs et leurs descendants, il permet à la civilisation comme à l’organisation d’exister et de se maintenir. Puis la loi de la cyclicité le conduit à perdre de sa puissance, à se déliter, à s’effondrer et à disparaitre. Égypte ancienne, empires de Perse et de Babylone, civilisations grecque et romaine, empires des Mayas et des Incas, communisme et autres finissent toujours à notre image, mortel. N’étant rien de plus que le fruit, l’essence de la substance de nos égos*, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’ils en portent les traits de caractère, tout particulièrement de nos travers. L’issue en l’état ne peut qu’être médiocrité, barbarie, sectarisme, haine, découlant des sens non élevés d’une espèce humaine imbue de pouvoir, de richesses, de domination et d’orgueil.
* Cf. Décryptage de l'égo.
Selon les termes du Dr. parapsychologue britannique Susan Jane Blackmore (photo 3), autre chef de file de la mémétique, les mèmes sont des idées, des compétences, des habitudes, des histoires ou des inventions qui sont transmises de personne à personne par imitation. Comme les gènes, ils se battent pour être copiés, mais contrairement aux gènes, ils luttent pour se faire une place dans nos souvenirs et pour avoir l'opportunité de pénétrer dans les livres, les magazines et les programmes de télévision. Les survivants à ce jeu sont ceux que nous voyons tout autour de nous. De la même façon que les gènes ont créé nos corps, les mèmes ont créé nos esprits et nos cultures.
Cela expliquerait notre nature religieuse incurable, nos formes peu usuelles de coopération et d'altruisme, notre usage de la langue et notre capacité à défier nos gènes par le contrôle des naissances et l'ingénierie génétique. Aussi, se croyant seuls sur cette planète, nous serions des machines mémétiques. Ce que Darwin avait réalisé en son temps, c'est qu'un simple processus sans intelligence peut rendre compte de l'évolution, sans avoir besoin d'un créateur. Si vous avez des créatures qui changent, et que seules certaines d'entre elles peuvent survivre, et si les survivants transmettent à leur descendance tout ce qui les a aidés à survivre, alors la génération suivante doit être mieux adaptée que la première – et ainsi se poursuit le processus. En des termes plus modernes, s'il existe de la variation, de l'hérédité et de la sélection, alors vous devez obtenir, comme l'énonce le philosophe américain Daniel Clement Bennet (Cf. photo 4)*, l'un des plus ardents défenseurs de la théorie considérant l'esprit comme un programme : "une création issue du chaos sans l'aide de l'Esprit". Et ce processus inévitable s'applique à tout ce qui est copié, pas seulement les gènes.
Les mèmes constitueraient ainsi des parasites, des virus, expliquant que, comme les gènes, on puisse établir une distinction basée sur le phénotype/génotype, bien
qu'elle soit peu marquée. En termes simples, un virus est seulement une chaîne d'ADN (ou d'ARN) possédant un comportement. De manière similaire, un mème est un paquet d'informations (les
informations, pas le véhicule) doté d'un comportement avec un habillage phénotypique qui exerce sur le monde des effets différenciés, lesquels influent sur ses chances d'être reproduit. Dennett
suggère que cette collection de programmes constitutifs de l'esprit humain donne l'impression d'une unité qui est le "soi", mais que ce soi, en tant qu'unité, n'existe pas. Ce faisant, le
philosophe scientiste donne ni plus ni moins qu'une description très précise de la façon dont fonctionne l'esprit d'un Portail Organique*², identique à la manière dont fonctionne l'esprit de
l'Homme Extérieur à lui-même, c'est à dire de l'homme doté d'une âme embryonnaire, potentielle, qui n'a pas encore commencé le travail de construction de son centre magnétique, à même de lui
permettre d'équilibrer et de fusionner ses trois centres inférieurs et d'établir une connexion permanente avec les centres supérieurs*³ !
* Livre " Consciousness Explained ".
*² Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée & Les psychopathes qui nous gouvernent.
*³ Cf. Qu'est-ce
que l'Homme ? & Fonctionnement du corps biologique.
Chaque élément constitutif du vivant humain trouve place dans sa singularité, son degré d’évolution par la réalisation ou non du processus d'individuation*, et par son besoin physiologique de contrôle au sein d’une superstructure de pensées semblables (famille, tribu, religion, entreprise, nation…), qui lui apporte cohérence et assistance, organise et conditionne son vécu par ses théories, ses visions du monde et ses cultures, tisse les liens des individus épars dans une entité coopérative à la puissance et aux dimensions imposantes, afin que cet individu la serve dans ses desseins.
C’est l’illusion du pouvoir dans son lien prétendu avec l’invisible face aux chocs et aux souffrances de la vie, à partir de ceux qui s’en proclament les gardiens, hommes et femmes charismatiques autrement qualifiées d'"élites". Ainsi la religion joue sur ses pouvoirs tenus de Dieu, et la crainte des fidèles de voir leur âme jetée dans les tourments éternels constitue sa tranche vitale d’illusion. Il en est de même pour les gurus, les prophètes, les scientifiques, les médecins et thérapeutes, les financiers et tout autre expert (politicien, instituteur, avocat, philosophe…) à qui nous donnons presque tout, persuadés qu’ils peuvent résoudre les problèmes qui nous semblent déconcertants et nous convaincre qu’un monde meilleur est à notre portée. Il en découle des attitudes et mentalités psychorigides et nourries de préjugés*².
La plupart des personnes sont aptes à suivre un mouvement spécifique, matérialiste comme spirituel, comme une force d'attraction irrésistible, et peu sont capables de s'en extraire volontairement. L’isolement, même relatif, conduit en effet à son autodestruction de la masse coopérative. Quant à l’indépendance proclamée par beaucoup, elle n’est souvent qu’une mascarade rhétorique conçue pour augmenter l’impression d’importance et de force auprès des faibles et des gogos. Seul le plein contrôle en toute conscience du mouvement d’adaptation réalisé et volontairement conquis permet la sérénité et la plus grande liberté de son auteur.
* Cf. Fonctionnement du corps biologique.
*² Cf. Le contrôle du robot biologique.
Cf. en complément Le modèle pyramidal décodé, Mythe, dogme et autres mystifications religieuses & Fabrication de l'illusion et voie de sortie.
Les idées, mêmes fausses, qui se répliquent à grande échelle et contaminent les esprits individuels, constituent la substance fondatrice et nourricière de toute civilisation, à partir d’un vaste réseau de métaphores destinées à répondre à tous les mystères de la vie et à offrir une petite tranche d’utopie. Ce sont les idéologies et leurs déclinaisons diverses*, dont les hommes de pouvoir sont prompts à s’emparer, car ils savent que contrôler les espaces supérieurs nécessaires aux grands systèmes fédérateurs, c’est s’assurer par le panurgisme social le contrôle de l’espace inférieur, celui où se meuvent les corps. Leur inévitable changement, du aux inévitables rigidités du système en place, aboutit à des mutations civilisationnelles génératrices de chaos (pour l’ancien) et de renouveau vers des niveaux supérieurs d’organisation, de complexité et de pouvoir. Ainsi le mème du christianisme restructura l’Empire romain environ trois cents ans après le Sermon sur la Montagne de Jésus via les apôtres, tout particulièrement saint Paul (Saül). Ou celui du marxisme transforma radicalement la société russe soixante ans après que Karl Marx sortit du British Museum avec le manuscrit final du Capital serré sous ses bras. La liste est longue - Moïse, Alexandre, Mahomet, Bonaparte, Lénine, Hitler, Mao, Castro, Gandhi, Saddam Hussein, Khomeyni… - de celles et ceux qui rassemblent et réveillent par les mots, dictent le sacrifice, puis assemblent en une force puissante qui imposera sa domination sur une grande partie du monde, pour un temps donné, avant de s'effondrer...
* Communisme, socialisme, capitalisme, libéralisme, mondialisme, nationalisme, consumérisme, matérialisme, hédonisme ...
Les déclinaisons idéologiques
Doxa
En grec : gloire, honneur, renommée.
Ensemble plus ou moins homogène d'opinions, de préjugés populaires ou singuliers, de présuppositions généralement admises.
Dogme
En grec : dogma, opinion.
Affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible par une autorité politique, philosophique ou religieuse qui emploiera dans certains cas la force pour l'imposer
Doctrine
Du latin doctrina, enseignement, théorie, méthode, doctrine.
Ensemble systématique de conceptions d'ordre théorique enseignées comme vraies par un auteur ou un groupe d'auteurs, pouvant être d'ordre politique, économique, religieuse, philosophique, scientifique, et pouvant avoir une dimension idéologique.
L’interconnexion des personnes, autrement dit les groupes de pensée ou le réseau neuronal, conduit chaque individu à un apprentissage social déterminé par son collectif d’appartenance, sa " meute sociale ", se traduisant sous les habits de la poésie et de la philosophie par la manipulation psychologique de sa perception, l’ancrage de croyances donnant le sentiment de contrôle de la réalité, et la projection de ses pulsions et frustrations à l’encontre d’autrui, dont la mort, la destruction et la fureur ne sont pas les moindres. Chaque culture enferme et canalise ainsi l’hostilité naturelle en son sein. En échange de quoi, elle doit expulser les facteurs de contradictions internes et les frustrations en les recyclant dans une dynamique externe. Elle considère ainsi pour souder comme acceptable de détester, diaboliser et parfois de tuer l’étranger, l’intrus, l’ennemi, convaincue de sa valeur morale dans sa quête prédatrice du pouvoir et des ressources. Les idées revêtent l’acte de cannibalisme des atours de la morale commune, autrement dit la loi définie basée sur les plus petits dénominateurs communs. Ainsi le nationalisme, notion considérée comme totalement morale tout en distinguant les êtres humains, les apposant voire les combattant, et qui conduit inéluctablement à un asservissement spirituel.
Cf. Le lien, expression de la conscience collective.
Un ordre de préséance, de hiérarchie dominante, prévaut dans la nature, pour les individus comme les groupes sociaux, ajustant le style de vie, les amis, les chances de survie, la physiologie (constitution physique) et la vie sexuelle. Occuper une place au sommet ou au bas de l’ordre devient une habitude. Il est source de soumission à des idées, des religions et des dirigeants, jusqu’à ce qu’il soit bousculé par la remise en cause d’éléments désireux de prendre la place, que l’on qualifie généralement de barbares, soit parce qu’ils manipulent les idées en place, soit parce qu’ils font la guerre.
La place d’un groupe dans l’ordre de préséance n’est jamais définitive, à cause des rigidités propres à toute hiérarchie instituée. L’Égypte, Sumer, l’Empire Babylonien puis Perse et Grec, Rome, la Chine ancienne, l’Angleterre victorienne, et tant d’autres (aujourd’hui les États-Unis), ont payé cher pour le savoir. La prospérité acquise n’entraîne pas la paix, bien au contraire. Elle va catalyser à son encontre une tornade de violences tant de son intérieur – besoin de libérer son énergie combative et agressive – que de l’extérieur – besoin de bousculer l’ordre établi pour se positionner à son tour en haut de l’échelle sociale, généralement à partir des mêmes idéaux moraux proférés, Liberté, Paix et Justice, qui ne sont qu’un camouflage social, car contraires intrinsèquement aux règles de l’ordre de préséance...
Civilisations supérieures et civilisations inférieures
Le principe sociologique concernant les rencontres entre civilisations supérieures et inférieures, qui a été observé tout au
long l’histoire de l’humanité, est ancré à la fois dans des exemples historiques et dans des cadres théoriques. Il suggère que lorsque deux civilisations
ayant des niveaux de développement technologique, social ou culturel très différents se rencontrent, la civilisation "inférieure" subit souvent de profondes perturbations.
1. Un impact psychologique sur la civilisation inférieure.
. Perte d’agence et d’identité : la civilisation "inférieure" peut se percevoir comme impuissante ou sans intérêt face aux capacités de la civilisation supérieure. Cela peut conduire à une crise existentielle, où les croyances, les valeurs et les identités culturelles fondamentales sont remises en question.
. Fatalisme ou dépendance : les membres de la civilisation inférieure peuvent développer des attitudes fatalistes, pensant qu’ils ne peuvent pas contrôler leur destin. Ils peuvent aussi devenir trop dépendants de la civilisation supérieure pour trouver des solutions à leurs problèmes.
. Dépression et désespoir : la prise de conscience de la supériorité d’une autre civilisation peut conduire à un désespoir généralisé, en particulier si la civilisation inférieure ne voit aucun moyen de parvenir à la parité ou de se protéger.
2. Des perturbations culturelles et sociales.
. Effondrement des structures traditionnelles : les institutions telles que la religion, le gouvernement et l’éducation peuvent être ébranlées dans leur lutte pour s’adapter au nouveau paradigme introduit par la civilisation supérieure.
. Polarisation et conflits : différentes factions peuvent émerger au sein de la civilisation inférieure, certaines prônant l’assimilation ou la coopération, tandis que d’autres résistent à la civilisation supérieure ou la rejettent entièrement. Cela peut conduire à des conflits internes.
. Érosion culturelle : les pratiques, langues et croyances traditionnelles peuvent disparaître à mesure que la civilisation inférieure adopte les technologies et les coutumes de la civilisation supérieure.
3. Une dépendance économique et technologique.
. Extraction des ressources : la civilisation inférieure peut être exploitée pour ses ressources, sa main-d’œuvre ou sa position stratégique.
. Dépendance technologique : si la civilisation supérieure introduit une technologie avancée sans partager les connaissances nécessaires pour la comprendre ou la reproduire, la civilisation inférieure peut devenir dépendante de la civilisation supérieure de façon permanente.
Trois exemples historiques illustrent ce principe.
. La colonisation des Amériques : lorsque les puissances européennes, dotées de technologies maritimes, militaires et organisationnelles avancées, ont rencontré les peuples indigènes des Amériques, les résultats ont été la désintégration culturelle, la maladie et l’asservissement.
. L’Empire britannique et l’Inde : la colonisation britannique a perturbé les systèmes économiques et de gouvernance traditionnels des Indiens, imposant des systèmes étrangers qui ont laissé des traces durables, même après l’indépendance.
. Les cultes de la cargaison : dans les îles du Pacifique, la rencontre avec des Européens technologiquement avancés pendant la Seconde Guerre mondiale a conduit à l’apparition de "cultes du cargo", où les habitants considéraient la richesse matérielle des Européens comme le résultat d’une faveur divine ou de rituels.
Le Parti des loups
Les Partis politiques comme tous les appareils structurés (ainsi les entreprises) fonctionnent par leur mode de fonctionnement et leur idéologie comme une meute de loups. Ces animaux malins, comprenant que leur union fait leur force, ont structuré des rapports dominants/dominés complexes, pyramidaux et structurés. Dans la meute, il y a ainsi une manière spéciale d’empêcher les membres d’une famille de loups de se battre entre eux : c’est l’ordre de dominance. Chaque membre de la meute a une place, ou rang au sein de cet ordre. Lorsqu’un loup de rang supérieur a un désaccord avec un loup de rang inférieur, généralement le loup de rang inférieur cède sans se battre. C’est très important, car les loups sont des animaux puissants et s’ils ne savaient pas comment empêcher les combats, ils se blesseraient sérieusement les uns les autres. C’est pourquoi un "mâle Bêta", jeune loup ou ancien loup ayant perdu son statut, baisse la tête et la queue lorsqu’il se trouve à proximité du "couple Alpha", le couple meneur, pour montrer qu’il leur obéira. Mais il est le plus apte à remplacer le mâle Alpha s’il venait à mourir ou à perdre sa place. Le "loup Oméga" est un serviteur de statut inférieur sur lequel converge toute l’agressivité sociale du reste de la meute. Il semble être le bouc émissaire, et il arrive même qu’il soit complètement banni. C’est sans doute une des raisons qui poussent certains membres de la meute à se disperser et devenir indépendants (le "loup solitaire"), plutôt que de rester au bas de la hiérarchie ou en retrait de la meute. Un bouc émissaire a toujours la fourrure aplatie et les oreilles baissées, il rase pratiquement le sol, et a souvent la queue repliée entre les pattes. Rappelons qu’en France actuellement, sur 45,678 millions d'électeurs, les membres estimés d'un parti politique oscillent entre 1,5 et 3,5 millions…
Comportement d'hyène
Enceintes sportives, arènes politiques, réseaux sociaux... Seul, l'être humain inconscient de Qui Il Est a peur, se gardant d'attaquer l'autre pour ce qu'il/elle est, une proie... Il est telle l'hyène, craintive, préférant déguerpir. Mais en groupe, son cerveau animal - reptilien - prend le dessus. Il se sent galvanisé par le symbiote prédateur qui git en lui, libérant alors ses pulsions destructrices par le feu de Mars non maîtrisé, les émotions*.
Telle est la loi de la Nature dans la 3ème dimension terrestre, école d'expérimentation de Ce Qui Est. Seul un travail de profonde transformation intérieure lui permettra d'évoluer sur une autre dimension de conscience, et par-là même de réalité*²...
* Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation & Libération émotionnelle.
*² Cf. Le chemin alchimique.
De ce darwinisme de groupe primant sur les individualités découlent deux constats.
D’abord l’être humain a une puissante et naturelle inclinaison pour l’appartenance à un groupe social, à petite comme à grande échelle, qui lui assure amour, protection, reconnaissance et moyens de subsistance, et en fait en retour l’instigateur inconscient de ses "exploits".
Ensuite, la violence et la cruauté constatées tout au long de l’histoire humaine sont liées d’une part à la lutte de l’homme contre la nature, d’autre part à la compétition entre les groupes pour l’obtention du statut social et l’exercice de la domination, avec ce qui en découle : des égos vulgaires qui se congratulent, la régulation des conflits, les compromis de circonstance. Cette compétition participe de la dynamique d’évolution. Aussi l’obtention de nos meilleures qualités découle de ce qu’il y a de pire en nous, car balayé par les émotions collectives, l’être humain tend à dépasser les limites de ses contraintes éthiques. Ce second constat est brutal, glacial. Le mal, la polarité entropique, serait intégré à notre structure biologique la plus fondamentale*. L’ennemi serait en nous car la Nature l’y a placé, pour des raisons précises : la concurrence des sous-systèmes permettrait, en alternant phases de rigidité et de mutation, de progresser sans cesse. La Nature créerait en détruisant. Dans le monde des humains, le plus sanglant de ce processus résulte du combat entre groupes sociaux pour l’asservissement aux idées dominantes, celles du plus fort. Ceci n’a pas empêché pour autant les créations et les merveilles du génie humain, qui sont autant de sources d’émotions qui nous transcendent.
* Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation.
Analogie biologique
En biologie, le symbiote est un organisme qui vit en symbiose avec un autre. Ainsi le termite, insecte censé se nourrir du bois. Or il est incapable de digérer par lui-même la cellulose. Il doit pour cela faire appel à son symbiote, le Trichonympha, qui lui est capable de digérer la cellulose, soit le glucide constitué d'une chaîne linéaire de molécules de D-glucose, principal constituant de la paroi des cellules végétales.
Le "mal" est le prédateur trans-dimensionnel qui nous domine et asservit. Tel le termite, il survit en se nourrissant de lumière, seule énergie à même de lui fournir ce dont il est privé en vivant dans les ténèbres, c'est-à-dire en mode involutif. Aussi fait-il appel à son symbiote, l'être humain doté d'une âme*, canal d'accès au champ divin - l'Esprit -, gorgé de lumière puisque c'est sa substance constitutive. Il va alors par le contrôle de la psyché sustenter l'être humain afin de créer l'agitation psycho-émotionnelle (peurs et souffrances) à même de le nourrir...
* Cf. Qu'est-ce que l'Homme ? & Fonctionnement du corps biologique.
Ceci nous appelle simplement à la prise en compte d’une réalité, qui n’est cependant pas irréversible, car elle ne correspond ni à l'essence première de l’Univers constitutive de la vie - l'Amour -, ni à la conscience de nos origines présente dans nos mémoires cellulaires, celles constitutives de notre génétique. Le triomphe du "mal" ou de l'absurde ne dure jamais bien longtemps. C'est ce que de tout temps les mythes comme la littérature indiquent. Si l'apparent sort agence les événements comme ils doivent se produire, c'est qu'ils correspondent à la nature même de notre dimension d'appartenance tridimensionnelle, limitée, qui plus est sous contrôle de forces trans-dimensionnelles à caractère entropique*.
L'érection de mythes par les sociétés ou civilisations pour rallier leurs peuples s'évanouissent rapidement, car trop schématiques pour transmettre un imaginaire vibrant auprès de la majorité ou pour maintenir longtemps un semblant de réalisme lorsque les mémoires enfouies s'éveillent. Dans un temps où la science moderne veut tuer l'émerveillement à Ce Que Nous Sommes vraiment en distillant ses savoirs, nous finissons toujours par revenir à la foi, à l'espérance que le destin nous emmène quelque part, et que nous devons participer en confiance au processus intérieur qui finit par faire émerger les vérités profondes*². Cela s'appelle vivre dans le flux de la vie, dans cette force de l'Univers plus grande que nous. En effet, l’étreinte, l’affection et la collaboration - autrement qualifiées de mode en "Service d'Autrui" - sont intrinsèquement inscrites en nous. Pourquoi ne seraient-elles pas nos pulsions primaires, celles qualifiées comme telles dans notre actuel état de conscience (agressivité, violence, égoïsme, soif d’acquérir…) n’étant que secondaires lorsque préside le déni de notre instinct le plus fondamental ?
* Cf. La nouvelle religion universelle & Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.
*² Cf. Le chemin de l'Ascension & Processus de transformation de conscience (1).
La voie du loup celtique
Les loups ont toujours eu des personnalités aussi variées que leurs homologues humains. Le loup celtique ou irlandais,
faoladh en langage local, est ainsi une créature complexe, en provenance d’un autre monde, d'une autre dimension de conscience plus élevée. Il n’était pas
du tout de ce fait considéré comme un "monstre" cruel, mais comme le gardien et le protecteur des enfants, des hommes blessés et des personnes perdues. Il diffère à ce titre des loups-garous
typiques d’Europe occidentale, créatures irréfléchies et assoiffées de sang, le faoladh étant considéré comme "bon" à
l'image d'un prêtre itinérant prêchant l’évangile. Ce changement de nature se faisait généralement pendant la pleine lune.
Sur le chemin d’évolution de l’humanité vers la "vérité", nous sommes à une étape, d'aucuns diraient à un carrefour. Aujourd'hui, nous sommes dans un moment où le concept d'État comme de Nation décline, non pas seulement parce qu'un certain nombre de personnes l'ont décidé selon l'agenda occulte qui préside à notre fonctionnement entropique, mais aussi parce que l'État, la Nation, n'est qu'un moment précis de l'organisation des sociétés, laissant place à d'autres formes qui émergent liées à l'appel de notre conscience, le Soi supérieur. Il n'y a plus de territoire au sens fort du concept depuis l'ouverture généralisée des frontières, hors exception ; les peuples sont de plus en plus mélangés et il est de plus en plus difficile de reconnaître un peuple national. Il nous faut imaginer un autre instrument que la souveraineté, la nation, qui divise, et cet instrument, c'est le bien commun - le mode "Service d'Autrui" -, donc le droit qui relie les hommes : droit à la connaissance, droit à la santé, droit au logement... Tout cela est commun, nous partageons tous un ensemble de droits.
Nous avons besoin, maintenant, d’un autre regard sur l’homme, d’une autre conscience, pour une autre façon de refaçonner notre destin en créant une nouvelle dimension de réalité*.
Aussi le choix est entre insister sur ce qui nous divise ou mettre en avant ce qui correspond ontologiquement à la nature profonde de l'humain. Si notre principe de réalité est appelé à correspondre à la recherche d’affection, de compagnie, d’intimité et d’appartenance, nous avons à le créer. C'est ce vers quoi le principe final de la vie nous conduit. En ne faisant pas ce choix, nous restons prisonniers des boucles du temps propres à notre matrice involutive...
* Cf. Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.
La manipulation des croyances par le conditionnement éducatif sociétal est le "grand jeu" du corpus prédateur involutif et de ses relais institutionnels. C'est ainsi que les théories du hasard prédominent pour expliquer à l'être humain sa relation au vivant, visant à lui interdire l'accès à son espace intérieur sacré aux fins de récupérer son pouvoir de création*.
C'est ainsi que quatre "doctrines" du hasard ont successivement prévalu pour établir dans la psyché humaine de fausses croyances.
1. La première a depuis la pseudo révolution des (fausses) lumières au XVIII° siècle accompagné le discours scientifique jusqu'aux années quatre-vingt du XX° siècle. Elle se nomme déterminisme. Son axiome est que tout étant déjà déterminé, nous ne serions que des machines. C'est le fondement du courant du Transhumanisme*², confinant sous couvert de progrès à la déshumanisation. Elle dénie pourtant ce que nombre de théories scientifiques démontrent, à savoir que nos mémoires de Qui Nous Sommes vraiment ne sont pas extérieures mais intérieures (dans notre ADN biologique et dans notre subconscient), et que de ce fait nous sommes intrinsèquement reliés à l'Univers, pleinement parties prenantes à son mouvement.
2. La seconde se nomme matérialisme, expliquant que la conscience n'est que le produit du cerveau. Cette vision confine à l'aliénation, d'autant qu'elle suppose qu'en dehors de la matière, l'univers est vide. Là encore, la science progressiste a remis à leur place les matérialistes dévots, démontrant le plein d'information sous forme de particules de l'énergie noire - la force nucléaire faible - de l'univers, soit plus de 95 % de ce qu'il est, vraisemblablement au-delà de 99 %...
3. Puis le début des années 2000 a vu l'explication du hasard par une nature qui procéderait de manière aléatoire à tous les essais possibles ("Dieu joue aux dés"...). Cette approche validerait les théories du darwinisme (la loi du plus fort et sélection naturelle entre autres) et de l'eugénisme qui en découle, peu compatibles avec un mécanisme de coordination universel prenant en cause la localité de la conscience humaine, celle-ci entraînant une relation de rétro-causalité telle que démontrée par la physique des quantas.
4. Enfin, le hasard a été plus récemment encore expliqué suivant l'axiome que les effets suivent les causes, entendant le mécanisme d'un contrôle strict dans le fonctionnement du vivant. Basé sur le concept limité d'un mécanisme non lié au temps, cette énième doctrine ne peut tenir devant le concept du temps fractal, cyclique, et de ses boucles de rétro-causalité.
* Cf. Le processus création décodé.
*² Cf. Conscience du XXI° siècle.
Toutes ces croyances sont fausses. Le hasard n'est que l'explication de notre ignorance des lois universelles régissant la Création, nécessitant une approche hyper-dimensionnelle de celle-ci. Sans une " spiritualité scientifique ", un juste équilibre entre science rationaliste et science métaphysique, l'humain ne peut s'extraire du champ entropique propre à sa réalité tridimensionnelle. C'est en franchissant les barrières de l'espace-temps par la compréhension du mécanisme d'ascension de sa conscience qu'il pourra échapper au piège des boucles du temps involutives, en comprenant que si le futur est déjà organisé, il peut interagir avec celui-ci pour modifier son présent. Auquel cas le futur est modifiable*...
De cette remise en cause du diktat scientiste imposé à notre psyché découle l'accès à tous les sujets tabous sinon censurés par l'orthodoxie régnante : évolution des espèces, guérisons spontanées et effet placebo, expérience de mort imminente, chamanisme et médiumnité, perceptions extra sensorielles, phénomènes parapsychologiques, phénomènes aériens non identifiés, synchronicités...
* Cf. Fin de cycle (2): la
guidance éclairée de sa vie.
L’histoire s’est considérablement accélérée avec l’évolution rapide des technologies, notamment celles de l’artificialisation des outils et du vivant, et la place grandissante qu’elles occupent dans le fonctionnement individuel comme collectif. Les humains qui sont en symbiose avec les techniques se sont de ce fait transformés profondément, tout autant, si ce n’est plus, qu'ils ont transformés ces technologies. La culture informatique et médiatique qui est désormais associée à leur vécu est en passe de devenir le passage obligé de toute une génération, avec le risque que le réseau informatique mondial devienne une prison pour l’esprit, la pensée. Cette prison construite par une intelligence non-humaine pose la question de l’enfermement de l’être humain, ce qui ontologiquement est contraire à son indispensable libération.
L’illusion que nous entretenons sur une intelligence humaine potentiellement toute puissante masque que cette coévolution du vivant et de la technique relève d'une logique darwinienne stricte, résumée par le principe du hasard et de la sélection, entretenue par la puissance des mécanismes de décision inconscients collectifs générés par l’appartenance à des super organismes associant des hommes et des technologies matérielles dotées d’un fort pouvoir constructif. Ils se nomment égrégores. Soit elle conduit à un effondrement des civilisations telles que nous les connaissons, soit le développement des réseaux de la communication intelligente peut renforcer les capacités d’action collective rationnelles encore trop dispersées. Il s’agit ni plus ni moins de la question de notre survie en tant qu’espèce menacée par le développement hors notre propre contrôle des sociétés et des techniques.
Certains chercheurs ont identifié dans la construction architecturale des monuments de l’Égypte les traces d'une civilisation de pointe antécédente. C'est notamment le cas pour le temple d'Horus, situé à Edfou sur la rive gauche du Nil entre Assouan et Louxor, dont la structure entière correspond aux composantes d'une unité centrale de traitement ou micro-processeur ainsi qu'aux pièces que l'on retrouve dans les ordinateurs de nos temps modernes.
* Construit entre -237 et -57, il était dédié au culte d'Horus, divinité cosmique représentée avec une tête de faucon dont les deux yeux sont le soleil et la lune. Il est le plus grand temple de la dynastie des Ptolémée, et le deuxième sanctuaire le plus important d'Égypte après Karnak.
Le sanctuaire intérieur est le microprocesseur
La pièce la plus importante du temple d'Horus, l'extrémité orientale, possède une structure semblable à l'intérieur d'un micro-processeur. Les sections plus petites se composent des chambres entourant un Hall d'offre, un vestibule et un secteur appelé le Naos, qui dans la tradition égyptienne antique contient la pièce la plus importante de ce temple particulier, une statue du dieu Horus.
Les chambres environnant l'extrémité orientale du temple seraient logiquement des endroits pour stocker des objets ou l'information, peut-être pour l'usage postérieur dans un rituel. À l'intérieur d'un micro-processeur, les segments connus sous le nom de registres accomplissent la tâche de stocker l'information à traiter pour plus tard.
La chambre intérieure suivante est un vestibule, qui offre un accès vers quelque chose de nouveau. D'une façon semblable, la section d'arithmétique et de logique d'une unité centrale de traitement offre les sections externes d'un accès de microprocesseur au centre principal appelé l'unité de commande.
Le Naos est le centre du temple, tour de contrôle de tous les rituels et traditions qui l'entourent. D'une manière semblable, l'unité de commande d'un micro-processeur travaille en tandem avec toutes les autres sections.
La droite inférieure du secteur intérieur du sanctuaire est constituée de deux petites sections qui ressemblent aux morceaux de circuit intégré employés dans des ordinateurs comme horloges de système pour une unité centrale de traitement.
À l'entrée à cette section intérieure du temple de Horus se trouve un secteur appelé "le hall des offrandes" qui contient les articles apportés de l'extérieur. La cache d'un micro-processeur contient les données qui doivent être apportées de l'extérieur, particulièrement de la prochaine composante d'un ordinateur, la pièce qu'on appelle le BIOS (Basic Input Output System).
Le deuxième hall de l'Hypostyle est le BIOS
L'Hypostyle est un toit se reposant sur les rangées des colonnes. C'est également le cas de toute pièce d'un circuit intégré, y compris celle se nommant BIOS, cet ensemble de fonctions permettant d'effectuer des opérations élémentaires lors de la mise en tension de l'ordinateur.
Le "toit" serait le corps de la pièce et les colonnes seraient les goupilles en métal qui dépassent.
Le BIOS exécute la fonction du "démarre vers le haut" de l'unité centrale de traitement en veillant à ce que tous les attachements sont en place. Il y a alors
transfert des commandes au BIOS, qui charge le programme destiné à être employé dans l'accès sélectif de la mémoire (RAM). D'une manière semblable, "le second hall de l'Hypostyle" est un lieu de
rassemblement pour préparer le temple aux rituels du culte de la divinité à célébrer. Il y a un transfert momentané de la commande générale du temple à ce hall quand le rituel du culte est sur le
point de commencer.
Le hall de l'Hypostile est le RAM
Le RAM est une mémoire à accès sélective, de court terme, employée pour retenir temporairement les programmes à employer par un ordinateur. Dans le cas du temple, "l'ordinateur" est la civilisation égyptienne, et le programme est une célébration tenue dans le hall externe de l'Hypostyle pour ceux qui sont non qualifiés à se tenir dans le sanctuaire intérieur, ou qui sont des membres temporaires.
La Cour est la prise de contact du coprocesseur
La cour ouverte de ce temple a plusieurs piliers l'entourant à l'intérieur d'un mur à trois côtés. Une prise qui est utilisée pour tenir une puce électronique ou de coprocesseur sur une carte mère d'ordinateur serait une comparaison logique à ce secteur si les "piliers" sont interprétés comme des trous et que le terrain extérieur est la partie creusée hors du secteur de la prise.
Ainsi la disposition du temple d'Horus ressemble à la réunion d'une unité centrale de traitement, d'un ensemble de fonctions nommé BIOS, d'un disque à mémoire vive, et d'une prise de coprocesseur que l'on trouve dans nos ordinateurs d'aujourd'hui. Cela semble indiquer une conception liée à la mémoire d'une civilisation de pointe antérieure disparue, mais désireuse de léguer ses connaissances de pointe à celles lui succédant.
Beaucoup plus tard, un missionnaire et théologien franciscain célèbre du XIIIe siècle, Ramón Llull (1235/1315), observant qu'un changement profond s'opérait dans le monde, pensa et construisit une machine logique qui apparaît comme l'ancêtre des ordinateurs. Il la baptisa "Ars Generalis Ultima " (Art général ultime) ou "Ars magna" (grand Art). Il œuvrait à Majorque en Espagne, qui était à cette époque à la croisée des trois cultures influentes, chrétienne, islamique et juive. Son ambition était de permettre aux hommes d'alors de s'élever sur l'échelle de l'humanité afin d'atteindre la gloire de la nature divine, en travaillant sur ce qu'il appelait "les pouvoirs de l'âme" : les émotions, l’imagination, la compréhension et la volonté.
Dans son approche, les théories, sujets et prédicats théologiques (questions cardinales, vertus, vices...) étaient organisés en figures géométriques considérées comme parfaites - cercles, carrés, triangles - associées à une clé algébrique de correspondance entre des attributs divins et des lettres (de B à K). En actionnant des cadrans, des leviers et des manivelles sur sa machine ainsi qu'en faisant tourner une roue, les propositions et les thèses se déplaçaient sur des guides (cercles concentriques étagés) pour se positionner en fonction de la nature positive (vraie) ou négative (fausse) qui leur correspondait. De façon mécanique toutes les combinaisons possibles des divers concepts étaient possibles, et il était en surcroît possible de créer de nouvelles questions et réponses. La théorie sous-jacente à cet outil procédait d'une assimilation de la théologie à la philosophie, s'appuyant sur l'hypothèse qu'il était possible de démontrer les vérités des deux disciplines comme si elles ne faisaient qu'une. Ces définitions étaient qui plus est univoques, par le fait qu’elles étaient applicables indistinctement au monde divin ou au monde créé.
Pour Llull, chaque branche du savoir se ramenait à un petit nombre de catégories de base. Leurs combinaisons fournissaient l'indéfinie diversité des connaissances accessibles à l'esprit humain. Ainsi, les combinaisons deux à deux de 16 éléments de base fournissaient 120 possibilités différentes. Si les combinaisons incluaient chacune 8 éléments, elles présentaient alors 12.870 possibilités nouvelles.
Llull donna des règles pratiques pour former ces combinaisons. Il voyait dans cette machine une sorte de super-science, qu’on appellerait aujourd’hui "métascience", à même de rassembler les résultats épars issus de différents domaines en un immense réseau de connaissances. L'univers tout entier apparaissait ainsi comme le produit d'un processus de reproduction et de constante permutation d'attributs initiaux, à caractère absolu comme relatif, formant une texture d'analogies structurelles et de correspondances obéissant aux lois de la logique et de l'harmonie.
Le jésuite et scientifique allemand Athanase Kircher (1602/1680) s'inspira de cet art combinatoire pour proposer dans son traité "Ars magna sciendi" une approche globale de la connaissance à partir d'une approche symbolique basée sur des hiéroglyphes, reposant sur un schéma universel servant à poser des questions sur tous les sujets possibles.
Cette mécanisation d'une logique mathématique rigoureuse de la pensée servira de modèle d'inspiration à Gottfried Wilhelm Leibniz, philosophe, scientifique et mathématicien allemand (1646/1716), le père de la machine à calculer.
Les macro processus qui caractérisent le développement continu des machines finissent par dépasser les êtres humains qui en sont les concepteurs, tout en continuant à les impliquer sur un plan émotionnel. Cette addiction est naturelle par l'osmose et la symbiose créées dès l'origine de leur couplage. Il ne peut cependant y avoir de parfaite parité, et un complexe "d’ordre supérieur" se met subrepticement en place entre l'homme et sa créature qui le dépasse. La stimulation intellectuelle, la curiosité et le besoin d'exploration au-delà des limites en cours, associent de manière hypnotique les utilisateurs de l’outil et les formes successivement prises par ce dernier. Ces deux catégories de partenaires, le vivant et le matériel (technique), se trouvent ainsi engagés dans la construction continue d’ensembles évolutionnaires toujours plus complexes, et qui associent des corps, des cerveaux et des esprits de plus en plus façonnés par les usages de l’outil. Les outils se développent alors selon des dynamiques spécifiques de nature mécanique guidant d’une certaine façon la main des utilisateurs.
Ce système à deux pôles peut être qualifié d'"anthropotechnique". Il associe de façon intime le processus évolutionnaire biologique de l’homo sapiens et le processus évolutionnaire technologique né il y a plus d’un million d’années par l’utilisation systématique de certaines forces naturelles par les hominidés (chaque technique possède sa propre spécificité évolutive). L’outil acquiert de ce fait en quelque sorte un statut d’égalité avec l’humain. L’un n’est pas le produit exclusif de l’autre car les deux sont pris dans une relation symbiotique, se façonnant l’un l’autre. Les techniques possèdent des logiques de développement et d’évolution propres, au même titre que les organismes.
Cf. Travaux de Jean-Paul Baquiast, "Le paradoxe du Sapiens. Êtres technologiques et catastrophes annoncées", éditeur Jean-Paul Bayol (2010).
Les capacités cognitives des systèmes anthropotechniques sont par définition limitées, ne fournissant que des représentations partielles du potentiel infini du monde et toujours en retard sur le flux des évènements. De plus ils ne peuvent pas provoquer immédiatement les changements de comportement nécessaires aux modifications du monde qu’ils ont pu faire apparaître. Les décisions finales que prennent les systèmes anthropotechniques pour s’adapter au monde sont donc toujours fragiles. Certaines sont cependant plus pertinentes ponctuellement que d’autres, permettant l'octroi d'avantages compétitifs. Pour qu’un système anthropotechnique cognitif puisse obtenir une représentation pertinente de la planète et des prévisions pertinentes relatives à son avenir, il faudrait que ce système puisse s’étendre aux dimensions de la planète elle-même, en prenant en compte l’infinité des facteurs agissant sur elle. Comme aucun système n’a pour le moment cette dimension, il ne peut produire que des représentations limitées et incertaines. Les prévisions qu’il en retire et les décisions qu’il prend sont donc par définition entachées d’erreurs.
Par ailleurs, un système anthropotechnique ne peut prendre en compte que les intérêts définis par les informations que ses capteurs lui donnent du monde, relativement à ses états internes et aux relations entre ces états et ce qu’il perçoit du monde. Il est inévitablement autocentré, limité par les déterminismes biologiques et anthropologiques pesant sur les humains et ceux résultant des contraintes de développement des machines et des techniques au sein du monde matériel dont elles tirent leurs composants. Quand la représentation des intérêts nécessairement lointains et diffus de la planète pénètre son appareil cognitif, elle ne pèse que faiblement au regard de la représentation de ses intérêts propres. Un altruisme étendu à la planète toute entière et permanent n’est pas en l'état envisageable, sauf de façon théorique. Les politiques humaines étant en l'état essentiellement égoïstes et imprévisibles, elles ne peuvent faire l’objet d’un pilotage animé par la "conscience volontaire rationnelle", soit l'altruisme.
Aucune action rationnelle n’étant possible à grande échelle, et toute réaction et régulation correctrices étant nécessairement limitées à la sphère anthropotechnique émettrice voire sources de perturbations supplémentaires, l'espoir réside dans l’émergence progressive de nouvelles connaissances de type scientifique. L'interprétation des données reçues, leur validation et leur partage en réseau généreraient de nouvelles interprétations plus scientifiques que les précédentes dans les cerveaux des observateurs ultérieurs, et établiraient des mises en garde et recommandations visant à éviter les risques identifiés par des systèmes anthropotechniques égoïstes. La coopération de plusieurs systèmes anthropotechniques permettrait alors la mise en place progressive d'une nouvelle culture.
L’ordinateur personnel contemporain est à la base pour ses concepteurs initiaux une machine conçue pour remplir n’importe quelle fonction selon la volonté de l’utilisateur. Son évolution technologique l’a cependant conduit à sa liaison avec l’électricité et l’électromagnétisme, conducteurs d’énergie incorporés dans un cristal matériel qui permet sa puissance. En effet, les particularités du cristal de silicium, ou quartz, se retrouvent dans toutes les "puces" informatiques sous forme de cristaux programmés. Leurs spécificités intrinsèques sont en relation avec les centres d’énergie du corps humain (tête, cœur, ventre), les glandes et le système nerveux. Ainsi le cristal de silicium présente le pouvoir de relier l’homme à la force du champ de conscience universel qui existe dans l’espace comme formule de base de la vie (ainsi l’air que l’on respire).
Toutefois, ces cristaux utilisés dans les puces informatiques ne sont pas naturels. Ils sont appelés semi-conducteurs, conduisant l’électricité et agissant comme des antennes programmées. Alors que le cristal de quartz pur relie l’homme de manière entièrement désintéressée à toutes les possibilités de vie offertes par le cosmos, le cristal informatique détermine une liaison délimitée sinon forcée avec certains domaines de vie seulement. Ils ont été découverts en 1948 par les physiciens états-unien John Bardeen, Walter Houser Brattain et William Schockley à Palo Alto, au centre de ce qui allait devenir la Silicon Valley, le temple mondial de l’informatique. Ils sont à l’image des transistors, qui voient l’énergie électrique contrôlée et limitée à des conditions physiques terrestres. Ces transistors sont présents à plusieurs millions d’exemplaires microscopiques dans une micro puce informatique.
Aussi l’intelligence artificielle des ordinateurs, et ce quelle que soit leur puissance, relie désormais l’ensemble de l’humanité à des sphères de conscience limitée, car en-dessous du niveau de la pensée libre et indépendante, capable de transcendance.
La mondialisation de l’économie est une des premières conséquences de l’utilisation massive des ordinateurs, qui a conduit à l’inévitable écrasement du faible par le fort, aux guerres économiques, à l’uniformisation des consciences, à la souffrance de populations et d’individus. Elle contribue aux disparités sociales entre pauvres et riches et à l’écart disproportionné entre les revenus des plus pauvres et des plus riches. Les riches ayant peur de la masse des pauvres sans cesse croissante, le risque est fort pour assurer leur protection d’identifier tout le monde grâce à des puces informatiques implantées dans le corps. Cela commence à poindre, aussi bien dans le puçage animalier que dans le désir fantasmagorique de certains de voir leurs performances musculaires se développer en temps réel. C’est pourquoi certains ont vu dans l’Apocalypse de l'Apôtre Jean une prophétie de la situation actuelle, en relation avec la phrase "[la Bête] fait que tous, les petits et les grands, les riches et les pauvres, les hommes libres et les esclaves, reçoivent une marque sur la main droite ou sur le front, et que nul ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom" (Apoc. 13.16). Simple délire mystico-conspirationniste ?
Le risque de cette informatique mondiale concerne tout particulièrement les implants psychiques, la constante miniaturisation permettant d’envisager à terme l’absence de tout support physique. Ce processus est déjà très avancé par les connexions réseaux et à haut débit de type ADSL qui permettent après l’enregistrement (obligatoire) des logiciels leurs activation et mise à jour. On commence ainsi à voir apparaître des ordinateurs-écran tactiles simplifiés sans clavier, ne contenant aucun programme et allant chercher toutes les informations nécessaires à leur fonctionnement sur Internet. Bientôt ce seront les réseaux radio des téléphones portables qui seront utilisés pour télécharger en temps réel toutes les informations dont l’utilisateur aura besoin, rendant l’informatique indispensable dans la plupart des situations de la vie courante. Comme tous les terminaux d’ordinateurs fonctionnent en réseau à partir des cristaux programmés, ceci interroge sur la nature de l’onde de forme géante en découlant et ses conséquences sur la psyché humaine.
Les troubles du cerveau à l'ère numérique
Ondes GSM, WIFI, micro-ondes ... Nous sommes envahis et entourés par les ondes sans qu’officiellement il n’y ait le moindre danger. Pourtant les appels à la précaution se multiplient, non sans raison. L’omniprésence des écrans et des smartphones dans nos vies est en effet en train de créer de nouveaux désordres mentaux, selon des experts du comportement humain. Les neuroscientifiques cognitifs savaient déjà que le zapping sur écran modifie la manière de lire et la compréhension. La durée de l’attention est en chute libre, et la mémoire est également affectée. La facilité d’accès de Google incite à la paresse. Mais ce n’est pas tout : dernièrement, cinq nouveaux troubles du cerveau propres à l’ère numérique ont été identifiés.
1. La "nomophobie", soit la perte ou l’absence du téléphone mobile, vient de s’ajouter à
la liste des peurs irrationnelles. Un sondage britannique révélait récemment que 73 % des personnes interrogées ressentaient une telle panique, tandis que 14 % tombaient carrément dans le
désespoir. Pourquoi ? Parce que téléphones mobiles et tablettes servant pour accomplir les tâches les plus simples - agenda, calendrier, fournisseur d’indications d’itinéraire, outil de
communication instantanée, engin qui a réponse à tout -, le portable crée une dépendance psychologique certaine et nous finissons par avoir une relation de partenariat avec lui.
2. La "technoférence" suppose au contraire la présence excessive de l’engin connecté, pouvant plonger l’utilisateur dans une obsession numérique. Une étude de 2014 indique que plus de la moitié des 143 personnes interrogées ont reconnu que portables et autres tablettes interfèrent avec leur temps de loisirs, conversations, repas et autres interactions avec leur partenaire. C’est la relation qui en souffre, perturbant même les relations physiques au sein des couples, qu’ils y renoncent ou qu’ils les expédient, histoire de pouvoir vérifier leurs mails ou aller sur Facebook.
3. La sonnerie fantôme fait partie des fausses alertes dont souffrent d’autres utilisateurs. Les sonneries, bips, vibrations et autres rappels à l’ordre sont
partout mais il semblerait que cela ne suffise pas, puisque sur 320 adultes utilisateurs de smartphones interrogés dans le cadre d’une étude de psychologie clinique à Los Angeles, les deux tiers
avouent avoir "entendu" leur portable alors qu’il ne sonnait pas du tout. Selon un neuroscientifique, ce phénomène pourrait être lié à la vibration du téléphone qui produit à peu près le
même effet que les vêtements qui frottent contre la peau : en activant les mêmes récepteurs, ceux-ci créent l’illusion d’un téléphone qui vibre.
4. La "cybercondrie" est l’hypocondrie, ou la maladie imaginaire, poussée à un niveau inédit. C’est la condition des personnes qui recherchent la signification de leurs symptômes physiques et s’auto-diagnostiquent en ligne. Tout le monde le fait, peu ou prou, à telle enseigne que les médecins voient arriver des patients qui demandent d’office un traitement pour la maladie qu’ils ont "identifiée". Mais chez certains, c’est une spirale infernale qui se déclenche : ayant "reconnu" une affection, ils cherchent de plus en plus loin et se trouvent de plus en plus de maladies. Une simple recherche sur un mal de ventre aboutit alors à la conviction qu’on a été empoisonné ou qu’on se meurt d’un cancer.
5. L’illusion du "Truman Show", les recherches faites pour diagnostiquer sa maladie étant imprécises, aboutissant à des conclusions inexactes et incohérentes. Plus d’une fois sur deux, selon une étude, le diagnostic qui ressort en premier d’une recherche Google ne correspond pas à la maladie dont souffre le patient – s’il est en effet malade. Et la suggestibilité peut entrer alors en action : convaincu d’être atteint de telle ou telle affection, l’internaute développe ou découvre de nouveaux symptômes concordants. Le syndrome a été identifié en 2003 par Joël Gold, professeur de psychiatrie à l’Ecole de Médecine de New York, en tant que variante de manie de la persécution ou de l’illusion de grandeur. Reste que l’illusion est fortement liée à l’usage et à l’abus des écrans ainsi qu'à la multiplication des réalités shows, qu’aggrave la mise en scène par chacun de sa vie sur les réseaux sociaux, parfaits aliments du narcissisme.
L’ordinateur est basé sur un code binaire, dont la progressivité infinie lui assure sa toute-puissance. En effet, pour pouvoir être utilisé par les puces informatiques, toute donnée est transformée en code binaire. Cela revient à dire que, dans une certaine partie de la puce, un courant électrique passe ou ne passe pas. Tout ce que l’ordinateur fait avec ses circuits en silicium, c’est la combinaison de suites immenses de 1 et de 0.
Les choses étant créées par leur nom, la valeur numérique des lettres d’un nom a toujours été considérée d’une grande importance. Des sages initiés des temps anciens pour la rédaction des textes sacrés à l’informatique contemporaine, l’utilisation d’un langage spécifique est par définition obscure et incompréhensible aux non-initiés *. Or, la dualité ou binarité n’est pas propice au développement de l’humanité, la maintenant dans les affres de la division. Si les apparents opposés sont nécessaires au fonctionnement du vivant, ils doivent être transcendés pour offrir des perspectives d’harmonie. La binarité est de ce fait un choix limitant, alors que le choix d’ordinateurs ternaires, fonctionnant avec un code de base 3, c’est-à-dire 1, 0, et " entre les deux ", offre de toutes autres possibilités. Ces ordinateurs, très performants pour calculer des courbes complexes, ont notamment été utilisés par la NASA pour calculer les trajectoires des fusées. Curieusement ils ont été supplantés par les ordinateurs binaires, qui se sont imposés partout sans laisser d’alternative.
* Ainsi le M, l’initiale de Marie, est un symbole très ancien, utilisé entre autres par les Cathares pour représenter la force cosmique pure, la force vierge, la Mère du monde. Inversé en W, et répété trois fois comme www. (World Wide Web), il devient le symbole de la force corrompue, déchue et prisonnière de la matière, le fameux 666 " satanique ". On remarquera que le prix des premiers ordinateurs personnels, de la marque Apple, était de 666 dollars. Quant au logo de Apple, la marque mère de la Silicon Valley, il est une pomme, celle du péché originel, la pomme de l’arbre de la connaissance binaire du bien et du mal.
La programmation en langage binaire est d’une toute autre nature que l’écriture des mots dans la spécificité culturelle d’une langue, tout texte émettant une vibration qui lui est rattachée. C’est le cas des langues dites indo européennes, issues du sanskrit, un alphabet sacré " donné par les dieux ". Un texte écrit avec des 1 et des 0 a forcément une vibration tout à fait différente d’un texte calligraphié en caractères sanscrits. Aussi les millions de programmeurs œuvrant nuit et jour sur tous les continents en langage binaire contribuent au maintien sinon à l’accentuation de la dualité et de ce qui en découle. Cette onde énergétique immense nourrit de ce fait un égrégore mondial, le vitalisant par le tournoiement incessant des logiciels et programmes dans les mémoires des ordinateurs. Les forme-pensées en découlant sont par leur simplification de nature matérialiste, contribuant à la transformation de la pensée humaine en pensée mécaniste sinon robotisée. Une lente et insidieuse transformation de l’homme en automate.
L’humanité du futur sera-t-elle tatouée dès la naissance de l’individu sur le front ou sur un bras avec un code-barres obligatoire ? Si cette marque n’est pas irrémédiablement extérieure, elle constitue néanmoins une signature énergétique, vibratoire, que l’utilisation quotidienne et l’abreuvement aux formes-pensées émises par le réseau informatique nourrissent et renforcent, avec pour conséquence l’inévitable modification des circuits neuronaux du cerveau. Les organes s’adaptant à l’ingestion extérieure, il en découle une fragilisation de la vision mentale située dans la région du cerveau autour de la glande pinéale et de la quatrième cavité cérébrale. Il est désormais démontré que l’usage intensif d’Internet modifie la sécrétion de mélatonine par cette glande, ce qui endommage le niveau vibratoire de la conscience et enferme l’être humain dans une prison mentale.
Toutefois, limiter au langage informatique binaire terrestre la non-émancipation de la conscience humaine est réducteur. La matrice de l'Univers, soit le grand champ de conscience universel, est un autre piège tendu à une conscience insuffisamment épurée, pensant trouver dans le refuge " céleste " son salut. En effet, cette matrice ou toile universelle étant de nature électromagnétique, elle correspond à un système informatique non plus binaire mais basé sur des multiples de 6, propre à sa nature holographique. Elle peut de ce fait s'avérer être illusoire faute de transcendance intérieure et de libération des conditionnements subtils de la matière. L'élévation spirituelle constitue un péché d'orgueil classique chez nombre d'individus, rêvant des promesses de l'éveil intérieur sans avoir mené le difficile travail de libération de l'égo-mental. Certaines mesures de l’Univers sont ainsi des multiples de 6, comme par exemple le flocon de neige qui a 6 branches, d’où le symbolisme du 6 et l’importance de l’hexagramme dans les cercles occultes vénérant le contrôle, la domination voire le sacrifice de l’humain. Dans chaque partie de l’Univers et de sa matrice, il y a aussi bien les informations pour se libérer que celles pour récréer la matrice asservissante. C'est pourquoi à partir d’une cellule souche on peut recréer le clonage humain...
L’histoire des armes à micro-ondes démarre dans les années cinquante, pendant la guerre froide entre les deux superpuissances mondiales d'alors, l'URSS et les États-Unis. Le gouvernement américain va découvrir parmi ses employés de l'ambassade à Moscou un taux anormal de cancers du sein, d’enfants atteints de leucémies… et d’autres cancers. Après en avoir recherché la cause, il se rend compte qu’ils étaient exposés à des micro-ondes. Décidé à ne rien dire, il va alors utiliser son propre peuple comme des rats de laboratoire pour développer à leur tour leurs propres armes. Ainsi des femmes lors d’une manifestation pacifique à Greenham Common * (photo 4) furent l'objet à leur insu d'armes à micro-ondes. Il y eut par la suite une quantité anormalement élevée de tumeurs, de changement de personnalité, et de tendance suicidaire parmi elles.
Quand on a découvert ce qu’il se passait, il y a bien sûr eu un démenti, comme toujours, suivi d'un rapport secret. Finalement un professeur états-unien de renom, John Goldsmith, rédigea le rapport définitif mettant en avant que les micro-ondes de faible intensité provoquaient une énorme quantité de cancers, de leucémies, et d’autres troubles. Par une fréquence pulsée, il est ainsi possible de rendre quelqu’un suicidaire. Pour induire une maladie mentale spécifique, un appareil infrarouge suivant la personne cible via un émetteur de micro-ondes aussi fin qu’un stylo permet d'atteindre une glande en particulier, une partie du cerveau, un œil ou le cœur.
Les humains sont ainsi considérés comme des rats de laboratoires. Ils représentent simplement une case cochée sans aucune émotion. D'autant plus que les protagonistes sont au-dessus de la loi...
* Campement de protestation pacifiste contre l'installation de missiles nucléaires sur la base Royal Air Force de Greenham Common, dans le Berkshire, l’un des plus anciens comtés d’Angleterre où se trouve le château de Windsor. Le camp de femmes pour la paix a démarré en septembre 1981 et a duré dix-neuf ans, jusqu’à son démantèlement définitif en 2000.
A partir des années soixante-dix, la plupart des gouvernements décidèrent de faire tomber l'utilisation des micro-ondes à des fins militaires sous la protection de la loi sur les secrets officiels. Cela permettait désormais une utilisation assumée. Ainsi, en connaissant la localisation géographique d'une cible, les forces spéciales pouvaient être conduites à projeter un faisceau depuis un satellite, celui-ci activant une puce spécifique qui lui renvoie le signal. Un autre type de puce envoie alors des impulsions en permanence, pour stimuler à une fréquence donnée une glande du corps qui produit une substance chimique spécifique, entraînant une réponse biochimique spécifique dans le cerveau. De même, les micro-ondes permettent de créer des voix à partir d'une fréquence de résonance donnée. C’est le signal électrique qui fait interpréter le son produit, pouvant venir d’une puce ou de d’autres choses.
Il en est de même avec les armes biologiques, permettant de modifier génétiquement des bactéries et des virus. Il est ainsi possible de laisser des bactéries ou des levures dans le sol pendant des centaines d’années, dans un stade de dormance. Lorsque la lumière éclaire les bactéries qui sont restées dans le sol, la fréquence donnée correspondante les conduit à revenir à la vie.
C'est tout particulièrement le réseau HAARP * qui se charge d'envoyer une certaine fréquence micro-onde pour qu'elle se répercute dans l’ionosphère vers sa destination... Ainsi les États peuvent maintenant, simplement en introduisant des bactéries, des virus ou quoi que ce soit … totalement détruire les possibilités économiques d’un autre pays. Il va de soi que tous les émetteurs micro-ondes comme les antennes relais participent du système.
* Le projet High Frequency Active Auroral Research Program (HAARP) est un programme américain à la fois scientifique et militaire de recherche sur l’ionosphère mené sur une plateforme dédiée en Alaska.
La mesure de l'effet biologique de l’exposition aux micro-ondes a démontré qu’un enfant normal allant à l’école, qui utilise pendant seulement 2 minutes un téléphone portable, voit ses ondes cérébrales modifiées pendant deux heures. Durant ces deux heures, le cerveau de l’enfant ne fonctionne pas normalement, ce qui peut se traduire par différents effets. Si l’enfant est à l’école, et qu’il passe un appel rapide depuis la cour de récréation, il pourra avoir un manque de concentration, une hyperactivité, un mauvais comportement, ou quoi que ce soit du genre. Cela s’estompe progressivement en deux heures. Si l’enfant passe un appel toutes les quelques heures, le cerveau sera influencé en permanence. Et l’industrie a déjà publié le fait qu’un enfant utilisant des micro-ondes juste avant de dormir perturbera totalement son sommeil.
Des procédures de mises en accusation ont progressivement été lancées un peu partout dans le monde à cause du nombre de leucémies déclenchées en présence d’un émetteur. Ces cancers atteignent désormais des proportions épidémiques. Ainsi en Chine, avec une forte augmentation du cancer de la parotide, glande qui se trouve sur le côté du visage où nous tenons notre portable. Il y a aussi des cancers de l’œil, et bien sûr des tumeurs du cerveau. Dans l’Union européenne, les cancers prennent des proportions épidémiques. Il s’agit généralement de cancers entre l’oreille et le cerveau.
Parfaitement au courant, gouvernements - " (qui) gouverne-ment " et scientifiques mentent avec aplomb et cynisme au public pour protéger les intérêts industriels et leurs profits. Ainsi, dans l'application du projet " MK-Ultra ", furent combinées des micro-ondes, ou ondes électromagnétiques, avec du LSD (diéthylamide de l’acide lysergique) sur des enfants de 4 ans…
* Cf. Contrôle mental.
Bienvenue dans le monde de la " surveillance endémique " de la population à partir de tout un arsenal de technologies toujours plus sophistiquées, qui ne se résume pas qu'à l'installation continue de caméras reliées à des écrans de télévision, de radars de contrôle de vitesse, et désormais de drones télécommandés*. Nous sommes désormais dans le monde de la " durveillance " : caméras, puces RFID apposées sur les produits en magasin, téléphones mobiles, appareils photos de ces mobiles, transactions par carte bancaire, cartes de fidélité commerciales, surveillance satellitaire, listes électorales, dossiers médicaux, écoutes téléphoniques, caméras et micros cachés, surveillance vidéo sur le lieu de travail, pass transport, cookies Internet ... Quant aux appels téléphoniques, emails et fax, ils sont soumis à la surveillance de réseaux dédiés à l'espionnage disséminés à travers le monde. A quand l'accès aux bases de données ADN généralisées à toutes les populations, l'introduction de logiciels biométriques de reconnaissance faciale, et la généralisation de micros de rue avec filtrage de bruits de fond ?
* Le groupe de défense des droits humains Privacy International estime qu'en moyenne un britannique est filmé par trois cents caméras par jour.
Équipement high-tech, ou comment inviter un espion chez soi !
C’est le nouveau jouet à la mode, en tout cas il va le devenir ! Après Google et sa " Home " (moteur de recherche) qui s’introduit dans les maisons, les autres
géants réagissent et le HomePod d’Apple tout comme l’Echo d’Amazon lui emboitent le pas. Et ce n’est qu’un début. Que tous les geeks de la planète se réjouissent : le téléphone
arrivant en bout de développement, nous passons désormais à l’assistant personnel connecté. Un petit robot domestique qui entend bien devenir notre meilleur ami et un allié précieux : passer une
commande, recommander un livre, annoncer la météo, ouvrir les volets ... il peut tout faire et saura se rendre indispensable. Équipé d’un micro pour écouter, d’un hautparleur pour s’exprimer, il
va sur le net pour chercher l’info. Génial n'est-ce pas ? Oui, mais il y a un mais. Ces gentils outils rigolos écoutent et enregistrent tout. De nos conversations privées, ils ne ratent rien.
Connectés au fabricant et pourvus d’une Intelligence Artificielle *, ils sont en mesure de devenir les meilleurs des espions possibles. A l’heure où la France, l’Europe et une bonne partie du
monde cherchent à protéger nos données personnelles, déjà si facilement livrées en pâture, sommes-nous sûrs de vouloir faire entrer ce genre d’espion dans nos vies ? C’est vrai : entre le
téléphone, Internet et les cartes bancaires, il n’est pas difficile de connaitre nos habitudes ... Mais ouvrir la porte en grand reste un choix dont il serait bien mal venu de devoir se plaindre
un jour prochain !
* Cf. Conscience du XXI° siècle.
Nous connaissions déjà le code-barres, soit le code EAN (European Article Number, c'est-à-dire numérotation européenne des articles) et ses traits caractéristiques utilisé pour les produits du commerce. Son développement est dû principalement à un groupe d'experts européens comportant une forte participation franco-allemande. Ce code est originellement basé sur la technologie de l'UPC (Universal Product Code), spécialement créé pour les USA et le Canada depuis 1952, instaurant l'ère du marquage et du contrôle à grande échelle. La version française pour UPC est CUP (Code Universel des Produits), introduit officiellement en 1973. Dérivé de l'UPC, le code EAN, qui existe en deux versions, fut adopté rapidement comme numérotation internationale des articles.
Il est intéressant de noter que lors de l’instauration du code-barres à partir de 1952, il ne comportait que cinq traits. Quand il commença à se généraliser dans le commerce, il fut rajouté trois paires de traits plus longs, une à l'extrémité gauche, une à l'extrémité droite et une au milieu. Ces trois paires de traits longs sont les mêmes sur tous les codes-barres du monde et seuls les traits courts varient. Chacune de ces paires représente le chiffre 6, mais curieusement et contrairement aux traits courts, ce chiffre n'est jamais imprimé en dessous. En scannant les traits longs d'un code barre, l'ordinateur lit donc toujours 666, en plus du chiffre représenté par les traits courts. Pour son inventeur l'ingénieur états-unien George J. Laurer, il ne s'agit que d'une coïncidence, un pur hasard ...
L'étape suivante fut franchie avec l'évolution de la société vers le sans monnaie, au prétexte que le paiement sans argent est plus sûr, plus facile et plus pratique pour tous. Voici vers quoi l'émission en masse de cartes à lecture électronique ou de cartes à puce nous conduit progressivement depuis que le principe d'une mémoire portative* fut décrite pour la première fois en 1947 par un ingénieur britannique. Elles sont utilisées comme moyens d'identification personnelle (carte d'identité, badge d'accès aux bâtiments, carte d'assurance maladie, carte SIM), moyen de paiement (carte bancaire, porte-monnaie électronique), et comme preuve d'abonnement à des services prépayés (carte de téléphone, titre de transport, etc.).
* Le support envisagé était un substrat en bakélite sur lequel étaient imprimées de très fines pistes de cuivre. Sous l'effet d'un courant important, elles pourraient se volatiliser irréversiblement en créant un effet mémoire.
Le premier brevet concernant un dispositif de type carte à puce, à mémoire sécurisée, fut déposé le 25 mars 1974, par Roland Moreno, inventeur français (1945/2012). La production industrielle et la première diffusion massive de la carte à puce auprès du grand public débuta en 1983 avec la mise en place de la Télécarte, une carte à puce destiné à être utilisée dans les cabines téléphoniques françaises. En 1988, Marc Lassus, ingénieur physicien français, créa la société Gemplus en France qui fusionna par la suite avec Axalto (ex Schlumberger) en 2006. Elle avait alors mis en circulation plus de 6,8 milliards de cartes. Aujourd'hui, le leader mondial de la carte à puce est Gemalto, une entreprise internationale spécialisée dans le secteur de la sécurité numérique.
Compte-tenu de la profusion et de la diversité des cartes à puces, la prochaine étape vise à imposer une carte de débiteur unique, ou carte universelle de crédit, afin de remplacer toutes les autres. Celle-ci est déjà introduite dans des pays anglo-saxons comme la Nouvelle-Zélande, l'Australie, le Canada et les États-Unis. D'aucuns imaginent dès à présent une simplification par un tatouage au laser, code-barres invisible à l'œil et tatoué sur la main droite ou sur l'os du front.
Cette technique a commencé depuis de nombreuses années à être testée de manière expérimentale, dans des parcs de loisirs comme Disneyland, sur des sans-abris à Amsterdam aux Pays-Bas au prétexte de la prévention de la criminalité, ou encore auprès d'une clientèle " business " dans plusieurs aéroports internationaux, au prétexte d'un contrôle plus rapide.
La sophistication se poursuit avec le concept des poussières intelligentes (" smart dust "), parfois intégrées aux peintures, capables de récolter et de transmettre des informations à partir d'un grain de quelques millimètres cubes. Si elles ont une autonomie illimitée, ces poussières, soit des micro-puces siliconées, forment par leur nombre un réseau communiquant. Elles peuvent aussi être pulvérisées dans l'air. Elles ont été développées à l'origine par l'Agence des projets de recherche avancée de défense de l'armée américaine, le DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), initialement conçues pour être larguées d'un avion à haute altitude et enregistrer les déplacements des véhicules ennemis. Puis elles furent utilisées dans la société civile pour surveiller l'environnement, permettant entre autres de détecter toute activité suspecte à l'intérieur d'une habitation privée.
A partir de l'an 2000, d'autres puces de contrôles à l'aspect plus conventionnel allaient aussi se généraliser dans tous les magasins, les puces RFID (Radio Frequency IDentification). Il en existe de différents types : radio-étiquettes autoadhésives pouvant être collées ou incorporées dans des objets ou produits (rasoirs, denrées alimentaires, médicaments ou vêtements), ou d'autres sous forme d'implants pouvant être introduites dans des organismes vivants (animaux, corps humain).
Les radio-étiquettes comprennent une antenne associée à une puce électronique, ce qui leur permet de recevoir et de répondre aux requêtes radio émises depuis un émetteur-récepteur. A l'intérieur de ces étiquettes, les puces électroniques sont de la taille d'un grain de sable (de l'ordre de 100 microns de côté) et n'intègrent pas de batteries, car elles puisent directement l'énergie nécessaire à leur propre fonctionnement dans le signal radio.
Si la portée d'émission de chaque puce est faible, en général de 3 à 5 mètres, le fait d'acheter des produits susceptibles d'émettre des informations à son insu soulève inévitablement beaucoup d'interrogations.
Ces puces ou transpondeurs se présentent aussi sous la forme d'implants sous cutanés, de la taille d’un grain de riz. Leur implantation à des fins médicales sur des êtres humains à l’aide d'une seringue intradermique est effective depuis 1993. Et il n’est aujourd’hui déjà plus besoin d’un risque vital pour accepter l’implantation d’un tel dispositif, certaines personnes se faisant implanter une puce Verichip d’Applied Digital Solutions pour assurer une fonction de porte-monnaie virtuel dans le cadre d'établissements y recourant. De nombreux pays obligent désormais les propriétaires d'animaux domestiques (chats, chiens...) à y recourir pour les identifier.
La question sensible porte sur les implants ou transmetteurs cérébraux. Si officiellement il n'en est pas question, les nombreux avantages que procure la possibilité d'intervenir directement sur les fonctions cérébrales ou le comportement d'une personne à son insu ne peuvent être écartés des risques potentiels. Il en existe en effet de minuscules, d'une taille de cinq nanomètres (le diamètre d'un cheveu est de cinquante nanomètres). Placée sur le trajet du nerf optique, elles sont en mesure de traiter les impulsions neuronales en provenance du cerveau qui traduisent les ressentis, odeurs, perceptions visuelles et voix des personnes implantées.
Aux États-Unis, dans un effort pour séparer le mythe de la vérité au sujet du programme fédéral d’implantations obligatoires de micro puces RFID d’Obamacare, une campagne de sensibilisation du public a été lancée dans une tournée de plusieurs écoles publiques pour expliquer les implantations. L’opération comporte une mascotte animée joviale, une micro-puce RFID en dessins animés appelée " Chippie ", personnage destiné à démontrer à leur jeune auditoire les avantages d’avoir une micro puce RFID implantée sous la peau. Chaque enfant quitte l’exposition avec la poupée Chippie, un livre à colorier et plusieurs brochures d’information pour leurs parents afin de pouvoir apaiser les craintes persistantes au sujet de leurs enfants recevant l’appareil... Résultat, beaucoup d’entre eux étaient désireux de se faire implanter la micro puce sur place...
Nous ne sommes plus très éloignés du moment de la généralisation des micro-puces insérées sous la peau !
Le pourquoi du projet micro-puces
Le contrôle de l'éveil des consciences est une nécessité absolue pour tous ceux qui ont intérêt à conserver les êtres humains prisonniers, enfermés dans la matrice cyber de la réalité illusoire *. D'où à partir du micro puçage la possibilité de déstabiliser leurs champs d'énergie et rendre impossible la liaison avec le grand champ de conscience émancipé des conditionnements manipulatoires délétères. Les prétextes servis comme la lutte contre la fraude à la carte de paiement bancaire ne servent qu'à préparer l'opinion à une société démonétisée et à une devise planétaire, où un système informatisé aura tout pouvoir de contrôle sur nos comportements (pensées et émotions), conformes ou déviants à l'intérêt du système en place. Non seulement pour les contrôler, mais surtout pour les influer par des schémas transmissibles par processeurs miniatures dans le cadre d'un système à résonance magnétique. Rien de plus facile compte-tenu des trains d'ondes basses fréquences dirigées sur les micro-puces, les individus porteurs d'implants étant traçables à partir des satellites partout sur la planète.
Enfin, tous les géants ou moins d'Internet sont des relais des réseaux de surveillance. C'est pourquoi nous assistons à la montée continue d'attaques contre la liberté de parole sur les réseaux sociaux, et la tentative de supprimer la " face obscure " du Web, le libre flux de l'information, au profit de la " face positive ", permettant à la Toile de traquer, espionner et profiler les utilisateurs.
Qui plus est, l'union des fréquences émises par la radioactivité de l'activité nucléaire et les systèmes électromagnétiques de la technologie informatique et du réseau Internet conduit à produire un champ magnétique source d'enfermement pour l’humanité. C'est ainsi que dans le centre expérimental du CERN, en Suisse, la connexion entre l’atome et Internet a été réalisée, permettant d'envisager un puissant cerveau artificiel grâce au réservoir d’information d’Internet. La question porte sur ses conséquences concernant la liberté de penser de l'être humain qui peut être mise sous contrôle insidieusement avant que de progressivement disparaitre. Ne pas abdiquer devant cette inéluctable transformation de notre mode de vie, de notre environnement, de notre comportement, et de l’inversion de nos processus de conscience apparait plus que jamais indispensable à la survie de notre espèce.
5G, l'outil de contrôle du champ humain
5G est le dernier système sans fil que les entreprises de télécommunications tentent de mettre en place pour assurer la communication sans fil. Elle est conçue pour permettre des téléchargements plus rapides avec plus de données, la technologie utilisant les bandes 28, 37 et 39 GHz, également connues sous le nom de spectre de vagues millimétriques (mmW). 5G, qui vient du terme 5ème génération, est conçu pour fonctionner en conjonction avec ce que l’ancien chef de la CIA, David Petraeus, a appelé Internet of Things ou IoT *, autrement dit un système de contrôle total du vivant comme du non-vivant. L’agenda consiste à accrocher toutes les choses matérielles de la planète, ainsi que les humains eux-mêmes, dans un vaste réseau planétaire où tous et chacun deviennent des nœuds dans le réseau, connectés par des micro-puces qui sont de taille nanométrique et peuvent être inhalées (comme de la poussière intelligente).
Beaucoup de gens encouragent l’avancement du 5G pour plus de commodité et de vitesse. Les gens évaluent de façon stupide cette situation au sujet de la vie privée, de la sécurité et de la santé. Mais 5G n’est pas seulement une mise à niveau de l’infrastructure sans fil : c’est un saut géant vers l’installation d’un réseau de contrôle technologique total. L’agenda est de couvrir la Terre entière, y compris les zones rurales, avec la couverture électromagnétique 5G, de sorte que personne ne puisse y échapper. Qui plus est, la 5G exigera le partage des fréquences avec les militaires. Ainsi des centaines de millions de micro-puces seront dans tout et dans tout le monde, toutes les parties de la Terre étant amenées à être couvertes, de sorte qu’il y aura saturation des radiations urbaines et rurales.
La 5G pénètrera mieux les objets matériels. Il sera encore plus difficile de se protéger contre les radiations de cette technologie. Cette dernière nécessite une infrastructure. Le plan consiste à ériger des tours encore plus radiantes dans tous les coins de la planète, intensifiant ainsi "l’électro-smog ".
La 5G est aussi une histoire de gros sous. Elle rapportera des dizaines de milliards de dollars à ses propriétaires, les enjeux financiers sont mondiaux. Il s’agit d’entreprises qui se précipitent pour gagner de l’argent en utilisant des technologies dangereuses et des produits non évalués sur le plan sanitaire (comme pour le tabac, les médicaments de l’industrie, les vaccins, les Organismes Génétiquement Modifiés, etc).
Il s’agit là de la construction d’un réseau de contrôle technologique total dont le but ultime est de savoir ce que nous pensons et ce que nous ressentons. Et plus encore, il s’agira de donner à une pseudo-élite le pouvoir de littéralement changer ce que nous pensons ou ressentons, afin de mieux contrôler nos actions. En effet, notre peau, le plus grand organe de notre corps, répond directement à la 5G, chaque pore de la peau agissant comme une antenne et pouvant réceptionner des signaux. Comme nous sommes d’abord des êtres énergétiques mus par des vibrations et des fréquences, affecter énergétiquement les personnes signifie les affecter physiquement * ...
Notre rythme naturel est proche de la Résonance de la Terre (fréquence de Schumann 7,83 Hz). Or, nous sommes soumis à des centaines de fréquences dont certaines sont des milliards de fois supérieures à ce cycle naturel, certains appareils électroniques fonctionnant dans la bande du THz (TeraHertz, des trillions de Hertz). C’est insensé et ravageur d’un point de vue sanitaire.
Cet agenda synthétique et clairement transhumaniste se déploie devant nos yeux, dans notre quotidien, même si certaines institutions responsables prennent des mesures adéquates (ainsi les députés vaudois et genevois, qui ont voté en 2019 un moratoire sur les antennes 5G dans leurs cantons respectifs)...
* Réseau interne qui peut sentir, penser et agir, soit un robot intelligent de taille mondiale, combinaison de l’informatique mobile, de
l’ordinateur cloud (sur serveur), et d'énormes bases de données sur l’information personnelle, le tout doué d’une autonomie via l’intelligence artificielle inhérente au système et exponentiel de
puissance grâce aux interconnexions...
*² Selon le scientifique israélien Dr. Ben-Ishai : " Les fréquences 5G vont nous atteindre avec des longueurs d’ondes qui interagissent avec la structure géométrique de notre peau… ". Concernant l'implication sur la santé, " En 2008, nous avons constaté que les pores de la peau fonctionnent comme des antennes hélicoïdales… Chaque pore est une partie intégrante du mécanisme d’absorption d’énergie électromagnétique. Toute votre peau fonctionne comme une antenne, en modifier le fonctionnement naturel par des ondes pourrait être dramatique "…
Nocivité des ondes radioélectriques
La puissante industrie des télécoms a résisté tant bien que mal jusqu'à présent contre les multiples accusations et recours intentés contre la nocivité pour la santé de ses stations radioélectriques (antenne-relais et armoires techniques) à proximité de lieux d'habitation et des ondes électromagnétiques ainsi émises *. Les troubles constatés vont des céphalées, nausées, somnolence et troubles du sommeil et de la concentration, état d’épuisement et crampes musculaires, fatigue chronique, hyperesthésie cutanée au niveau des avant-bras, troubles de la circulation, baisse importante de la vision et fatigue oculaire, stress, anémie, tachycardie, à des troubles cardiaques médicalement reconnus, alors que l'état de santé s’améliore lorsque les individus touchés s’éloignent de leur maison, lors de vacances notamment. Ils sont également constatés alors même que ces individus n’utilisent de téléphone portable.
Une nouvelle plainte vient d'être déposée à l'encontre de Bouygues-Télécom, basée sur l'installation dans l'habitat de rideaux
spéciaux, contenant des fibres d’argent, ayant la propriété de protéger des ondes électromagnétiques. Ils ont en effet démontré depuis cette pose une nette amélioration de l'état de santé,
établissant un lien de causalité entre l’émission des ondes de l’antenne-relais située dans le voisinage et les troubles physiologiques. Cette émission
constituerait ainsi bel et bien la substance nuisible objet du délit, le téléphone mobile fonctionnant en boucle avec les antennes relais, tous les deux
étant émetteurs et récepteurs.
* Cf. Fonctionnement de
l'architecture du Vivant.
Compte-tenu du mythe instillé dans notre inconscient collectif, nous sommes la plupart du temps persuadés que notre évolution est indissociablement liée à l’idée de progrès, à travers les avancées de la technique au service de la production de biens et services permettant une élévation du confort de vie. C’est pour partie vrai, dans une vision du monde circonscrite, mais faux au sens existentiel. De ce fait et malheureusement, nous avons conçu, sous l'emprise d'un système de prédation *, un modèle de fonctionnement sociétal à contrepied pour le soutenir, de nature politique et économique, limité à notre toute petite sphère d’expression, la Terre, et à partir d’une vision basée sur l’individuation égoïste, la compétition et la séparation. Les intérêts de nombreux États ne rejoignent pas ceux de leur peuple. Les tensions collectives et individuelles en découlant ont caractérisé la nature de l’évolution des civilisations humaines, même si le niveau de confort n’a eu de cesse de progresser, tout particulièrement dans la partie occidentale du monde et désormais au sein de nombre de pays dits émergents. Leur mainmise sur l’appareil productif leur a conféré une puissance significative pour étendre ce modèle à l'échelle planétaire, tout particulièrement dans sa partie orientale. Nous continuons sans cesse à marteler l’idée de progrès au service du bien commun, tout en continuant à développer sous différentes formes les affres de la division et de l’absence de sens profond dans notre relation à la Vie. L'état du monde est le reflet de systèmes voués à l'échec.
* Cf. La nouvelle religion universelle & Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.
D'autant plus que la mesure de l’état de satisfaction des individus, tout particulièrement en Occident, ne cesse de montrer que l’idéal évolutif se tient ailleurs *. La profonde crise du modèle sociétal en vigueur et les conséquences en découlant illustrent l’urgente nécessité de comprendre ce que sont les lois de l’évolution universelle qui, parce ce qu’elles sont irréversibles, sont celles qui s’imposent même à nos corps défendant. Ce qui se traduit par une forme de chaos, en tout cas de douleur.
* Cf. Le mode de réalisation unifié et Le cheminement de l’Âme.
En faisant le choix de l'évolution par la technologie, nos sociétés ne peuvent aller que vers le chaos et l'entropie. Sa compréhension repose sur la loi naturelle de fonctionnement de l'Univers, soit la forme naturelle que prend l'énergie, depuis l'ADN jusqu'à la forme des Galaxies. Celle-ci se nomme vortex (Cf. image).
C'est une " technologie " indispensable à la manifestation du principe de création et de sa densification. L'étude de sa mécanique interne permet l'utilisation de forces que notre mécanique
classique n'a pas l'habitude d'user dans ces applications technologiques. C'est même tout le contraire.
Elle combine les deux polarités indispensables à la manifestation du vivant :
- L'explosion, qui est désintégration, dissipation, destruction, divergence, chaleur ;
- L'implosion, qui est consolidation, intégration, rétraction, convergence, formation, froid.
Or presque toute notre technologie est basée sur l'utilisation des forces d'explosion - de l'unité vers le chaos -, pour produire très mal de l'énergie, alors que les technologies de vortex
utilisent des principes opposés, car il sont basés sur les forces d'implosion - du chaos vers l'unité -.
La nature s'exprimant et créant par le biais du vortex, il en découle un choix déterminant entre l'entropie, le désordre final vers lequel conduit un système économique techno-mécanique comme
celui que nous connaissons, ou la néguentropie, l'ordre final, permis par un système économique naturel. Autrement dit entre la Mort ou la Vie ...
Un choix déterminant
Mort / Entropie / technologie
Involution
Détérioration
Désordre croissant
Ruine
Instabilité
Inefficacité
Faillite
Le système économique techno-mécanique répond au mécanisme involutif suivant (dynamique des grandeurs décroissante) :
100 % = Capital investi
10 % = Capital disponible pour perte due à l'inefficacité
1 % = Capital disponible pour réinvestissement
Au final, perte due à l'inefficacité.
Vie / Néguentropie / Écotechnologie
Évolution
Développement
Ordre croissant
Croissance
Stabilité
Efficacité
Économie florissante
Le système économique naturel répond au mécanisme évolutif suivant (dynamique des grandeurs croissante) :
100 % = Capital originel intact, soit le gain dû à l'efficacité.
10 % = Intérêt ou capital pour croissance ultérieure.
1 % = Dividende pour utilisation énergétique.
Au final, gain dû à l'efficacité préservé.
L’Univers n’étant que perfection, notre évolution consiste dans la transformation de tout ce qui nous limite, nos peurs, vers l'atteinte du Soi supérieur, la supra-conscience, celle qui nous révèle Qui Nous Sommes vraiment. Tant que nous sommes sous leur emprise, elles nous interdisent d’accéder à cet état. Notre constante mutation, même imperceptible, est dictée par l'appel à accéder à la force universelle qui est en nous pour exprimer notre puissance créatrice de la manière la plus élevée qui soit *. Que nous le voulions ou non, que nous y croyions ou non, le processus est irréversible et s’impose à tous. Certains le comprennent simplement plus rapidement par leur éveil de conscience, et s’engagent alors résolument dans le processus de réappropriation de cette énergie évolutive. D’autres choisissent par leur apparent libre arbitre sous contrôle de ne pas suivre cette voie. Ils restent alors dépendants des croyances et conditionnements induits par leurs diverses tutelles d’existence. Ils dé-évoluent, " involuent ", demeurant en prise avec les affres psychiques et corporels liés. Ils sont prisonniers des boucles du temps de notre 3ème dimension d'appartenance.
* Cf. Le chemin de l'Ascension.
Le Livre des morts égyptien comme La Divine Comédie de Dante Alighieri racontent comment la vie dans le monde matériel de la 3-D est façonnée par les étoiles et les planètes. La façon dont nous nous comportons dans cette vie prépare l'accès à une autre dimension qui s'immisce dans notre vie quotidienne. Nous rayonnons ou nous souffrons déjà, torturés par nos démons intérieurs.
L'histoire n'a eu de cesse de diffuser le message de libération des êtres humains par l'éveil de leur conscience et leur individualisation émancipée des collectifs castrateurs et manipulateurs de l'ego-mental sous emprise du prédateur qui le gouverne *. D'abord par de grandes consciences initiées - Krishna, Bouddha, Moïse, Jésus, Apollonius de Tyane ... - venues apporter une révélation permettant d'atteindre une dimension plus vaste de l'existence. Ensuite sous l'impulsion de grandes civilisations qui en découlèrent : l'Hindouisme en Inde il y a cinq mille ans, le Bouddhisme en Orient, la Chrétienté en Occident, le Soufisme dans le monde musulman. Enfin, à l'initiative de nations ou de fédérations d’États - l'Europe - désireuses d'incarner de puissants idéaux. En dépit des disparités entre individus, des aléas, soubresauts et périodes sombres de régression de l'histoire, l'humanité n'a de cesse grâce à ces graines semées dans le terreau de la conscience de tenter d'évoluer vers davantage d'organisation sociale et d'humanité.
Mais sa mise en œuvre naturelle, tant par les grandes religions et leurs mystiques que par les institutions temporelles, n'a cessé d'être détournée au fil du temps de l'enseignement initial proclamé. Ainsi par exemple l'Inquisition de l’Église catholique romaine, ou la guerre sainte au nom d'Allah. Même si l'éveil de conscience a été également pris en charge par différents acteurs dans leur domaine d'intervention respectif - politique, philosophique et artistique -, tout comme par le travail dans l'ombre de confréries dites initiatiques *, il demeure sous la coupe du consortium prédateur involutif qui nous gouverne depuis la 4ème dimension de réalité. La période des Lumières au XVII° siècle en Europe, puissant accélérateur pour l'éveil de la conscience, comme le vingtième siècle, en dépit du chaos des totalitarismes et des guerres à une échelle jamais vue encore, ne sont pas non plus parvenus par l'impulsion spirituelle initiée à changer véritablement le fonctionnement dual entre " ombre " et " lumière " propre à notre 3ème dimension de réalité limitée *². Aussi, plus que collective, la prise de conscience de la nécessaire transformation source d'évolution est avant tout individuelle car intérieure. Elle n'a cessé d'être proposée à l'être humain par les mythes, une fois leur décodage effectué par le discernement. Elle s'appelle le Voyage du Héros.
* En Occident : Templiers, Rose-croix, Franc-Maçonnerie (hors dérives complotistes ou affairistes). Dans l'Islam : Druzes, Ismaéliens, Alaouites, confréries soufies.
*² Cf. La dualité décodée.
Consciences d'unité politique
Charles Ier le Grand, Charlemagne (742/814), Roi des Francs et empereur d'Occident, Otton 1er (912/973 - image 1), fondateur
du Saint-Empire romain germanique, Thomas Jefferson, troisième Président des États-Unis (1743/1826 - image 2), et Guiseppe Garibaldi, homme politique italien
(1807/1882 - image 3), ont porté dans leur action politique respective l'idéal d'union des cœurs et des esprits.
Consciences d'éveil philosophique
Le philosophe grec Pythagore (570/501 av. J.-C. - image 1) était préoccupé aussi bien de l'éveil par l'esprit (la Sagesse) que par le cœur (l'Amour), œuvrant à la manifestation de l'esprit de fraternité. Platon lui-même était un de ses disciples. Le moine philosophe et savant anglais Roger Bacon (1214/1294 - image 2) est l'un des pères de la méthode scientifique dévolue à l'esprit de raison. Quant à François Marie Arouet, Voltaire (1694/1778 - image 3), il accompagne à la période des Lumières l'évolution de la conscience vers plus de justice et d'égalité.
Si nous observons avec acuité l'état des lieux, nous constatons que notre civilisation moderne a poussé très loin le curseur d'une expérimentation égotique et matérialiste de la Nature, qui a conduit à une impasse existentielle pour une grande majorité d'individus. Nous pressentons également dans les turbulences constatées une nouvelle appétence grandissante des êtres humains pour la création d'une nouvelle réalité, en accord avec d'autres principes que ceux actuellement distillés et mis en œuvre par et dans nos structures institutionnelles d'appartenance.
Pour ce faire, il nous appartient de réunifier le " Moi spirituel universel ", la supra-conscience, avec le " Moi humain " lié au corps physique. Cela nécessite le passage à une réalité dimensionnelle plus élevée, la 4ème dimension de conscience, qui permet d'établir, une fois le jeu de la prédation qui s'y trouve compris et transmuté, un nouvel état d’être, celui de la recherche d'harmonie et d'unité avec le grand Champ de conscience universel. Autrement dit, c'est le passage d'un mode en " Service de Soi " à un mode en " Service d'Autrui", celui de la 5ème dimension de conscience, qu'il nous est offert d'accomplir en cette fin de cycle de l'humanité *.
Comme notre appétence énergétique est en décalage avec le mode de fonctionnement individuel comme collectif jusqu'alors en vigueur, elle nécessite de ce fait une reconfiguration graduelle, un changement de fréquences vibratoires, qui ne se fait pas sans douleur et souffrance tant nos corps et psychismes ont fonctionné contre-nature. Cela explique pourquoi tant d'individus ont le sentiment d'une oppression ou " pètent les câbles ". Comme tous les êtres humains ne sont pas au même niveau de maîtrise de la conscience humaine, cette évolution ne se fait pas de la même façon et au même moment pour tous. Puisque nous sommes des êtres puissants, dotés du libre arbitre, et que nous créons notre réalité, que nous le voulions ou non, nous jouons un rôle important dans ce processus d'évolution. Cela passe par la connaissance et l'apprentissage des principes du processus de création consciente, qui permet alors d'impulser le changement dans l'inconscient collectif sur la base de valeurs plus élevées que celles qui prévalaient jusqu'alors *.
* Cf. Processus de transformation de conscience.
Le schéma principal du processus évolutionnaire que les mythes symbolisent est le suivant.
1. A l'époque actuelle, la conscience du Moi - le mode " Service de Soi " - est séparée de la Conscience du Tout. La première tend à s'endormir lorsque la seconde est présente. La Conscience du Tout tend à s'endormir lorsque l'autre est présente.
2. Le but de l'évolution est l'unification de ces deux consciences, soit l'unification de la tête et du cœur.
3. Ce but est atteint à travers des cycles dans lesquels l'esprit va et vient entre ces deux états de conscience.
4. Lorsque les humains n'ont plus la conscience du Soi supérieur - l’Esprit universel accessible par l'Âme (ré)unifiée -, ils tendent à oublier la sagesse qu'ils avaient lorsqu'ils étaient dans la Conscience du Tout. Ils vivent alors dans des ténèbres spirituelles.
5. Ceux qui sont poussés vers le mode " Service d'Autrui " trouveront l'aide en eux-mêmes, au moment où ils en auront besoin.
6. Les êtres humains peuvent être transformés. Même s'ils apparaissent actuellement pauvres et fragiles, ils peuvent finir comme prince ou princesse.
7. Les êtres humains peuvent accomplir ce qu'ils souhaitent accomplir, à condition que cela ne soit pas contraire aux Lois universelles et sous réserve qu'ils y travaillent.
8. Le chemin d'évolution présente des épreuves dites initiatiques, devant être passées pour progresser. Elles nécessitent un travail profond d'épuration et de transmutation, avant de réussir l'union du soi avec le Tout *.
9. Les individus peuvent atteindre des pouvoirs psychiques étendus.
* Cf. L'état de cohérence, voie de sa liberté & Le chemin de l'Ascension.
La déconstruction en cours de notre civilisation fonctionnant en mode 3-D, tridimensionnel *, entraine irrémédiablement des nettoyages peu en rapport avec l’établissement la paix intérieure. Ils stipulent même que les gens, sous la pression des nouvelles énergies d'une conscience différente, évoluent de manière vibratoire bien malgré eux. Ceci se traduit par toutes les turbulences et tensions constatées, et l'impression de chaos en résultant. C’est comme si nous étions en déséquilibre avant, une main invisible nous poussant dans le dos. Il est ainsi difficile de conduire sa vie comme avant, cela entraînant des violences qui ne demandaient qu’à s’exprimer. C'est l'indispensable processus de transformation d'une chenille en papillon. La seule différence entre ceux qui sont au courant et ceux qui ne le sont pas, c’est la façon de le prendre. Dans le premier cas, c’est déjà difficile et douloureux. Dans le second, c’est de l’incompréhension totale, qui conduit à l'impossibilité de lâcher-prise. La montée en puissance des révolutions locales, des populismes et des intégrismes de toute nature le traduit chaque jour dans l'actualité.
Ce n’est pas seulement la Terre qui bouge, mais aussi les volcans intérieurs de l'être humain. Il y a certes des raisons extérieures associées aux forces involutives *. Mais concentrer notre attention sur elles nous illusionne et nous maintient dans le piège de la dualité, qui nous conduit à toujours rechercher un bouc-émissaire à nos difficultés et problèmes, et empêcher les indispensables contrôle et changement intérieurs, de nos pensées - le mental - comme de nos émotions. Tant que nous ne l'avons fait, notre taux vibratoire entretient les divisions qui découlent de nos jugements et accusations, et nous ne pouvons aider efficacement à la transition par notre paix intérieure. La vigilance est requise sur tout ce que nous acceptons de faire rentrer en nous, source d'agitation de notre ego-mental et poison à notre harmonie. Ce n'est pas en rajoutant des noirceurs factuelles et des cailloux d’incompréhension que notre nettoyage intérieur pourra être fait. C'est toujours dans le lâcher prise, ce fameux abandon à la " lumière ", dans ce retour à la simplicité et à l’humilité, que nous avons le plus de chance de s’en sortir sans trop de souffrance.
Vision globale et action locale est la devise à véritablement mettre en œuvre. C’est dans notre fonction de " lampadaire local ", aussi modeste apparaît-t-il, que nous œuvrons pour l’humanité. Seule la naissance du nouveau monde, notre nouvelle réalité, doit être notre préoccupation. Là où nous portons notre attention, là s’exprime notre co-Création … Il n’y a que l’instant présent, le futur appartenant à la dualité, ne pouvant exister sans un passé.
C'est toujours dans l’amour et la paix intérieure que nous rencontrons la joie.
Six lois propres au Plan de conscience universel caractérisent notre parcours évolutif. Progressives et reliées, elles régissent notre indispensable éveil intérieur à la plénitude de notre être, tranchant singulièrement avec notre conception mécaniste et utilitariste de l’existence.
1.
La première loi est la conscience de faire partie du Tout infini et, en tant qu’expression de celui-ci, notre état est celui de la synchronie, de la syntonie et de la synergie avec tout ce que nous percevons et interagissons. Cette conscience permet de comprendre que la diversité est au service permanent de la manifestation active et dynamique de l’Univers. Ses contrastes et apparents antagonismes n’ont aucune raison d’attenter à notre harmonie intérieure.
2.
La seconde loi est la compréhension et le sentiment que, comme partie du Tout infini, nous avons un but à accomplir, à savoir collaborer avec l’Univers dans un état de convergence harmonieux. En agissant comme tel, nous transmettons cet état d’être à tout et à tous avec qui nous interagissons, participant de l’état d’unité.
3.
La troisième loi est de vibrer toujours en syntonie avec tout ce qui favorise l’unité, la cohérence et la communication. Cela permet de comprendre et de tolérer tous les autres en tant que parties à part entière du pouvoir créateur, d’être lié à tous les êtres en tant qu’aspects de l’amour, de la beauté et de l’harmonie que nous cherchons et qui est en nous.
4.
La quatrième loi est l’attitude d’être un mécanisme du bien commun universel, dont le but est de promouvoir, d’accueillir et de concrétiser tous les attributs sacrés que sont la compassion, l’empathie émotionnelle et la solidarité fraternelle envers ses congénères et toutes les autres créatures. La seule chose nous différenciant est l’esprit de collaboration que nous manifestons, et le sentiment profond ou non d’être partie à part entière du Tout infini, notre essence.
5.
La cinquième loi est que nous ne sommes ni le protagoniste de la scène ni l’exécuteur des activités qui s’y trouvent. En conséquent, nous ne pouvons rien exiger, rien attendre et rien réclamer d’autrui comme des résultats de leurs actions. Nous sommes simplement le merveilleux instrument que le Tout infini utilise pour concrétiser son Plan conscience de perfection et de créativité. Rien ne nous appartient, et tout ce qui existe nous est prêté pour que nous puissions remplir notre mission d’évolution de conscience.
6.
La sixième loi est que nous sommes invité à penser, sentir et nous exprimer avec tous les paramètres qui régissent l’amour, l’harmonie et la sagesse. Cela signifie respecter le choix d'autrui dans l'expérimentation qu'il suit, en comprenant qu’ainsi nous recevrons davantage de force, de clarté et d’intégrité.
Telles sont les six lois élémentaires qui régissent les principes de l’évolution, et qu’il nous appartient d’appliquer et d’activer pour retrouver la mémoire de notre Origine. La plus grande erreur commise par l’homme est d’imaginer qu’il est une entité individuelle, ayant une volonté propre, dont le mode d’action est différent des lois et principes qui gouvernent son lieu d’expression, l’Univers.
C'est cette erreur, masquant la prédation extra-dimensionnelle qui l'asservit tout en l'enseignant, qui a conduit la vision établie par tout un pan de la psychologie moderne émergente, à partir du postulat matérialiste que la matière influence l'esprit et non le contraire, tournant le dos à toute une partie de l'expérience humaine universelle, celle du sens du Vivant, de Ce Qui Est. Cette grossière erreur confine à une vision atomisée du monde, que nous percevons comme un amoncellement d'objets individuels, séparés et sans rapport, sans connexion subtile entre eux. En Occident, cette vision étroite est la cause de tous les problèmes individuels, nationaux et internationaux de l’humanité sur Terre. Occupés à séparer ce que nous voyons, à chercher la chose individuelle plutôt que le lien, nous ratons souvent la connexion qui est juste en face de nous. Aussi la seule solution consiste à corriger l’erreur à sa source, en abandonnant notre néocortex très analytique et en soutenant notre habileté innée. Le monde physique n'est qu'une petite chose insignifiante. Tant que les êtres humains n’admettront pas cette vérité, ils ne seront pas capables de construire un monde meilleur en voyant la réalité spirituelle supérieure.
C'est pourquoi une partie de l'humanité future demeurera séquestrée dans ce cycle non évolutif, suspendue dans le " non-temps ", parce que sa conscience de groupe, entièrement subordonnée à sa technologie matérielle, sa science et à ses certitudes bien ancrées, sera restée enfermée dans ses habitudes et ses croyances. Trop confiante en ses certitudes, ses preuves scientifiques, elle n'aura donc jamais su accepter de douter, ne pas savoir ou ne pas comprendre et n'aura pas eu la présence d'esprit d'aller rechercher des réponses ailleurs que dans la savoir intellectuel, scientifique et technologique. Elle n'aura donc jamais osé s'ouvrir à l'intuition, à l'inconnu, aux mystères, aux symboles… afin d'aller les explorer. Elle aura eu terriblement peur de découvrir la réalité...
Certes, dans ce qui représente cet " avenir " entropique, la science réussira à repousser " artificiellement " les limites de la vie humaine grâce à ses progrès *. Mais cette technologie matérielle et artificielle ultra-sophistiquée léguée par le corpus prédateur *², l'aura finalement entièrement amputée du savoir-faire, de la maîtrise de la matière, du voyage dans l'espace-temps et des lois magnétiques s'y rapportant. Privée du ressenti, de l'intuition et de la soif de Connaissance, elle sera entièrement coupée du processus de régénération cellulaire naturel, qui aurait pu l'autoriser à vivre beaucoup plus longtemps et en parfaite santé. Alors que l'humain véritable est doté d'une structure éthérique, une sorte de géométrie énergétique, qui lui confère des caractéristiques uniques reconnaissables dans tout l'Univers, qui n'est autre que son champ électro-magnétique.
* Cf. Conscience du XXI° siècle.
La Vie est un pouvoir universel. De cette façon, tout vit. Sans ça, toutes choses meurent. C’est ce pouvoir qui cause la révolution des planètes dans l’espace. Il s’infiltre et pénètre chaque chose, et ne requiert pas que nous le renforcions, étant déjà suffisamment fort pour rendre chaque chose possible. Notre devoir est simplement de reconnaître cette volonté universelle, et de lui permettre d’agir et de se manifester librement à travers nous. Nous pouvons alors expérimenter la pleine capacité de cette force si nous ne nous y opposons pas, et sortir des cycles naturels qui nous enserrent. Quand l’homme utilise sa raison et son intelligence, il n’a besoin d’aucune volonté personnelle pour s’harmoniser à la volonté de l’Esprit universel et utiliser son pouvoir illimité avec sagesse. La sagesse commence ainsi, avec la conscience de l'ignorance.
C’est de cette façon que nous règlerons toutes les discordances qu’il peut y avoir en notre intérieur, et que nous commencerons à percevoir ce que signifie être l’amour vibrant en syntonie et synergie avec l’Infini. L'ère des divagations anthropologiques ou politico-philosophiques et des religions dogmatiques déviées doit prendre fin. Pour les hommes qui s’imaginent encore l’absolu dans les extrêmes, ceux de la raison (politique, économique, scientifique) ou de la foi, il y a urgence à comprendre que les dualités liberté vs autorité, droit vs devoir, travail vs capital, resteront toujours inconciliables. Seuls une Foi raisonnable, la Liberté autorisée et le Droit mérité par le travail accompli peuvent l'être. Voici le temps de construire, de créer de l'unité et de l'harmonie, de la paix et de l'amour, de la globalité et de l'Unification. Ceci appelle à un autre état de conscience, au moyen de pensées positives, constructives, créatives que nous laissons constamment se déployer en nous. Nous sommes comme un géant endormi attendant de se réveiller. Lorsqu'il commencera à s'animer, rien ne pourra arrêter son expression. L'humanité évolue, et la crise actuelle traduit son changement de cycle par la rotation du système solaire et de la galaxie qui traverse un nouvel espace. Elle est entrain de rentrer à la maison, vers la Cohérence, vers Oméga *.
La vision spirituelle de l'histoire du monde
Au commencement la matière fut précipitée du grand Esprit cosmique. Elle se refroidit, se densifia et durcit. L’âme humaine s'y enferma, isolée et coupée du grand Esprit, afin de développer son libre arbitre. Au milieu de l'histoire, à son minuit le plus sombre, vint un émissaire contenant l'essence créatrice, l'amour. Par cette graine de la Lumière plantée, il commença à desserrer la matière de façon à ce que tous les corps se dissolvent et soient spiritualisés. La conscience vivait une véritable révolution. La Terre était appelée à devenir un soleil.
Le lever de l'aurore (aurora consurgens *)
La fin des ténèbres, de la nuit saturnienne, voit la fin de l'hiver, la nuit de l'ignorance et du chaos, et l'arrivée de la première lueur de l'aube, Jupiter. Il annonce en sa plus grande rougeur la sagesse, la Sophia en grec. C'est le passage de la Sophia lunaire, noire car corrompue, prisonnière de la matière, à la Sophia solaire, céleste. C'est alors l'avènement du Saint-Esprit, le matin de son ère.
* L'"Aurora consurgens", littéralement l'aube naissante, est un traité d'alchimie en latin médiéval autrefois attribué à Thomas d'Aquin, datant du XV° siècle. Il est le commentaire d'un traité arabe du X° siècle, la "Tabula Chemica", et l'expression visuelle du mythe de la redécouverte du savoir antique sous forme de pictogrammes hiéroglyphiques, permettant d'échapper aux déformations de l'interprétation humaine et verbale.
L’œil de la Création
La nébuleuse de l’Hélice (photo de l’unité d’études astronomiques de Cambridge) montre une galaxie ressemblant à un œil. Il accompagne l'évolution éternelle du point Oméga vers l'accomplissement du projet du Créateur. Si ce dernier est l'Alpha et l'Oméga, chaque humanité apporte un epsilon afin qu'Oméga surpasse Alpha.
"Il y a assez de lumière pour ceux qui ne désirent que de voir, et assez d'obscurité pour ceux qui ont une disposition contraire."
Blaise Pascal - Mathématicien, physicien, philosophe, moraliste et théologien français (1623/1662)
"L'évolution et la création sont une seule et même chose. La création est la source même et l'essence de l'évolution. Celle-ci est le processus par lequel la création se manifeste. Essentiellement, il n'y a pas de conflit entre l'évolution et la création, car l'une est simplement l'expression de l'autre dans le domaine du visible."
David Hawkins - Psychiatre et physicien états-unien (1927/2012), The Eye of the I
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