Les "clés libératrices" en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements. Leur formulation n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leurs révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.
Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments. Il est ainsi conseillé de se référer à des relais ou officines de la doxa scientifique officielle tels Psiram.com, le Wikipédia des croyances irrationnelles, dont l'objectif est de discréditer tout ce qui ne correspond pas à sa ligne de pensée académique, et de prendre le contre-pied sur des sites comme la chaîne web Odysee.com ou la plateforme de vidéo en ligne canadienne basée à Toronto Rumble, ou encore le site d'hébergement de vidéos "alternatif" Crowdbunker.
Sans prendre parti pour une croyance contre l'autre, il s'agit de prendre de la hauteur et de se forger sa propre opinion, par son propre travail de recherche, libre et indépendant. C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.
Le célèbre lion de la Metro-Goldwyn-Mayer Inc. (abrégé en M-G-M), l'une des plus grandes sociétés de production et de distribution pour le cinéma et la télévision de l'histoire d'Hollywood*, créée en 1924 et basée à Los Angeles aux États-Unis, annonce d'emblée le message de la Matrice : il s'apprête à dévorer de sa toute-puissance l'esprit des uns, le plus grand nombre, par l'infusion dans leur inconscient de la programmation délétère des consciences ; il permet aux autres, les "élus", par l'énergie évolutive du léo, l'énergie animale féline protectrice, de trouver les clés de leur extraction de la 3ème dimension entropique d'appartenance.
* Ses principales filiales sont MGM Pictures et United Artists. Ses grands succès couronnés de l'Oscar du meilleur film sont entre autres en 1936 Les Révoltés du Bounty (Mutiny on the Bounty) de Frank Lloyd, en 1940 Autant en emporte le vent (Gone with the Wind) de Victor Fleming, en 1952 Un Américain à Paris (An American in Paris) de Vincente Minnelli, en 1960 Ben-Hur de William Wyler, en 1977 Rocky de John G. Avildsen. Parmi ses franchises les plus rentables : James Bond, Stargate - Stargate SG-1 (1997-2007), Stargate Atlantis (2004-2009), Stargate Universe (2009-2011) - Le Hobbit (série de films).
Le Lion
L'histoire officielle
"Léo le lion" fut créé par un publicitaire du nom de Howard Dietz, pour le compte de Samuel Goldwyn et sa société, Samuel Goldwyn's Picture Corporation. Pour trouver l'inspiration, il eut l'idée de créer le logo en se basant sur la mascotte de son équipe d'athlétisme, lorsqu'il était étudiant à l'Université de Columbia. Lorsque la société Goldwyn Pictures fusionna avec la Metro Pictures Corporation (créée en 1915) ainsi que la Louis B. Meyer's Pictures (créée en 1918), la nouvellement formée Metro Goldwyn Mayer garda le célébrissime lion qui rugit. En 1928 fut apposée la mention Ars Gratia Artis, ce qui signifie "L'Art est la récompense de l'Art".
Depuis 1924, il n'y a eu que sept lions qui se sont succédé pour incarner le roi "Léo". Le premier fut Slats, qui rugissait en sourdine pour la période muette du studio, entre 1924 et 1928. L'animal est né en 1919 au zoo de Dublin. Jackie fut le second lion employé par la MGM, à partir de 1928, premier lion à apparaître sur une pellicule Technicolor, en 1932. Son règne dura 28 ans, suivi de Tanner (22 ans). Après un passage éclair du lion George, officiellement le sixième, entre 1956 et 1957, ce fut Léo qui prit sa place, et qui depuis est toujours utilisé.
Léo est bel et bien le roi de la... jungle depuis 1957 !
Le symbole
Le nom des constellations du cosmos correspond à l’origine à des animaux, toutes les familles d’étoiles ou constellations tout autour du globe (notre galaxie solaire) ayant contribué à implanter les animaux sur terre à un moment des cycles de Ce Qui Est. Le lion est lié spécialement aux trois étoiles de la ceinture d’Orion, et également à la constellation appelée "Lion exilé", autrement dit Leo. Selon l'auteur franco-allemand Anton Parks, il fait partie d'un peuple galactique nommé Urmah, qui a une génétique humano-féline et un tempérament guerrier, et dont le rôle est de veiller à l'équilibre interstellaire.
Pour les chamanes*, la Terre Mère a demandé au "Lion exilé" d’envoyer de grands carnivores sur terre – lions, léopards et chats sauvages – pour protéger l’humanité des entités négatives. L’homme ayant trop peur de vivre avec des lions, il a alors choisi d’apprivoiser les chats sauvages et les avoir à la maison. Par ce compromis, il s'entoure de "mini-lions", plutôt que de rencontrer véritablement son lion ou lionne intérieure pour vaincre ses peurs.
Quant à la genèse selon les Égyptiens, elle se nomme Zep Tepi (Zep = temps, tepi = premier). Cela signifie aussi "les ancêtres", ceux qui viennent en premier. Tepi-aui sont les divinités ancestrales qui créèrent la civilisation durant l’Âge d’Or. Le hiéroglyphe correspondant montre un lion, ce qui indique que les premiers ancêtres étaient léonins. Horus descend donc d’un lignage de divinités léonines.
* Il est intéressant de relever que dans la langue des oiseaux, "chat-man" exprime les deux polarités du féminin et du masculin. Le chamane par cette androgynie a atteint un état de conscience comme de réalité supérieur pour transmettre aux êtres humains sur le chemin de l'éveil les clés d'évolution.
L'être humain regarde la projection du film de sa vie en fonction de son état de conscience*. Si celui-ci est anesthésié, illusionné, il est appelé à être dévoré par le prédateur qui l'asservit par le leurre, le conduisant à construire par lui-même la réalité mortifère, et ce quelle que soit sa croyance : ainsi le "j'aime ou je n'aime pas", "je crois ou je ne crois pas" de ce qu'il observe, comme le film de science-fiction projeté. Par anticipation ou prophétie auto-réalisatrice, la présumée fiction devient inéluctablement réalité. S'il accepte de rencontrer le prédateur qui le contrôle mentalement par la force énergétique du Léo*², alors il peut se réveiller à sa supraconscience et découvrir une toute autre histoire de celle qui est projetée à son écran de conscience. Il passe là encore de la science-fiction à la science-réalité, en réalisant cette fois-ci le film qui le conduit à son évolution, son extraction de la Matrice entropique...
* Cf. Le cinéma de la Matrice (1)
*² Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation & Survivre à la
matrice asservissante.
L'actuel film de la matrice terrestre
Nous ne sommes pas en train de regarder un film. Nous assistons à l’effondrement inéluctable de la matrice de la troisième dimension en temps réel.
Nous voyons en effet l’obscurité devenir chaque jour plus désespérée, avec pour conséquence plus de chaos. Les maîtres illusionnistes prédateurs qui nous gouvernent, la matrice de troisième dimension étant leur domaine d'action, ne s’arrêteront pas. Parce qu'ils continueront à pulvériser des toxines dans le ciel et à infecter les gens, l’obscurité continuera à tenter de bloquer le soleil et à réduire ses effets positifs. Celles-ci détruisent déjà l’économie en fragilisant de plus en plus les individus, par-delà l'injection forcée pour cause de prétendue menace sanitaire. Chaque jour, ils trouvent de nouvelles façons de limiter nos libertés par le biais de la technologie et de l'Intelligence Artificielle, avec pour objectif final le puçage de l'ADN afin que la grande majorité de l’humanité fonctionne en mode pilote automatique. L’humanité va ainsi manifester ce qu’elle craint le plus : un effondrement économique et des maladies. Ce n’est que le début.
Il est essentiel de comprendre que nous ne pourrons pas arrêter la destruction, les choses se passant ainsi dans un monde de basses vibrations. La seule façon de s’en sortir est de tout laisser derrière soi, et pour ce faire, nous n’avons qu’une seule option, apprendre à transcender cette matrice terrestre viciée en changeant notre focalisation par l'élévation de nos fréquences vibratoires afin de basculer avec la Terre dans un nouveau royaume de conscience supérieure, la cinquième dimension et ses lignes de temps plus élevées.
Préalable
La sélection filmographique opérée est inévitablement limitative sinon exclusive compte-tenu de son abondance. Chacun(e) pourra la compléter comme il se doit.
Dès le début du cinéma grand public au démarrage du XX° siècle, le genre science-fiction s'impose pour apporter aux êtres humains une évasion magique de leur décor quotidien, autrement dit leur fournir du divertissement. Ce n'est pourtant que la construction d'un nouveau chapitre de la Matrice, préparatoire au cycle qui va s'amorcer dit de la "fin des temps"*. Le Voyage dans la Lune, film français écrit, produit et réalisé par Georges Méliès sorti en 1902, est inspiré des romans De la Terre à la Lune de Jules Verne (1865) et Les Premiers Hommes dans la Lune de Herbert Georg Wells (The First Men in the Moon - 1901). C'est la première évasion animée d'humains de la planète terrestre, se retrouvant sur la Lune habitée par des Sélénites, population autochtone "locale", qui les emprisonnent et les présentent à leur roi. Parvenus à s'échapper avec un "alien", les savants de retour sur terre sont accueillis en héros. Sur la statue érigée sur la place de la ville en l'honneur de l'alien figure l'inscription latine Labor omnia vincit : "un travail acharné vient à bout de tout" ... Le monde productiviste scientiste sous la coupe du corpus prédateur est en route, la reconnaissance de la réalité extraterrestre asservissante étant actée dans l'inconscient. En même temps, le message passé est que l'évasion hors de la matrice est dangereux, la réalité extraterrestre n'étant pas bienveillante pour les humains voyageurs hors des frontières de l'espace-temps limité*². Les moutons sont invités à demeurer bien gentiment dans leur enclos...
* Cf. Prophétie du changement.
*² Cf. La falsification de la réalité en 3-D.
Tout "naturellement" pour la Matrice prédatrice, les premiers films sont axés sur le fantastique inquiétant : monstres, entités hybrides, savants fous... Ils découlent d’œuvres littéraires ayant préalablement préparé le terrain des esprits.
C'est le cas notamment avec Frankenstein, film américain réalisé par James Whale sorti en 1931 qui va devenir un film d'horreur emblématique. Il est tiré d'une pièce de théâtre, elle-même adaptée du roman Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley publié en 1818, qui voit un jeune savant vouloir créer artificiellement la vie et façonner à cet effet un corps humain à partir de morceaux de cadavres. Mais au lieu de lui procurer un cerveau sain, son assistant lui fournit celui d'un assassin... De son côté, le comte Dracula est un personnage créé par l'écrivain irlandais Bram Stoker dans son roman de 1897. Il met en scène un comte hématophage qui s'affirme comme le nouvel archétype du vampire. Il est porté pour la première fois à l'écran en 1931 dans un film réalisé par Tod Browning.
The Most Dangerous Game ("Les Chasses du comte Zaroff" dans sa version française) est un film américain de Ernest B. Schoedsack et Irving Pichel, sorti en 1932, adapté d'une nouvelle de Richard Connell (1924). Il narre l'histoire d'un représentant de l'élite, comte, qui lassé d'avoir traqué les gibiers les plus sauvages, a décidé de chasser le plus intelligent de tous, l'homme. La même année sort The Mummy ("La Momie"), film d'horreur américain réalisé par Karl Freund. Il voit un prêtre de l'ancienne Égypte embaumé vivant pour être tombé amoureux d'une princesse et qui, ramené à la vie par accident, va terroriser les membres d'une expédition. Toujours la même année, Islands of Lost Souls ("L'Ile du Docteur Moreau"), film de Erle C. Kenton, est une adaptation du roman éponyme de Herbert George Wells voyant un docteur fou pratiquer des expériences de mutation génétique tant sur des plantes (il avance leur évolution de cent ans) que sur des animaux par la vivisection, ne pouvant pas toujours maîtriser ses créations. Il explique que "toutes les espèces tendent vers l'Homme" et se compare à Dieu... Ce film prépare à l'ère du transhumanisme actuellement en cours de déploiement* !
King Kong, monstre ayant l'apparence d'un gorille géant, apparaît en 1933 dans le film du même nom, réalisé par Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack. Il devient rapidement une icône du cinéma fantastique, connaissant depuis de nombreuses adaptations sous toutes formes (dessins animés, romans, comics, jeux vidéo, parcs à thème…). L'image de ce gorille géant, tenant dans sa main une jeune femme et affrontant des avions au sommet d'un gratte-ciel, est fortement ancrée dans la culture populaire.
Quant à Docteur Jekyll et Mister Hyde, film américain réalisé par Victor Fleming sorti en 1941, il est l'adaptation du célèbre roman de Robert Louis Stevenson, "L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde", publié en 1886. Il met en scène un jeune et brillant médecin accaparé par ses recherches sur la dualité du Bien et du Mal chez l’homme, avec le désir de dissocier ces tendances entremêlées. Il expérimente à cet effet un breuvage qu’il a mis au point et sombre dans un état semi-conscient peuplé de visions fantasmagoriques le conduisant à se transformer en une créature maléfique, Mister Hyde. Ce pendant négatif de la personnalité de Jekyll, d’une sauvagerie incontrôlable, va désormais arpenter tous les soirs les ruelles mal famées de Londres, heureux de satisfaire ses instincts violents. Finalement abattu sous les traits de Hyde, il retrouve à sa mort son vrai visage.
Et ce n'est qu'un échantillon du déploiement d'une filmographie destinée à permettre au grand dessein entropique de la Matrice, caché jusqu'alors dans les grands mythes civilisationnels et décliné sous forme d'histoires, de contes, de fables, de romans... de prendre désormais forme par l'image animée et de vrais personnages - les acteurs -, qui les livrent désormais comme réalité de chair et de sang incontournable au champ de conscience de l'humanité. La prédation psycho-émotionnelle peut célébrer sous une pluie d'oscars ce festin gargantuesque découlant de l'accélération du dévoiement de l'humain par la technologie de l'illusion.
* La revue scientifique "Nature" a publié le 23 mai 2018 l'expérience (controversée) menée par une équipe de scientifiques biologistes à l’université
Rockefeller de New York portant sur le mélange de cellules humaines artificielles à des embryons de poulets. Le but mis en avant de cette expérience est de comprendre la façon dont les cellules
s’organisent au sein de l’embryon humain pour donner naissance à ses membres...
En 1927 sort en Allemagne Metropolis du réalisateur allemand initié Fritz Lang (1890/1976), une adaptation du roman éponyme de son épouse Thea von Harbou.
Il contient nombre d'éléments prémonitoires de la société transhumaniste à venir : des ouvriers esclaves au service d'une machine destructrice des consciences symbolisée par le portail à franchir
de l'entreprise sous forme du dieu païen Moloch-Baal - le Belzébuth du christianisme -, et une femme rebelle - Maria (référence à la déesse Mère) - qui finit transformée en robot, soit
l'oppression du féminin sacré par le système patriarcal destructeur*. C'est la célébration avant l'heure d'une société dystopique, composée d'esclaves robots privés de liberté, et par-là même
dans l'impossibilité d'atteindre le bonheur, qui plus est soumis à une poignée de maîtres sélectionnés par la génétique - l'hypertrophie de l'hémisphère gauche du cerveau, l'intellect - pour
parvenir aux rangs sociaux les plus élevés. Ce film est aussi prémonitoire du système nazi en cours d'érection et de sa toile d'araignée, le système d'exploitation de l'humanité, et qui quelques
années plus tard enverra dans les flammes de l'Enfer les sacrifiés à l'incessante voracité de l'hydre ou du Minotaure affamé.
* Cf. Le féminin séquestré.
Les années trente voient avec l'apparition du genre comic-books des "super héros" des temps modernes, tels Buck Rogers (Anthony Rogers créé en 1928 puis rebaptisé en 1929) et Flash Gordon (créé en 1934 et connu en France sous le nom de Guy l'Éclair), dont les adaptations à l'écran hors dessins animés seront beaucoup plus lointaines. Ils vont nourrir progressivement nombre de réalisations cinématographiques, qui n'auront de cesse d'ancrer la haute technologie au service des conquêtes indispensables à la civilisation humaine pour sortir des limites étroites qui la contraignent au sein du cosmos. C'est une façon habile de légitimer le voyage dans l'espace à la rencontre de ce(ux) qui s'y trouve(nt), qui plus est au moment où les scientifiques nazis tentent de mettre au point des armes en avance sur leur temps (Horten HO 229, Goliath, Fritz X, STG 44, Messerschmitt Me 163 Komet...).
Apparait en 1933 Superman, avatar de Jésus-Christ, le sauveur providentiel venant de la planète Krypton* (reconnaissance d'autres univers de vie dans l'espace), qui fait suite à l'Uncle Sam, figure du patriotisme états-unien créée en 1812 (image 4). Ce super-héros, capable de nombreux miracles pour sauver la patrie et les bons des méchants, délivre de manière subliminale le message qu'au lieu de travailler sur soi afin de renaître à l'esprit supérieur, il convient de célébrer le sauveur extérieur tout-puissant, en l'occurrence aux couleurs de l'Amérique états-unienne. Il permet également de forger un sentiment de patriotisme et d'unité nationale préalable au déclenchement inéluctable du second conflit mondial compte-tenu de la montée en puissance du nazisme en Allemagne et de ses intentions belliqueuses, financée "comme il se doit" pour le système prédateur par les banques états-uniennes*²... Il porte les couleurs bleu et rouge, celles des polarités opposées, de la division*³. D'autres, comme Batman (1939), Captain America (1940), Spider-Man (1962), les X-men et Iron Man (1963)... compléteront la galerie de ces nouveaux dieux des temps modernes destinés à être ancrés dans l'inconscient des générations construisant le futur entropique de la Matrice, sauf à ce que l'être humain en comprenne le sens profond*⁴...
* Son nom "kryptonien" est Kal-El, signifiant l'ange (El) portant la voix divine (Kal en Hébreu
signifie la voix de Dieu), les deux auteurs de la BD Jerry Siegel et Joe Shuster étant
d'origine juive.
*² Cf. Le modèle européen décodé (2) L'idéologie mondialiste.
*³ Cf. Symbolisme et artifices de la
Matrice.
*⁴ Cf. Comment changer son regard ? Paragraphe Comprendre l'enseignement des super-héros.
L'éternité à la sauce prédatrice
"Les Éternels" (The Eternals) sont des personnages de comic-books créés par Jack Kirby né Jacob Kurtzberg (1917/1994), un
des artistes les plus influents, célèbres et prolifiques de la bande dessinée américaine. Il fut surnommé The King of Comics ("le Roi de la bande dessinée"). C'est son dernier
chef d’œuvre.
Les Éternels caractérisent une ramification de la race humaine, avec des pouvoirs étendus qui en font des divinités mineures, leur
longévité étant plus grande. Ils exercent un pouvoir mental sur leur corps*, ce qui leur permet d'être pratiquement invulnérables au temps et à la mort grâce à l'énergie cosmique contenue dans
leurs cellules qui renforce leur métabolisme. Ils préfigurent le courant transhumaniste destiné à marquer de son empreinte le XXI° siècle...*²
* Les talents particuliers des Éternels découlent des trois disciplines suivantes : la Maîtrise des Gravitons (super-vitesse, super-Force, télékinésie, lévitation, champ de force majeur, gigantisme), la Maîtrise de l'énergie Psionique (télépathie, télékinésie, empathie, téléportation, lévitation, résistance et projection télépathique, métamorphisme, illusions télépathiques, syntonisation moléculaire, rafale optique), la Maîtrise de l'énergie Cosmique (tous les talents).
*² Cf. Conscience du XXI° siècle.
Un bouleversement majeur du genre science-fiction a lieu le 24 juin 1947. Kenneth Arnold (1915/1984), un pilote privé très expérimenté de la ville de Boise dans l'Idaho, faisant partie du Search and Rescue Mercy Flyer ("Recherche et Sauvetage Mercy Flyer"), reporta avoir vu neuf objets volants inhabituels près du Mont Rainier alors qu'il cherchait un avion militaire manquant. Il décrivit les objets comme "brillants", et leur vol comme "irrégulier" avec une "extraordinaire vitesse". Son histoire fut largement diffusée par l'Associated Press, et il est habituellement reconnu comme le pionnier pour l'intérêt des OVNIs modernes. Kenneth Arnold est "L'homme par qui les soucoupes volantes sont arrivées" à l'entendement des foules, comme du lancement de l'ufologie, discipline qui n'existait pas jusqu'alors.
Il consacra la suite de sa vie à enquêter sur la réalité extra-terrestre*, finissant par fuir les journalistes qu'ils considéraient comme totalement incompétents en matière d'OVNIs.
Avec l'affaire de Roswell, le cinéma va exploiter une réalité sous couvert de science-fiction, contribuant à la discréditer auprès du grand public tout en préparant sa future révélation dans l'inconscient. Les temps du calendrier prédateur, très précis selon le calendrier cosmique prévalant, ne sont pas encore arrivés... En attendant, l'exploitation de la peur basée sur les peurs primaires et issue de l'inconnu - les extraterrestres pourraient compte-tenu de leur technologie attaquer l'humanité -, ainsi que les déchirements entre ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, constituent des filons garantis tant pour le business que l'exacerbation émotionnelle.
* Cf. Ouvrage co-écrit avec Ray Palmer "The Coming of the Flying Saucers" où il raconte en détail sa première rencontre avec les "soucoupes".
Des offres pour des droits cinématographiques furent déclinées après que le pilote ait compris que les événements seraient "dramatisés" au lieu d'être retranscrits fidèlement sur la pellicule.
Roswell, la grande énigme
Le soir du 2 juillet 1947, des témoins voient un disque traverser le ciel puis exploser en partie au-dessus d’un ranch près de Roswell, au Nouveau-Mexique. Le 8 juillet, l’armée (l'US Air Force) publie un communiqué affirmant qu’elle détient les restes d’un OVNI. Il reste à ce jour le seul aveu officiel de l’existence des OVNIS jamais fait par les autorités américaines. Depuis, un filtrage des informations a été systématiquement mis en place, celles-ci étant classées "ultra top secret".
Au cours des trois jours ayant précédé le crash de Roswell, il y a eu 88 apparitions d’OVNIS dans 24 États, ainsi qu'une grande quantité de débris au sol retrouvés suite à un " disque " semblant frappé par la foudre, qui seront transférés par avion aux bases militaires de Fort Worth et de Wright Field. Ce même 8 juillet, un deuxième site a été découvert par des "archéologues", qui auraient observé l'épave d'un vaisseau avec quatre corps humanoïdes. Ce site a été rapidement balisé par les forces militaires, avant publication du communiqué officiel...
L'histoire dont la matière se prête à enflammer les esprits est chargée de contradictions, les communiqués suivants publiés revenant sur la déclaration initiale (il s'agirait après examen des débris non pas d'une soucoupe volante mais des restes d'un ballon météorologique couplé à un réflecteur radar). L’armée de l’air se contredira encore avec deux rapports publiés dans les années 1990 dont The Roswell Report rendu public en 1994, qui affirme qu'elle a réalisé des essais d’impact en utilisant des mannequins qui pouvaient ressembler à de petits cadavres. Une autre version, toujours officielle, affirme qu'elle travaillait sur un projet top secret appelé Mogul*, consistant à contrôler les essais nucléaires soviétiques en lançant des ballons munis d’équipements acoustiques.
Si l’affaire Roswell est devenu un mythe, on le doit à cette armée si soucieuse de fournir des preuves mais se refusant à fournir les rapports classés top secret sur cette affaire...
En 1995, un film crée l’évènement dans le monde, portant sur la présumée autopsie de l’un des corps récupérés à Roswell. Ses origines sont douteuses, ce qui n'empêche sa vente à plus de 20 pays. Bien que faux (reconstitution d'une autopsie), ce film semble comporter une part de vérité. Près de 60 ans après les évènements, de nombreuses personnes poursuivent leur enquête et continuent à chercher des réponses aux différentes questions restées sans réponse, comme de savoir où sont passés les débris analysés et les rapports d’expertise. Ce qui est certain, c'est qu'il existe trop de témoignages concordants pour que l’on puisse ignorer ou traiter par le mépris le cas Roswell.
* Projet ultraconfidentiel datant de 1947.
Confusion institutionnelle irrationnelle
D'un côté les autorités institutionnelles - civiles, militaires, scientifiques et religieuses - nient l'éventuelle réalité extraterrestre comme sujet d'intérêt général. Il n'est qu'à voir comment cette question est traitée par l'establishment médiatique... De l'autre, elles consacrent des moyens budgétaires et humains conséquents pour en étudier la réalité depuis l'après seconde guerre mondiale. Ainsi l'Institut SETI, acronyme de Search for Extra-Terrestrial Intelligence ("recherche d’une intelligence extraterrestre"), qui, lancé en 1960 par la NASA, regroupe des projets scientifiques essentiellement américains dont l'objectif est de détecter la présence de civilisations extraterrestres avancées présentes dans d'autres systèmes solaires. Ils reposent sur l'hypothèse de l'existence d'autres civilisations avancées dans notre galaxie à une distance compatible avec les techniques d'observation utilisées, dont l'émission de signaux électromagnétiques suffisamment puissants pourraient être détectés, correspondant éventuellement à des tentatives de prise de contact... En 2006, les observations qui s'étaient jusque-là cantonnées au domaine radio ont été élargies au domaine optique avec la mise en fonction d'un télescope dédié géré par l'Université de Harvard, suivi en 2007 de la création par des fonds privés de l'Allen Telescope Array, un radiotélescope interféromètre utilisant 42 antennes implantées en Californie.
Dans ce cadre, le METI (Messaging Extraterrestrial Intelligence) va envoyer en 2018 des messages aux hypothétiques
civilisations extraterrestres peuplant les multiples galaxies composant l’Univers*. Cette initiative ne fait cependant pas l’unanimité, de nombreux chercheurs s’inquiétant des répercussions que
pourraient avoir de tels messages sur l’avenir de notre civilisation, notamment dans le cas où ces fameuses civilisations seraient belliqueuses... Et quid de l'avis des citoyens ?
* En l'occurrence à destination de l'exoplanète (planète extrasolaire) Proxima Centauri b (ou Proxima b2) découverte en août 2016.
Le fantastique extraterrestre terrifiant voit la sortie en 1951 de The Thing from Another World ("La Chose d'un autre monde"), adapté de la nouvelle de John W. Campbell écrite en 1938 (Who Goes There), qui donnera lieu à une autre adaptation en 1982, The Thing de John Carpenter. L'histoire est un huis clos qui traite de la question de l'identité et d'une menace invisible issue de la fonte d'un corps extraterrestre ramené par des scientifiques à leur base suite à la découverte d'un vaisseau spatial dans l'arctique. Pour bien l'inscrire dans la psyché, une troisième adaptation verra le jour en 2011, réalisée par Matthijs van Heijningen Jr.
De même The War of the Worlds ("La Guerre des mondes")*, prolongement à l'écran du célèbre roman de science-fiction écrit là encore par Herbert Georg Wells et publié en 1898, connaît le succès avec les longs-métrages de Byron Haskin en 1953 et de Steven Spielberg en 2005. C'est une des premières œuvres d'imagination dont le sujet est l'humanité confrontée à une race extraterrestre (créatures tentaculaires) hostile depuis la planète Mars, en sus d'être le reflet de l'angoisse de l'époque victorienne et de l'impérialisme. Les populations terrifiées fuient cet ennemi implacable qui pompe le sang des malheureux qu'il capture et sème partout une mystérieuse herbe rouge qui étouffe toute végétation. Le monde est ravagé, où demeurent des êtres humains isolés à la limite de la folie, avant de se rendre compte que les Martiens ont soudainement cessé toute activité, exterminés par les microbes terriens contre lesquels ils n'étaient pas immunisés ...
* Le roman a été adapté en feuilletons radiophoniques, dont une version d'Orson Welles qui défraya la chronique en 1938.
Une couche est rajoutée en 1956 avec Earth vs. the Flying Saucers ("Les soucoupes volantes attaquent"), film américain réalisé par Fred F. Sears, qui voit le genre humain, malgré les canons à haute fréquences les désintégrant (prémonitoire de nos technologies sécuritaires contemporaines), sortir finalement victorieux d'une guerre avec les aliens. Il ne fallait pas (encore) désespérer complètement Billancourt, suivant la bonne formule sartrienne ...
L'étrange Carrousel de Washington
L'expression Carrousel de Washington désigne l'une des plus célèbres observations d'Ovni faite au XX° siècle, qui a eu lieu les nuits des 19 et 26 Juillet 1952 au-dessus de Washington DC. Elle est l'aboutissement d'une vague d'observations d'Ovnis sans précédent qui s'étale depuis avril 1952. Le pic d'observations a lieu en juillet, avec dans la soirée cinq sphères lumineuses volant au-dessus de la ville et vues par de nombreux habitants. Les échos qui apparaissent sur les écrans radar de la base d'Andrews font état d'une vitesse variant de 160 à près de 500 kilomètres par heure, avec des accélérations à des vitesses supérieures à mach 10. Ils sont confirmés par l'aéroport de la ville et les bases aériennes alentour. Peu après, des avions de chasse Lockheed F-94 Starfire sont envoyés, et leurs pilotes confirment la présence des sphères ainsi que leurs importantes variations de vitesse. Vers 2h du matin, d'autres avions de chasse arrivent ainsi que d'autres boules lumineuses, dont l'une suit un avion de ligne pendant quelques instants. Le "jeu aérien" entre les Ovnis et les avions de chasse se poursuit jusqu'à 5 heures du matin, heure à laquelle le phénomène cesse. Le phénomène reprend toute la nuit du 26 au 27 juillet, et dans une moindre mesure dans celle du 2 au 3 août. Il est à chaque fois confirmé en visuel et au radar par des civils et des militaires, au sol comme dans les airs.
Le cas par-delà le scepticisme n'a été élucidé. L'explication officielle servie est qu'il est dû à une "inversion de température" dans le ciel de Washington provoquée par le conflit entre une couche d'air chaude prise en tenaille entre deux couches d'air plus froides. Cela aurait eu pour effet de provoquer un effet de mirage, en réfléchissant des ondes radar et en réfractant des rayons lumineux venus du sol. Les spécialistes du radar expliquent que ce phénomène est à l'origine de faux échos radar. Cette thèse a ensuite été contestée par de nombreux météorologues et contrôleurs radars, partant du fait qu'une inversion de température ne génère des échos radars que lorsque sont réunies certaines conditions météorologiques particulières et extrêmes, conditions qui n'étaient absolument pas réunies ces soirs-là, à la fin juillet 1952 sur les lieux des observations. Ces experts ont aussi relevé qu'une inversion de température n'est absolument pas compatible avec ce qui a été observé depuis le sol, sur les radars et en vol par les pilotes, tant sur les plans "aspects visuels" qu'en termes de mouvements, de changements de trajectoires, de vitesses et d'accélérations des phénomènes observés. Qui plus est, selon de multiples témoins dont les pilotes, à plusieurs reprises les Ovnis ont semé les avions de chasse puis sont revenus se positionner au dessus de la ville une fois que les avions s'en éloignaient, ce qui rend impossible la thèse d'un phénomène météo.
Reste le choix entre deux possibilités : soit il s'agissait d'un phénomène d'origine naturelle ou humaine, soit il s'agissait d'engins étrangers à l'espèce humaine, porteurs d'un avertissement comme d'aucuns l'ont imaginé concernant le risque de prolifération des armes nucléaires entre grandes puissances. Toujours est-il qu'est intervenu le premier traité de non-prolifération des armes nucléaires en 1968.
Cf. publication de Robert Stanley "Rencontres Rapprochées sur Capitol Hill".
La période de tension des années 50 entre les deux blocs continentaux Ouest vs Est nourrit fortement les énergies basses que sont les inquiétudes, angoisses et
peurs, tout particulièrement des conséquences d'un conflit nucléaire. Le cinéma les relaie avec les monstres (les aliens envahisseurs repoussants) et les super-héros qui se battent férocement
pour préserver "l'avenir de l'humanité". De nouveaux intervenants sur-humains apparaissent ainsi, rendant les guerres et batailles encore plus terribles par leurs technologies sans cesse
perfectionnées, cette fois-ci à l'échelle planétaire et non plus locale. Le message passé est la nécessité d'une course au perfectionnement technologique pour ne pas se retrouver en situation
délicate avec les envahisseurs. Il permet également de justifier au passage la hausse des budgets consacrés à l'armement militaire dans le cadre de la "guerre froide"...
Dans The Day the Earth Stood Still ("Le jour où la Terre s'arrêta"), film fiction américain de Robert Wise en 1951, avec son remake* réalisé par Scott Derrickson en 2008, une sorte de sphère atterrit sur Terre et un extraterrestre d'apparence humaine en sort, porteur d'un message de paix à l'humanité. Il dit que la sécurité doit être pour tous ou nul ne sera en sécurité. Sous couvert d'humanisme, le robot humanoïde fait passer le message de la nécessité à venir d'une organisation pour la protection mutuelle des planètes et la disparition totale des agressions, qui repose une police, en l'occurrence une race de robots comme sur sa planète... Pour les questions d'agression, il souligne que ceux-ci ont les pleins pouvoirs, qui ne peuvent être révoqués. Le résultat est la paix, sans arme ni armée, sans crainte d'agression ni de guerre, et libres d'avoir des activités plus profitables. Il termine en disant que si l'humanité menace d'étendre sa violence, alors la Terre sera réduite à un tas de cendres. Le choix est simple : se joindre aux robots et vivre en paix, ou continuer sur sa voie et s'exposer à la destruction. La décision lui (nous) appartient... Le virus délétère du transhumanisme asservissant commence à être significativement renforcé ...
* Les reprises (remake) modernisées correspondent aux boucles répétitives de la Matrice entropique, qui font illusion par leur apparente modernité tout en tournant sans cesse sur elles tel l'Ouroboros grec. Le serpent qui avale sa queue, dans l'incapacité de dénouer l'attache mortifère qui le rend prisonnier des ténèbres de la conscience.
Le film The Invasion of the Body Snatchers ("L'Invasion des profanateurs de sépultures", plus justement L'Invasion des
voleurs de corps), réalisé par le réalisateur états-unien Donald Siegel (1912/1991), sort en 1956*. Il est précurseur du thème du contrôle mental et de la prédation psychique par une technologie
de nature psycho-somatique, ceci étant à l'époque hors du champ de conscience de la majeure partie de l'humanité. Les aliens (créatures extraterrestres) sont montrés prenant le contrôle du monde
terrestre en occupant les corps d’êtres humains. Ils prennent le contrôle non seulement du corps physique mais aussi de l’esprit, de la mémoire, des facultés... Les gens possédés y sont montrés
comme se comportant de manière identique de toutes les façons possibles. Et s'ils mentionnent des évènements spécifiques à leur vie, ils n'éprouvent plus aucun sentiment à leur propos. Ils ne
ressentent rien. Dans une scène, un enfant lutte pour se sauver de ce qui paraît être sa mère. Le jour d’après, ils sont main dans la main. L’enfant est désormais sous contrôle. Seuls les
amoureux tentent de rester éveillés pour ne pas être pris sous leur contrôle. Lorsqu'un succombe, devenu une créature, il essaie de tromper et de trahir l'autre...
* tiré d'un roman de science-fiction américain de Jack Finney paru en 1955.
To Serve Man ("Comment servir l'homme") est le quatre-vingt-neuvième épisode de la série télévisée The Twilight Zone ("La Quatrième Dimension"), diffusé aux États-Unis en 1962. Il est adapté d'une nouvelle écrite par Damon Knight publiée en 1950 dans la revue Galaxy Science Fiction. Il met en scène les Kanamites, une race extraterrestre très évoluée sur Mars et animée des meilleures intentions, qui aide les Humains à se débarrasser de la guerre, à vaincre les maladies et la famine sans rien demander en échange. On sait qu'ils nous disent la vérité lorsqu'ils affirment qu'ils veulent notre bonheur, puisque le chef de la délégation a passé avec succès le test du détecteur de mensonge... Ils organisent même des voyages massifs vers leur planète afin que les humains apprennent à mieux les connaître. Tout va donc pour le mieux jusqu'au jour où un traducteur à l'ONU réussit à s'emparer d'un dictionnaire qui lui permet de traduire le fameux manuel kanamite intitulé "Comment servir l'homme". Il s'aperçoit alors qu'il s'agit d'un livre de cuisine... l'humain étant le plat final. C'est de cet épisode que vingt ans plus tard Kenneth Johnson s'inspira pour créer la série culte des années 1980 V. Le système prédateur n'hésite pas à afficher avec cynisme la manipulation des humains naïfs par la ruse ...
La Quatrième Dimension
The Twilight Zone ("La Quatrième Dimension") est une série télévisée américaine en 138 épisodes de 25 minutes et 18 épisodes de 50 minutes créée par Rod Serling, diffusée entre 1959 et 1964. Elle est considérée comme l'un des plus beaux exemples de créativité de la télévision américaine, toujours célébrée des décennies après sa création. Elle se présente comme une anthologie d'histoires fantastiques, étranges, énigmatiques dont le but était de " frapper " le téléspectateur par la chute toujours inattendue, surprenante et singulière de chacune des histoires mises en scène. La plupart des épisodes présentent un ton pessimiste, que l'on peut assimiler à une critique de la société américaine de l'époque comme à un avertissement du futur à venir... Tournée entièrement en noir et blanc (la dualité exacerbée), les histoires utilisent peu d'effets spéciaux, peu de scènes à grand spectacle, peu de violence crue et pas de sexe. Toute la tension est contenue dans l'histoire elle-même, son atmosphère, le rythme de la mise en scène et l'utilisation de la musique.
Dans l'accroche originale, The Twilight Zone est qualifiée de fifth dimension, littéralement "cinquième dimension". En effet, selon la théorie de la relativité développée par Einstein, la quatrième dimension ne désigne que le temps. Or, la "Zone Crépusculaire" (l'invisible) recouvre un concept multidimensionnel plus vaste que le temps lui-même*. Cette expression est d'ailleurs utilisée par l'U.S. Air Force pour désigner l'instant précis où un avion est incapable de voir la ligne d'horizon alors qu'il est en phase d'atterrissage. Finalement, pour la nouvelle série diffusée en 1986, le titre La Cinquième Dimension était plus proche de ce que signifie vraiment The Twilight Zone.
* Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers.
En 1965 parait Alphaville, film franco-italien écrit et réalisé par Jean-Luc Godard. Il narre une étrange aventure du célèbre agent secret Lemmy Caution (Eddie Constantine) en mission à Alphaville, une cité déshumanisée, éloignée de quelques années-lumière de la Terre. Il est chargé de neutraliser le professeur von Braun, son tout-puissant maître, qui a aboli les sentiments humains et qui, à partir d'un ordinateur, Alpha 60, régit toute la ville. Le personnage de von Braun est bien évidemment lié au professeur Wernher von Braun (1912/1977), ingénieur allemand qui après avoir servi les nazis (développement des fusées V2) a rejoint les États-Unis (naturalisé américain en 1955) pour jouer un rôle majeur sur le plan des technologies aériennes*. Il y a des parallèles avec le film Orphée (1950) de Jean Cocteau, tout particulièrement l'usage de la poésie (les sentiments) pour détruire l’œuvre de Mort, en l'occurrence l'intelligence artificielle Alpha 60. Le conseil d'Orphée à Eurydice est le même que celui de Caution à Natasha (Anna Karina), la fille de von Braun dans Alphaville : ne pas se retourner, sous-entendu une fois l'éveil entrepris ne pas se laisser happer à nouveau par la Matrice cyber...
* Contribution aux premiers missiles balistiques de l'Armée de terre américaine et à la fusée Juno I pour la mise en orbite du premier satellite artificiel
américain Explorer 1. Spécialiste reconnu des lanceurs, il fut le responsable du Centre de vol spatial Marshall créé par l'agence spatiale américaine (NASA) pour développer la famille de fusées
Saturn. Il joua un rôle pivot dans le développement du lanceur Saturn V qui permettra le lancement des missions lunaires du programme Apollo.
Fahrenheit 451 * est un film d'anticipation franco-britannique de François Truffaut, sorti en 1966, d’après le roman éponyme de Ray Bradbury*² publié en 1953. Il brosse une société dystopique, totalitaire, où les pompiers brûlent les livres considérés comme subversifs par la société totalitaire où règne en maître l’audiovisuel, et ce pour le "bien" de la population. Des êtres vont résister en apprenant par cœur des livres entiers.
La société déshumanisée décrite montre que de nombreuses valeurs humaines ont disparu : l’amour ; l'intelligence, les gens se contentant de l’opinion officielle et les "gardiens de la vérité" eux-mêmes ne comprenant pas ce qu’ils disent ; la communication, chacun faisant preuve d’un égoïsme forcené. Les gens vivent dans l’immanence et l'indifférence, voulant uniquement agir. Enfin, cette société est probablement redevenue primitive, puisqu’elle pratique le culte de la violence, au nom du bonheur. Elle illustre l'échec d’une société du bonheur, simple illusion, qui sous couvert de le proposer, en profite pour vendre aux gens une foule de produits. De plus, le système profite aussi de leur inconscience pour leur vendre des choses bien plus importantes, comme un président ou une guerre... Finalement, cette bêtise élevée au rang de manière de vivre finit par se retourner contre la société elle-même. À force de niveler son niveau par le bas, elle devient incapable de faire face à sa propre déliquescence. Le gouvernement ordonne la chasse aux livres, mais ne s'intéresse pas aux hommes-livres, qui en sauvent le contenu. Enfin, si les raisons de la défaite finale ne sont pas clairement expliquées, on les devine aisément : l'intelligence, indispensable à la mise en place de stratégies et à l'innovation technologique, a fait défaut aux militaires. L’émergence d’une telle société n’a été rendue possible que par l’émergence d’une culture de masse, facilitée par la déliquescence du système scolaire : "Le cinéma et la radio, les magazines, les livres sont nivelés par le bas en une vaste soupe". Les gens se sont désintéressés de la culture et ont préféré faire du sport ou regarder la télévision.
Il va sans dire qu'outre la dénonciation de toutes les formes de censure, le message délivré à travers le couple protagoniste mis en scène est que le masculin électrique, tyrannique et destructeur (Oskar Werner), doit être contrebalancé par le féminin vif et intelligent (Julie Christie), contestant avec douceur la plupart des lois destructrices de la capacité à connaitre et à penser en vigueur. De leur fusion harmonieuse l'être humain peut se libérer.
* Le titre fait référence au point d'auto-inflammation, en degrés Fahrenheit, du papier. Cette température équivaut à 232,8 °C.
*² Rejetant le titre d'écrivain de science-fiction, il dira : "Avant tout, je n'écris pas de science-fiction. J'ai écrit seulement un livre de science-fiction et c'est Fahrenheit 451, fondé sur la réalité. La science-fiction est une description de la réalité."
Fantastic Voyage ("Le Voyage fantastique") est un film américain réalisé par Richard Fleischer sorti en 1966. Dans son scénario, les États-Unis et l'Union soviétique ont chacun développé une technologie qui permet à la matière d'être miniaturisée grâce à un procédé qui rétrécit chaque atome séparément, mais d'un intérêt limité car les objets reviennent à leur taille initiale après 60 minutes au plus.
Un scientifique travaillant derrière le rideau de fer, a découvert comment rendre le rétrécissement permanent. Le scientifique passe à l'ouest, mais dès son arrivée, un attentat le laisse plongé dans un coma profond avec un caillot de sang dans le cerveau. Le gouvernement des États-Unis est impatient de lui sauver la vie afin qu'il puisse partager le secret de la miniaturisation illimitée. Pour résorber le caillot, un groupe de scientifiques prend place à bord du "Proteus", un sous-marin miniaturisé puis injecté dans le scientifique découvreur. En raison de la durée du procédé de miniaturisation, l'équipe dispose de seulement une heure pour trouver et détruire le caillot avant une mort certaine : une fois que le sous-marin miniaturisé commencera à reprendre sa taille normale, il deviendra la cible du système immunitaire de celui qui a reçu l'injection et sera détruit. Beaucoup d'obstacles gênent l'équipage pendant leur voyage. Un accident de parcours les force à passer par le cœur - celui-ci est provisoirement arrêté pour éviter des turbulences funestes - mais aussi les poumons pour se réapprovisionner en oxygène. Les membres de l'équipage sont bientôt contraints à "cannibaliser" leur appareil de radio afin de réparer le laser destiné à détruire le caillot de sang : il devient évident qu'il y a un saboteur dans le groupe...
Ce scénario rappelle un autre long-métrage, celui du réalisateur Joe Dante qui s’en est inspiré pour Innerspace ("L’Aventure Intérieure") sorti en 1987, qui voyait un lieutenant de la marine se faire miniaturiser dans un sous-marin de poche pour une expérience scientifique et qui, suite à des péripéties inattendues, se retrouve dans le corps d’un inconnu.
En 1967 est lancée The Invaders (Les Envahisseurs), une série télévisée américaine en 43 épisodes de 48 minutes créée par Larry Cohen. Elle voit un architecte, David Vincent (interprété par Roy Thinnes), témoin de l'atterrissage d'une soucoupe volante. Depuis cette nuit-là, il n'a de cesse de convaincre ses semblables de combattre ces extraterrestres qui, sous une apparence humaine, infiltrent insidieusement la Terre afin de la coloniser. Le principal intérêt de la série est qu'elle développe parallèlement à l'intrigue une critique sociale pessimiste d'une société en décomposition, que les décors utilisés accentuent (paysages désertiques, usines abandonnées, environnements urbains délabrés). Les relations entre les hommes sont également dégradées : couples en séparation, personnages solitaires ayant plus ou moins raté leur vie professionnelle et à la vie sentimentale au bord de l'abîme… Ajoutées à la solitude du héros dans son combat sans cesse à reprendre, elle imprime dans l'esprit du téléspectateur le plus fort sentiment d'angoisse qui soit.
La série montre que les Envahisseurs utilisent notamment les faiblesses psychologiques et morales humaines pour s'insinuer dans le corps social et le pervertir. Sont abordés ainsi de manière plus ou moins explicite les thèmes du contrôle mental, de la génétique et de l'eugénisme, des technologies nazies secrètes, le rôle de l'armée et de la police, les agents secrets, l'instauration du nouvel ordre mondial ... Si la série associe habilement à son scénario la peur du communisme qui hante les États-Unis en pleine guerre froide, elle expose de manière crue la dégénérescence en cours de la nature humaine par la Matrice dévoyée. La série s'achève à l'épisode 43, sans qu'elle ait reçu une fin mettant un terme aux aventures de David Vincent*. Celui-ci est condamné en quelque sorte à poursuivre pour longtemps encore sa lutte contre les Extraterrestres, jusqu'au rideau final...
* La fin d'une série à sa première ou seconde saison, sans saison ultérieure et sans conclusion, et laissant le téléspectateur "sur sa faim" est un procédé
souvent utilisé. Il rappelle le sort des séries "Au cœur du temps" (1966-1967), Cosmos 1999 (1975-1978), Code Quantum (1989-1993), ou encore V (1984-1985) et V (2009-2010). Il permet de ré-ouvrir
ultérieurement la série au cas où le besoin se fasse sentir, comme de laisser planer un doute sur la victoire finale des "bons" contre les "méchants".
Le secret des Envahisseurs
Dans son livre de 2012 "Le Secret des Envahisseurs", l'auteur états-unien Peter Knight révèle qu'en 1900, le célèbre scientifique Nikola Tesla - "le sorcier de l'électricité" - affirma qu'il avait capté des signaux de radio venant de l'espace, étant le premier à avancer que les mystérieux échos à retardement d'émissions radio d'Eindhoven en 1928 étaient causés par un dispositif... Il avait aussi capté des signaux provenant de la lune, et détecté du côté de Mars des fréquences en émissions envoyées par une intelligence inconnue. La série télévisuelle Les Envahisseurs a été arrêtée le 10 mars 1968 sans explication au bout de deux saisons, alors que la troisième allait révéler la planète d'origine de ces envahisseurs. Il est curieux de constater qu'à travers ses images et ses dialogues, depuis 1967, chaque épisode nous annonce l'avenir en nous avertissant point par point sur un programme d'asservissement très précis du genre humain.
Peter Knight a découvert un code inséré dans les images et les dialogues de la série. Il le nomme le "Code Adamski" en référence à George Adamski (1891/1965) qui aurait été contacté par des hommes blonds ayant atterri aux Etats-Unis à bord de disques volants à lévitation magnétique. Du premier épisode Première preuve au dernier intitulé Inquisition, le code dévoile un plan réel d'invasion mondiale. Il s'avère que la technologie de pointe, les armes secrètes et les envahisseurs à l'auriculaire déformé existeraient réellement, leurs soucoupes ressemblant à celles qu'Adamski a prises en photo et à des soucoupes allemandes de la Seconde Guerre mondiale. La série passe ainsi en revue toutes les facettes du dossier ovni : les agences secrètes, l'armée, la science, la génétique, le contrôle mental, la politique, les religions . À croire que les créateurs de la série connaissaient déjà tout ce que nous avons mis quarante ans à découvrir. De tout ce qui arrive en ce moment sur la terre, nous pouvons dire que la série en avait déjà parlé dès 1967. Non seulement l'invasion a déjà commencé par les relais terrestres inféodés, mais aujourd'hui, elle est pleine et entière, ce que nous pouvons constater par la tournure des événements qui frappent nos sociétés et l'atmosphère liberticide de plus en plus oppressante qui gagne les esprits humains depuis la fin des années soixante.
Qui plus est, tous les domaines de la culture, bandes dessinées, romans populaires, films, séries télévisées... ont été depuis les années trente mystérieusement cryptés dans le cadre d'une guerre secrète pour conquérir la Terre et les planètes du système solaire. Les épisodes prophétiques de Les Envahisseurs sont calqués sur des événements secrets de la guerre froide. Une caste, pour établir son Nouvel Ordre Mondial par la haute technologie, peut déclencher des cataclysmes artificiels, tremblements de terre, tsunamis, tornades, exactement comme dans la série. Son armement porte dans la réalité le nom de H.A.A.R.P. Comme un écho au générique de la série, le but de ces Envahisseurs est bel et bien de faire de la Terre leur univers de prédation .
L'année 1968 constitue un grand bouleversement, et pas seulement dans la rue, avec 2001 : A Space Odyssey ("2001, l'Odyssée de l'espace"), film britannico-américain produit et réalisé par Stanley Kubrick. Le scénario est écrit par Kubrick et Arthur C. Clarke, partiellement inspiré de sa nouvelle intitulée La Sentinelle, et sur la base d'une documentation scientifique pointue (astrophysique, astronomie, paléontologie,...). Il traite de plusieurs rencontres entre les êtres humains et de mystérieux monolithes noirs (représentant tant la Matrice cyber que l'adoration religieuse et l'inexplicable de la vie) censés influencer l'évolution humaine, ainsi que d'un voyage vers Jupiter (à bord du Discovery*), traçant un signal émis par un monolithe découvert sur la Lune.
Qualifié de film épique comme culte*² par sa précision scientifique, ses effets spéciaux révolutionnaires pour l'époque, ses scènes ambiguës, son usage d'œuvres musicales au lieu d'une narration traditionnelle, le rôle secondaire qu'occupent les dialogues dans l'intrigue, la bande-son mémorable conçue comme une association entre le mouvement de rotation des satellites et ceux des danseurs de valse (Beau Danube bleu de Johann Strauss II et poème symphonique de Richard Strauss Ainsi parlait Zarathoustra), le concept philosophique nietzschéen du surhomme.
Il établit sans ambiguïté le lien de l'évolution humaine avec la technologie et l'intelligence artificielle, l'influence de planètes comme Jupiter et Saturne sur la vie terrestre, ainsi que la perspective d'une vie extraterrestre. De manière subtile, Kubrick passe le message de ce qu'il faut en attendre à travers HAL 9000, un ordinateur exceptionnel doué d'intelligence et de parole qui contrôle la mission en route vers Jupiter. Sans doute plus humain que ses "maîtres", il commence à donner des signes d'inquiétude : à quoi rime cette mission et que risque-t-on de découvrir sur Jupiter ?
* Discovery est le nom de la troisième navette spatiale américaine à avoir été mise en orbite après Columbia et Challenger. Sa construction a commencé en 1979, et son premier vol eut lieu en 1984. En service jusqu'en 2011, elle réalisa la mise en orbite du télescope Hubble et le lancement de la sonde Ulysses.
*² Devenu le plus gros succès du box-office nord-américain en 1968, 2001, l'Odyssée de l'espace est depuis acclamé par la critique, le milieu du cinéma et le public qui en font l'un des plus grands films de tous les temps. Il a été sélectionné en 1991 par la bibliothèque du Congrès des États-Unis pour son "importance culturelle, historique ou esthétique". Il est classé au National Film Registry.
La même année sort Planet of the Apes ("La Planète des singes"), film américain réalisé par Franklin J. Schaffner, et premier volet de la saga adaptée du roman éponyme de Pierre Boulle publié en 1963 qui sera suivi de beaucoup d'autres (Cf. images). Il puise sa trame dans la série télévisée La Quatrième Dimension, dont l'épisode La Flèche dans le ciel, diffusé en 1960. Il raconte la découverte au terme d'un voyage de dix-huit mois d'une mystérieuse planète au cœur d'une région désertique par les membres d'équipage d'un engin spatial américain nommé Icare, qui a traversé l'espace à une vitesse proche de la vitesse de la lumière. Ce monde est peuplé d'hommes primitifs dominés par une race de singes très évolués et ravalés au rang d’animaux de laboratoire, de chair à zoo, les présomptueux bipèdes que nous sommes étant invités à battre leur coulpe : racisme, saccage de la nature, course effrénée et aveugle au progrès technologique, danger atomique,... Aidé par deux jeunes chimpanzés scientifiques, un des rescapés (interprété par Charlton Heston) va s'attacher à franchir la "zone interdite" pour tenter de prouver qu'il est le fameux chaînon manquant de l'histoire de l'évolution. En fait, le thème de la folie et du désespoir est sous-jacent à l'intrigue, le "héros" comprenant après avoir tué ses deux camarades qu'ils ont vécu leur périple meurtrier dans la vallée de la Mort, sous-tendant la mort de la théorie de l’Évolution laissant à penser que l'homme est au sommet de la création. Le message passé à travers le peuple des gorilles est que d'autres espèces existent dans l'Univers, bien supérieures à l'humain en raison de leurs connaissances technologiques bien plus avancées. De même, le retour d'humains sur leur lointain passé (Cf. vestige de la Statue de la Liberté à moitié enterrée) valide les boucles cycliques de la Matrice, soit de réguliers "reset" remettant le compteur presque à zéro, hormis les sauts de conscience permettant à certain(e)s de s'extraire du jeu entropique de la Matrice...*
* Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?
Toujours en 1968, la série télévisée The Prisoner ("Le Prisonnier") créée par l'écrivain et ancien agent des services secrets George Markstein, met en scène un agent secret démissionnaire, qui est empêché de révéler les secrets dont il est dépositaire en se retrouvant prisonnier dans un village où les gens (badgés ou pucés) ne sont que des numéros ...
La série rend compte de la bulle (Cf. photo 5) de la Matrice limitant la conscience dans la 3ème dimension de réalité. Tant qu'elle n'est pas fissurée, cette bulle ou coquille dimensionnelle nous empêche de voir la réalité de ce monde telle qu'elle est, c'est à dire hyper-dimensionnelle et, tel le Christ (Cf. photo 6), d'ascensionner*...
* Cf. Le chemin de l'Ascension
En 1971, le futur que trace la Matrice dans l'inconscient humain pour en permettre la réalisation devient plus explicite avec THX 1138, film américain réalisé par George Lucas - dont c'est le premier long métrage - et produit par Francis Ford Coppola. Dans une société souterraine du futur, univers uniforme dont la couleur dominante est le blanc - c'est un empire coercitif qui asservit l’humanité -, l'humanité composée de matricules dépersonnalisés* vit sous sédatifs, socialement soumise par un pouvoir totalitaire et invisible. Sous l'impulsion de sa compagne, l'ouvrier THX 1138 va tenter de fuir, tout particulièrement avec l'aide d'un hologramme humain. Lorsqu'il parvient à la fin du film à s'extraire l'extérieur du cauchemar, le soleil est gros et rouge, avec le passage d'un oiseau, libre comme l'air...
Dans cette société, les forces chargées de l'ordre ne sont pas des humains, mais des policiers-robots ultra-violents vêtus de vêtements noirs moulants, d'un casque blanc à visière et de bottes assez hautes. Ils sont équipés d'une matraque blanche ou d'un long bâton noir qui délivre une onde de choc aussi violente qu'un coup porté avec un mouvement de recul. Ces policiers robotisés sujets à défection fonctionnent avec une pile nucléaire, "générateur thermoélectrique à radioisotope".
Il n'existe quasiment pas de contact humain entre les gens. Le pouvoir est détenu par une sorte de caste qui dispose d'une force de renseignement et de répression terrible. Les dirigeants ont ainsi accès aux conversations des gens, pouvant les voir et les entendre à l'aide de caméras. Ils disposent même d'un contrôle mental sur la population à travers une onde sonore aiguë qui conduit à leur hypnose. La délation est largement encouragée à partir de petites boites destinées à accueillir les dénonciations (les fiches postées le sont avec juste le nom du coupable et aucun motif !).
La prison est un vaste lieu, entièrement blanc immaculé, semblant s'étendre à l'infini comme une sorte d'univers parallèle.
L'économie est fictive, les ouvriers étant rémunérés sous forme de "crédits" leur servant à acheter des "produits" dont le prix varie chaque jour. Ceux-ci n'ont en fait aucune utilité réelle.
La cité sous terre est toujours de couleur blanche, tout comme les gens sont habillés en blanc, excepté quelques tenues orange ou jaunes qui contrastent avec les policiers-robots. Tous les habitants ont la tête tondue, comme lobotomisés. Dans le centre de la ville il y a des projections murales de films. Les gens n'ont plus le droit de faire l'amour, les rapports sexuels entre humains étant interdits et sanctionnés. La masturbation est autorisée, probablement à des fins de contrôle de la population puisque le liquide séminal est recueilli. Quant à l'alimentation, les gens sont nourris avec des sortes de petites éponges et des pilules de couleurs, rouges et jaunes, sans goût ou avec des arômes bien définis d'origine artificielle servant uniquement à apporter aux habitants les nutriments pour les maintenir en vie, ainsi que des sédatifs pour les maintenir dans un état de docilité, comme des robots.
La religion semble être monothéiste et imposée à tous. Elle est personnifiée par une grande image lumineuse bleue christique qui se trouve dans une sorte de confessionnal, sous forme dʼune petite salle fermée par des parois transparentes. Un haut-parleur diffuse à intervalles réguliers durant l'entretien individuel des phrases rassurantes qui encouragent le monologue du confessé et lui donnent l'impression d'être écouté. Tout ce qu'il dit est enregistré et écouté ultérieurement, afin de repérer d'éventuels écarts ou déviances à la législation en vigueur.
Le scénario du film constitue sinon les prémices thématiques de la saga Star Wars, en tout cas la concrétisation dystopique d’une victoire des forces impériales, l'empire sombre...
* Au début, les matricules à trois lettres des personnages de THX 1138 semblent être des séquences aléatoires attribuées aux personnes déshumanisées qui peuplent la dystopie angoissante de George Lucas. Mais la plupart des noms des personnages possèdent des sens cachés et thématiquement importants pour le film si on les lit comme des noms. THX signifie "sexe" et sa compagne LUH signifie "amour (Love)", car tous deux deviennent connectés via le sexe et l'amour après avoir refusé de prendre leurs médicaments psychotropes mandatés par le gouvernement. SEN (Donald Pleasence) correspond au "péché (Sin)". Les autres personnages SRT, NCH et PTO représentent respectivement "Sartre", "Nietzsche" et "Platon" en raison de leurs divagations philosophiques pendant que THX est emprisonné.
A Clockwork Orange ("Orange mécanique")* est un film britannique écrit et réalisé par Stanley Kubrick, sorti également en 1971. Il est adapté du roman éponyme d'Anthony Burgess (1962). Film dit d'anticipation, il constitue une satire de la société moderne, vision d'une cité urbaine décadente où les jeunes (nous dans le futur) ont pris le pouvoir. Jugé très violent et malsain*², cette lecture du monde futuriste (scientiste) vers lequel nous allons met en scène des sociopathes, qui s'intéressent tant à la musique classique (les "élites") qu'au sexe, au viol et à l'"ultraviolence", sous dépendance toxicologique (les voyous du gang sont appelés droogies, qui provient du slave drug qui signifie camarade et qui évoque le mot drogue de l'anglosaxon). Le film aborde l'évolution à venir du langage - la Novlangue -, par l'argot adolescent comprenant des langues slaves (principalement du russe), de l'anglais et du Rhyming slang Cockney (accent populaire des habitants de Londres).
La clé d'importance livrée porte sur la psychologie comportementale et le conditionnement psychologique, les nouvelles armes dangereuses initiées et testées dans les années cinquante et soixante*³, et appelées à être massivement utilisées par une gouvernance totalitaire qui chercherait à imposer un vaste contrôle sur ses citoyens et en faire à peine plus que des robots ... Il évoque une thérapie révolutionnaire (la "Technique Ludovico" dans le film) financée par le gouvernement dans le cadre d'un programme expérimental d'éradication de la délinquance, dont le traitement est fondé sur un principe semblable à celui des réflexes de Pavlov, consistant en une thérapie par aversion. Si l'intention apparait louable au premier abord, le message passé est que les intrusions thérapeutiques extérieures constituent une anesthésie de la capacité de chaque individu à se libérer par lui-même de son monstre prédateur intérieur, restant alors prisonnier de la Matrice cyber. Il est alors un numéro, tel Alex (Malcolm Mc Dowell) qui, roué de coups par des mendiants, revoit ses anciens amis devenus policiers, l'un à gauche arborant le matricule 665, l'autre à droite portant le numéro 667. Alex, au centre, correspond à 666... Le message passé est que la libération de la Matrice par la violence (ainsi le militantisme pour les grandes causes humanitaires ou écologiques) conduit à l'impasse !
* Le titre Orange Mécanique vient d'une vieille expression cockney "He’s as queer as a clockwork orange" (il est bizarre comme une orange mécanique), c'est-à-dire très étrange ou inhabituel. Le titre signifie " L'homme Mécanique ", programmé à son funeste destin par la Matrice entropique tant qu'il ne s'en est pas libéré par son éveil de conscience.
*² À la sortie du film en 1972, l'opinion publique extrêmement choquée que la violence du film soit représentée de manière esthétique (ambiances de fêtes
notamment dans les actes commis) a vu lettres de protestation et menaces adressées à Stanley Kubrick installé en Angleterre. Pour protéger sa
famille, Warner Bros à sa demande retira le film des salles de cinéma britanniques après 61 semaines de projection en salles. Cette censure durera 27 ans, ne se terminant qu'après sa mort le 7
mars 1999.
*³ Cf. Contrôle mental.
En 1973 s'ajoute à cette vision apocalyptique de l'humanité Soylent Green ("Soleil vert"), film américain réalisé par Richard Fleischer et inspiré du roman Make room! Make room! ("Dégagez, faites de la place !") d'Harry Harrison paru en 1966*. L'action se déroule en l'an 2022 à New York, devenue une mégapole de 44 millions d'habitants. Il y règne en permanence une température élevée de 33 °C. L'eau étant rare, la faune et la flore ont quasiment disparu tout comme la nourriture issue de l'agriculture. La plupart des habitants n'ont pas les moyens d'acheter des aliments naturels, les prix étant exorbitants. Ils en sont réduits à manger des produits de synthèse, fournis par la multinationale "Soylent", des tablettes de forme carrée, jaunes, rouges ou bleues. Un nouvel aliment vient d'être lancé, le soylent green, beaucoup plus nutritif, mais cher et disponible uniquement le mardi. Ce jour-là, des émeutes de citoyens affamés ne sont pas rares, qui sont sévèrement réprimées avec des bulldozers appelés "dégageuses". Le policier (Charlton Heston) en charge de l'enquête sur l'assassinat d'un des dirigeants de la société agroalimentaire Soylent va découvrir qu'il s'agit d'un assassinat qui visait à l'empêcher de révéler un terrible secret, à savoir que le soylent green est fabriqué à partir de cadavres euthanasiés, et non du plancton comme le dit le discours officiel (message sur la corruption des politiciens)... C'est autrement dit la consécration du cannibalisme, la mort de la conscience de l'être humain.
Le film prophétise également un avenir lourd de menaces, en l'occurrence la surpopulation et l'épuisement des ressources naturelles. Il est devenu un classique du genre, l'un des films d'anticipation les plus sombres jamais réalisés. Il s'inscrit dans un contexte politique, social et culturel qui fait de la protection de l’environnement un enjeu, qui plus est avec la parution de nombreux essais mettant en garde contre l'accroissement exponentiel de la population terrestre et la nécessité de contrôler les naissances.
* Le roman a pour thème central le risque d'explosion démographique, encore porteur à une époque où la dénatalité n'a pas encore remplacé le baby-boom et où l'opinion conservatrice américaine s'oppose au contrôle des naissances pour des raisons principalement religieuses. Comme la pilule est longue à se généraliser en Occident, et que les pays en voie de développement sont encore loin de montrer le moindre signe de décollage économique, l'entassement et le manque de place menacent au Nord comme au Sud. Par ailleurs, la violence urbaine fait son apparition. Le roman est un plaidoyer appuyé en faveur de la contraception et du contrôle des naissances, s'en prenant clairement aux églises et aux conservateurs.
Toujours en 1973, Mondwest ("Le Monde de L'Ouest"), film américain écrit et réalisé par Michael Crichton, met en scène un parc d'attractions qui permet à ses visiteurs de se retrouver à l'époque de leur choix (romaine, médiévale ou conquête de l'Ouest) au milieu de robots presque humains. Mais malgré tout le système de contrôle et de sécurité dans ce parc d'attractions hyperréalistes, le centre de contrôle perd peu à peu tout pouvoir sur les machines... Le message est que nous sommes bel et bien dans un parc d'attractions, un parc irréel !
Le film évoque non sans perversité tous les fantasmes et interdits (fréquences basses) pouvant être assouvis sur des androïdes. Que ce soit l'homicide (lors de duels au revolver), le vandalisme (lors de bagarres de saloon), la torture ou le "contact charnel"* avec des partenaires forcément enthousiastes. Le film sera prolongé en 2016 par Westworld (image 2), série télévisée américaine diffusée sur le réseau HBO, prolongée en 2018 (images 3 et 4) avec un titrage explicite : Chaos takes control ("le chaos prend le contrôle")...
* La substitution de partenaires sexuels humains par des robots se retrouve dans de nombreuses œuvres de fiction, comme dans les films Blade Runner de Ridley Scott, A.I. (Intelligence Artificielle) de Steven Spielberg et Le Cinquième Élément de Luc Besson.
L'empire Disney va sortir dans ces années toute une série de films porteurs de messages très explicites.
The Island at the Top of the World ("L'Île sur le toit du monde"), film réalisé par Robert Stevenson, sort en 1974, racontant l'expédition d'une équipe d'aventuriers en 1907 partie à la découverte d'une île non répertoriée dans le grand nord polaire en utilisant un ballon dirigeable, l'Hyperion. En atteignant l'île perdue, ils découvrent des vallées verdoyantes en raison du volcanisme et une colonie viking vivant en autarcie depuis des siècles. C'est une allusion à la découverte extraordinaire de l'amiral Richard Evelyn Byrd (1888/1957), explorateur polaire et aviateur américain de l'US Navy qui, explorant en février 1947 le pôle nord, a déclaré y avoir trouvé l’entrée d’un tunnel menant à un monde tempéré, sous terre, baigné par une douce lumière... Hallucination ? Si l'affaire n’est pas claire, elle a nourri depuis nombre de théories autour de la Terre creuse, toujours écartées au nom de la fantasmagorie mystique*. Nous la retrouverons avec le film Journey with Jules Verne : Journey to the Center of the Earth ("Voyage au centre de la Terre") sorti en 2008 de Steven Spielberg, adapté du célèbre roman de l'écrivain français Jules Verne écrit en 1864 ...
Escape to Witch Mountain ("La Montagne ensorcelée") est un film réalisé par John Hough, sorti en 1975. Un remake par Andy Fickman sortira en 2009. Basé sur le roman d'Alexander Key, deux mystérieux jeunes jumeaux orphelins aux pouvoirs extraordinaires (prémonition, télépathie, télékinésie) sont poursuivis par un malveillant milliardaire. La mémoire revenant, ils vont finir par comprendre qu'ils sont d'origine extraterrestre...
En 1979, The Black Hole ("Le Trou noir"), film réalisé par Gary Nelson, narre une histoire inspirée du roman Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne. Un vaisseau spatial d'exploration découvre un trou noir avec un vaisseau perdu en orbite sur son horizon. Explorant le vaisseau, il est attiré par le trou noir et subit des avaries. Se résignant à accoster à bord du vaisseau perdu, l'équipage est accueilli par le commandant du vaisseau qui les informe que l'équipage est reparti depuis longtemps vers la Terre, et qu'il ne vit qu'avec ses "droides". Ayant mis au point un système anti-gravitationnel, il maintient son vaisseau en orbite périphérique, avec pour ambition de passer au travers du trou noir. Il finit par révéler qu'il a réduit en esclavage les membres de l'équipage, refusant de retourner sur Terre. Ceux-ci ressemblent désormais à des robots. Ce film fait référence à l'expérience de Philadelphie*².
* Les récits de l’Amiral Byrd, soldat décoré des plus hautes distinctions, s'inscrivent dans le cadre de sa
mission poursuite contre les nazis en Antarctique en 1946. Il semble avoir été mis en déroute par une technologie alien (soucoupes entre autres). C’est pourquoi l’Antarctique serait depuis une
zone interdite, principalement la zone appelée "Neue Bavaria". Cf. Le féminin séquestré.
*² Présentée comme une théorie du complot/conspirationniste, l'expérience de Philadelphie (Project Rainbow) serait une expérience militaire américaine qui aurait eu lieu dans les chantiers navals de Philadelphie en octobre 1943. Elle aurait consisté à rendre invisible pendant un bref moment le destroyer américain USS Eldridge (DE-173), l'explication officielle étant qu'il s'agissait de rendre les bateaux indétectables par les nouvelles mines et torpilles magnétiques. Cf. Contrôle mental.
Star Wars ("Les Guerres de l’Étoile") a été créé par George Lucas. D'abord conçue comme une trilogie cinématographique sortie entre 1977 et 1983, la saga s'élargit ensuite de trois nouveaux films entre 1999 et 2005, narrant des événements antérieurs à la première trilogie. Dans un souci de cohérence et pour atteindre un résultat qu'il n'avait pas pu obtenir dès le départ, le créateur de la saga a retravaillé également les films de sa première trilogie, ressortis en 1997 et 2004 dans de nouvelles versions. Conformément aux lois du genre "space opera", l'action se déroule dans une galaxie lointaine, et se fonde sur la lutte entre les chevaliers Jedi et les Sith. Le personnage central des deux premières trilogies cinématographiques, Anakin Skywalker, cède à la tentation du côté obscur de la Force pour devenir Dark Vador, puis connaît sa rédemption grâce à l'action de son fils, Luke. Il s'agit de la transposition en filigrane du mythe égyptien d'Osiris, de Seth et d'Horus, mélangé à de nombreuses œuvres cinématographiques (serials, western, cinéma japonais) comme littéraires (essentiellement d'après les ouvrages d'Edgar Rice Burroughs, Frank Herbert, Joseph Campbell, Isaac Asimov et John Ronald Reuel Tolkien) qui s'en sont nourri.
Incontournable de la science-fiction à l'échelle planétaire, la saga délivre sous forme fictionnelle aux êtres humains les clés de leur libération ou de la poursuite de leur servage au sein de la matrice entropique. Ces guerres de l’Étoile font référence à "l'étoile sombre" qui a deux significations, conformément à la loi de la dualité qui préside à la structuration et au fonctionnement du Vivant. Elle est la planète Nibiru ou X dans sa polarité entropique, soit celle des forces involutives contribuant à la destruction de la planète Terre par le feu nucléaire en cette fin de cyclicité civilisationnelle. Elle est celle qui est porteuse des codes énergie magnétiques de la Nouvelle Terre dans sa polarité évolutive, permettant aux êtres humains éveillés d'opérer leur transmutation aux fins d'ascensionner en faisant resurgir dans les corps physiques des mémoires difficiles (ainsi les actes de guerre et terroristes) liées au collectif de l'humanité sur sa ligne temporelle actuelle*. C'est ce qu'exprime la série de livres de l'écrivain Anton Parks, "Le Secret des Étoiles Sombres", l'auteur y démontrant par ses visions recoupées avec les écrits des tablettes sumériennes comment les divinités créatrices sont associées aux étoiles sombres. Le terme "sombre" exprime qu'elles ont accès à la connaissance de la Création gardée secrète.
Si cette étoile est dite "sombre", c'est qu'elle n'émet pas de lumière, entrant en interaction avec le soleil de notre système (sa conscience) et avec le champ magnétique terrestre pour redistribuer les codes informations-lumière inhérents à toute forme de vie, sur chaque planète, jusqu'au plus profond de nos cellules et de notre ADN. Ces informations-lumière sont des retranscriptions de ce qui est nommé par les astrophysiciens les neutrinos, particules élémentaires engendrées par des réactions nucléaires, distribuées par le centre de la galaxie et reconfigurées par le soleil sous forme de paquets-codes informant nos cellules jusqu'au niveau nanoscopique par le biais d'immenses éjections coronales de matières plasmatiques. L'action des neutrinos – ces particules qui vibrent au minimum à la vitesse de la lumière – agit sur les mémoires cellulaires en devançant de vitesse les structures/mémoires carbonées du passé, ce qui perturbe quelque peu le métabolisme dans notre présent. De même, il explique que la structure interne de la Terre est en pleine mutation "atomique", le magma se dilatant vers sa surface et les éléments, l'eau de la pluie et le vent des tempêtes, participant à une reconfiguration radicale de son manteau. L'étoile noire est entourée d'un champ électromagnétique de forme géométrique, qui porte en lui les néo-codes du silicium de la nouvelle humanité en provenance du plus profond de notre univers, à même de permettre une mutation radicale et exponentielle de l'ADN*². Ainsi les douze brins génétiques seront définitivement activés pour tous les êtres ayant accepté et travaillé à leur changement. Nous pouvons ainsi d'autant mieux comprendre le sens de cette bataille intergalactique portée à l'écran, qui ne cesse de fasciner petits et grands ...
* Cf. Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.
*² Cf. Clé de débridage de notre codeur interne.
The Final Countdown ("Nimitz, retour vers l'enfer") est un film américain réalisé par Don Taylor, sorti en 1980, tiré d'un roman de Martin Caidin lui-même inspiré du roman Les Guerriers de l'apocalypse (Sengoku jieitai) de Kōsei Saitō (1979). Il met en scène le porte-avions nucléaire USS Nimitz pris dans une tempête électromagnétique qui fait se tordre de douleur tout le monde à bord. Peu après, le calme revenant, le bâtiment capte à la radio des émissions datant de 1941, parmi lesquelles des informations concernant la progression de l'armée allemande en URSS. L'avion de reconnaissance envoyé au-dessus de la base navale de Pearl Harbor ramène des photos montrant le port intact, mais dans sa configuration de 1941, avec de nombreux cuirassés au mouillage... Le navire a été projeté 40 ans en arrière. Les Japonais ont attaqué le yacht, bien qu'il soit civil et que la guerre n'ait même pas été déclarée, pour qu'il ne puisse pas avertir les iles Hawaï de l'arrivée de la flotte japonaise. Le commandant du Nimitz se retrouve confronté à un dilemme : laisser l'attaque de Pearl Harbor se réaliser ou bien intervenir au risque de changer le cours de l'Histoire ? Pris de nouveau pris dans la tempête électromagnétique il se retrouve en 1980. Seul un des officiers est resté en 1941, oublié sur un îlot désert. C'est à nouveau le rappel de l'expérience de Philadelphie, cette fois-ci de manière beaucoup plus explicite, traitée également dans les films de Stewart Raffill en 1984 et de Paul Ziller en 2013 (Cf. images).
Les années 80 et 90 livrent de nouveaux indices et de nouvelles clés fondamentales à l'inconscient collectif de la réalité entropique du fonctionnement terrestre, pour le meilleur (prise de conscience et détachement) comme pour le pire (implication émotionnelle en adhésion ou en rejet)...
Ainsi avec l'ensemble de séries télévisées américaines nommées V The Series*, constitué entre autres d'une saison interrompue de 19 épisodes de 48 minutes (une nouvelle version est diffusée à partir de 2009). On y trouve des entités reptiliennes (lézards) qui se déguisent en humains, s’infiltrant pendant de longues années dans tous les postes à responsabilité sur la planète. Ces reptiles veulent se servir des êtres humains comme garde-manger. Elle est tirée de la nouvelle écrite en 1935 It Can't Happen Here ("Cela ne peut arriver ici") par l'auteur et dramaturge états-unien Harry Sinclair Lewis (1885/1951), premier Américain à recevoir le prix Nobel de littérature en 1930 pour son roman Babbitt (1922). Ses romans sont à la fois des chroniques naturalistes de la société américaine moderne et une peinture satirique de sa monotonie, de sa vulgarité affairiste et consumériste, de sa bigoterie et de son hypocrisie. Les caricatures dévastatrices de Lewis ont suscité de violentes polémiques. Le parallèle est établi avec la montée du fascisme (de l'autorité) dans la société (contexte de l'époque et actuel), et ce qui en découle entre ceux qui collaborent et ceux qui résistent. C'est l'annonce plus explicite de la mise en place qui commence à s'instaurer du Nouvel Ordre Mondial. Dans la série, les scientifiques sont persécutés pour qu'ils ne découvrent pas la véritable nature biologique des élites...
* V signifie Victory, comme résistance aux extra-terrestres.
Présence reptilienne
Elle se retrouve dans d'autres films comme Conan the Barbarian ("Conan le Barbare"), film de John Milius (1982), The Wisdom of Crocodiles ("La Sagesse des crocodiles"), film de
Po-Chih Leong (2000), et la saga Harry Potter : Harry
Potter and the Philosopher's Stone ("Harry Potter à l'école des sorciers"), film de Chris Colombus (2001);
Harry Potter and the Chamber of Secrets ("Harry
Potter et la Chambre des secrets"), film de Chris Colombus (2002); Harry Potter and the Prisoner of Azkaban ("Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban"), film de
Alfonso Cuarón (2004); Harry Potter and the Goblet of Fire ("Harry Potter et la
Coupe de feu"), film de Mike Newell (2005); Harry Potter and the Order of the
Phoenix ("Harry Potter et l'Ordre du phénix"), film de David Yates (2007); Harry Potter and the Half-Blood Prince ("Harry Potter et le
Prince de sang-mêlé"), film de David Yates (2009); Harry Potter and the Deathly Hallows : Part 1 ("Harry
Potter et les Reliques de la Mort : 1ère partie"), film de David Yates (2010).
Blade Runner, référence du genre science-fiction cyber, est un film américain réalisé par Ridley Scott sorti en 1982, sur la base d'un scénario inspiré librement du roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? de Philip Kindred Dick (1928/1982) à qui le film est dédié. L'action se situe à Los Angeles, mettant en scène un ancien policier (interprété par Harrison Ford) qui reprend du service au sein d'une unité policière spéciale appelée Blade Runner pour traquer un groupe de "réplicants androïdes". Ceux-ci sont créés à l'image de l'Homme. Une version améliorée dite director's cut sortira en 1992, suivie d'une version restaurée baptisée final cut en 2007, ainsi qu'une suite en 2017, Blade Runner 2049, réalisée par Denis Villeneuve.
La thématique principale du film est un questionnement sur notre humanité, dans un décor devenu sombre (climat pluvieux) et où la quasi-totalité de la faune a disparu. La population est encouragée à émigrer vers les colonies situées sur d'autres planètes. Les animaux sont artificiels, et les androïdes, robots humains fabriqués à partir de l'ADN humain par manipulations génétiques, sont plus ou moins considérés comme des esclaves modernes, utilisés pour les travaux pénibles ou dangereux (dans les forces armées par exemple) ou comme objets de plaisir. Désormais interdits sur Terre, les androïdes les plus modernes sont difficiles à distinguer des humains, les Blade Runners devant enquêter longuement afin d'avoir la certitude qu'il s'agit bien d'un androïde avant de le mettre hors circuit.
Le film livre par ce scénario plusieurs clés d'importance. En premier lieu la nature première de l'humain, issu d'une manipulation génétique de son ADN (génome) qui en limite la puissance créatrice dans l'accès rendu difficile à sa puissance supérieure (l’Âme), ainsi que la durée de vie. Ensuite l'existence au sein de l'humanité de supports organiques* dépourvus de mémoires émotionnelles (insensibilité dans le film à la vie animale et absence d'empathie). C'est ainsi que les réplicants androïdes se font implanter de faux souvenirs qui leur fournissent une mémoire émotionnelle. Les réplicants (terme dérivant du processus de reproduction des cellules clonées) symbolisent également les êtres humains illusionnés, manipulés et utilisés par les "élites" dominantes relais du système prédateur à des finalités productivistes et destructrices (ainsi le domaine militaire). Telles des machines, ils sont "immatriculés", dépersonnalisés*². La présence reptilienne de nos origines est abordée lorsque le policier trouve une photo d'une réplicante avec une écaille de serpent artificiel. Enfin, l'incitation sociétale aux poisons toxiques tel l'alcool est mise en avant, afin de gérer (contrôler) les sentiments par la griserie, contribuant de ce fait à leur brouillage.
* Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.
*² L'identifiant attribué type N6MAC41717 désigne la génération du réplicant (N6 pour Nexus-6), les trois lettres suivantes (MAC par exemple) indiquant respectivement le genre, le niveau physique et le niveau mental (le niveau B est la moyenne humaine et le niveau A est le meilleur), les derniers chiffres représentant la date de naissance.
Préparation au monde (la matrice) cyber
Tron est un film américain réalisé par Steven Lisberger sorti en 1982. Une suite Tron : L'Héritage a été réalisée en 2010 par les studios Disney. Le film provient d'un concept du réalisateur Steven Lisberger, passionné d'informatique. Il met en scène un programmeur de jeux vidéo de génie, qui voit la paternité de ses jeux vidéo usurpée par un de ses collègues. Licencié qui plus est, il va tenter depuis chez lui de pénétrer le système informatique de la société éditrice pour rechercher des preuves de la spoliation dont il a été victime. Mais le système est bien protégé par un programme de contrôle qui a atteint le stade d'intelligence artificielle par une évolution autonome incontrôlée. S'introduisant physiquement dans la société, il parvient à accéder à un terminal en lien avec un projet de recherche sur la dématérialisation (téléportation) des objets. Détecté, il est dématérialisé et injecté au cœur du système informatique ...
Les séquences informatiques du film ont été conçues avec l'utilisation d'un supercalculateur pour l'époque. Tron est ainsi le premier film à utiliser des séquences retravaillées ou conçues par ordinateur et même l'imagerie informatique de manière intensive, non seulement comme un élément d'effets spéciaux, mais également pour concevoir un monde virtuel. Comme la souris à boule n'était pas encore répandue (son invention date de 1979 et n'a émergé pour le public qu'en 1983 sur l'Apple Lisa), les informaticiens engagés par Disney ont travaillé de longues heures uniquement avec un clavier, en mode texte.
1984 (Nineteen Eighty-Four), film britannique réalisé par Michael Radford, sort tout naturellement en ... 1984. C'est la mise à l'écran du plus célèbre roman* de George Orwell (1903/1950) publié en 1949, qui décrit une Grande-Bretagne trente ans après une guerre nucléaire entre l'Est et l'Ouest censée avoir eu lieu dans les années 1950, où s'est instauré un régime de type totalitaire fortement inspiré à la fois du stalinisme et de certains aspects du nazisme. La liberté d'expression n’existe plus. Toutes les pensées sont minutieusement surveillées, et d’immenses affiches sont placardées dans les rues, indiquant à tous que "Big Brother vous regarde" : Big Brother is watching you.
Dans le film, le monde est divisé en trois parties - l'Océania, l'Estasia et l'Eurasia - qui sont en guerre. La société est elle-même divisée en trois parties (référence au ternaire maçonnique) : le Parti intérieur, le Parti extérieur et les Prolétaires, ces derniers vivant dans des zones spéciales. Le maître de l'Océania est Big Brother, dont le portrait est affiché sur tous les murs et télécrans, avec une petite moustache sur un visage semblant vouloir tant rassurer que montrer une certaine sévérité. Les gens disposent chez eux de télécrans, sorte de télévision qui peut les regarder, les entendre et les réprimander au besoin (le télécran fonctionne comme une visioconférence). L'opposant politique de Big Brother (Emmanuel Goldstein) prétend que la guerre n'existe pas et qu'elle ne sert qu'à maintenir l'intégrité du régime. Les restrictions alimentaires sont très dures, ainsi que les libertés et les mouvements des gens, sauf pour les prolétaires, qui sont considérés comme des animaux.
* 1984 est communément considéré comme une référence du roman d'anticipation, de la dystopie, voire de la science-fiction en général. Sa principale figure "Big Brother" est devenue une figure métaphorique du régime policier et totalitaire, de la société de la surveillance, ainsi que de la réduction des libertés. En 2005, le magazine Time a d'ailleurs classé 1984 dans sa liste des 100 meilleurs romans et nouvelles de langue anglaise de 1923 à nos jours, liste où se trouve La Ferme des animaux, autre fameux roman d'Orwell.
Toujours en 1984, le réalisateur canadien David Cronenberg met en scène l'univers psychédélique de la "Télé visions" dans Videodrome, œuvre horrifique sur le pouvoir des images et l’incapacité de l’homme à se recentrer dans sa propre réalité. En l'occurrence, le responsable d’une petite chaîne érotique sur le câble capte par hasard un mystérieux programme-pirate dénommé Vidéodrome, qui met en scène tortures et sévices sexuels dont le visionnage provoque peu à peu des hallucinations, fantasmes et autres altérations physiques par ce "poltergeist" interposé (phénomène paranormal consistant en des phénomènes a priori inexplicables). La frontière entre réalité et univers télévisuel devient bien mince, et la folie guette l'être humain qui, incapable d'exister par lui-même en raison d'un contrôle mental mené à son insu*, use et abuse de substituts visuels grâce à l’avènement de la télévision câblée et de la vidéo. Il en découle que son addiction aux nouveaux médias transforme son esprit et son corps, l’homme finissant par s’assimiler au matériel vidéo dont il devient une matrice vaginale. Un magnétoscope humain en quelque sorte, qui enregistre les images, s’en nourrit et les enrichit de son expérience personnelle à travers son mental et les émotions en découlant. La télé devient bel et bien une religion sans laquelle l’homme ne peut plus exister, de peur de s’oublier lui-même.
Videodrome met ainsi en scène le lancement de la globalisation, qui va progressivement ériger la société transhumaniste du XXI° siècle*². Sa prophétie semble s’être incontestablement réalisée, l’aliénation étant désormais totale par le nouvel hydre, l’internet, qui, ayant supplanté les téléviseurs, complète l’arborescence du câble qui relie des millions de foyers sur la planète.
* Cf. Contrôle mental - le Brevet (Patente) US6506148 B2, ou la manipulation du système nerveux par les moniteurs.
*² Cf. Conscience du XXI° siècle.
Dune est un film de science-fiction américain écrit et réalisé par David Lynch, sorti en 1984. Il s'agit de la première adaptation du roman du même nom, oeuvre majeure de la littérature de science-fiction, paru en 1965, premier volume du cycle de Dune de l’écrivain Frank Herbert (1920/1986) qui recevra les faveurs de la critique et remportera le prix Nebula en 1965 puis le prix Hugo en 1966. Il accorde une grande place à l'écologie, et fait également intervenir des thèmes tels que la politique, la religion ou encore la survie de l'espèce humaine. L'auteur se réfère à différentes civilisations, notamment la civilisation arabe et la civilisation judéo-chrétienne avec le thème de l’arrivée d’un prophète annoncé de longue date, ainsi qu'aux civilisations germaniques et chinoises, tout le cycle de Dune montrant la naissance d’un nouveau monde sous la bannière des Atréides puis sa destruction lors de la Diaspora (c'est une référence à la civilisation grecque antique, puisque la lignée des Atrides qui donne naissance aux Atréides reprend le mythe d’Agamemnon). Sans oublier la civilisation bouddhique, les rites initiatiques africains (l’Eau de vie permet l’initiation, pouvant tuer ou élever la conscience) et les cultures slaves (notamment Cosaque). La saga a marqué les esprits, influençant de nombreux artistes. Parmi ceux-là, un certain George Lucas, qui empruntera certains éléments de Dune pour façonner son Star Wars...
L’Épice est l'un des éléments centraux de l’univers de Dune, la clé des voyages interstellaires. En effet, l’Épice gériatrique, plus couramment appelée l'Épice ou le Mélange (the Spice et Melange en version originale) est une substance de fiction présente dans la série de romans de science-fiction du Cycle de Dune de l'écrivain Frank Herbert. Produite sur la planète désertique Arrakis - d'où le titre Dune - par les vers des sables géants dont elle est une sécrétion, l’Épice est pour les humains une sorte de drogue qui prolonge la vie, un effet "anti-âge" qui triple l’espérance de vie, renforce les défenses immunitaires et permet d'éveiller la conscience des navigateurs de la Guilde spatiale en améliorant leur facultés de prescience (vision de l'avenir)*, sans laquelle toute navigation interstellaire longue distance est impossible. Se soumettant à une exposition constante aux épices, certains humains se transforment même mentalement et physiquement au point de devenir des "navigateurs" semblables à des extraterrestres, cessant alors d’être humains. Ces navigateurs peuvent plier l’espace avec leur esprit, créant ainsi un tesseract*² qui peut transporter un navire de personnes d’un coin de la galaxie à un autre en un rien de temps.
Étant donné que l’Épice n'existe que sur Arrakis, qu'elle n'est pas synthétisable (du moins dans les premiers romans d'Herbert), et qu'elle n'est récoltée qu'en faible quantité, elle représente une ressource rare et chère, convoitée par toutes les forces importantes de l'Imperium, le gigantesque empire galactique au gouvernement totalitaire.
* L’épice donne accès à des hallucinations mystiques permettant de voir les événements futurs et d'entendre les voix avec plus de clarté. Elle permet de relier l’espace et le temps avec son esprit.
*² En géométrie, le tesseract, aussi appelé 8-cellules ou octachore, est l'analogue quadridimensionnel du cube (tri-dimensionnel), où le mouvement le long de la quatrième dimension est souvent une représentation pour des transformations liées du cube à travers le temps.
Flight of the Navigator ("Le Vol du Navigateur") est un film américain de Randal Kleiser sorti en 1986, produit par les studios Disney. Un vaisseau extraterrestre est au centre de l'intrigue du film, bénéficiant d'effets visuels innovants (il est le premier film à utiliser la technique de l'Environment Mapping qui offre l'illusion qu'un objet chromé fait partie d'une scène réelle). Il aborde le thème du voyage dans le temps, la disparition du jeune héros (David) pendant 8 ans sans qu'il n'ait vieilli étant expliquée dans le film par la vitesse supraluminique du vaisseau spatial dans lequel il a été enlevé. Si la planète Phaelon y est distante de la Terre de 560 années-lumière, le voyage vers cette planète ne dure qu'environ 2 heures en référence à une "théorie de la vitesse de la lumière" (théorie de la relativité restreinte). Au-delà des apparentes invraisemblances pour les besoins du scénario (ainsi David aurait même pu rajeunir de quelques heures), le message livré est que le voyage dans l'espace-temps permet à l'être humain d'accéder à une banque de données incomparable par rapport à ses savoirs et connaissances limités dans la 3ème dimension terrestre.
La clé est que c'est avec leur pensée que les entités extradimensionnelles pilotent leur "OVNI", requérant un contrôle parfait de la pensée par le suivi tant d'une discipline psychique rigoureuse que de d'une prédisposition physique spirituelle adéquate. Le travail d'un pilote d'OVNI (ou Merkabah* pour les ésotéristes) est un travail personnel et intérieur, qui nécessite d'être juste, équilibré et en harmonie dans tout son être, l'OVNI n'étant rien de moins que le prolongement de l'être. C'est l'esprit qui est un OVNI*² !
* Cf. Le chemin alchimique.
*² Dans notre histoire occidentale, d'autres êtres humains
auraient pu atteindre cette perfection pour devenir "pilote d'OVNI", comme les Cathares, qui étaient d'ailleurs appelés de manière sarcastique "Les Parfaits" (ils constituèrent une véritable
civilisation d'êtres justes et respectueux de la vie qui s'est épanouie vers les 11ième et 12ième siècles dans le sud de la
France). Ils furent exterminés par l'Eglise romaine papale.
Le Voyage dans le Temps
D'autres films jouent à saute-mouton avec la frise temporelle, parmi lesquels Terminator de James Cameron (1984), dernières miettes d’humanité au cœur d’un monde promis à la robotisation qui voit le combat de la chair contre le métal, unique
mode d’expression du Terminator dont la fonction est de "terminer" l’humain; Groundhog Day ("Un jour sans fin ou Le Jour de la Marmotte") de Harold Ramis (1993), cauchemar perpétuel (les boucles cycliques temporelles) de l'homme; 12 Monkeys
("L’Armée des douze singes") de Terry Gilliam (1995), architecture monumentale aux circonvolutions évoquant
celles d’un vaste cerveau malade; Minority Report de Steven Spielberg (2002) où la police américaine utilise les pouvoirs paranormaux d'un trio de voyants, les "précogs" (de
pré-cognitifs) pour prévoir les crimes et aller cueillir les criminels avant leur forfait; Source Code de Duncan Jones (2011) avec au fil des réveils et des explosions une
réflexion sur le libre arbitre des cobayes et les fondements de l’identité.
Film établi comme culte en 1988, They live ("Ils existent" traduit en Invasion Los Angeles)* est réalisé par John Carpenter, inspiré de la nouvelle Les Fascinateurs (Eight O'Clock in the Morning) de Ray Faraday Nelson. Il voit l'acteur principal (Roddy Piper) trouver des lunettes de soleil lui permettant de voir le monde tel qu'il est réellement (les dessous de la Matrice), à savoir gouverné par des extraterrestres ayant l'apparence d'humains (portails organiques et hybrides)*², et qui maintiennent ces derniers dans un état apathique au moyen d'une propagande subliminale omniprésente située sur un niveau de fréquences qui les rend invisibles. Le film, présenté comme une satire des années Reagan, est une critique en règle du capitalisme sans régulation - les boursicoteurs - comme système d'exploitation d'une masse croissante de pauvres et d'opprimés - l'humanité tout entière - par une petite oligarchie, les élites relais des extraterrestres. Cette domination est rendue possible par la collaboration de quelques humains qui y trouvent un avantage matériel (revenus, promotions, pouvoir). Il est aussi une critique des médias, lobotomisant presque littéralement le peuple et l'asservissant par un véritable lavage de cerveau à travers les publicités poussant à un consumérisme permanent, et répétant incessamment des injonctions à "obéir aux autorités", "consommer", "se marier et procréer", "abandonner toute imagination", etc... John Carpenter invite les humains à vraiment changer de paire de lunettes (de fréquence vibratoire) pendant qu'il en est encore temps !
* Ce film a reçu le " Saturn award " ... Les Saturn Awards sont des récompenses de cinéma et de télévision américaines décernées par l'Académie des films de science-fiction, fantasy et horreur (Academy of Science Fiction Fantasy and Horror Films) depuis 1973. Saturne est décrit dans les anciennes civilisations comme le Soleil noir. Associé à Satan, elle est une divinité maléfique, nécessaire à l'expression de la loi de la dualité.
Autre film culte, Total Recall ("Voyage au centre de la mémoire"), film américain réalisé par Paul Verhoeven sorti en 1990, son remake de 2012 Total Recall Mémoires Programmées étant réalisé par Len Wiseman (photos 3 & 4). Il est l'adaptation de la nouvelle We Can Remember it for You Wholesale ("Souvenirs à vendre") de Philip Kindred Dick (1928/1982)*, où le héros, qui rêve de la planète Mars, perd en faisant appel à une société lui vendant des implants de souvenirs non seulement ses repères avec la réalité, mais aussi avec lui-même. Il nous entraîne dans le doute permanent (a-t-il été implanté ou lobotomisé ? est-il dans la réalité présente ou dans la réalité parallèle ?). De même, la question du rôle de la mémoire se pose quant au rôle qu'elle joue dans les actions du protagoniste principal. En toile de fond est la question du contrôle mental : si les souvenirs sont malléables, effacés ou erronés, à dessein ou pas, quel est le sens des actions actuelles ?
* Cet auteur prolifique pour la science-fiction au cinéma (Blade Runner, Minority Report,
Planète hurlante, A Scanner Darkly…) est l'auteur de "L'Exégèse" (The Exegesis), journal écrit de 1974 à 1982
(9.000 feuillets) qui explore, décrit et analyse ses expériences religieuses, paranormales et visionnaires, et formule toute une gamme d'hypothèses de nature théologique sur leur origine et leur
sens.
Flatliners ("L'Expérience interdite"), film réalisé par Joel Schumacher sorti en 1990*, narre l'expérience d'étudiants en dernière année de médecine qui, impuissants face aux décès de certains de leurs patients, cherchent des réponses et décident d’explorer "l’après" au cours d’expériences de morts imminentes appelées "flatliners", littéralement "tracés plats" (arrêt cardiaque durant quelques instants avant d'être ramenés à la vie à coup d'électrochocs). Les volontaires font fi de toute éthique, faisant le grand saut dans l’inconnu lors de cérémonies funestes sous contrôles médicaux dans l’illégalité la plus totale. Ce qui devait être un projet d'étude va entraîner des répercussions dans la vie des cobayes - les expérienceurs -, amenés par la plongée dans leurs cauchemars à être confrontés à des évènements étranges et désagréables provenant de leur passé respectif. Ceux-ci mettent en évidence les manipulations du système prédateur qui, profitant des sorties astrales (comme les rêves), tentent d'effrayer les humains pour s'en nourrir psychiquement, comme avec l'emploi des remords.
* Remake par Niels Arden Oplev en 2017.
En 1993 sort sur le petit écran la série X-Files ("Aux frontières du réel"), également connue sous les titres X-Files ou Aux frontières du réel, longue de 207 épisodes de 43 minutes diffusée entre 1993 et 2002, avant une 10° saison composée de six épisodes mise à l'antenne en 2016. Très bien documentée, elle décrit les différentes enquêtes des agents spéciaux du FBI Fox Mulder et Dana Scully sur des dossiers classés X (X-Files), soit des affaires non résolues impliquant des phénomènes paranormaux. Au cours de ces enquêtes, ils sont confrontés à des monstres, des événements surnaturels, des conspirations (le MK-Ultra*) et complots gouvernementaux (hiérarchie pyramidale*²), le dévoiement des élites institutionnelles, l'occultisme et le satanisme... et à des phénomènes ayant un lien avec les extraterrestres, présentés comme étant à l'origine de l'enlèvement de la sœur de l'agent Mulder. Simples pions dans un conflit plus vaste, ils sont amenés à ne faire confiance qu'à eux-mêmes. Cette série oppose en permanence le normal et le paranormal, le possible et l'impossible, le réel et le surnaturel, grâce au scepticisme de Scully et à l'irrationalisme de Mulder qui pourtant à chaque fois se révèle vrai.
* Cf. Contrôle mental.
*² Cf. Le modèle pyramidal décodé.
12 Monkeys ("L'Armée des douze singes")* est un film américain réalisé par Terry Gilliam et sorti en 1995, librement adapté du court métrage La Jetée de Christian Bouche-Villeneuve dit Chris Marker (1962) qui traite de la folie et des rêves, de la mort et de la renaissance, se déroulant dans un monde qui se désagrège. Il a été nommé Saturn Award du meilleur film de science-fiction. L'action se déroule dans un futur où la surface de la Terre est devenue inhabitable pour l'Homme à cause d'un virus mortel*² qui a éradiqué la majeure partie de la population mondiale et a contraint les survivants — 1 % de la population mondiale — à vivre sous terre pour éviter leur contamination. Un prisonnier considéré comme asocial, James Cole (Bruce Willis), est envoyé dans le passé par les scientifiques pour recueillir des informations sur l'origine de ce virus qu'ils pensent avoir été libéré par une organisation terroriste de défense des animaux, connue sous le nom d'"Armée des douze singes".
Le film livre plusieurs clés d'importance quant au déroulé mortifère de la Matrice d'asservissement - les virus d'éradication d'une grande partie de l'humanité (type Ebola) et les expérimentations scientifiques sur les êtres humains -, tout en livrant une clé majeure de son extraction, le "voyage dans le temps", autrement dit l'abolition du temps linéaire. A l'image de Cole, hanté par le rêve d'une poursuite et du meurtre par balle d'un homme dans un aéroport sous les yeux d'un petit garçon, il appartient pour ce faire à l'être humain de se libérer des mémoires sources de traumas enfouies dans son subconscient*³ (Cole sera gracié s'il réussit sa mission ...). D'autre part, Cole est convaincu que les scientifiques de 2035 ne sont qu'une projection de son mental et qu'il vit bien en 1996, indiquant que c'est bien "nous" qui construisons les barrières de notre geôle - le "futur" entropique -, faute de nous libérer dans l'instant présent des toxicités de notre vécu civilisationnel (les scientifiques du "futur" vont pouvoir récupérer un échantillon du virus originel pour mettre au point un vaccin destiné à les protéger, cette manipulation du temps participant de l'organisation de la fin du monde afin d'en prendre le contrôle) !
* 12 Monkeys est également une série télévisée américaine, créée par Terry Matalas et Travis Fickett, diffusée depuis janvier 2015.
*² La propagation du virus telle qu'elle est décrite dans le film démarre à Philadelphie (pour le réalisateur il se dégage de son architecture un incroyable parfum de décadence et de pourriture), en passant par San Francisco, La Nouvelle-Orléans, Rio de Janeiro, Rome, Kinshasa, Karachi, Bangkok et Pékin.
*³ Cf. Le cheminement de l’Âme.
En 1997, The Game * ("Jouer avec la mort au Québec"), film américain réalisé par David Fincher, voit la vie organisée d'un homme d'affaires richissime (Michael Douglas), avide de pouvoir, froid, distant et triste, basculer par le cadeau original que lui offre son frère pour son anniversaire, une carte de visite d'une société "d'organisation de spectacle" qui lui organise un jeu de pistes. Il va rapidement être dépassé par ce jeu qui prend une direction aussi inattendue que sinistre, se retrouvant pris au piège d’une machine qu’il ne peut plus arrêter. Il va devoir revenir de "l’enfer" pour trouver la vérité, qui n'est rien d'autre que la sienne, son authenticité profonde en toute humilité. Tout n’est qu’une mise en scène destinée à le faire aller jusqu’au bout de son expérience, pour s'éveiller et se trouver lui-même. C'est le Jeu de la Vie*²..., qu’on ne contrôle pas et qui finit par s’imposer à soi lorsqu'on accepte de mourir à ses illusions en faisant le grand saut dans le vide. Alors peut-on s'extraire de la Matrice cyber...
* Saturn Awards 1998 : nomination pour le meilleur film d'action, d'aventures ou thriller.
*² Cf. Le Jeu de la Vie.
Le Cinquième Élément est un film français coécrit et réalisé par Luc Besson, sorti en 1997, qui obtient trois récompenses dont le César du meilleur réalisateur. Il met en scène un groupe d'extraterrestres qui débarque sur Terre en 1914 dans un temple égyptien afin de récupérer quatre pierres représentant les quatre éléments de la vie (terre, eau, air, feu) afin de les soustraire à l'arrivée imminente de la Première Guerre mondiale. Ils promettent de les rapporter lorsque le Mal reviendra, dans 300 ans, sachant que l'horreur revient tous les 5.000 ans. Lorsque dans un futur lointain une énorme planète noire fait son apparition non loin du système solaire, les extraterrestres reviennent comme promis. Leur vaisseau étant détruit dans une embuscade, les équipes de secours retrouvent une main, à partir de laquelle les scientifiques parviennent à reconstituer une jeune femme dotée de facultés physiques et mentales supérieures à celles des humains. Elle est le "Cinquième Élément".
Le message clé passé est celui de la cyclicité entropique de la Matrice de 3ème dimension terrestre, vouée à son extinction lorsque l'alignement planétaire de la Terre est concomitant à l'arrivée dans la galaxie solaire d'une gigantesque comète*, la planète noire ("le Mal"). Seule la connaissance du fonctionnement physique de l'Univers par les cinq éléments*² permet à l'humain de trouver les clés de son salut, l'amour - le cinquième élément - étant décisif pour sa transformation intérieure et son changement de dimension de conscience comme de réalité.
* Cf. Prophétie du changement.
*² Cf. Évolution de civilisation (1) Le Mécanisme de l'Univers.
Toujours en 1997 sort Men in Black ("Les Hommes en noir") du réalisateur états-unien Barry Sonnenfeld, adaptation cinématographique de la série de comics éponyme créée par Lowell Cunningham en 1990, et premier volet de la série sur grand écran*. Les Men in Black (MIB) font partie d'une organisation ultra-secrète créée afin de réguler la présence sur Terre des "extraterrestres" qui, grâce à leurs technologies avancées, sont virtuellement inexistants, prenant les corps humains comme déguisements et effaçant la mémoire des témoins gênants (reset). De ce fait, la population ignore la présence de vie extraterrestre au sein de notre planète. Ils portent des complets noirs et des lunettes sombres qu'ils se doivent de porter en tout temps. Derrière cet inversement de la réalité extraterrestre (les MIB en sont les relais...) pour les besoins de l'histoire, la clé de compréhension se loge dans la déclaration même faussement candide du réalisateur : "Ce qu'il y a d'étonnant avec ce film, c'est que finalement quand on y réfléchit, il y a assez peu de chances pour que nous soyons seuls dans l'univers. Il y a encore moins de chances que nous soyons les plus évolués, il est complètement possible que des extraterrestres soient déjà venus, et pourquoi ne seraient-ils pas restés ? Je n'arrive pas à croire que personne ne soit au courant..."*².
* Men in Black 2 (2002) et Men in Black 3 (2012).
*² Cf. Vérité civilisationnelle & Les acteurs de la Matrice falsifiée.
Gattaca*, film américain d'anticipation réalisé par Andrew Nicol et sorti en 1997, narre le choix du génotype des enfants mené dans un centre d'études et de recherches spatiales pour des gens au patrimoine génétique impeccable. Ce choix est devenu courant dans une société hautement technologique pratiquant l'eugénisme à grande échelle. Les gamètes des parents sont ainsi triés et sélectionnés afin de concevoir in vitro des enfants ayant le moins de défauts et le plus d'avantages possibles. De même, et bien que cela soit officiellement interdit, entreprises et employeurs recourent à des tests ADN discrets afin de sélectionner leurs employés, les personnes conçues de manière naturelle se retrouvant de facto reléguées à des tâches subalternes.
Ce film ne fait qu'anticiper la folle dérive scientiste, qui va ériger des villes gigantesques totalement sous emprise du dieu technologique, telle Neom, association de neo ("nouveau" en latin) et M pour Mostaqbal ("futur" en arabe), le projet en cours de mégalopole située au Nord-Ouest de l'Arabie Saoudite, à proximité de la frontière avec la Jordanie et l'Égypte. En plein cœur du désert, ce projet pharaonique saoudien dont la première partie des travaux devrait être achevée en 2025 aura une superficie d'environ 26.000 km carrés (la surface de la Bretagne ou 250 fois la taille de Paris), et coûtera plus de 500 milliards de dollars. Il prévoit de fournir de l'internet haut-débit sans fil et gratuit, et de fournir un modèle complet d'e-gouvernement pour assurer la vie administrative et sociale de la ville. Il n'est rien d'autre que la signature explicite de la fin de cette cyclicité civilisationnelle viciée de par la folie scientiste de ses ordonnateurs (et ordinateurs) prédateurs, les consciences psychopathes du bas astral !
The Truman Show ("Le Show Truman"), film américain réalisé par Peter Weir, sort en 1998. Inspiré pour partie du roman de Philip K. Dick Le Temps désarticulé et d'un épisode de la série La Quatrième Dimension intitulé "Souriez vous êtes filmé", il raconte la vie d'un homme, Truman* Burbank (Jim Carrey), star d'une télé-réalité à son insu. Depuis sa naissance, son monde n'est qu'un gigantesque plateau de tournage et tous ceux qui l'entourent sont des acteurs. Lui seul ignore la réalité. Le film explore ses premiers doutes et sa quête pour découvrir le but de sa vie.
Truman vit dans un monde où tout est organisé, géré et contrôlé par une seule personne, le producteur/réalisateur (le système prédateur), un monde orwellien proche de 1984 et de son Big Brother. Celui-ci est placé tout en haut du studio, dans la lune (la lumière des ténèbres), comme dieu tout-puissant. Le film constitue une relecture contemporaine de la mythologie grecque dans laquelle l'homme est sans cesse confronté à la fatalité, l'individu spectateur y étant le jouet des dieux (de la Matrice) qui lui choisissent une destinée, heureuse ou non. Vie factice, le hasard n'y a aucune place. Le monde du haut décide de tout et celui du bas subit. The Truman Show se conçoit comme une dénonciation du pouvoir despotique de la télévision et de son emprise sur les esprits (la téléréalité), en référence à l'allégorie de la Caverne de Platon. Il évoque la manipulation des masses par les puissants. La mise en scène d'une réalité virtuelle assimilée à la seule réalité n'est qu'un simulacre édifié par un Malin prédateur, visant à confondre vérité et mensonge. Elle livre un enseignement fondamental, à savoir que le spectateur (chacun de nous) décide par le choix de sa chaîne (ses croyances, conscientes comme inconscientes) de l'avenir de l'émission, et donc de celui de Truman (soit de nous-même). Aussi la publicité (les conditionnements distillés) a un rôle déterminant dans sa (notre) vie, ses proches (notre entourage) s'adressant régulièrement à lui (nous) en utilisant des slogans publicitaires...
L'omniprésence des caméras et la présence d'acteurs qui ne font que jouer la comédie, où les vrais sentiments n'ont pas leur place au risque d'être expulsés de l'émission, rendent une atmosphère étouffante, proche de Big Brother. Le réalisateur ayant tous les pouvoirs sur la vie de Truman, il va même parfois jusqu'à dicter par le biais d'oreillettes (la prédation psychique) des répliques que doivent prononcer les acteurs - sa femme, sa mère, son père, son ami - lorsqu'ils s'adressent à Truman. Quand après être sorti de sa léthargie suite à la chute d'un projecteur à ses pieds*² (l'événement fort qui surgit dans notre vie comme un appel) Truman décide de quitter sa ville par bateau (éveil de conscience alchimique*³), poussé par le désir fou d'une femme à peine rencontrée (appel du féminin sacré, soit l'amour, la raison du cœur et de l’Âme), il se rend compte qu'il est "enfermé" (comparable à la bulle de la série Le Prisonnier), et que le ciel de l'horizon est en fait une paroi peinte. Il trouve une porte pour sortir du studio immense (passage temporel). Le réalisateur lui parle alors, comme le ferait un dieu, par une voix qui descend du ciel et lui révèle la réalité. Il lui propose de rester pour éviter de subir les difficultés du monde extérieur (la tentation du Christ par Satan dans le désert). Truman refuse. Cette partie du film est un éloge de la liberté de pensée et de décision (le Voyage du Héros). Tout comme dans le roman Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley, le choix est à faire entre l'involution - une vie contrôlée, surveillée, mais sans risques - et l'évolution, la liberté et ses problèmes inhérents au décalage établi avec la Matrice d'appartenance. Autrement dit, renoncer à sa cage dorée (crucifixion douloureuse) pour renaître à Qui Nous Sommes vraiment et ascensionner pour changer de dimension de réalité comme de conscience... Compte-tenu du "prix" à payer - seul contre tous sur le chemin de l'éveil et renonciation aux extases terrestres -, nous pouvons comprendre pourquoi tant d'êtres humains préfèrent ne pas connaitre la Vérité !
* Truman est la contraction en anglais de true man, qui signifie "l'homme vrai" ou "l'homme véritable".
*² Sur le projecteur est indiqué Sirius, l'étoile double du Soleil dont la puissance lumineuse lui est vingt fois supérieure... Sirius est l'étoile de
l'initiation, de l'émancipation spirituelle.
*³ Cf. Le chemin
alchimique.
Le "cyberfilm" Matrix ("La Matrice"), film australo-américain réalisé par Lana et Andy Wachowski, sort en 1999, suivi en 2003 par Matrix Reloaded (La Matrice rechargée) et Matrix Revolutions (La Matrice Révolutions). Considéré comme l’un des films monument du genre le plus important de son époque, il rend compte tant de la réalité illusoire générée par ordinateur que de la société transhumaniste vers laquelle nous nous dirigeons désormais à grands pas*. Dans la littérature "cyber", la matrice désigne une forme extrêmement avancée du réseau Internet, à savoir un univers numérique permettant une immersion sensorielle totale. Il est à rapprocher d'autres termes issus de divers courants de pensées et de recherches, dont l'objet est de désigner une forme d'interaction humaine planétaire correspondant à un cerveau global.
La trame voit un jeune informaticien (Keanu Reeves) sous le pseudonyme de Neo (anagramme de Noé et de one - 1 -, l'un anglais) être contacté via son ordinateur par ce qu’il pense être un groupe de hackers, qui lui font découvrir que le monde dans lequel il vit n’est qu’un monde virtuel dans lequel les êtres humains, devenus esclaves des machines, y sont projetés sous forme d'avatars et gardés sous contrôle par une Intelligence artificielle qui les a trompés par l'apparition de robots soi-disant mis à leur service initialement. En fait il est contacté par Morpheus (Laurence Fishburne), qui pense - pour les besoins du film - que Neo est l’Élu qui peut libérer les êtres humains du joug des machines avec son lot de souffrances et d'épreuves pour chacun des "branchés", et prendre le contrôle de la matrice virtuelle, universelle et omniprésente.
Le message est que Morpheus, par-delà sa forme humaine, est la supraconscience, qui initie Neo l’Élu (c'est-à-dire nous-même) à la compréhension de l'imposture comme de l'imperfection de la matrice de 3ème dimension de réalité, qui contient différents bugs se manifestant à travers les nombreuses légendes, folklores et mythologies qui émaillent son Histoire (vampires, loups-garous, anges, miracles et autres apparitions étranges...), soit la connaissance de ce qui est caché à l'être humain sous forme de fiction. Cette connaissance s'acquiert lorsque nous nous débranchons de la fausse lumière par l'éveil de conscience, en choisissant de prendre la "pilule rouge" (l'ascension alchimique*²) proposée par Morpheus, notre conscience d’Âme, et cesser d'ingérer les pilules bleues qui nous sont données par les différentes composantes du système. Tout au long de leur "combat" de transformation intérieure, les rebelles éveillés doivent affronter les agents de la Matrice (les illusionnistes, manipulateurs et bonimenteurs) chargés de réparer ou masquer les bugs, ainsi que des hackers cyniques qui se satisfont de la réalité virtuelle générée par les machines, soit parce qu'ils ont renoncé, soit en faisant croire qu'ils veulent (la) changer tout en préférant conserver leur business d'exploitation de programmes (notre entourage, le mouvement New Age, les églises, les sociétés secrètes ...).
En définitive, la clé la plus importante qui nous est donnée est la rencontre de Neo avec l'Oracle, agent de la Matrice (elle est Lucifer, le porteur de lumière). Devinant tout ce qui va se passer, elle lui fait comprendre de manière subtile qu'il ne pourra jamais triompher dans la Matrice cyber de l'emprise de sa programmation entropique. Il est à ce titre un leurre, un soi-disant Élu d'espoir pour que les humains asservis continuent de croire au changement, et par-là même continuent à nourrir la prédation. Le seul salut est son changement de conscience, la mort à lui-même (renonciation à l'égo-mental et à la posture immature du "Moi sauveur"), pour passer dans une autre Matrice, à caractère évolutif cette fois-ci, par la conscience du mode en "Service d'Autrui"*³. Ce passage est réussi, confirmé par le clochard dans le métro, qui dit "72 heures, Zion a résisté pendant 72 heures la dernière fois". 72 heures, soit 3 jours. Les trois jours passés aux enfers par Jésus après sa crucifixion (la crucifixion de l'égo par la rencontre avec ses propres ténèbres), préalables à sa résurrection et à son ascension ...
Si le mélange universel de philosophie, de culture ancienne, de légendes et de mythes du film a été présenté avec condescendance comme une "grosse soupe spirituelle" par le mainstream critique, les initiés ont pu établir le pourquoi des clés qui y sont logées...
* Cf. Conscience du XXI° siècle.
*² Cf. Le chemin alchimique.
*³ Cf. Le mode de réalisation unifiée & Le cheminement de
L’Âme.
Note complémentaire : de nombreux auteur(e)s revendiquent la paternité de cette œuvre, dont Sophia Stewart pour son manuscrit " The third eye" (Le troisième œil) enregistré pour copyright en 1981. Leurs demandes
n'ont pas à ce jour été reconnues par la justice.
Références clés de Matrix
Nombre de concepts ou mots préchargés de sens jalonnent le film. C'est ainsi que Morpheus évoque Morphée, la divinité grecque des songes fils d'Hypnos le dieu du
sommeil, rêves qui débouchent soit sur de l'illusion pour l'être humain non éveillé, soit sur les messages du grand champ de conscience atemporel. Il est la notion d’éveil, inspirée du bouddhisme
comme du christianisme, permettant l'accès au statut d'élu dont parlent les textes sacrés qui évoquent la fin des temps (l'Apocalypse, autrement dit la Révélation). Capitaine du vaisseau Nebuchadnezzar, transcription phonétique anglaise de Nabuchodonosor, il établit
le lien entre la Babylone dévoyée (la Matrice) et Sion - la Jérusalem céleste -, la ville souterraine des humains (Zion) rebelles à laquelle les machines cherchent à accéder par tous les
moyens afin de la détruire.
Si Matrix évoque l'expérience de pensée de l'allégorie de la Caverne de Platon, il fait le lien avec la prédation asservissante, celle que René Descartes (1596/1650) qualifiait de "malin génie". Dans cette expérience de pensée, le philosophe imagine que ses sens et ses visions ne sont pas réels, lui étant adressés par un "malin génie". C'est aussi le concept de Hilary Putman (1926/2016), philosophe analytique américain, qu'il appelle "Le cerveau dans une cuve" (brain in a vat). La figure du malin génie y est remplacée par un ordinateur, le cerveau étant alors isolé de son corps et l'ordinateur, par le biais de câbles connectés directement à celui-ci, lui faisant croire qu'il est en train d'agir, de sentir, de voir alors qu'il est inerte dans une cuve (Cf. scène de réveil de Néo). Ainsi ce monde contemporain que nous voyons ne reflétant que les ombres du réel est nourri par une injection de sens synthétiques produite par un ordinateur...
L'enseignement de Morphéus (le Soi supérieur) évoque le lapin blanc du conte de Lewis Carroll (1832/1898), qui entraîne Alice dans la découverte de ses profondeurs dans Les Aventures d'Alice au Pays des Merveilles (1865). Ainsi, lorsque Néo se "réveille" dans le monde réel, il tombe dans un tuyau interminable avant de tomber dans un lac souterrain; ou encore lorsqu'il observe son reflet dans le miroir et passe sa main "à travers" ce miroir (le deuxième tome des aventures d'Alice s'intitule De l'autre côté du Miroir).
Lorsque Néo ouvre au début du film un livre dans lequel il cache des disquettes qu'il revend ensuite, celui-ci est intitulé
simulacra and simulation, référence au livre éponyme Simulacres et Simulation de Jean Baudrillard (1929/2007), dont l’œuvre consiste en une critique radicale des médias, de la société de consommation et autres illusions humaines.
L'univers de l'écrivain anglais George Orwell (1903/1950) dans son roman 1984 est présent avec la salle de torture redoutée de tous, la salle 101. La chambre où Néo habite au début du film est numérotée 101. L'appartement 303 (soit 3 × 101) est vu deux fois dans le film : au début, quand la police tente d'interpeller Trinity (qui symbolise le féminin sacré), et à la fin, à l'endroit où Néo "meurt"; dans Matrix Reloaded, l'étage où réside "le Mérovingien" (support organique*) est l'étage 101; c'est aussi le code que Morpheus donne pour caractériser le Freeway, le libre trafic de l'information en référence à l'autoroute du même nom aux États-Unis (Californie). Autrement dit le code binaire du langage informatique 0 et 1. Dans l'enseignement aux États-Unis, 101 désigne aussi le cours d'initiation à une matière quelconque : Philosophy 101, English 101, etc. (module 01 de la 1re année de cours).
La référence à la "pilule rouge", celle permettant l'éveil de conscience, viendrait du film de Paul Verhoeven Total Recall, dans lequel la prise de
celle-ci signifie l'acceptation psychologique d'un retour à la réalité pour le héros de l'histoire.
La poursuite sur les toits au début du film, avec les policiers qui peinent à monter puis descendre les toits en pente, renvoie au film de Hitchcock, Vertigo (Sueurs froides) de 1958, qui est l'histoire d'une mise en abyme (une tromperie est reproduite dans la réalité).
* Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.
L'univers de Matrix
L'environnement.
Les personnages évoluent dans deux univers : la "Matrice", univers virtuel (illusoire) réaliste dans lequel les humains sont enfermés, simulant le monde actuel et qui se corrige au fur et à mesure des itérations et des anomalies systémiques qui apparaissent inévitablement ; le "monde réel", soit la Terre en ruines et sous une couche de nuages cachant définitivement le Soleil. Les machines (le corpus prédateur) ont pris le contrôle, utilisant les êtres humains comme source d'énergie (psycho-émotionnelle). Pour les garder vivants et productifs, elles les branchent dans la Matrice pour leur donner une impression de liberté (illusion du libre arbitre lorsqu'il est lié à l'égo-mental).
Des humains rebelles (les élus, soit les humains éveillés) ont formé une ville souterraine, Zion (Sion), à laquelle les machines cherchent à accéder par tous les moyens afin de la détruire.
Les personnages de la Lumière.
Zion/Sion représente les humains éveillés. Morpheus est le Soi supérieur, la conscience du champ divin, l’Âme. Neo est le masculin sacré, Trinity le féminin sacré. Karl Popper est un adolescent qui symbolise l'enfant intérieur, ne rêvant que d'une chose, être libéré du royaume des illusions asservissantes, la Matrice. C'est pourquoi il prend contact avec Neo et Trinity, appelant à leur fusion pour "ascensionner".
C'est ainsi qu'un jour, recevant sur son téléphone un appel de Neo (début de l'éveil de sa conscience) le prévenant de l'arrivée d'agents, ceux-ci savent que Karl a conscience de l'existence de la Matrice (c'est le cas de tous les humains dans leur inconscient). L'adolescent réussit à distancer les agents et son professeur qui lui courent après (volonté d'étouffer en permanence l'éveil). Son saut dans le vide (le lâcher-prise) provoque son réveil dans le monde réel. En survivant à cette pseudo-mort dans la Matrice, il prouve que "l'auto-survivance", soit mourir dans la Matrice sans succomber dans le monde réel, est possible (constitution d'une nouvelle réalité dans une conscience supérieure). Recueilli par Morpheus (l’Âme), il rejoint Sion.
Les exilés des Ténèbres.
Ce sont les supports organiques, programmateurs relais dénués d’Âme et chargés de tuer toute forme de vie non autorisée dans la Matrice représentée par l'Architecte* (référence au Grand Architecte maçonnique), dotés d'une force et d'une rapidité bien supérieure à tout autre humain puisqu'ils ne sont pas liés à des émotions. Parmi eux est l'Agent Smith*². Ce sont aussi Cypher (l'humain ayant fait le choix de suivre la fausse lumière de Lucifer pour jouir de ses illusions, la connaissance ne le rendant pas plus heureux, sous-entendu l'ignorance est le bonheur), l'Oracle (le féminin dévoyé mensonger - Isis -) qui entretient l'illusion du salut (par les religions, les philosophies existentielles, l'espoir et l'instinct de survie...), le Maître des clefs (les élites décisionnelles), le Mérovingien*³ (les "dynasties royales" qui tirent les ficelles dans l'ombre), trafiquant d'informations très dangereux qui tient prisonnier le Maître des clefs...
Les Machines.
Parmi elles se distinguent Les Sentinelles, machines contrôlées (relais terrestres) par la Matrice se promenant dans le monde réel afin de "tuer" toute forme de vie non autorisée (les programmes psycho-émotionnels sous contrôle de la prédation), c'est-à-dire de maintenir l'humain profondément endormi. Elles font croire aux humains la rivalité entre humains et machines (la dualité source de division). Quant aux APU, ce sont des machines pilotées par les humains dans le but de défendre Sion (la nouvelle programmation intérieure source d'unité).
Sati
En sanskrit sati signifie "épouse fidèle". Petite fille (l'innocence de la Déesse-Mère), elle est le programme responsable de l'aurore (première apparition dans Matrix Revolutions) après que la paix entre les machines et les humains ait été établie (changement de dimension de réalité réussi). Elle est la première mise en marche du programme, la première fois que le soleil apparaît dans la Matrice...
* Le personnage interprété a une ressemblance physique avec Norbert Wiener, mathématicien américain, théoricien et chercheur en mathématiques appliquées, surtout connu comme le père fondateur de la cybernétique (1894/1964).
*² L'Alien Registration Act de 1940, plus connu sous le nom Smith Act, est une loi du Congrès américain, proposée par Howard W. Smith et promulguée le 22 juin 1940, sous la gouvernance du 76e Congrès des États-Unis, qui rend illégal tout agissement visant à renverser le Gouvernement des États-Unis, et qui oblige tout résident américain étranger à s'inscrire auprès des autorités.
*³ Cf. La nouvelle religion universelle.
Les humains manipulés et source d'énergie pour le système prédateur
Ce concept a été également abordé dans Jupiter Ascending ("Jupiter : Le Destin de l'univers"), film américain écrit, coproduit et réalisé par les frères devenues sœurs Wachowski, sorti en 2015. Jupiter Jones, une immigrée russe qui gagne sa vie en nettoyant des toilettes, rencontre un ancien chasseur militaire interplanétaire génétiquement modifié venu sur Terre pour retrouver sa trace. Jupiter va alors comprendre sa destinée : née sous un ciel étoilé, elle fut jadis ensemencée par une famille royale extraterrestre. Grâce à son empreinte génétique, elle est l'héritière d'une partie de l'univers, ce qui pourrait bien bouleverser l'équilibre du cosmos… Tout naturellement, la critique y vit un film en forme de grand délire et de fantaisie radicale pour amateurs de science-fiction en roue libre...
Les années 2000 ouvrent un chapitre déterminant de la science réalité déguisée en fiction. Quoi de plus symbolique pour l'illustrer que la fiction devenue réalité le 11 septembre 2001. Pour certains, la pré-science artistique découlant de la faculté théologique nommée prescience n'avait pas manqué de l'annoncer. Pour d'autres, les sceptiques rationalistes, il s'agit de post-science, soit la tendance de l'esprit à se construire coûte que coûte des explications et à chercher dans le passé des indices du présent. Il serait ainsi logique que parmi les centaines de films réalisés et les milliers de roman publiés l'on puisse trouver des références à ce que l'on cherche. Alors, pure coïncidence ou simple reflet des capacités mésestimées de l'esprit humain à se projeter dans l'avenir, plus exactement à puiser dans le grand champ de conscience atemporel l'information qui s'y trouve ? À chacun de juger. A chacun son regard sur la vérité ...
Cf. "Le Matin des Magiciens" (1961), livre du journaliste Louis Pauwels et du scientifique Jacques Bergier, dont un chapitre aborde la question de la mystérieuse relation entre prescience artistique et évènements d'actualité. De nombreux écrivains ont anticipé à leur insu des faits historiques de grande ampleur. Ainsi "Le Naufrage du Titan", roman publié en 1898 et comportant plusieurs similitudes avec les détails relatifs au drame du Titanic (1912).
A l'écran
Le 4 mars 2001, la chaîne Fox a diffusé le premier épisode d’une série intitulée The Lone Gunmen. Une séquence de cet épisode, rédigé par le scénariste Frank Spotnitz et tourné au printemps 2000, illustre l’arrivée d’un avion commercial contre une tour du World Trade Center, piloté à distance par une faction désireuse de provoquer une guerre au Moyen-Orient.
Le 11 septembre vu par...
...le groupe Le Coup d'État (couverture réalisée en juin 2001); le groupe Le Théâtre du Rêve (couverture de l'album Scènes en direct depuis New York dont la sortie fut programmée au 11 septembre 2001); extrait d'un album de la bande dessinée X-Men publié en 1984 et relatif aux visions d'une télépathe qui décrit les "ruines du World Trade Center" au 21ème siècle; expiration du passeport de Thomas Anderson, héros de Matrix, film de 1999, à la date du 11 septembre 2001; titre September (11ème dans la liste) d'un album sorti le 17 juillet 2001, intitulé Out of the loop (littéralement, ne pas être membre d'un groupe mis au parfum au sujet de quelque chose) et réalisé par un groupe electro-pop dénommé I Am The World Trade Center.
Avatar est un film américano-britannique réalisé par James Cameron, l’un des plus coûteux de toute l’histoire du cinéma, sorti en 2009. L’action se déroule dans un lointain futur sur Pandora, une des lunes de Polyphème, planète géante gazeuse (toxique pour les humains) en orbite autour d'Alpha Centauri A, le système solaire le plus proche de la Terre. L’exolune, recouverte d’une jungle luxuriante, est le théâtre du choc entre des humains, venus exploiter un minerai rare susceptible de résoudre la crise énergétique sur Terre, et la population autochtone qui vit en parfaite symbiose avec l'environnement et tente de se défendre face à l’invasion militarisée. Un programme est créé par les Terriens, le programme "Avatar", qui va leur permettre de contrôler des corps autochtones clonés associés aux gènes d'êtres humains, afin de s’insérer dans la population et de tenter de négocier avec elle. Les militaires protégeant les équipes de recherche voient d'un mauvais œil ce projet Avatar, beaucoup trop lent pour eux. Ils sont convaincus que la force brutale tirée de leur avance technologique leur permettrait de conquérir la planète en quelques jours. Le personnage central de l’histoire est Jake Sully, un Marine paraplégique qui, via son avatar, va devoir choisir son camp avec pour enjeu, le destin de la planète.
Quelques messages d'importance passés
. La manipulation génétique des corps aboutit à des clones contrôlables. Ce qui est envisagé pour les autochtones n'est que l'effet miroir des êtres humains sous
contrôle du système prédateur* à travers leur égo-mental, qui plus est avec les "portails organiques" (PO), créatures hybrides dépourvues d'âme*².
. Le terme avatar trouve son origine dans le sanskrit indien (avatāra), signifiant "descente, incarnation divine". Il rappelle nos origines en provenance
des étoiles, non de l'évolution des espèces sur Terre. Il signifie que nous pouvons nous réveiller de notre sommeil profond (parallèle avec le militaire paraplégique) afin d'utiliser notre pensée
pour contrôler un corps étranger, en l'occurrence le nôtre... (puissance transformatrice de l'épigénétique)
. Les grands Avatars - Maîtres enseignants spirituels - tels Jésus ou Bouddha (Siddhartha Gautama) viennent régulièrement s'incarner dans la densité terrestre de 3ème dimension. Ils transmettent les clés de la véritable évolution, celle de la conscience, sous réserve que les êtres humains s'éveillent pour les rechercher à... l'intérieur d'eux-mêmes.
. Depuis la fin du XX° siècle, avatar s'emploie au sens figuré de "métamorphose", celle de la transformation d’un objet ou d’un individu. Il est un personnage représentant de manière numérique un utilisateur sur Internet et dans les jeux vidéo (par extension il désigne le pseudonyme utilisé sur les sites internet et les réseaux sociaux). Le choix proposé est l'avatar entropique, celui mis en avant par la société transhumaniste dans sa quête technologique toute-puissante, ou l'avatar évolutif, la transformation intérieure permettant le changement de dimension de réalité*³.
. Les thèmes sociaux et politiques font le constat des facettes du militarisme, du capitalisme et de l’impérialisme,et de leurs conséquences mortifères sur l'environnement et la nature.
* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.
*² Cf. Les acteurs de la Matrice.
*³ Cf. Le chemin alchimique, Le chemin de l'Ascension & Processus de transformation de conscience.
Confirmation de la nature cyber de la Matrice de 3ème dimension
Après The Prisoner, Tron et Matrix, la nature cyber de notre monde d'appartenance se confirme, annonçant le règne sans équivoque de l'Intelligence Artificielle en cette fin de cycle civilisationnel. C'est l'avènement de la société transhumaniste*, clou final avant les black-out et reset du programme*². C'est ce que racontent à leur manière les films de la série Transformers*³ réalisés par Michael Bay et Travis Knight (des robots représentant le bien se battent contre ceux représentant le mal), les films de la série britannique Hellraiser (ou Le Pacte) de Clive Barker dont le film était sorti en 1988 (des créatures infernales adeptes d'un sado-masochisme entre jouissance sexuelle et torture sadique voyagent d'une dimension à l'autre grâce à un Cube fonctionnant comme un casse-tête mécanique sophistiqué), la série de science-fiction canadienne Cube réalisée par Vincenzo Natali sortie en 1997 et 2002 (les êtres humains sont enfermés dans des pièces d’un cube dont certaines sont mortelles), et le thriller américain The Box (La Boîte) réalisé par Richard Kelly et sorti en 2009. Tous traduisent l’Intelligence Artificielle comme piège à la conscience de l’être humain, qui faute de transcendance, le conduit à d’éternelles souffrances nourrissant le système prédateur, avant que de disparaître dans les limbes du temps.
* Cf. Conscience du XXI° siècle.
*² Cf. Le jeu de (fausses) pistes de la Matrice.
*³ Le premier film Transformers est sorti en 2007, le deuxième Transformers 2 : La Revanche, en 2009, le troisième Transformers 3 : La Face cachée de la Lune en 2011, le quatrième Transformers : L'Âge de l'extinction en 2014 et le cinquième Transformers : The Last Knight en 2017.
Inception (Origine au Québec) est un film américano-britannique écrit, réalisé et produit par Christopher Nolan, sorti en 2010 et classé dans les quarante plus gros succès au box-office mondial (quatre Oscars). L'acteur Leonardo DiCaprio y interprète un "extracteur", c'est-à-dire un voleur qui subtilise des informations sensibles dans un contexte d'espionnage industriel en infiltrant le subconscient de ses cibles au cours d'un "rêve partagé". Alors qu'il est recherché par la police, on lui offre une chance de retrouver son ancienne vie en échange d'un travail considéré comme impossible : l'"inception". À l'inverse de l’extraction, il s'agit de l'implantation d'une idée étrangère dans le subconscient d'un sujet qui la considérera à son réveil comme étant l'une des siennes.
Le film explore différents thèmes. Avant tout ceux du rêve et de la réalité, de la confusion qui lie les deux, et de la "gestion" d'un rêve conscient.
Il décrit également de quelle manière la prédation s'empare du subconscient des êtres humains pour y loger ses miasmes putrides. L'être endormi à la conscience de Qui Il Est est ainsi la cible permanente de l'inception, l'implémentation de fausses croyances, de conditionnements toxiques et de manipulations délétères, de façon exogène (médias, éducatif, institutionnel) ou de manière endogène (la prédation psycho-émotionnelle individuelle comme collective à travers les égrégores), y compris pendant son sommeil.
Il aborde enfin le mécanisme du sommeil, des stades oniriques (cinq dans le film) et de la règle qui veut que la vitesse de pensée soit potentialisée dans les niveaux de rêve les plus profonds. Le temps s'y déroule donc plus lentement que dans le niveau de rêve supérieur, avec le risque de la manipulation psychique pour un conscient au réveil insuffisamment épuré (ainsi les cauchemars, source de parasitage énergétique). Il aborde les "limbes", qui voient tous ceux qui, soit en raison des grosses doses de sédatifs prises, soit de la mauvaise gestion d'un rêve conscient, sont incapables de se réveiller et sont condamnés à y errer pour l'éternité (le temps y étant distendu à l'infini).
Dans sa lecture sociétale, Inception illustre la théorie de philosophie politique énonçant que l'esprit du capitalisme parachèvera son "œuvre" lorsqu'il coïncidera avec l'image du fonctionnement du cerveau, où même le monde supposé réel ressemble au cauchemar de quelqu'un d'autre. Les différentes strates de rêves constituent l'occasion d'opérer une variation de genres où l'imagerie hollywoodienne remplace l'imagerie onirique, les niveaux étant comparables tant à ceux d'un vaste jeu de rôles que les strates toujours plus profondes d'un subconscient hanté par un ou plusieurs traumas constitutifs d'alter (des personnalités de substitution en mode survie), maintenant l'humain dans l'asservissement du système prédateur. Ces traumas découlent du féminin sacré déréglé, qu'illustre le personnage interprété par Ellen Page symbolisant les méandres d'un inconscient retors, à géométrie perverse (la "père version") et aux rêves labyrinthiques*. Cette complexité qui déroute est celle engendrée par le système patriarcal, dont l'inconscient est bien ordonné et tourné vers une pragmatique efficacité au détriment de sentiments plus profonds. Il est traduit par le personnage joué par Marion Cotillard, "Mal" (renvoyant à sa signification littérale), celui d'une folle hystérique et morbide, prisonnière de ses tourments, gouvernée par ses passions, qui la conduisent à être irrationnelle.
* La référence au mythe du labyrinthe du Minotaure est établie avec le personnage d'Ariane, fille du roi Minos et
de la reine Pasiphaé qui aida Thésée à s'échapper du labyrinthe du Minotaure.
La Matrice, rêve ou réalité ?
Les questionnements métaphysiques posés par le film - "quelle est la nature de l'existence ?" et "comment peut-on être sûr que la réalité est la vraie réalité ?" - renvoient au philologue et philosophe allemand Friedrich Nietzsche (1844/1900) quant à son analyse de la métaphysique. Selon lui, l'humain aux époques de civilisation informe et rudimentaire croyait dans et par les rêves apprendre à connaître un second monde réel. Sans le rêve, il n'aurait pas trouvé l'occasion de distinguer le monde, les notions de conscient et d'inconscient lui étant inconnues. Certains auteurs associent l'inconnu des rêves à l'allégorie de la Caverne énoncée par Platon dans La République, démontrant qu'en général un rêveur ne sait pas qu'il est dans un rêve. Toute la vie pourrait donc être seulement un rêve, sans que personne ne le sache. Déjà évoqué dans Matrix, cette problématique de la réalité par le rêve - la réalité subjective - est une question centrale du film Inception. Qui peut prouver que nous existons vraiment ? Pourquoi sommes-nous si suspicieux de n'être pas dans une vraie réalité ? Pourquoi est-ce si nécessaire pour l'Homme alors que cela n'aurait, finalement, aucune importance ?
La clé de l'allégorie de Platon est l'existence de deux mondes : le monde réel et celui imaginé par les prisonniers ; le vrai et le faux. Les ombres projetées sur le mur par des marionnettistes renvoient à l'inception elle-même. La projection des rêves a le même effet sur les cibles : ils pensent que c'est la réalité. Le concept de "fausse réalité" s'appuie sur une antonymie, étant créée par l'imagination humaine. Elle est difficile à différentier de la "vraie réalité" parce qu'elle a l'air authentique. Dans un état d'éveil, l'esprit peut séparer le vrai et le faux grâce à ce que l'on sait - la connaissance - et à notre discernement, équilibre entre raison et intuition, issue de notre subconscient, plus exactement de la supraconscience (le Soi supérieur) qui peut nous aider à déterminer si ce que l'on est en train de vivre est réel ou non. C'est beaucoup moins vrai dans les rêves, et c'est grâce à cela que l'inception - la programmation insidieuse* - est réalisable par le système prédateur. C'est pourquoi l'utilisation de totems ou archétypes permet de ne pas se perdre dans les deux réalités et de se laisser aspirer par le monde utopique (du grec eu-topos, le "bon lieu"), autrement dit le royaume des limbes, le lieu qui n'existe pas. Ce monde onirique devient "réel" pour l'humain profondément endormi à Qui Il Est, au point qu'il ne peut faire la différence entre la Réalité et sa propre réalité. Il croit par son prétendu libre arbitre contrôler le moindre événement, alors qu'il est totalement programmé et sous contrôle. Son choix est presque toujours influencé, le libre arbitre intervenant dans la façon dont les facteurs y contribuant sont plus ou moins utilisés, et la façon dont un individu s'y réfère ou s'en détache.
* Si l'implantation d'une idée totalement étrangère dans l'esprit de quelqu'un d'autre est difficilement réalisable par un humain, certains mécanismes permettent de contourner le supposé libre arbitre. C'est le cas du lavage de cerveau, de certains cas d'hypnose, du résultat de la propagande, de la publicité, de la manipulation mentale et des phénomènes de pression psychologique (pression hiérarchique, pression des pairs, pression familiale, etc.). Mais ces dernières (à l'exception du lavage de cerveau) ne sont possibles que si le sujet possède déjà une certains inclination vers l'idée en question. Aussi l'inception la plus "efficace" est celle conduite par son propre prédateur agissant par l'égo-mental.
Time Out (Temps libre) est un film américain écrit et réalisé par Andrew Niccol, sorti en 2011. Il présente à son tour une vision dystopique - une utopie qui vire au cauchemar - de l'humanité à venir, où les êtres vivent au jour le jour, afin de gagner du temps ... En effet, le temps est la nouvelle unité monétaire mondiale, permettant de payer factures, péages, denrées alimentaires ou biens de consommation depuis que l'être humain a été (une fois encore) génétiquement modifié afin de ne plus vieillir après l'âge de 25 ans (inversement du phénomène de vieillissement). À partir de cet âge, un compteur intégré à l'avant-bras de chacun, crédité d'une année, se met en marche : s'il tombe à zéro, l'individu meurt. Ce compteur est rechargeable au moyen d'appareils se plaquant sur le bras ou par apposition d'un bras sur le bras d'un autre, permettant un transfert. On gagne du temps sur ce compteur de bien des manières : par son travail, par la solidarité entre amis ou au sein de la famille, en volant dans le compteur d'un autre, par le jeu, par la charité, etc (vol d'énergie). La société est séparée en deux, entre les habitants nantis de centaines d'années au compteur - les riches -, contrastant avec le ghetto où une semaine fait de quelqu'un une personne "riche". Les zones des riches ne sont accessibles que par des péages en temps coûteux, hors d'atteinte des habitants des ghettos. Les gardiens du temps agissent comme une police pour réguler les crimes concernant le temps possédé par chacun.
L'idée du remplacement de l'argent par le temps, ses conséquences sur la population, les différentes castes sociales représentées, et les soucis engendrés, est pertinente, car elle livre la véritable clé de l'asservissement de l'être humain par les maîtres artificiers babyloniens à l'origine de la création du temps linéaire*, qui calé sur la puissance du nombre 6*² le fige et l'oppresse dans son écoulement cadencé. S'ajoutant à notre génétique modifiée, autrement dit l'obsolescence du corps programmée, il conduit à un cycle de survie qui, par le travail, les diverses sollicitations divertissantes, la dénaturation alimentaire et autres toxicités chimiques reçues ou ingérées, l'empêche de se découvrir intérieurement et par cette sublimation d'être conduit à la révélation - l'apocalypse - de Qui Il Est vraiment.
Le temps, plus que l'argent, est la denrée rare sur le chemin vers son éternité pour l'humain esclave, qui doit sans cesse "gagner" du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour "l’éternité" accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort. Plus que jamais, chaque minute compte pour trouver les clés de sa libération.
* Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?
*² Cf. Symbolisme des neuf premiers nombres.
Dans le film de science-fiction The Adjustment Bureau (L'Agence ou Bureau de contrôle) écrit, produit et réalisé par George Nolfi (sorti en 2011) et sous-titré "On n'échappe pas à son destin"..., un jeune politicien ambitieux, David (Matt Damon), découvre qu'une agence est chargée d’effectuer des ajustements pour que tout se déroule selon un plan écrit par le "Grand Patron". Un de ses agents lui interdit de révéler l’existence de cette agence sous peine de se retrouver avec le cerveau effacé, le reset mémoriel*. Lorsque David lui demande s'il est le Grand Patron, celui-ci répond par la négative, ajoutant : "Vous l'avez probablement déjà croisé. Il aime beaucoup se promener incognito". Tant que l'être humain n'est pas éveillé au système prédateur qui le contrôle tel un pion sur l'échiquier, il ne peut échapper à son destin programmé dans la Matrice cyber involutive...
* Cf. Le jeu de (fausses) pistes de la Matrice.
Prometheus est un film américano-britannique produit et réalisé par Ridley Scott sorti en 2012, qui sera suivi en 2017 de Alien: Covenant. L'action qui se déroule à la fin du XXIe siècle (2093) voit l'équipage du vaisseau Prometheus partir explorer le satellite naturel d'une planète lointaine, indiqué sur des pictogrammes archéologiques, dans l'espoir d'obtenir des réponses sur les origines de l'humanité et l'existence de vie extraterrestre. Les membres de l'équipage vont devoir faire face à un péril qui pourrait menacer l'espèce humaine, en l'occurrence un liquide noir sous l'effet duquel l'ADN du corps humain se désagrège après avoir été en proie à des crises et des convulsions. La planète a en fait été utilisée par des ingénieurs comme base militaire dans le but de maitriser une arme biologique, le liquide ou sang noir, prélevé sur un oeuf alien pour pratiquer des expériences génétiques.
Ce film angoissant n'est pas sans établir un lien troublant avec la crise sanitaire du Covid-19 et le déploiement de ses variants destructeurs, les thérapies géniques prodiguées pour les annihiler se révélant tout au contraire source de contaminations comme d'effets secondaires redoutables, notamment la propagation d’un champignon noir mortel lorsqu’il pénètre dans la circulation sanguine, le cœur ou le cerveau. Cette infection, normalement rare, est appelée mucormycose, ayant un taux de mortalité de 50%, certaines des victimes n’étant sauvées comme en Inde qu’en enlevant un œil, le nez ou la langue.
D’Alien à Prométheus, ces films annoncent bel et bien le destin futur de l’humanité, celle de corps empoisonnés par des nanotechs sur lesquelles les monstres à la manette peuvent agir avec les antennes 5G et les satellites !
Hunger Games (les "jeux de la faim") est une tétralogie cinématographique de science-fiction américaine réalisée par Gary Ross (le premier opus uniquement) puis Francis Lawrence. Elle est basée sur l'œuvre en trois volumes du roman éponyme de l'écrivaine américaine Suzanne Collins. Les films composant cette tétralogie sont Hunger Games (2012), Hunger Games : L'Embrasement (2013), Hunger Games : La Révolte, partie 1 (2014) et Hunger Games : La Révolte, partie 2 (2015). C'est l'actrice Jennifer Lawrence qui incarne l'héroïne Katniss Everdeen dans l'adaptation cinématographique de la saga. Celle-ci, jeune fille de 16 ans, vit dans le district 12 d'un Etat nommé Panem, qui était précédemment l'Amérique du Nord. Tous les habitants vivent sous la coupe du Capitole, un puissant gouvernement autoritaire dirigé par le président Coriolanus Snow, dont les lettres forment un presque anagramme de Corona Virus... Chaque année est organisé un jeu télévisé, les Hunger Games, pour contrôler le peuple par la peur. Les 24 participants au jeu sont recrutés en tirant au sort deux adolescents, une fille et un garçon tous deux âgés de 12 à 18 ans, dans chacun des 12 districts. Ils doivent ensuite s'affronter dans une arène (un vaste territoire qui mélange éléments réels et virtuels, ville en ruine, forêts, fauves...) au cours d'un combat à mort, au terme duquel il ne peut y avoir qu'un seul vainqueur. Personnage inspiré de la déesse grecque de la chasse Artémis (ou Diane chez les Romains), Katniss, pour s'être publiquement rebellée contre le destin qui lui était promis par le régime du Capitole et du président Snow, va devenir le symbole de la population opprimée qu'elle mène à la révolte, et s'attirer l'hostilité du pouvoir...
Si nous retrouvons la référence au combat mené dans la mythologie grecque par Thésée contre le Minotaure, un monstre mi-homme mi-taureau qui recevait chaque année sept jeunes hommes et sept jeunes femmes d’Athènes en "tribut" pour les dévorer dans son labyrinthe, ainsi que celle des combats de gladiateurs qui existaient dans la Rome antique, le parralèle peut être établi avec le programme de vaccination satanique de masse (24 000 lycéens en vue de l'examen final de fin d'année) décidé en août 2021 par le gouvernement australien dans la province de Nouvelle-Galles-du-Sud. Nombre d'entre eux sont littéralement arrachés à leurs parents par les forces policières (les Youth command, jeunes membres de la police du New South Wales), pour être emmenés dans un vaccinodrome, en l'occurrence la Qudos Bank Arena. Cette arène de spectacles a notamment été utilisée comme temple satanique pendant de nombreuses années par de nombreux groupes de rock satanique*, avec des performances "artistiques" lucifériennes vénérant Satan et souillant Dieu.
* C'est par exemple le cas du groupe de rock Slipknot ("Nœud coulant"), dont les chansons incluent The Devil and I ("Le diable et moi"), Wait and Bleed ("Attente et saignement"), ou encore Unsainted ("Non saint").
Oblivion, ou L'Oubli au Québec, est un film de science-fiction américain écrit, produit et réalisé par Joseph Kosinski, sorti en 2013. Il se déroule dans une époque post-apocalyptique, en 2077, soixante ans après une guerre contre des extraterrestres qui a dévasté la Terre. L'humanité s'est déplacée vers la lune de Saturne, Titan, via une station spatiale géante appelée le Tet (pour tétraèdre, forme de la station). De gigantesques plates-formes d'énergie hydraulique pompent l'eau des océans de la Terre pour alimenter les colonies sur Titan. Le héros de l'histoire, Jack Harper dit "Tech 49" (Tom Cruise), a des flashs du passé (il se souvient de sa femme qu'il va rencontrer plus tard dans le film), collectionant occasionnellement des objets datant d'avant la guerre, derniers vestiges de l'humanité. Il découvre progressivement la réalité qui a conduit à cette réalité apocalyptique, la folle course scientiste au soi-disant transhumanisme technologique libérateur, l'homme robot ! Il comprend alors en combattant son clone nommé "Tech-52" ses illusions d'antan, et l'impasse existentielle dans laquelle l'humanité s'est enfermée. Ayant retrouvé par la conscience ses mémoires qui avaient été effacées sur le plan cognitif, il peut modifier ainsi dans le passé sa destinée mortifère programmée par l'Intelligence Artificielle de sa matrice d'appartenance !
Interstellar ("Interstellaire") est un film britannico-américain produit, écrit et réalisé par Christopher Nolan, sorti en 2014. Le réalisateur a fait appel à d'éminents astrophysiciens, afin de livrer une clé d'importance sur les failles de l'espace-temps pour l'avenir de l'humanité*...
Alors que la Terre se meurt et que l'humanité résignée sur son destin connaît une grave crise alimentaire par le manque d'eau, une équipe d'astronautes profitant
d’une perturbation de l’espace-temps franchit, à l'initiative d'une intelligence inconnue qui lui a adressée un message codé au moyen d'ondes gravitationnelles, un trou de ver apparu près
de Saturne. Sorte de vortex courbant l'espace (il constitue contrairement aux trous noirs un objet céleste purement théorique pour nombre d'astrophysiciens), il conduit à une autre galaxie, le
but étant d'explorer un nouveau système stellaire dans l'espoir d'y trouver une nouvelle planète habitable par l'humanité afin de la sauver. Au moyen de leur navette Ranger ultra-sophistiquée
amarrée sur un vaisseau-mère, l'équipage bénéficie comme il se doit de robots facilitateurs (sortes d'anti-HAL 9000 du film 2001, l'Odyssée de l'Espace de Stanley Kubrick) pour ce qui s'annonce
comme le plus long voyage interstellaire de l'histoire de l'humanité... Mais les voyages dans l’espace prenant beaucoup de temps, le héros (un ancien pilote émérite nommé Cooper interprété par Matthew McConaughey), fait face à un dilemme cornélien : vieillir avec ses enfants ou
assurer la survie de l’humanité...
* Les spirales galactiques séparent en deux champs électromagnétiques les Mondes vivants tels la Terre, l'un migrant de manière involutive vers un trou noir, l'autre propulsé à l'extérieur de la galaxie d'appartenance (système solaire) pour évoluer dans une dimension supérieure.
Cf. Prophétie du changement & Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.
Quelques messages d'importance passés
. Les missions Apollo n'eurent pas lieu (ce qu'enseignent les écoles dans le film).
. La NASA dispose d'installations secrètes, que les gouvernements continuent à nier.
. L'univers est multidimensionnel (Cf. théorie des Cordes), avec d'autres systèmes solaires (l'astrophysique le reconnaît désormais). Ceci valide l'existence
d'êtres interdimensionnels, autrement dit d'autres versions de "nous-même" se situant dans d'autres dimensions de réalité.
. Il existe un passage interdimensionnel (les barrières de l'espace-temps) grâce aux trous de ver qui permettent une déformation (torsion) de l'espace-temps.
. L'influence gravitationnelle des trous noirs provoque un écoulement du temps plus lent, correspondant à la présence de corps planétaires très massifs (forte densité à l'image de la Terre de 3ème dimension). Ils ont une finalité entropique...
. Lorsque les astronautes, après avoir franchi le trou de ver, découvrent une planète océan, ils n'y trouvent que des débris du module d'un précédent équipage d'astronautes, et se rendent compte qu'une vague de 1.200 m de hauteur se rapproche d'eux. Celle-ci signifie l'onde de changement, une vague énergétique porteuse de changement, qui se produit dans le cadre de la cyclicité des temps, précédée des débris cométaires d'une précédente planète absorbée dans un trou noir*.
. Le personnage d'Amélia (Anne Hathaway) développe une théorie sur l'amour transcendant le temps et l'espace, autrement
appelée "Service d'Autrui"*².
. La colonisation par embryons congelés correspond au plan imaginé par certaines élites pour s'assurer de leur survie, tout comme le développement continu de technologies permettant d'imaginer la vie dans d'autres systèmes stellaires. Ce ne sont que les illusions que provoque leur égo-mental enflammé.
. Les humains du futur, par le message initial adressé au début du film, donnent le sens des temps à venir : l'espèce humaine, devenue une civilisation très avancée sur le plan technologique, a placé le trou de ver - qui s'avère en réalité un trou noir - près de Saturne (Satan) pour assurer sa propre existence par une boucle temporelle. Il constitue une impasse, correspondant à la civilisation humaine qui se meurt sur Terre. La solution réside dans un changement de conscience, que le passage du trou de ver (changement de conscience) en mode "Service d'Autrui" permet. Elle est celle qui peut sauver l'humanité (Cf. théorie sur l'amour d'Amélia), en tout cas celles et ceux qui auront réussi le chemin de leur Ascension telle Amélia qui, enlevant son casque, découvre par l'air qu'elle respire que cette nouvelle planète dissociée de la précédente est colonisable ...
* Cf. Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.
*² Cf. Le cheminement de l’Âme.
Le message clé d'Amélia
L'amour transcende et guérit toutes les dimensions : le physique, le sacré (l'image de soi), l'émotionnel, le mental, le causal, et bien au-delà...
Utopia est une série télévisée britannique créée et écrite par Dennis Kelly, dont les deux saisons ont été diffusées sur la chaîne de télévision britannique Channel 4 entre le 15 janvier 2013 et le 12 août 2014. Il s'agit d'un thriller dystopique se déroulant dans un univers conspirationniste, où les tensions mondiales autour des problèmes géopolitiques sont accrues. A l’heure de l’épidémie de coronavirus, il fait écho à l’état de crise sanitaire, celui lié à la menace de la grippe russe qui s’étend chaque jour un peu plus sur les cinq continents. Comme prévu, tout a été organisé pour rassurer les Terriens : un vaccin est prêt pour enrayer l’épidémie. Mais c'est un mortel mensonge, le sérum ne visant pas la guérison de la population mais l’éradication d’une partie de celle-ci par un plan consistant à débarrasser la Terre des miséreux dont le nombre ne cesse de s’accroître. Seule une partie de l’humanité sera préservée, les meilleurs étant appelés à être épargnés.
Manipulation des politiques, influence de l’industrie pharmaceutique, épidémie, surveillance des populations, conspiration internationale, contrôle de l’information, etc… Utopia se regarde d’une manière tout à fait différente, 7 ans après sa création, à l’heure de la crise du coronavirus ! Et le final réserve une surprise de taille aux téléspectateurs...
* En 2018, Amazon a commandé un remake US qui vient de paraître sur la plateforme. Coïncidence, celle-ci parle d’un virus mortel, semblable à une grippe, qui
fait des ravages. Un virus qui aurait été créé par l’homme dans le but de diminuer la population sur Terre. Toute corrélation avec le Covid-19 serait bien sûr totalement
fortuite...
Tomorrowland ("À la poursuite de demain", ou "Le Monde de Demain", ou encore "Projet T" à entendre comme projeter) est un film de science-fiction américain réalisé par Brad Bird, sorti en 2015, s'inspirant d'une section commune aux divers parcs de loisirs Disney. Une brillante adolescente férue de sciences s’embarque dans une périlleuse aventure avec un homme aigri (George Clooney), qui fut autrefois un jeune inventeur de génie avant de perdre ses illusions, ainsi qu'avec un jeune robot au féminin du nom d’Athéna (allusion à la déesse lunaire, soit la partie mécanique de l'être humain, le mental, qui génère les peurs). Leur but est de découvrir les secrets d’un lieu mystérieux du nom de Tomorrowland, situé quelque part dans le temps et l’espace et qui ne semble exister que dans leur mémoire commune... Ils vont y découvrir une machine qui nourrit les pensées négatives des êtres humains (le système prédateur) et vont la détruire par le sacrifice d’Athéna, l'amour de jeunesse de l'homme aigri... Ce faisant, ils changent à jamais la face du monde, et leur propre destin ! Le message passé est que le monde de demain n'est que celui correspondant à l'attention que nous portons/projetons dans le moment présent, au potentiel que nous nourrissons par nos pensées, paroles et actions, de ce fait nos croyances. Entre le monde dégénéré de Mad Max* et celui du jardin d’Éden, quel est celui que nous privilégions en conscience ?
* Film australien d'anticipation dystopique réalisé par George Miller sorti en 1979.
Lost in Space ("Perdus dans l'espace") est une série télévisée américaine en dix épisodes de 60 minutes lancée en 2018, créée par Matt Sazama et Burk Sharpless* et diffusée sur la plateforme Netflix. Elle met en scène une famille sélectionnée pour reconstruire sa vie dans un monde meilleur, et embarquant pour ce faire avec d'autres familles à bord du vaisseau spatial Resolute, le bien-nommé ... (Résolution). Un incident durant le voyage les contraint à atterrir sur une planète inconnue et glacée, où les nouveaux colons vont devoir faire de nouvelles alliances et travailler ensemble pour survivre dans un environnement hostile, à des années lumières de leur destination prévue. Le message passé est celui du futur entropique - le scientisme transhumaniste - à venir pour celles et ceux qui n'auront pas réussi leur transformation de conscience pour évoluer dans une nouvelle dimension de réalité de type "Service d'Autrui".
* Elle est basée sur la série du même titre des années 1960.
El hoyo ("La Plateforme") est un film espagnol réalisé par Galder Gaztelu-Urrutia, sorti en 2019. Le message passé au commencement du film est qu'il y a trois types de catégories, ceux qui sont en hauts, ceux qui sont en bas et ceux qui tombent. Le personnage principal (Goreng) se réveille au début au niveau intermédiaire de cette prison matricielle - une fosse qui possède au total 333 niveaux -, c'est à dire ni-trop haut, ni-trop bas. La loi du plus riche ne fonctionne pas, ni la loi intellectuelle, ni celle du plus fort, tout se basant uniquement sur le numéro de son niveau. Et plus son niveau est bas, et plus le risque de mourir de faim s'accroît.
Les hommes sont décrits de natures violente et égoïste. Ainsi ceux situés dans les niveaux les plus hauts ne pensent pas forcément à ceux qui sont en-dessous. Ils mangent de ce fait plus qu'il n'est nécessaire. Ceci entend que par exemple si nous sommes de niveau 6, ceux du niveaux 5 n'écoutent pas ce qu'exigent les autres.
Chaque jour, une plateforme descend, remplie de nourriture à ras bord et, atteignant le dernier niveau, remonte. Le premier compagnon de cellule explique à Goreng que la plateforme s'arrête quelques instants pour laisser le temps aux prisonnier de manger. Mais comme malheureusement les prisonniers n'ont aucun droit de garder de la nourriture sur eux, ils sont obligés de manger ce qu'ils ont lorsque la plateforme se trouve devant eux. Sinon la salle se réchauffe ou se refroidit.
Grâce à cette possibilité, une femme profite de cet avantage pour parcourir les autres niveaux afin de retrouver sa fille (qui se trouve en vérité dans le dernier niveau). Elle ne tue jamais sans raison. Goreng est sauvé par elle lorsque son premier compagnon de cellule l'avait attaché sur son lit pour pouvoir le couper en mille morceaux et le dévorer. Goreng la remercie et en échange il lui promet en retour de l'aider à retrouver son enfant et de la sauver.
Chaque mois, les prisonniers sont endormis par un gaz avant de se réveiller dans une autre cellule. Si par malheur ils se retrouvent dans les plus bas niveaux, ils y retrouvent des personnes qui se suicident ou commettent des tentatives de cannibalisme. Goreng va ainsi vite comprendre que la faim peut pousser un homme à commettre des actes terribles, telles que le suicide, déféquer sur le visage d'une personne, perdre son humanité, devenir cannibale ou se tuer lui-même. La faim conduit à la folie !
À l'aide des conseils d'un sage, Goreng et son troisième compagnon décident de faire passer un message - "la panna cotta" -. Cependant, trouvant la fille de la femme, ils l'envoient sur la plateforme en guise de message afin de remettre en question la manière de procéder de la prison, et faire ainsi ouvrir les yeux à l'administration que sa méthode est inhumaine.
Telles les fables du poète Jean de La Fontaine (1621/1695), le genre populaire appelé science-fiction permet de donner au plus grand nombre les indices des clés du Jeu de la Vie. Ils sont toutefois dissimulés, cachés, afin qu'ils voient mais n'entendent pas ...
"A vous disciples choisis, il est donné de connaître les mystères du Royaume de Dieu, mais à la multitude, ces choses sont dites en paraboles afin qu’ils voient et n’entendent pas, qu’ils écoutent et ne comprennent pas" (Évangile de Marc).
Seul(e)s les inlassables chercheurs de Vérité, une fois le logiciel des croyances initiales remis à zéro, pourront entreprendre le difficile Voyage du Héros pour redécouvrir Qui Ils Sont vraiment et, en suivant l'enseignement des Grands Maîtres dispensé, opérer leur transformation profonde pour passer le chas de l'aiguille dans une nouvelle dimension de réalité. Mais s'il y a beaucoup d'appelés, il y a peu d'élus (Matthieu 22, 1 à 14 – Matthieu 3, 1 à 10 – Romains 11, 1 à 12)...
That's All Folks ! ("C'est tout pour aujourd'hui les amis")
La vraie thérapie, c'est à tout moment, en toutes conditions, et certainement pas guidée par quelqu'un que nous payons, mais par sa propre guidance supérieure qui place les expériences dont nous avons précisément besoin sur notre chemin.
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