Les "clés libératrices" en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements. Leur formulation n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leurs révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.
Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments. Il est ainsi conseillé de se référer à des relais ou officines de la doxa scientifique officielle tel Psiram.com, le Wikipédia des croyances irrationnelles, dont l'objectif est de discréditer tout ce qui ne correspond pas à sa ligne de pensée académique, et de prendre le contre-pied sur des sites comme la chaîne web Odysee.com ou la plateforme de vidéo en ligne canadienne basée à Toronto Rumble, ou encore le site d'hébergement de vidéos "alternatif" Crowdbunker.
Sans prendre parti pour une croyance contre l'autre, il s'agit de prendre de la hauteur et de se forger sa propre opinion,
par son propre travail de recherche, libre et indépendant.
C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.
"Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par une philosophie et par une vaine tromperie s'appuyant sur la tradition humaine, d'après les éléments de la nature et non d'après le Christ. Car c'est en lui qu'habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui qui est le chef de toute autorité et de tout pouvoir."
Apôtre saint Paul, Colossiens, II, 8-10.
Tous les êtres humains dotés d'une âme*, environ la moitié de l'humanité, sont porteurs en leur intérieur profond, gravé dans leur ADN, du code atomique originel de l'univers appelé le "kiristos" par la Tradition ésotérique, soit la conscience dite christique de "Ce Qui Est", l'Esprit créateur. Toutefois, l'expérimentation de la 3ème dimension de densité ou réalité terrestre, circonscrite à la physicalité des choses de par la loi physique de la relativité, limite principalement aux sens physiques la relation avec le Grand Champ de Conscience universel. Aussi, ce n'est qu'en ouvrant ses sens subtils, non physiques, que l'être humain peut répondre à l'appel pressant de son âme à la sortie de son espace prison - la matière viciée corruptrice -, permettant par sa fusion avec l'Esprit universel ou cosmique l'accès à une dimension de conscience supérieure - la "4-D +" (le mode "Service d'Autrui"), chemin incontournable de l'évolution dans le "Jeu/Je" du Vivant, et pourquoi pas franchir les barrières de l'espace-temps pour évoluer dans une dimension de réalité supérieure, la "5-D"*².
* Cf. Qu'est-ce que l'Homme ? & Fonctionnement du corps biologique.
*² Cf. Le cheminement de l'âme.
Toutefois, il est sous domination d'un corpus ou consortium prédateur qui, de la 4ème dimension de densité, se nourrit de sa conscience qu'il manipule par les affres psycho-émotionnels suscités, afin qu'elle lui fournisse sa nourriture énergétique par les excitations et traumatismes psycho-émotionnels découlant d'un fonctionnement basé sur les polarités de la dualité, dans ses différents rôles de bourreau, de victime et de sauveur sources de division et d'égarement*. De ceux-ci comme de ses attachements - matériels et affectifs - découlent des peurs et de ce fait des souffrances, que l'être humain cherche inconsciemment ou consciemment à compenser, tout particulièrement par la quête spirituelle, mystique, sorte de besoin inscrit à l’intérieur de lui-même d’être "assuré" ou "rassuré" dans tous les choix qu’il fait.
Mais les êtres humains n'ont pas conscience que ce besoin, découlant de l'ego-mental illusionné par le système prédateur logé dans leur inconscient, correspond à une absence de contrôle sur leur vie par-delà l'illusion qu'ils en sont le pilote, le chef d'orchestre, le décideur. Et comme leurs observation et ressenti de la "réalité" mélangeant monde visible et monde invisible disent qu’il y a "quelque chose" qu’il leur faut savoir, la possession de cette clé explicative pouvant les protéger ou les "briser", ils vont adopter une religion, plus ou moins institutionnelle, en raison de cette inquiétude physique comme psychique. Et pourtant, sauf aveuglement borné grossier, ils voient bien que ce besoin d’être rassuré est utilisé pour les manipuler, ne serait-ce qu'à travers les incessantes guerres religieuses ou la diversité infinie de l'offre spirituelle source d'incohérence. Qui plus est, eux qui placent en grande estime leurs sciences, l'esprit de raison, ils constatent que la vision scientifique de la spiritualité est découragée, soi-disant parce que non rationnelle, alors même que leur désir intérieur du "salut" ne cesse d'être stimulé sans discontinuité par les divers enseignements délivrés, qu'ils soient religieux, philosophiques ou rattachés au développement personnel.
Il en découle qu'un grand nombre d'individus sont conduits par suggestion délétère à faire des tas de choses contre-existentielles, combiné saumâtre de stupidité et de cruauté. Et c'est ainsi que le besoin de "sauver son âme" illustre la façon dont une polarisation qui semble positive au départ, produit exactement l’opposé de ce qu’expliquent les enseignements religieux.
Afin d'empêcher l'éveil de conscience de l'être humain, soit la mémoire de Qui Il Est, le système prédateur va tenter de l'égarer dans des voies spirituelles manipulées, de ce fait dénaturées par ses faux gourous relais, des mages noirs et pseudo-chamanes à la solde de groupes occultes ou New Age*², et qui œuvrent magistralement parmi ceux qui, encore ignorants, naïfs et candides, continuent à confondre bien-être spirituel et recherche de vérité intérieure. Sans règle du jeu appropriée, elles le conduisent dans le piège de la prédation spirituelle et le maintien à son asservissement.
* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante & La dualité décodée.
*² Cf. La nouvelle religion universelle.
Les Lois régissant Ce Qui Est
Nous avons des Lois qui nous protègent. Chaque plan, chaque monde, chaque Univers clos a ses propres Lois, et ces Lois sont très rigides, elles sont fixes. Ce sont
les Lois physiques, et si ces Lois n’existaient pas, il n’y aurait pas de possibilité pour l’être humain d’évoluer sur le plan matériel physique, parce que l’être humain, à l'initiative de son
esprit comme de son âme, tend toujours à retourner à sa Source, à son origine. Si les Lois de la matière n’étaient pas établies de la façon que nous connaissons, c’est-à-dire de la façon dont
nous les sentons, de la façon dont elles nous emprisonnent, l’être humain aurait tendance à mourir "facilement". Or l’être humain ne doit pas mourir facilement, parce qu’il doit faire
l’expérience de la vie matérielle, afin de donner aux autres aspects de lui-même, qu’on appelle par tradition l’Âme et l’Ego, une capacité d’évolution qui fait partie d’un plan plus vaste
d’évolution au niveau de sa Galaxie solaire d'appartenance.
Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de
l'Univers.
Il n’y a rien d’anormal ni de mystérieux dans le Cosmos. C'est l’être humain qui, faute de discernement et par incapacité à rechercher la juste vérité*, rend toutes les choses anormales et les imagine mystérieuses. Aussi, ne sachant pas comment (vraiment) penser ni de quoi il parle, il crée de la confusion dans cette anormalité à ses sens mystérieuse car invisible, non-tangible. La Vérité est qu'il n’y a rien à comprendre : tout est compréhensible, tout est su, tout est connu. Ce qu’il faut, c’est se comprendre soi-même, puisque nous sommes Le Vivant, l'Univers. Et quand on se comprend lucidement soi-même, automatiquement on comprend le reste, tout au moins dans ses grandes lignes...
* Cf. Qu'est-ce que la Vérité ?
Tout au long de l’histoire, que ce soit dans la Grèce classique, en Extrême-Orient, en Égypte ou dans la Perse antique, on trouve des récits de divinations, de métamorphoses, d’animaux qui parlent, de statues qui marchent, de talismans qui guérissent les maladies. Les "siddhi" ou pouvoirs miraculeux des yogis, tels que toucher un objet à distance ou maîtriser les éléments, le miracle de la corde par laquelle l’apprenti magicien monte et disparait, les récits sans fin de la princesse Shéhérazade dans le conte oriental Les Mille et Une Nuits, nous ramènent inévitablement à une époque d’innocence et d’émerveillement. C'est l’univers des génies, des lampes magiques, des tapis volants, des princesses vaillantes, des chevaux qui volent dans le ciel et des héros… Un monde d’émerveillement et de mystère, où l’impossible n’existe pas.
Plus tard, à notre époque, des illusionnistes comme Harry Houdini (1874/1926 - photo 1), le grand magicien et escapologiste (capacité à se libérer de tout un système d'entraves) qui a étonné le monde, David Copperfield de son vrai nom David Seth Kotkin - photo 2), ou encore l’étonnant Cirque du Soleil, ont su garder, hier comme aujourd’hui, l’esprit de la magie grâce auquel nous sommes sûrs que tout peut être réalisé et que la magie est en tout.
Le "Messmérisme", ou la fascination pour l'occulte merveilleux
Messmer, de son vrai nom Éric Normandin (photo 3), est un artiste et un hypnotiseur québécois qui pratique l’hypnose sur scène depuis les années 1990. Il s'inscrit dans une longue lignée de "magiciens, prestidigitateurs et autres fakirs" sur scène, qui fascinent par leurs pouvoirs paranormaux les consciences faibles car naïves, proies du système prédateur occulte. Thérapie individuelle comme scénique, l'hypnose est un état psychologique particulier mal défini car touchant à l'inconscient, qui revêtant certains attributs physiologiques et marqué par le fonctionnement de l'individu à un niveau d'attention autre que l'état de conscience ordinaire, peut, sous certaines conditions, donner l'apparence du sommeil ou du somnambulisme sans en partager toutes les caractéristiques. Comme cet état est généralement provoqué chez une personne par l'action volontaire d'une autre personne - processus parfois nommé induction hypnotique -, autant dire qu'il est un canal privilégié pour maintenir l'individu en état d'esclavage sous couvert de lui prodiguer des bienfaits libératoires de ses névroses et autres addictions.
Messmer s'inscrit dans une longue lignée de programmateurs de la Matrice entropique (qui s'ignorent il va sans dire), qu'il partage phonétiquement avec Franz Anton
Mesmer (1734/1815 - image 4), médecin suisse fondateur de la théorie du magnétisme animal au service de l'homme, aussi connue sous le nom de mesmérisme, état de mise en transe qu'Amand Marie
Jacques de Chastenet, marquis de Puységur (1751/1825 - image 5) pratiqua comme élève dans le cadre de la Société de l'Harmonie afin de guérir de ses
propres maux psychiques. Il est à ce titre le chef de file de l'école de magnétisme animal "psychofluidiste". Il convient tout particulièrement de souligner
dans les années soixante-dix, moment-clé voyant l'émergence de la sixième race humaine dans le calendrier cosmique de la "fin des temps" apocalyptique*, la mise en scène de l'Israélien
Uri Geller (photo 6), animateur de télévision ayant prétendu pendant plusieurs années avoir la faculté de psychokinésie et de télépathie alors qu'il n'était qu'un
prestidigitateur charlatan, ou encore celle de David Copperfield, prestidigitateur américain qui a connu le plus grand succès commercial de tous les temps.
Ces deux showmen scintillants par la fausse lumière dispensée contribuaient simplement à maintenir l'être humain commençant à se libérer par le désir d'envol de son âme vers l'interstellaire, à
demeurer fasciné, et de ce fait enchaîné, au monde des formes involutif.
Si l'être humain savait regarder en lui, dans son intérieur profond, car parfaitement équilibré et dans son intelligence par sa reliance à sa supraconscience, il n'éprouverait nul besoin de se lier à ces mirages illusoires extérieurs, attirants comme des aimants*² car porteurs d'une parcelle de vérité, uniquement destinés à le maintenir asservi par son incapacité à reprendre aux forces involutives ses véritables pouvoirs de créateur puissant car souverain.
* Cf. Prophétie du changement & Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?
*² Cf. Symboles de la prise de contrôle de la conscience par le fakir dans l'album "Les Cigares du Pharaon" dans les Aventures de Tintin du dessinateur belge Georges Rémi dit Hergé (1955 pour la version couleur), et de la danse sifflotée hypnotique du serpent Kaa dans le roman de Rudyard Kipling (1884) et reprise dans le film Disney "Le Livre de la Jungle" (1967).
Tout a déjà été dit dans les textes anciens. Mais parce que ce qui a été dit dans les textes anciens était dit d’une certaine façon, sous forme écrite, le fait d'en parler en modifie le sens, inéluctablement. En effet, quand on lit quelque chose sur une page écrite et qu’on écoute la même chose, ce n’est pas la même chose. Quand on lit quelque chose, on enregistre ce qu’on lit par le mental et l’émotionnel du moment, et on le grave dans sa mémoire, le subconscient, ce qui fait résonner les mémoires qui s'y trouvent. Le roulis psycho-émotionnel qui en découle est un indicateur sur la justesse ou non de cette gravure mnésique.
Lorsque nous apprenons par autrui qui dispense un enseignement, nous devons comprendre que personne ne peut reproduire parfaitement ce qui est en mémoire par la parole. Celle-ci ne s'adresse pas à l’intellect, notre raison, mais à l'esprit, qui est également mémoire. L’intellect ayant besoin de mémoire pour fonctionner, et l’esprit étant mémoire, il s’agit alors que l’esprit pénètre dans l’intellect pour que cette mémoire revienne par la résonance créée. Il peut ainsi en découler un conflit, et si l'intellect résiste, alors la mémoire vraie ne peut résonner.
Encore faut-il que l'enseignant par le verbe soit juste, sinon il rajoute de l'obscurité à l'obscurité. Or comment distinguer les vrais prophètes, les faux prophètes, les psychiques et autres canalisés qui vont dans les médias tous supports pour faire commerce prophétique ? Tous ces gens font quelque chose, mais souvent ils ne savent pas ce à quoi ou à qui ils ont affaire sur les autres plans de conscience. Sont-ils guidés car suffisamment épurés par les Forces cosmiques "lumineuses", celles de l'Intelligence, ou par celles du champ astral, les Forces cosmiques "ténébreuses" qui les manipulent de toute "bonne foi" ?
Dans un "passé" pas si éloigné, lorsqu’on disait il faut croire ce que l’on ne comprend pas, on appelait cela la foi. Si la foi est une vertu, croire n’est pas une vertu. Croire est une croyance,
et il y a une différence entre la foi et la croyance :
- La foi est une attitude de l’esprit, basée sur le fondement psychologique de l’être humain vis-à-vis de ce qui lui a été donné au niveau de la mémoire, pour remplir son émotivité de sécurité,
celle d'appartenir à Ce Qui Est par son essence première, l'Amour.
- La croyance est une projection dans l’esprit de l’être humain par d'autres humains visant à sécuriser l’être humain psychologiquement, et ce pour créer des églises, des fraternelles, des
mouvements "Amour et Lumière", soit des sectes, autrement dit des groupements de personnes partageant la même croyance, seul le niveau de dangerosité les distinguant. C'est de cette façon que les
religions se sont servies de ce principe pour bâtir leurs églises, temples et minarets !
Cf. La nouvelle religion universelle, Le Judaïsme décodé, L’Église romaine décodée, Mythe, dogme et autres mystifications religieuses.
Exemple de confusion sémantique : le mot "Boudh-isme"
La responsabilité de cette erreur ne vient pas de l'Occidental "ignorant ", mais de ceux qui attirent l'attention publique sans prendre le soin de faire remarquer
la différence entre le "Bouddhisme", système religieux idéologique comme tout mot se terminant en -isme de morale prêché par le Seigneur Gâutama – tirant son nom du titre de Bouddha, l'"Illuminé"
–, et le "Budhisme", tiré de Boudha, la Sagesse ou Connaissance (Vidyâ), la faculté de connaître, venant de la racine sanscrite Budh*, connaître. La connaissent-ils seulement ?
Il est facile de supprimer le malentendu, en altérant bien sûr l'orthographe du mot (en l'écrivant avec un seul d), et surtout en rappelant à l'oral que le Bouddhisme, religion, devrait se
prononcer Bouddhaïsme, et ses sectateurs Bouddhaïstes ... Par la Connaissance, il est alors plus facile de confondre les imposteurs de la spiritualité !
* De cette racine, Bôdha signifie la possession innée de l'intelligence ou de la compréhension divine ; Bouddha est son acquisition par l'effort et le mérite personnels ; Buddhi est la faculté de connaître, le canal par lequel la connaissance divine atteint l'Ego, le discernement du bien et du mal, et aussi la conscience divine, l’Âme spirituelle qui est le véhicule d'Atmâ ; Bôdhi est le nom d'un état particulier de "transe" appelé Samâdhi, durant lequel le sujet atteint le summum de la connaissance spirituelle.
Du suffixe -isme
Un "isme" est un concept, le plus souvent idéologique, dont le nom se termine par le suffixe -isme. Les ismes relèvent de champs aussi variés que la science, l'art, l'économie ou la philosophie. Bien des mouvements religieux se sont transformés en idéologie sous les pressions égoïques de leurs adeptes. C'est le cas du christianisme (et son son sein tout particulièrement le catholicisme et le protestantisme), avec comme maître spirituel de référence Jésus, devenu "Christ" selon l'histoire racontée, c'est-à-dire "l'Initié". Si les communautés chrétiennes au début de notre ère sont restées fidèles aux enseignements "purs et simples" transmis par les relais initiateurs attitrés, les Apôtres, avec le temps la chrétienté en Europe prit une forme officielle de "Religion d'État" sous l'empereur Constantin, et devint le CHRISTIANISME*.
Il en découle que toute religion et tout mouvement spirituel qui se terminent par "ISME" - judaïsme, islamisme, bouddhisme, hindouisme... - sont des mouvements réductionnistes et des placebos destinés à des individus qui doivent suivre servilement en toute "bonne foi", c'est-à-dire en prétendue âme et conscience, des préceptes, des lois, des diktats, comme des moutons dans un troupeau... qu'on conduira à l'abattoir un jour ou l'autre, sous une forme ou une autre. Il en va ainsi des mouvements politiques, tels le COMMUNISME, CAPITALISME, SOCIALISME, SIONISME*²..., l'histoire ne cessant d'en constater les faits délétères avérés.
La religion n'est en fait rien d'autre que de la "politique cosmique", plus exactement astrale !
* Cf. L’Église romaine décodée.
*² Nombre de ces mots ont été créés aux dix-neuvième et vingtième siècles pour nommer les vastes mouvements d’idées qui ont bâti et accompagné ces deux siècles.
Si cette "méthode" religieuse, exotérique comme ésotérique, a été pendant des millénaires le cadre d'expression de la foi avec le complément des philosophies existentialistes, il en est tout autrement aujourd'hui, l'esprit de science comme l'évolution de la conscience individuelle assise sur de nouvelles facultés cognitives apportant à l'humain de nouveaux éléments dans sa recherche de Qui Il Est. Or si l’humain n’est pas capable de comprendre parce qu’il ne voit pas, ou s’il n’est pas capable de voir parce qu’il ne comprend pas, ou s’il n’est pas capable de croire parce qu’il ne veut pas croire, à ce moment-là, qu’est-ce qu’il lui reste pour l’empêcher lorsqu’il y a cette confrontation entre deux sortes d’Universalité - le visible et l'invisible -, de déboussoler sur le plan mental, de devenir "fou", de vivre dans une "terreur et une folie agonisante" ? Rien !
C'est pourquoi la foi est une vertu théologique qui était bonne dans le temps où l’être humain n’était pas encore capable, de par sa propre individuation, d’être dans son intelligence. Mais la foi, telle que encore pratiquée par la plupart des humains, n’est qu’un autre mot pour "déni" de Ce Qui Est et Qui Il Est, ce déni équivalent à vivre dans le mensonge par ses croyances de "contes de fées" !
Mais lorsque l’être humain est capable d’être par lui-même dans son intelligence, et ce par les nouvelles énergies favorisant sa communication télépathique avec les plans universels, il n’a plus besoin de croire. Il sait ! Mais ce qu’il sait ne convient pas toujours à celui qui croit. C'est pourquoi nombre d'humains continuent à croire et ne peuvent entamer leur processus de libération et d'évolution...
Cf. Processus de transformation de conscience (1).
Du dataïsme, la nouvelle religion
Une nouvelle religion est en cours de création, tout aussi trompeuse et aliénante que toutes les autres. Elle se nomme le "dataïsme". Elle est issue de ce qui s’impose au scientifique comme un fait fondamental, c'est-à-dire un datum, une donnée. Ce n'est pas un donné, le fait d’un don ou d'une grâce, mais une donnée, de fait dénuée de toute réalité propre, sans en-soi, pur objet de traitement scientifique où l’ordinateur remplace l’homme trop imparfait pour traiter une information finalement illimitée.
Dans cette "religion" l’Esprit est remplacé par l’algorithme. Son danger est que si l'algorithme de départ peut être initialement élaboré par des êtres humains, en se développant il suit sa propre voie, et va où aucun homme n’est encore allé, où aucun homme ne peut le suivre, alors que l’esprit souffle où il veut. Le dataïsme comprend certes de mieux en mieux les processus de décision, mais il se pourrait bien qu’il adopte une vision de la vie de plus en plus biaisée. Qu’adviendra-t-il de la société, de la politique et de la vie quotidienne quand des algorithmes non conscients, mais hautement intelligents, nous connaîtront mieux que nous ? Quand les gens pourront finir par confier aux algorithmes le pouvoir de prendre les décisions les plus importantes de leur vie (quelles études suivre, qui épouser, pour qui voter...). Le pouvoir glissera de ma personne vers l'algorithme ! La religion est bel et bien une fiction qui légitime l'autorité.
Cf. Conscience du XXI° siècle.
Les personnes qui aspirent à une voie sinon une vie spirituelle le sont par l'appel à la recherche de l’intériorité issu de la profondeur de l'inconscient, vecteur de l'aspiration portée à leur champ conscient. Cette invitation à la découverte de leur essence originelle se caractérise par un saut ou une plongée vers l’unité première, appelée en psychologie le passage du Moi au Soi supérieur (divin), soit l'accès à la Supra-conscience. Elle peut être menée traditionnellement dans le cadre d’une religion institutionnelle, ou dans le cadre d'une pratique religieuse hors dogme à caractère ésotérique reposant elle-aussi sur un rituel symbolique (la Franc-Maçonnerie par exemple).
De nouvelles pratiques spirituelles ont émergé au XX° siècle, s'inscrivant dans un mouvement d'ensemble nommé le New Age, qui propose tout un panel de pratiques aux composantes "amour, joie, paix et lumière" se voulant émancipées de tout référentiel dogmatique caractérisé. Elles puisent leur enseignement dans les pratiques spécifiques "émancipées" adossées aux religions institutionnelles classiques (judaïsme, christianisme, islam, bouddhisme, hindouisme...), tels que Soufisme, Yoga, Taï chi, Zen, Bouddhisme tibétain, Hésychasme (pratique spirituelle basée sur l'immobilité, le repos, calme, le silence), méditation, retraite, pèlerinage, gnose chrétienne… Il en découle la mode de faire du channeling* avec son "Soi supérieur" ou avec des "guides spirituels" - anges, archanges, maîtres - pour adresser de l’amour et de la lumière sans qu’il n'y ait eu aucune demande spécifique pour ce faire, laissant ouvert un "portail bi-directionnel" par lequel les énergies négatives que l’on cherche à transformer rebondissent sur l’envoyeur...
* Le channeling, littéralement canalisation (transmission, intermédiation, intermédiance, communication spirituelle) est un terme américain de la
littérature New Age qui désigne un procédé de communication entre un être humain et une entité appartenant à une autre dimension (ange, maître ascensionné, extraterrestre,
divinité...).
La réalité est que, sans connaissances véritablement approfondies sur ce que sont les dimensions de réalité et de conscience caractérisant l'architecture de l'univers, sur les lois cosmiques, et l'indispensable faculté de discernement dûment établie après totale épuration intérieure, l'individu est sujet aux errements de la jungle des mondes astraux, de toute entité de passage qui entend son appel, celle-ci n'étant pas loin s'en faut bien attentionnée à son égard ou, si elle se montre bienveillante, dans l'incapacité de lui prodiguer la "vraie" lumière, celle en provenance des hautes instances universelles. C'est pourquoi celles et ceux qui s’entourent de lumière, prient et spécifient un bénéfice positif dans leurs invocations, ne réalisent pas que cela constitue une permission et une invitation pour tout esprit désincarné, convaincu d'agir pour son plus grand bien égotique et l'entretenant de ce fait dans l'involution. Autrement dit, dans un programme luciférien au mieux, un programme satanique au pire (possession démoniaque). De quoi en perdre la tête, au propre comme au figuré !
L'idée que nous sommes capables d’exercer notre volonté et de faire entendre notre voix "en haut" pour modifier ce qui s'y trouve afin de changer notre propre réalité, et ce au moyen de rites et rituels, demandes, prières, visualisations, channeling, supports divers (bougie, encens, cristal, pierre, amulette...), revient tout simplement à faire preuve d’ignorance. Les gens qui pensent que "méditer sur la compassion" ou "éprouver les sensations de tous les êtres" aura pour résultat la création d’un corps de diamant impérissable à utiliser comme un véhicule d’enseignement ici sur Terre, sont complètement à côté de la plaque, "possédés". La vérité est que, avant de parvenir à penser ne serait-ce qu’un court instant à "l’unicité de tous les êtres", ou d'être en possession d’une "super-conscience", les individus aspirants devront passer de très, très nombreuses années à lutter en leur for intérieur avant de pouvoir tenir tête aux entités prédatrices tyranniques qui gouvernent subtilement leur esprit mental. Et tant qu'ils n'ont pas cessé de s’efforcer de maîtriser leurs émotions, leurs désirs, et les leurres de la physicalité en étant totalement transparents à eux-mêmes, dépollués de leur double ténébreux, ils ne peuvent rendre leur véhicule physique, le corps, réceptif à l’alignement de "là haut", par opposition à une volonté de changer à toute force quelque chose qui se trouve "là haut" pour l’avoir "ici bas". Ce processus est ce qui est appelé "discernement", nécessitant l'abandon radical de toute naïveté mystique !
Cointelpro et la désinformation religieuse
Tout comme la manipulation de la sexualité, le Counter Intelligence Program (Cointelpro), programme de contrôle mental initié par le FBI et la CIA*, agit de multiples façons concernant la question religieuse, celle portant sur la nature du Dieu tout puissant Créateur de l'univers. Il en résulte une véritable frénésie de publication de livres et essais supposés révéler "les plus grands secrets" de tous les temps. Ils ont tous quasiment le même fond de sauce, qui combine les mystères présentés par les secrets d’Égypte, les technologies et les religions, ayant pour but par la manipulation des croyances de former les idées de l’humanité quant à ses origines par l’intermédiaire de livres, de films, et autres moyens culturels (ateliers, conférences, symposia)*². Ce n'est bien sûr pas nouveau, les élites gouvernantes ayant toujours imposé leur vision de l'histoire, ceci ayant été déjà théorisé dans le passé par l'homme politique romain Publius Cornelius Tacitus - Tacite (56/120). Le mouvement du New Age est bien entendu au cœur de ce ravivement du religieux avec son cortège de courants, auteurs et gourous spécialisés en OVNIs et extraterrestres. Ils s'appuient sur toutes les découvertes issues des différents domaines d’études scientifiques, allant à l'encontre des croyances établies jusqu'alors à propos du monde, de son Histoire, des religions, des origines. C'est de cette manière que la Gouvernance secrète établit astucieusement son système de contrôle du monde, l'éparpillement mélangeant mensonges et vérités empêchant l’émergence de la vérité dans la conscience de l'être humain, celui-ci étant berné par la flagrance de vérités révélées dissimulant le mensonge comme poison mortel*³.
* Cf. Contrôle mental.
*² Cf. Lynn Picknett et Clive Prince, The Stargate Conspiracy : Revealing
the truth behind extraterrestrial contact, military intelligence and the mysteries of ancient Egypt ("La conspiration de la Porte des Étoiles : révéler la vérité sur les contacts extraterrestres, les renseignements militaires et les mystères de
l'Égypte ancienne").
*³ Cf. Qu'est-ce que la Vérité ? & Vérité civilisationnelle.
Que cette quête du Sacré soit menée seul ou au sein d'un groupe, les pièges sont nombreux, voyant nombre de pratiquants stagner, se décourager, changer de pratique voire les cumuler. Ils se présentent dans les deux niveaux de la démarche, la réalisation spirituelle dans son vécu de la matière et la transformation de la personnalité, autrement dit la transcendance de l'égo-mental.
* Le mouvement "positif" est une construction délibérée du système prédateur, préparatoire à l'établissement d'une gouvernance mondialiste, autrement appelée
Nouvel Ordre Mondial, bien évidemment taxée et martelée de théorie du complot. Il constitue un mécanisme de déviation de l'éveil spirituel et de
conscience des êtres humains, visant à les empêcher de faire face à leurs propres problèmes et blessures intérieures, et d'en comprendre les origines et raisons. Elle entretient également
l'illusion d'être une réponse par la communion d'amour aux problèmes du monde (santé, alimentaire, ressources, pauvreté, climat...), qui permettrait d'infléchir les "méchants".
Les obstacles de comportement du moi immature à la voie spirituelle
Ils découlent du profil psychologique de l'apprenti spiritualiste illusionné par le monde à l'envers - le démon - dans lequel il se tient.
- Les superficiels.
Nombre d'individus traitent de sujets et de questions spirituelles sans avoir de vie, pratique, intention authentiquement spirituelles. Même s'ils possèdent
d'indéniables connaissances, celles-ci demeurent purement mentales, intellectuelles, sans expérience authentique dûment réalisée. C'est le piège de l'égo-mental enflammé que de les convaincre
d'une conscience spirituelle, qui n'est qu'un vernis à leur vanité boursouflée.
- Les tartuffes.
Ce sont les Pharisiens et Sadducéens* des temps modernes, des hypocrites qui veulent en tirer profit en donnant le change. Ils parlent avec éloquence, d’après leurs
seules lectures, de ce qu’ils ignorent complètement faute de l'avoir conscientisé. Ils excellent à traiter de la mystique comparée et leurs discours sur les mérites des voies de l’Orient et de
l’Occident (ou leur mélange) sont très à la mode. Parmi eux se trouvent nombre de gourous et maîtres enseignants soi-disant canalisés, courant les médias et les conférences pour dispenser leurs
savoirs, moyennant finance il va sans dire. Entre Mammon et le Christ leur choix est fait ...
- Les mécanistes.
Ils sont tombés très tôt dans la marmite, par formatage (tradition) familial et éducatif. Ils se laissent porter par la "mécanicité" du robot biologique qu'ils
sont, victimes de la routine, de l’inertie et de leur paresse quant à réinterroger la justesse de leurs croyances par les conditionnement reçus. C’est la voie des "autoritariens" (conservateurs,
légalistes), des tièdes ou des médiocres, contents d’eux-mêmes sans élan, sans ferveur et sans intensité profonde même si l'extérieur peut faire illusion. Ils génèrent souvent des doctrinaires,
fondamentalistes et autres enfiévrés mystiques.
- Les auto-satisfaits.
Narcissiques, égo-centrés, souvent jeunes, ils ont mal compris la formule "Que tout est déjà là". Et ils attendent que tout arrive, instantanément, sans réels travail et effort pour se dépouiller véritablement de l'intérieur en rencontrant leurs forces ténébreuses. Ils sont ainsi les adeptes de l'enseignement guimauve "Amour et Lumière" du New Age, des postures méditatives, du yoga et du reiki, débordant d'incantations sirupeuses sur la nécessité d'aimer et de s'aimer les uns les autres pour construire un monde meilleur.
- Les compétiteurs performers.
Complètement en phase avec les artifices du système exploiteur aliénant, ils n’explorent les voies spirituelles qu’au titre du "Développement personnel", gage de bien d'être, d'harmonie et de zénitude régénératrices, sinon pour se sentir "supérieurs". Ils veulent tout savoir et se développer au maximum pour leur parfait accomplissement sociétal. Ils veulent être les meilleurs, les champions de la spiritualité puisqu’ils ont traversé absolument toutes les voies et connaissent tout. Ils sont pleins de curiosité et d’entrain, mais tout est au service de leur égo. C’est probablement l’un des aspects omniprésents de la spiritualité "branchée", celle qui consiste à aller au travail à vélo, de s'abstenir de regarder la télévision, de manger végan (végétarien ou végétalien), d'utiliser des cristaux, de visiter des temples, de pratiquer le yoga ou la méditation, ou encore de prendre des psychédéliques comme boire de l’ayahuasca .
- Les consuméristes zappeurs.
Ils sont à la recherche de la solution miracle confortable, sa notice suffisant pour atteindre l'extase mystique ou la libération du mal être existentiel. Dans ce
monde du voyage intérieur devenu un marché bric à brac ils cèdent à leur pulsion consumériste névrotique : machines et gadgets technos (ainsi la lampe Lucia), musiques planantes et mantras,
encens et volutes, bougies, gongs et tambours, casques pour sorties hors du corps, livres révélateurs de puissants secrets magiques, hypnose régressive, thérapie angélique, trekking et voyages
chamaniques, conférenciers guérisseurs, …
* Les Évangiles font souvent référence aux Sadducéens et aux Pharisiens car Jésus était souvent en conflit avec eux. Les
Sadducéens et les Pharisiens formaient la classe dirigeante d’Israël. Si les deux groupes étaient très semblables sur un grand nombre de points, ils divergeaient également sur beaucoup d’autres.
Les Sadducéens étaient alors des aristocrates, la plupart fortunés et occupant des fonctions élevées. Ils travaillaient à maintenir la paix en s’alignant sur les décisions de Rome (Israël était à
cette époque sous le joug romain), semblant plus concernés par la politique que la religion. Ils n’avaient que peu ou pas d’affinités avec les gens ordinaires, les gens de la rue ne les tenant
pas en haute estime. À l’inverse des Sadducéens, les Pharisiens étaient pour la plupart des hommes d’affaires de classe moyenne, qui entretenaient ainsi des liens étroits avec le peuple. Si les
Pharisiens jouissaient d’une plus grande considération que les Sadducéens auprès des gens ordinaires, ils étaient très attachés à une liste de règles et de rituels légalistes dans la pratique
religieuse, privilégiant la forme d'apparence à l'esprit des textes sacrés.
Les impasses ou insuffisances psychologiques à la voie spirituelle
La spiritualité est une "superstructure", qui ne vient qu’en dernier coiffer l’ensemble de la personne humaine une fois son ancrage dans la densité terrestre réalisé par l'expérimentation des désirs et des émotions découlant des trois états du moi immature : la posture de bourreau, celle de victime, et celle de sauveur, celle-ci étant reliée à l'une ou l'autre précédente. L'enfant intérieur négligé, oppressé, meurtri et dénié - les traumas psycho-émotionnels constitutifs d"alter" se manifestant de plus en plus par les "états d'âme" -, une appétence à l'élévation de l'esprit, nécessaire au mouvement d'évolution vers le retour à l'Unité, va commencer à poindre. C'est l'éveil spirituel, à ne pas confondre avec l'éveil de conscience. Il est simplement préparatoire, et de ce fait incontournable de celui-ci. Lorsque l'éveil spirituel se manifeste, y compris par conditionnement (tradition familiale, enseignement religieux), il se transpose sur la personnalité en l'état, et en particulier sur tous les défauts, manques, dysfonctionnements et problèmes psychologiques (psychanalytiques, psychopathologiques et psychiatriques). En l'absence d'éveil de conscience, rare sinon inexistante à ce stade, l'individu sans mode d'emploi approprié va alors choisir une voie rassurante qui épouse sa personnalité "de travers", celle qui en fait ne va pas lui permettre de changer, l'être humain étant habitué à fuir ou contourner ce qui le dérange, et en particulier lui-même, entraînant ainsi le cercle vicieux du déni, de la mauvaise conscience et de la culpabilité. Par là-même, il va trouver une "justification divine" compensatrice à ses travers, en l'occurrence ceux qui nourrissent son prédateur, celui-ci l'illusionnant sur le chemin de sa pseudo-ascension spirituelle.
En voici quelques exemples.
- L'indifférent.
Coupé de ses sensations et ressentis profonds, réfrénant ses émotions, il va choisir la voie du détachement matérialiste d'apparence. Rien ne lui est plus facile, car il est indécis et superficiel, se moquant cyniquement de tout. Pas très loin se trouvent tous ceux qui sont en dépression, pensant trouver dans la voie du "renoncement" à l'avoir leur guérison et leur réconciliation à la vie.
- Le faux humble.
La voie de l’humilité d'apparence est prise par celui/celle qui vit dans la dépréciation, le mépris, sinon la haine de lui-même. Il pense trouver un havre de paix salvateur, gage d'un regard attendri et de ce fait rédempteur du céleste divin pour cette humilité offerte.
- Le dépressif.
La "mort" de l’égo attire ceux qui ont des problèmes psychotiques d’identité, ne sachant pas ou
plus vraiment qui ils sont. Faute de tuer leur corps, ils sont d’accord pour faire le sacrifice symbolique de leur moi-égo, effet-miroir et masque justificatif de leur tourment.
- L’instable caractériel.
N'arrivant pas à donner sens et fondations à ses constructions matérialistes (famille, travail, vie citoyenne...), ou détruisant aussitôt par ennui ou provocation ce qu’il vient de construire, il va adopter la voie de l’errance mystique (hippie, vagabond, pèlerin …), faire le tour du monde sur son bateau ou du désert sur son chameau à la rencontre du divin.
- L’agoraphobe.
La peur des autres (en fait de lui-même) et le rejet des contraintes de la vie sociétale le conduisent à devenir ermite, heureux de rester dans sa cellule ou dans sa grotte. Il médite tout seul et ne s’occupe que de lui-même dans un profond égoïsme, heureux dans la clôture du couvent qui le couve.
- Le claustrophobe.
Sa peur d’être enfermé le conduit à l'itinérance spirituelle, qui va lui permettre de clamer tout un discours apologétique sur " l’Ouverture céleste", compensatoire à sa fuite du silence intérieur au sein de son espace clos.
- Le sado-masochiste.
Tous les raffinements exquis de l'ascèse, des mortifications et autres tortures infligées tant au corps qu'à l'esprit lui sont sources d'extase mystique. Quant à l'anorexique, il ne peut que glorifier les jeûnes.
- Le dominateur.
Puissant et orgueilleux, il transpose sa volonté de puissance sur l’Ordre, l'Obédience, le groupe religieux dont il aspire à devenir le Guide, ne travaillant désormais que pour le bien et l'efficacité de la structure. Son égo le conduit à ressentir toute atteinte à la structure comme une blessure personnelle.
- Le délirant.
Ses névroses voire psychoses utilisées comme il se doit par son prédateur lui donne toute latitude pour développer un extraordinaire référentiel mystique voire un nouveau système religieux, ou écrire ses conversations avec Dieu, les anges, les esprits des morts ou des extragalactiques conducteurs d’OVNI ... Comme l’a écrit Sigmund Freud dans L’avenir d’une illusion, c’est le mérite de toutes les religions d’éviter la peine de s’inventer un délire individuel en entrant directement dans un grand délire collectif.
- Le dissociant.
Il vit un TDI, autrement dit un Trouble Dissociatif de son Identité, soit une fragmentation en différents "alter". Il peut ainsi entendre des voix, avoir des apparitions, des visions, des hallucinations, des transes, des phénomènes de possession... Si ces messages de l'inconscient ne sont pas compris, il en découle des pulsions spirituelles source de confusion avec la guidance de "l'enfant ou du maître intérieur".
C'est pourquoi s’engager dans une démarche spirituelle est une affaire délicate, où l’on ne peut compter que sur soi-même ! Si l’expérience est le seul véritable guide, notre culture rationaliste ne nous prédispose cependant pas à identifier les illusions de nature spirituelle. Aussi, pour éviter certains pièges, il nous appartient de connaitre à l’avance la finalité des pratiques en matière de développement personnel et de spiritualité. Car ce qui se cache sous l’emballage est souvent à l’opposé des promesses, qui découlent la plupart du temps de la lecture d'un ouvrage ou de l'écoute d'un conférencier qui nous ont enflammé, ou d'une annonce nous proposant une pratique collective, toutes nous invitant à mettre les belles théories en pratique. Ce sont des hameçons jetés avec un bel appât, pour que nous y mordions. En réalité, la partie occulte de l’affaire nous demeure cachée, la finalité étant de nous mettre sous tension, en phase avec une fréquence reliée à une centrale où opèrent des experts masqués...
Du Guru ou gourou
Gourou - Guru : GU signifie la noirceur, et Ru signifie la lumière dans le sanskrit, vieille langue hindouiste. C'est ainsi que le gourou, du sanskrit Guru, "enseignant", "précepteur", "maître", désigne dans l'hindouisme, le jaïnisme et le sikhisme un guide spirituel, une figure d'autorité en principe respectable. Dans l'Inde contemporaine, le mot gourou est également utilisé pour désigner le professeur, celui qui enseigne et dont le crédit repose sur la tradition spirituelle à laquelle il appartient et dont il a suivi les enseignements et pratiques, ou sur son éveil spirituel.
Mais au fil du temps, et suite aux dérives sectaires de nombreux faux maîtres spirituels, un glissement de sens s'est effectué, et l'expression a également été utilisée pour désigner le dirigeant ou manipulateur d'un groupe sectaire, religieux. Cette perversion du concept de gourou est considérée comme particulièrement diffamante par les Hindous, et jugée par certains auteurs comme une forme de néocolonialisme dévalorisant toutes les notions ne venant pas de l'Occident.
Avant de vouloir grimper sur les sommets célestes, il serait plus que judicieux d'opérer un profond nettoyage intérieur, autrement dit de faire un reset complet de toutes les croyances et de tous les conditionnements polluants, afin de recevoir la guidance attendue de la meilleure manière qui soit. Faute de mode d'emploi approprié, de résistance de l'égo-mental et de la manipulation spirituelle de la prédation extra-dimensionnelle qui nous gouverne, ce n'est quasiment jamais le cas. Aussi le postulant illusionné partira dans l'ornière, et s'il s'en rend compte par un éveil de conscience ultérieur, il pourra alors procéder à la nécessaire psychothérapie analytique, par lui-même ou avec l'aide d'autrui. Autant dire que le temps passé à ce nettoyage n'est pas disponible pour la progression spirituelle.
Jusqu'à présent, l'ignorance de l'être humain quant à une réalité extra-dimensionnelle, qui plus est de nature prédatrice en ce qui le concerne, ne lui a pas permis cette quête spirituelle avec tous les éléments de compréhension appropriés. Dans la culpabilité ou la fuite de ses tourments intérieurs, il n'a eu de cesse de vouloir trouver une échappatoire par le "haut", ne comprenant pas qu'il était son propre libérateur en rencontrant la prédation de "face à face" pour, en conscience, en libérer l'emprise. Attaché à croire à un sauveur divin (dans ses différentes formes et appellations), il n'a fait que fuir la rencontre avec lui-même, ce dysfonctionnement empêchant la véritable spiritualité en conduisant à se concentrer sur une autre personne -l'enseignant intermédiaire-, plutôt que de cultiver un sentiment de connexion au cosmos et de ressentir une émotion poétique à la sublime grandeur de l’existence, de Ce Qui Est.
Le mensonge a consisté à lui faire croire qu'il était pêcheur et qu'il devait travailler à sa rédemption, alors qu'il doit reconnaître son état de prédateur illusionné, et décider en toute conscience de sortir de cette voie entropique. C'est ainsi que nombre de méditations censées libératrices constituent le piège illusoire le plus courant. Outre la confusion classique entre sommeil (état de somnolence ou d'inertie mentale) et état de vacuité, la notion de vide est souvent utilisée de façon insidieuse, manière de justifier le nihilisme occidental New Age ("Tout est parfait, car Tout est Amour et Lumière", "Tout arrive pour une raison", "Quel que soit l’homme, la réalité est une illusion de toute façon", "Ne vous focalisez pas sur le négatif"...), autrement dit une manière déguisée de dédouaner l'individu de la responsabilité d'assumer en toute conscience ses actes impétueux, égoïstes et manipulateurs, et de contribuer ainsi à la confusion sociétale, nourriture du système prédateur*.
Autre piège classique qui découle de ces bases initiales erronées est ce que les Pères du Désert ont nommé l’acédia. Il s’agit d’une désaffection et d’une perte de motivation qui atteint des pratiquants après de longues années de pratique fastidieuse sans résultat probant. On la retrouve dans la vie civile comme professionnelle, où la perte de sens de son engagement comme la pression mise à l'atteinte de l'objectif se traduisent en burn-out, break down ou blow up, termes anglo-saxons consacrés à la surchauffe et à l'implosion intérieures.
* Cette division New Age hybride de la spiritualité inclut dans son culte de dévotion le chant des noms des dieux anthropomorphes masculins qui sont vénérés au sein des religions qui ont institutionnalisé la misogynie et le système de castes, alors même que ses gourous prétendent être en faveur du féminin et de l'égalité pour tous. Cette idéologie homogénéisée rejette le malheur des autres dans les pays déchirés par la guerre et ravagés par le génocide comme étant un "mauvais karma" ou un mauvais usage de la "loi de l'attraction".
L'injonction insidieuse
Qui ne désire vivre dans la paix, l’amour, la joie ? Aussi dans ce monde gouverné par la prédation la promesse est ciblée pour faire mouche. L’aspect le plus pernicieux de ce lavage de cerveau à la manière douce du New Age consiste à culpabiliser celles et ceux qui ne se sentiraient pas pleins "d’amour, de paix et de joie". C'est pourquoi il est difficile d’échapper aux valeurs de la pensée unique du nouvel âge. Elle s’est infiltrée partout, par les médias * - tout particulièrement dans les magazines féminins et de psychologie - et la publicité. "Tu" dois être dans la lumière, et vivre dans la joie et l’amour ! "Tu" dois aspirer à l’harmonie et à la paix, même si ta vie est un chaos, en lambeaux. C’est le totalitarisme de la bonté et du bonheur. On se paye de mots et d’illusions. Cette propagande faussement positive qui nie la subtilité et les paradoxes du destin individuel est une tyrannie au nom du "bien", manière habile de détourner l'attention sur les forces ténébreuses aux commandes. "Si tu n’es pas dans la paix et l’amour, alors tu dois t’améliorer et participer à tel stage qui va te remettre sur le bon chemin, celui de la lumière et de la joie." C’est de cette manière que depuis un demi-siècle, nous sommes infantilisés par le nouvel âge qui a instauré le spirituellement correct en spéculant sur la détresse psychique de l’être humain qui mène une vie artificielle dans une civilisation démente...
* C'est par exemple le fonds de commerce de la radio Ici et Maintenant dans sa rubrique Santé et Spiritualité, avec nombre d'intervenants à l'antenne venant vendre à leur tour leur fonds de commerce "Amour et Lumière" (thérapeutes - hypnothérapeutes, énergéticien(e)s... -, chamanes, mages, tarologues, voyant(e)s, guérisseurs par le verbe, annonciateurs de la venue prochaine de maîtres ascensionnés...).
"Ceux qui vous accusent d'être négatif voient en fait votre capacité à être "lucide sans préjugés" comme une insulte directe à leur système de croyances ; ils font l'erreur de penser que vous êtes "contre" quelque chose, alors qu'en fait le processus d'être "pour" votre vérité crée l'effet secondaire de voir les illusions (qui maintiennent les mensonges qui stabilisent ce paradigme basé sur la peur) pour ce qu'elles sont. Ils voient l'instinct de désengagement des cercles spirituels socialisés comme une séparation d'avec eux, alors qu'en fait vous vous unifiez simplement avec votre vrai moi. Il n'y a rien d'élitiste à s'éveiller à ce qui se passe sur cette planète. Cela ne crée pas de séparation. Il apporte une connexion plus authentique avec les autres grâce à une capacité de compassion accrue, à mesure que vous acquérez une connaissance approfondie de ce que souffrent vos semblables.
Ceci est un avertissement concernant le type de résistance et de jugement que vous pourriez bien rencontrer, si vous n'en avez pas déjà fait l'expérience. Un groupe croissant de personnes reconnaît l'infiltration du mouvement New Age par un nouvel "établissement" spirituel qui a un manifeste d'éthique spirituelle homogénéisée qui s'accompagne d'un dangereux facteur de déni. Toute discussion sur la pédophilie, le génocide et (en particulier) le programme d'intervention des étrangers n'est pas la bienvenue, et peut conduire non seulement à être ostracisé par eux personnellement, mais ils peuvent aussi essayer de vous discréditer publiquement sur les médias sociaux".
Juliet Carter, auteure états-unienne, The Template - A Holonomic Model of
Transcendence ("Le modèle - Un modèle holistique de transcendance")
La manipulation spirituelle de ces temps de changement de conscience conduit de plus en plus d’occidentaux à publier puis commercialiser leurs expériences d’Éveil sous forme de conférences, de stages, de coaching... Autant dire que cette posture "Service de Soi" ou service du Moi est totalement antinomique avec la soi-disant mort de leur égo. Pourtant elle abuse nombre d'apprentis spiritualistes qui s'y précipitent, se délestent de l'argent convoité quand ils ne tombent pas sous l'emprise psychique ou sexuelle du maître toujours "éveillé" à ses sens prédateurs...
Autre piège insidieux, c'est de connaître une expérience ou une réalisation, et de croire qu'elle constitue l’expérience suprême et ultime. Alors que dans la
spiritualité il y a toujours à progresser. Il est celui de nombreux "gourous" créateurs de sectes dont l'intention de départ est souvent bien intentionnée, avec un enseignement de grande qualité.
Mais la personnalité de nature paranoïde va se révéler lorsque par le succès rencontré il s'installe au sommet de la pyramide, ses névroses le conduisant à toutes les dérives classiques de
l'exercice du pouvoir non basé sur l'humilité et le dépouillement intérieur (argent, sexe, punitions, honneurs, adoration).
C'est pourquoi la seule jauge de l'expérience spirituelle authentique est le résultat observable par soi-même comme les autres, qui se décline en patience, humilité, simplicité, modestie, à l’écoute des autres, compassion, générosité, autrement dit le fait de vivre dans l’amour désintéressé et sans voler d'énergie sous quelque forme que ce soit à quiconque... Ce qui pour autant requiert discernement sur l'autre afin de ne pas se retrouver dans de mauvaises situations à cause d’une tolérance excessive et d’un refus de faire la distinction entre les individus, la "gentillesse" n'étant pas toujours la réponse adéquate...
Le piège tendu au chercheur de vérité
L’être humain n’a pas encore le Pouvoir. En chemin de connaissance de ce Pouvoir, de Qui Il Est, les fenêtres de sa "maison" sont ouvertes à tous les vents. C'est pourquoi nombre d'individus ici et là, dans différents pays du monde, se font traquer, se font donner de l’information, ont des expériences paranormales, souvent des expériences qui traumatisent leur vie, détruisent leur vie, ou accélèrent leur mort matérielle … L’être humain n’a qu’un seul moyen, qui est un moyen absolu de distinguer la nuance à faire entre les interventions bénéfiques et celles qui sont dangereuses : lui-même ! Tant qu'il ne l'a pas réalisé, il est son plus grand danger, à savoir la perte de son autonomie par l’influence extérieure.
L’être humain, quoique dénaturé, manipulé, asservi, est dans sa profondeur première foncièrement bon. Il est ontologiquement spirituel, à la recherche de la Vérité.
Et c’est justement pour cela qu’il est en danger. Il est en danger parce qu’il recherche, et lorsqu’on a faim on accepte de se faire nourrir de la première main qui peut atténuer la souffrance de
l’estomac… Lorsqu’on a faim dans l’esprit aussi, le même phénomène se répète : on se nourrit de la première main qui peut donner à l’esprit un certain calme. Cependant, on finit par s’apercevoir
de quelque chose : c’est que l’on se fait nourrir pendant des années et, au final, on n’a jamais le calme…
La raison est que la nourriture vient de l’extérieur. Or il lui est difficile de comprendre que la soif de la vérité, la soif du mystérieux, la soif de l’occulte,
la soif de ce qui transcende sa petite expérience humaine, la soif d’être libéré du joug de son existence conditionnée, cette soif ne peut jamais être assouvie de l’extérieur. La nourriture de
l’être humain doit venir de lui-même, intérieurement. Il a en lui la puissance, le pouvoir, la connexion avec les plans qui sont directement liés à sa propre humanité. Dès qu'il perd contact avec
son individualité, pour quelque raison que ce soit - et les raisons sont infinies - l’être humain est en danger sur le plan personnel, autant qu’il peut l’être sur le plan de la civilisation. Et
nos prédateurs le savent parfaitement …
Il y a une grande différence entre l'acte de prier et celui de méditer.
Il y a deux sortes de prières, celle consistant à remercier et celle à demander. Prier permet de faire un travail sur soi, au niveau des émotions. C'est un geste "égocentrique", comparable au fait d'utiliser un téléphone pour entrer en communication avec un autre ou soi sur un plan supérieur.
Pour retrouver l'équilibre au centre de soi, il faut s'asseoir, méditer et sortir (observation - visualisation - projection. Méditer permet de faire un travail sur soi, par l'Esprit. C'est le geste le plus important, car méditer n'est pas réfléchir. C'est laisser passer les pensées sans être piégé par le Mental ni par les Émotions. Si réfléchir implique le jeu du miroir, qui nous réfléchit l'image de ce qui est, méditer consiste à atteindre la réalité sans aucun paradoxe possible, sans réflexion. Autrement dit d'atteindre un lieu qui est nulle part et partout, un temps qui est jamais et toujours, une êtreté sans état, ni costume.
Le contournement spirituel
Au début des années 1980, le Docteur en philosophie et en psychologie clinique de l'Université de Chicago, psychothérapeute et psychologue John Welwood (photo 1) a inventé le terme "contournement spirituel" pour faire référence à l’utilisation de pratiques et de croyances spirituelles qui, faute de discernement, ont pour effet d'éviter de faire face à des sentiments de malaise, des blessures non cicatrisées, et des besoins émotionnels et psychologiques fondamentaux. De son côté, le psychothérapeute intégratif états-unien Robert Augustus Masters (photo 2) indique que le contournement spirituel nous oblige à nous isoler de nous-même et des autres, à nous cacher derrière une sorte de voile spirituel de croyances et de pratiques métaphysiques. Il souligne que "non seulement cela nous éloigne de notre douleur spirituelle et de nos problèmes personnels, mais aussi de notre propre spiritualité authentique, nous échouant dans les limbes métaphysiques, une zone exagérée de douceur, de gentillesse et de superficialité." Sous l'emprise du prédateur manipulateur, cette forme déformée de "spiritualité" est stimulée par l’égo*, évitant d'assumer une plus grande responsabilité pour répondre à ses besoins psychologiques et aux problèmes qui surgissent dans sa vie.
* Cf. Décryptage de l'égo.
Le refoulement émotionnel
L'enseignement spirituel conduit beaucoup à juger les autres pour avoir exprimé leur colère ou d’autres émotions fortes, eux-mêmes s'attachant à contrôler leurs émotions afin de préserver l'unité extérieure*. Si effectivement "se mettre en colère ne résout pas la situation", il permet la nécessaire libération par cette émotion d'une mémoire intériorisée source de dissonance. Ne pas la permettre conduit à éviter la rencontre avec sa zone obscure, dont le nettoyage est incontournable de l'éveil spirituel. C'est pourquoi la répression des émotions considérées comme "non spirituelles" augmente artificiellement les émotions à caractère "spirituel" comme la compassion, la gentillesse et l’équanimité, conduisant à l’inauthenticité. On s’efforce de se présenter constamment comme calme, doux, gentil et dans un état de paix perpétuelle, et l'on finit par ressembler à un imposteur...
* Ainsi le procédé CNV (Communication Non Violente), de plus en plus prisé dans le monde professionnel. Si l'utilisation correcte de la CNV rend effectivement la manipulation impossible, puisque fondée sur l'écoute objective et l'observation de la réalité censées couper court à toutes les formes de projection et interprétations qui sont la base de toutes nos défenses inconscientes, encore faut-il qu'elle soit pratiquée par des individus éveillés, ayant fait un véritable travail de transformation intérieure, et au sein d'un environnement favorable. Ce n'est bien sûr que très rarement le cas, qui plus est chez les enseignants formateurs. Aussi n'est-elle qu'un alibi à l'empathie, fondement de rapports sains dans une société saine, alors que la société et par-là même les entreprises sont fondées sur la compétition, qui exacerbe la peur de l'autre et toutes les formes multiples de méfiance. Aux névroses qui déjà pullulent se rajoute ainsi la schizophrénie entre l'incantation vertueuse à la pratique de la CNV et sa nature contraire au mode opératoire du modèle collectif.
L'ignorance de la science
Nombre de pratiquants spiritualistes veulent tellement que leurs pratiques soient vraies qu’ils rejettent totalement la science, celle-ci se montrant en grande
partie fermée à la métaphysique, même si un courant plus ouvert ne cesse de pousser dans ses différentes disciplines. Comme l'a enseigné le Christ Jésus "Vous êtes dans le monde, mais vous n'êtes
pas du monde" (Jean 17, 14
C'est pourquoi la méthode scientifique est l’un des meilleurs outils à notre disposition pour comprendre la mécanique de l’univers visible*² comme de donner des éléments sur la vie biologique. Quels que soient ses limites, erreurs et mensonges, elle livre des clés indispensables à la compréhension de Ce Qui Est. La rejeter revient à perdre l’une de nos lentilles les plus puissantes en l'état de notre conscience pour comprendre la réalité.
* Cf. Le chemin de l'Ascension.
*² Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de
l'Univers & Univers en partage.
Nombre d'auteurs* ont apporté de judicieux conseils dans la guidance spirituelle, pour cette quête vers le meilleur de soi-même. Ils ont montré et tenté de définir l’Éveil, la Réalisation, l’Union avec le Divin, l’État non-duel… Parmi eux l'auteur indien Jiddu Krishnamurti (1895-1986 - photo 1), en proclamant que "la vérité est un pays sans chemin", a eu comme unique souci la libération totale et inconditionnelle de l’homme. Il la trouve dans la psychologie et l’étude attentive des conditionnements que nous nous créons sans cesse. La révolution du silence permet par une vision pénétrante de rendre son esprit ouvert comme un ciel sans nuage.
Le moine bouddhiste états-unien Jack Kornfield (photo 2) a publié en 2000 After the Ecstasy the Laundry (Après l’extase, la lessive) dans lequel il relève tous les défauts des grands maîtres spirituels américains. Le même livre pourrait être écrit sur bien des noms célèbres de France et d’Europe, dont l'égo affiché par leur mise en scène traduit l'écart entre la prétention de s'élever par la spiritualité et l'absence de réel travail intérieur. Comme le dit le sage proverbe africain "Plus le singe monte haut, plus il montre son derrière"... Les " vrais " mystiques, éveillés, grands spirituels se reconnaissent à ce qu'ils restent discrets.
Le professeur de méditation indien Pir Vilayat Inayat Khan (1916-2004 - photo 3) apprenait toujours dans ses enseignements à voir tous les êtres non tels qu’ils sont, mais tels qu’ils seraient s’ils étaient devenus ce qu’ils auraient dû être.
L'historienne et philosophe française Marie-Magdeleine Davy (1903-1998 - photo 4) a passé sa vie à prévenir que "la voie de l’intériorité est remplie de méandres et d’illusions". Pour explorer l’homme du dedans, il faut éviter le cœur dur, durci et endurci. L’appel du dedans n’est donné qu’à ceux qui ont le goût du silence et du mystère dans un état de liberté. Celui qui a éprouvé la morsure de l’Absolu sait de connaissance certaine qu’il lui est impossible de lui échapper. L’homme essentiel est toujours seul à habiter avec lui-même (habitare secum), mais en présence d’un être de lumière, on se sent toujours meilleur.
L'indianiste française Lilian Silburn (1908-1993 - photo 5) dans Les voies de la mystique (1981) et Le maître spirituel (1983) dénonce dans son chapitre "de l’incompétence à l’imposture" le passage de l’erreur spirituelle à la faute des pseudo-guides. En distinguant la montagne, le sentier et la carte, on peut décrire les marchands du temple qui vendent une montagne qu’ils ne connaissent pas, ceux qui n’ont pas besoin de partir car ils sont déjà arrivés, les cartographes qui n’ont que la carte d’un pays inconnu où ils ne sont jamais allés, ceux qui se souviennent à peine de leur brève ascension, celui qui, parvenu au sommet sans pouvoir en redescendre, ne peut aider personne et enfin le bon guide, qui va au sommet quand il veut, a la carte et connaît le sentier ...
* Si l’éducateur donne ses connaissances, le guide se donne lui-même. Le guide est celui qui répare nos frustrations, libère du karma, du mental, de l’égo, et transmet son niveau de Conscience et de Lumière.
Tous les humains ou apparentés humains qui donnent un savoir ou un enseignement le font majoritairement pour nous guider sur une voie qui n'est pas la nôtre. Ils ne sont là que pour nous tromper, mais nous ne nous en rendons pas compte ou nous nous disons que nous le savons mais sans en avoir jamais expérimenté une ligne par nous-même.
La prédation spirituelle, plus exactement le vampirisme spirituel, attire par sa promesse magique - noire il va sans dire - nombre de voyageurs crédules car égarés d'eux-mêmes. Celle-ci se base sur le suivi d'un rituel censé permettre l'acquisition d'un "bon karma", bien évidemment valable en une autre vie ! En réalité, ses praticiens officiants sous les oripeaux rassurants de la robe de bure ou tout autre habillement carnavalesque (tablier, cape...) ne visent rien d'autre qu'à leur prendre leur vitalité par osmose, au cours d’une agonie savamment allongée... Sa réalité repose tout simplement sur l'ignorance, celle d'un monde "subtil" immense, dont l'étendue multi-dimensionnelle et la pénétration sont d’ordre cosmique, à partir de grandes lois physiques qui gouvernent et régissent Ce Qui Est. S'y trouvent des entités/êtres venus de lointains univers, et qui interviennent sur notre terre car la plasticité de la substance subtile - la conscience humaine - y est totale. Elle constitue leur nourriture.
Elles sont des formes extrêmement puissantes, libres, étranges, mouvantes, qui vont et viennent dans cette dimension d'univers très proche du nôtre, mais où les lois du temps et de l’espace sont différentes. Par leur faculté à créer l'illusion, elles sont souvent d’une attirance indicible, ceci n’impliquant pas la valeur morale. Il suffit pour le comprendre d'observer les sectes étranges qui ne cessent depuis des millénaires de subjuguer et d'attirer à elles les êtres humains, alors qu'elles sont créées pour la plupart par des "illuminés" psychopathes, sadiques ou masochistes, qui provoquent par leur enseignement une asthénie pathologique chez leurs disciples et, par hypnose, permettent les soi-disant contacts avec les plans subtils. Ils ne sont pourtant que ceux où règnent ces forces ténébreuses, qui produisent des influences dont la résultante est de constituer chez l'être humain un effet unifié.
Techniques de magie noire
Une ruse de l'entité prédatrice pour pénétrer la demeure psychique d’un individu est de s’introduire dans un rêve pour lui dire qu’il doit s’attendre à une lettre (ou mail) de tel interlocuteur. Quand il ouvre l’enveloppe reçue, une suggestion post-hypnotique est déclenchée, qui renforce le premier contact de l'entité par le rêve. L’individu est dupé et donne sans le savoir une partie de lui-même à une force extérieure qui ne se soucie pas de son bien-être. Sans recours à la guidance de son Soi supérieur, il (elle) est irrémédiablement piégé(e) ! Les attaques peuvent également prendre la forme de "virus d’énergie subtile", comme lorsqu’un ordinateur télécharge par inadvertance un fichier infecté sur internet. Quand une entité cherche à attaquer une personne et lui envoie un objet par son relais terrestre, l’énergie subtile dont l’objet est empreint va délivrer des informations corrompues qui vont "infecter" le destinataire. Ces Intelligences inter-dimensionnelles peuvent ainsi diriger certaines personnes qui vont effectuer ces attaques, ou utiliser la télépathie projective et des "coïncidences" pour toucher leur cible dans son propre environnement. Quand la personne cible est atteinte, elle aura des symptômes similaires à ceux d’un ordinateur infecté. S'il n'y a pas forcément une perturbation importante du système, la légère modification ressentie doit être considérée comme un "signe" important que quelque chose ne va pas.
Technique de magie blanche
Malachi Brendan Martin (1921/1999) est un ancien prêtre jésuite irlandais. Relevé de ses vœux de religion et quittant l'ordre jésuite, il est devenu écrivain et auteur de fiction, ses livres ayant un grand succès tel Hostage to the Devil ("Otage du Diable"). Il y évoque ce qui se passe avec les prêtres catholiques quand ils font un exorcisme, invoquant notamment Jésus. Or, si l'histoire à laquelle croient les catholiques à propos de Jésus n'est pas exactement vraie - c'est pour grande partie un mensonge -, le fait "d'invoquer Jésus" n'ouvre pas automatiquement la porte aux entités involutives qui la passent lorsqu'on se ment à soi-même sur quelque chose. En effet, lorsque l'intention combinée à la qualité de l'Être humain, sa volonté de faire le bien sinon son courage et sa bravoure sont au rendez-vous, elles peuvent souvent produire des effets tangibles positifs, même quand la connaissance est absente. Peu importe alors ce que l'être humain croit, le fait est qu'il y mette de l'énergie et de la volonté pour essayer d'effectuer un changement *. Et dans une situation d'exorcisme qui plus est, le fait même de savoir que nous avons affaire à "quelque chose" de non-corporel et d'invisible, c'est déjà avoir plus de conscience que la plupart des gens !
* C'est le cas avec la visite de la grotte de la Vierge à Lourdes. Même si c'est faux, il y a des gens qui ont
été réellement guéris par leur propre croyance.
Derrière ses apparats terrestres quelque peu désuets, liés à une longue pratique civilisationnelle dite traditionnelle, ce monde prédateur repose en fait sur toute une panoplie de technologies sophistiquées bien supérieures à celles que nous connaissons et maîtrisons. Cette science psycho-somatique subtile agit "par osmose", avec pour effet de prélever nos énergies subtiles, les échantillonnant par qualités. Elle est de nature rétroactive, inscrivant la proie (nous) dans une boucle de coordination et d’auto contrôle cybernétique. Il en découle le prélèvement continu de notre vitalité subtile, soit nos énergies de conscience et de vie de manière rationnelle et organisée.
Nous serions ainsi non seulement le "bétail des (faux) dieux", traits pour le lait de notre vitalité et de nos énergies subtiles, mais également un élevage industriel imperceptible, dont les clôtures barbelées nous sont invisibles, reliées à des dimensions peuplées de collectivités inaccessibles. Leurs activités autonomes s’installent progressivement et perceptiblement dans les canaux et plexus subtils à l’intérieur du corps, tout particulièrement lors des pratiques dévotionnelles prévues à cet effet. Ainsi l’éveil spontané de la "kundalini" est à double tranchant : soit il correspond à un véritable éveil de conscience émancipé de toute prédation, celle-ci ayant été conscientisée et progressivement épurée à travers les mémoires porteuses* ; soit il alimente le canal de prédation ...
* Cf. Processus de transformation de conscience (1).
Exemple de manipulation spirituelle : Les Chevaliers du Casque - Francis Bacon
Au 17ème siècle, le scientifique, philosophe et homme d'État anglais Sir Francis Bacon (1561/1621) créa une société secrète nommée les " Chevaliers du Casque ", dédiée à Pallas Athéna, déesse grecque de la sagesse, de la stratégie militaire, des artisans, des artistes et des maîtres d'école, et considérée comme la patronne et protectrice de plusieurs villes de Grèce, notamment Athènes. Elle portait un casque brillant, représentant l'invisibilité, et portait une lance permettant d'en percer le voile. Il fut l'auteur de Novum Organum (1620), qui décrit un gouvernement idéal, une Nouvelle Atlantide, semblant avoir prévu les États-Unis modernes. Il avait formé un système philosophique où les sciences étaient placées en ordre pyramidal, avec une Loi Unique à l'apex, insistant sur le fait que la divinité se trouve dans la Nature.
Pour autant, ce grand homme faisait partie de ceux qui cherchaient à " dominer la nature ". Juriste, Bacon disposait en effet des qualités et de l'ambition
nécessaires pour atteindre le sommet de la hiérarchie judiciaire anglaise, le poste de Lord Chancelier. Et pour promouvoir sa vision d'une maîtrise de la nature, il lui fallut réfuter les
arguments de ceux qui estimaient satanique un tel objectif, y investissant ses dons d'argumentation hors du commun.C'est ainsi que " La Nouvelle Atlantide de Bacon " parue en 1624 constitue une
utopie technocratique dans laquelle il décrit un " clergé scientifique " qui prend des décisions pour le bien de l’État en tant qu'entité. Il tranche également la question de savoir quels sont,
parmi les secrets de la nature, ceux qui doivent demeurer celés. On trouve dans son prototype d'institut de recherche " la Maison de Salomon ", une série de laboratoires et d'environnements
artificiels permettant de remodeler la nature en vue de la contrôler. Bacon prédisait avec une étonnante perspicacité ce que pourrait faire la science, une fois institutionnalisée, comme des
tempêtes artificielles en recourant à " des dispositifs multipliant et amplifiant les vents ". Il fallait aussi créer de nouvelles formes animales et végétales, tandis que celles qui
existaient devaient être manipulées expérimentalement. La Nouvelle Atlantide renfermait des parcs, des enclos et des volières où les animaux étaient élevés à des fins
expérimentales...
En fait, ce grand alchimiste était comme bien d'autres érudits talentueux gouverné par les Forces de l'Ombre et des Ténèbres qu'il ignorait. Dans cette diffusion de nouveaux savoirs nécessaires à l'évolution de la conscience humaine, il préparait également le courant matérialiste de la science destiné à hâter le développement de l'égo *, phase nécessaire de la civilisation moderne et préalable à l'instauration d'un Nouvel Ordre Mondial. Il transmettait ainsi sa connaissance héritée des derniers Chevaliers du Temple *², en sa qualité de descendant de la famille des Seigneurs de Molay, de deux manières différentes : ouvertement et secrètement.
* Cf. Décryptage de l'Ego.
*² Tout particulièrement les Mystères liés au nombre 33, symbole de la plus haute conscience que l'homme peut atteindre, le " troisième œil ".
Réalité du New Age
Il existe de bonnes raisons de penser que les "harmonisations" de groupe au nom de l'amour et de la lumière ne sont que des mises sous contrôle, afin de brancher les participants sur un centre récepteur utilisant les ondes à basses fréquences. Des entités du plan astral sont ainsi captées dans le but de servir de médium (ou canal) afin de donner à ces séances de spiritisme l’apparence spirituelle. Le New Age, concept inventé au début du XX° siècle, est en effet fondé sur une volonté de mettre les esprits sous contrôle collectif pour préparer ni plus ni moins une religion mondiale*. L’appât pour les "gogos" illusionnés a été l’annonce de l'imminence d’un âge d’or, alors que rien de tel n’est prévu par les traditions authentiques, bien au contraire... Si le mythe de l’âge d’or dans l’ère du Verseau a rencontré un énorme succès, c'est à cause des fléaux modernes (grandes guerres mondiales notamment), dangers artificiellement aggravés par les agents de cette opération manipulatoire (ainsi le terrorisme)*².
Aussi participer à ces séances de relaxation et de méditation suivant les différentes techniques usitées n’est pas sans risque, car on peut se relier à un courant
spirituel inférieur ou vampirique, avec les conséquences psychiques néfastes qui en découlent. Et ces risques ne sont bien sûr jamais évoqués dans le New Age, où tout ce qui brille est lumière.
Mais si on y parle beaucoup de la lumière, on ne dit pas de quelle lumière il s’agit … Ainsi ces risques ne sont jamais évoqués par ses praticiens, qui exploitent sans vergogne la naïveté des
néophytes dont l'idéalisme, renforcé par le conditionnement judéo-chrétien, ne porte pas à démasquer ce qui se trame derrière le prétendu "channeling" et ses révélations fabriquées. En fait la
loi du silence règne sur cet univers, ses professionnels ne se risquant pas à dénoncer un compère louche, au prétexte qu’il faut être dans "l’amour inconditionnel", ceci qui plus est clouant le
bec à toute interrogation pertinente. Toutes les parades ont été prévues pour empêcher l’esprit critique... Et pendant ce temps, les vedettes du "channeling" sont reçues devant des cercles
discrets à l’ONU. Pour quels intérêts ? ...
* Cf. Contrôle mental & La nouvelle religion universelle.
*² Cf. Prédation manipulatoire.
A sa manière, le réalisateur états-unien Quentin Tarantino décrit dans son film Kill Bill (2003) la force de maîtrise psycho-émotionnelle que doit posséder un(e) initié pour dominer la peur qui l'asservit aux forces de la prédation, afin de s'extirper de la Matrice involutive. C'est la leçon donnée par l'actrice Uma Thurman dans cette scène oppressante où elle vient d'être enterrée vivante ...
Ce qu'est la véritable initiation
Illusionné par les pratiques guimauves du New Age, les incantations infantiles au divin céleste des religions, et les rituels "mascarade et déguisements" des sociétés secrètes, l'être humain n'a aucune véritable conscience de la véritable initiation à Ce Qu'Il Est, soit la rencontre avec les forces de la prédation qui l'asservissent, autrement dit qui le contraignent par les peurs logées en lui, dans ses mémoires profondes, alors même qu'il ne cesse de les nier et de les fuir.
Il en était tout autrement pour les initiés des sociétés antiques, qui après une longue préparation sans savoir ce qui les attendait, devaient rencontrer leur peur pour la dominer, en plongeant dans un bassin où se trouvaient des crocodiles, ramper dans des galeries souterraines étroites en présence de serpents venimeux, et être enfermés vivants dans un tombeau sans en connaître la durée... Autant dire que ceux qui survivaient ou n'étaient pas devenus fous, ayant gardé leur sang-froid (maîtrise psycho-émotionnelle) pour trouver à chaque fois par la lucidité la clé de résolution, étaient élevés à leur juste position dans la société*...
* De même il ne suffit pas de boire de l'ayahuasca pour devenir chamane. Une formation contraignante et "terrifiante" basée sur l'ingestion répétée d'hallucinogènes, de diètes prolongées et d'isolement dans la forêt, est nécessaire pour atteindre la maîtrise de ses hallucinations, ne semblant pas à la portée de la plupart des Occidentaux. Elle requiert des techniques comme le jeûne, l'abstinence d'alcool et de sexe, l'obscurité, le chant, etc. En effet, une séance réellement hallucinatoire ressemble plus à un cauchemar maîtrisé qu'à un quelconque "paradis artificiel", exigeant savoir-faire, discipline et courage.
Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation & Renaître à soi par la peur.
Ce qui est essentiel de comprendre c'est que nous ne disposons que d'un nombre restreint de sens qui ne nous permettent de percevoir que 3 ou 4 dimensions. Pour percevoir au-delà, d’autres sens nous sont nécessaires pour atteindre ces bandes de fréquence de réalité qui sortent des capacités de notre " tuner " cognitif. Or les mondes conscients supérieurs disposent de ces sens dans ces dimensions supplémentaires, leur permettant de nous percevoir et de nous rencontrer sans que la réciproque soit vraie, comme s’ils nous voyaient à travers un miroir sans tain et que nous ne pouvions les voir.
Certains de ces mondes sont bienveillants, nous aidant à nous garder des obstacles de l'invisible, et tout particulièrement des forces prédatrices. Mais respectueuses du libre arbitre, loi de fonctionnement dans l'univers, ils ne peuvent nous aider que si nous le leur demandons. Encore faut-il avoir pris conscience de notre état de prédation, et par-là même de prédateur ...
La prégnance psychique de la prédation extra-dimensionnelle
La réalité des effets des "sorts" est ardue à comprendre et difficile à reconnaître, car ils sont à la frontière constructive de notre connaissance des potentiels de la conscience humaine. C'est la raison pour laquelle, quand on considère la carrière de médiums et occultistes, de "chercheurs psychiques", et de toutes sortes de personnes qui affirment être inspirées ou en "contact avec un esprit"*, il est important de se rappeler que ces individus sont la plupart du temps inconscients de l’étendue de l’influence subliminale sur leur comportement des "Intelligences inter-dimensionnelles"*² puissantes qu’ils "étudient" et/ou "conjurent". La plupart d'entre eux, à l'instar de beaucoup de gens, n’acceptent pas facilement l’idée de ne pas être au sommet de hiérarchie du mind control, le contrôle mental qu'il pense avoir sur leur vie… De même, certains penseront que ce sont les autorités institutionnelles qui sont la cause de l’influence télépathique qu’ils ressentent, alors qu’il s’agit plutôt d’une tentative de "modification comportementale" par des Intelligences inter-dimensionnelles qui, pour ce faire, pénètrent dans les espaces les plus privés de l’esprit et du système d’énergie physique de l’individu.
De telles modifications du comportement se sont remarquées par exemple dans le parcours similaire de contactés célèbres comme le mathématicien, astronome, astrologue, géographe et occultiste britannique John Dee (1527/1608 - photo 1) ou le polonais George Adamski (1891/1965 - photo 2), personne déclarant avoir été contactée par des extraterrestres, et qui, obsédés par des Intelligences interdimensionnelles négatives sous les noms d’anges et de démons, pensèrent qu’ils avaient une "mission" d’une "importance cosmique". Ils firent tous deux une tournée de conférences en Europe. Cette inflation de l’égo causa leur perte (ainsi l'incendie de la bibliothèque de John Dee …). C'est pourquoi on peut spéculer sans trop de doute que ces deux individus innovants, quelle que soit leur intelligence innée, n’ont pas clairement compris leur participation à un panorama multidimensionnel plus vaste.
Cette ignorance conduit à l’erreur faite par les enquêteurs et/ou sociologues qui étudient les "comportements des cultes" des groupes connus pour leurs activités illégales comme le trafic de drogue et/ou les sacrifices humains. Ils supposent en effet que tous les rituels et initiations de "magie noire " sont simplement des inventions cyniques, criminelles, destinées à garder les disciples dans les rangs, alors que ces situations de "magie de pouvoir " des groupes doivent être perçues comme des "séances de spiritisme" ou activités "d’invocation" qui peuvent résulter en l’évocation d’une réelle Intelligence interdimensionnelle diabolique. Il en est de même avec la plupart des religions, qui pensent que les prières et/ou autres rituels peuvent résulter en la présence "d’anges", de "saints" ou autres Intelligences inter-dimensionnelles avancées qui répondent à leur appel à l’aide.
* Il y a ainsi pléthore de "semi-hypnothérapeutes", qui pour beaucoup ont rédigé des livres décrivant l’après-vie comme un lieu de grande beauté et de délices spirituels. Les "voyages" des âmes y sont expliqué à partir de comptes rendus de séances d’hypnotisme, qui ne sont que des exercices de manipulations de pensées. Si ces livres deviennent populaires, c'est qu’ils répondent au besoin humain de confort existentiel.
*² Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.
Dans une société qui a sacralisé les prétendus sachants, experts, tout en haut de l'échelle, nous sommes amené contre-naturellement à confier nos maux, désarrois et espoirs aux thérapeutes du
corps et de l'esprit : médecins, psy-chologues ou -chiatres, hypnotiseurs, énergéticiens, magnétiseurs, médiums, voyants, tarologues, mages... Ils sont légion celles et ceux qui font commerce à
des tarifs souvent exorbitants de notre hypnose profonde, qui nous a coupé de la guidance protectrice de notre Soi supérieur à partir de notre Âme unifiée, et ce au moyen d'une foultitude
d'outils et méthodes, la "boîte de guérison magique" : Emotional Freedom
Techniques dit E.M.T. (Techniques de libération émotionnelle), Eye Movement
Desensitization and Reprocessing dit E.M.D.R. (désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires),
Pyramidal Memories Transmutation dit P.M.T. (transmutation des mémoires), Thematic Apperception Test dit T.A.T. (reproductions destinées à stimuler la production imaginaire), Electrical Magnetic Fields dit EMF Balancing Therapy (harmonisation des champs électromagnétiques qui
entourent et pénètrent notre corps physique), Lester Levenson (méthode de lâcher-prise et de libération motionnelle), Numen Process (procédé de programmation
gestuelle pour faire circuler l'énergie ou l'information/lumière censé neutraliser les trois filtres de croyances que sont les centres intellectuel, émotionnel et primaire), Reïki (thérapie énergétique et psychocorporelle), Rolfing ("intégration structurale du corps et du mouvement", méthode
musculo-squelettique avec massage des tissus profonds pour libération émotionnelle développée durant les années 1950 par une doctoresse en biochimie américaine Ida Rolf), Ho'oponopono (rituel de pardon et de réconciliation), CNV (Communication Non Violente ou transformative), Maïeusthésie (action de
psychothérapie accompagnant la naissance des parts de soi restées en attente dans notre histoire personnelle ou familiale suite à des blessures de vie), Hypnose Ericksonienne,
Programmation Neuro Linguistique dite PNL (ensemble de techniques de communication et de transformation de
soi qui s'intéresse à nos réactions plutôt qu'aux origines de nos comportements), Satsang (discipline spirituelle à part entière qui consiste à s'asseoir en groupe face à un
enseignant pour l'écouter), Karma-Yoga (yoga de l'action désintéressée), Chamanisme (médiation entre les êtres humains et les
esprits de la nature quels qu'ils soient), Thérapie quantique (énergie porteuse de l'information de guérison), Thérapie angélique (ou des
archanges, maîtres ascensionnés, grands avatars ...), Qi gonq (gymnastique traditionnelle chinoise et science de la respiration), Initial
Path Room dit IPR (enlèvement d'implants), Mantras (phrases sacrées récitées en boucle), Sophrologie (pratique psycho-corporelle qui s'appuie essentiellement sur la détente physique), Neurofeedback (ouverture d'une brèche
dans la conscience en laissant passer sa conscience trans-dimensionnelle), Operating Thetan (Thétan Opérant est un état de conscience spirituelle dans lequel
l’individu est capable non seulement de se contrôler lui-même, mais aussi de contrôler son environnement d’après Scientology France), ou encore les "philosophies alimentaires" que sont le Véganisme et le Respirianisme et qui agissent insidieusement
sur le génome...
Bien sûr que le praticien médical est dans de nombreux cas nécessaire lorsque la maladie qui nous ronge ou l'accident qui nous blesse nécessitent l'administration efficace de ses savoirs. Mais pour le reste, ce n'est que du vol énergétique, celui du pouvoir que nous leur accordons et abandonnons en toute inconscience de Qui Nous Sommes véritablement. Nous autorisons alors la relation de prédation, qui peut s'établir entre "soignant" - celui qui nie son Soi - et "soigné"- qui, le Soi nié, en fait de même. C'est la partition involutive du moi immature*, celle qui établit par l'anneau de pouvoir consenti la relation de dominant à dominé, de bourreau à victime, avec l'illusion du sauveur bienfaiteur pour l'un et l'autre : le sauveur qui agit, le sauveur espéré.
On grandit avec un tuteur, le Soi, pas avec des prothèses (prophètes) ou béquilles. Si le tuteur supérieur car ajusteur de nos pensées - l'Esprit universel - nous guide juste par sa présence, il ne nous dit pas comment pousser. Car nous sommes notre propre et unique bienfaiteur, lorsque nous comprenons notre entièreté universelle. Notre capital le plus précieux est l'énergie de vie qui circule en nous, et qu'il nous appartient de préserver dans une harmonie consciente entre le corps, notre véhicule terrestre, l'esprit, la maîtrise psycho-émotionnelle, et l’âme, notre nature trans-dimensionnelle*². En abandonnant à autrui notre pouvoir souverain, nous permettons aux entités du corpus prédateur de 4ème dimension de s'engouffrer dans cette faille, et d'amplifier leur emprise pour prendre le contrôle de notre pensée et, par là-même, de notre force créatrice, empêchant tout travail de libération de nos mémoires-programmes viciés. Nous pensons sur le moment connaitre un semblant état de libération, alors que nous n'avons fait que renforcer notre propre aliénation...
* Cf. Fonctionnement du corps biologique.
*² Cf. Qu'est-ce que l'Homme ?
Sans aucun discernement, l'être humain ignorant de l'existence de ces prédateurs de l'Astral qui le gouvernent est ainsi conduit dans le cadre de ses démarches spirituelles attendues comme libératrices à, en réalité, leur donner son consentement au cours d'innombrables rituels, qui tous, sans exception, favorisent de potentielles intrusions énergétiques sources de dissociation, suivant l'état réel de conscience du praticien officiant masqué par son empathie d'apparence (grand savoir-faire des portails organiques, les humains sans âme) : transes et chants religieux collectifs, désenvoûtements, cérémonies de plusieurs centaines de personnes sur plusieurs jours*, rituels avec des crânes de cristal, processus prânique de Jasmuheen (respirianisme pour se nourrir seulement d'air et de lumière), initiation à la "sexualité sacrée", psychotropes avec récitation de la bible, etc.
* Ainsi les pèlerinages, comme ceux des traditionalistes chrétiens catholiques à la Pentecôte entre Paris et Chartres, de l'Ordre des Chevaliers de Malte à Lourdes début mai, et bien sûr des musulmans avec le hajj à La Mecque.
Le "Mandala Matrix"
Mandala est un terme sanskrit signifiant cercle, et par extension, sphère, environnement, communauté. Dans le bouddhisme, il est utilisé surtout pour la
méditation. Le diagramme est dans tous les cas rempli de symboles ; il peut être associé à une divinité. Certains mandalas, très élaborés et codifiés, en deviennent semi-figuratifs,
semi-abstraits, se rapprochant alors des yidams, la représentation figurative de déités de dévotion.
Dans d'autres pratiques, notamment occidentales, il prend la forme d'un symbole visuel (équerre, compas, le triquetra* chrétien...) ou d'une figure (saint, ange, archange...), sur lesquels viennent se greffer des formules, prières et autres procédés oraux (chants, mantras...). Toujours associé à des symboles à caractère sacré, il constitue un puissant leurre du prédateur destiné à brouiller les pistes en se cachant derrière. Son objectif est de récupérer la puissance de dévotion que l'adepte/fidèle/impétrant y place, dans sa non conscience de la réalité de l'ordonnancement de l'univers.
* Constitué de 3 vesicae piscis entrecroisées.
BioTech & psychoTech
Lentement mais sûrement se met en place la société du puçage - le microprocesseur implanté sous la peau -, base incontournable du contrôle mental généralisé. Le
domaine spirituel n'y échappe pas. Il s'inscrit dans le cadre du projet Blue Beam* (Rayon bleu), visant à la mise en place d'une nouvelle religion universelle à caractère scientiste avec
à sa tête l'Antéchrist*². Ce futur biocybernétique est déjà maintenant, logé dans tout l'arsenal que constituent l’Internet, le réseau mobile 4G/5G, le WiFi, le WiMax, le système GPS, les puces
RFID de localisation à fréquence radio, la télé multicanaux numérique, les écrans tactiles, les supercalculateurs électroniques, la chirurgie à distance assistée par satellite, les nettoyeurs à
ultrasons ... Aussi il n'est pas extravagant d’imaginer que ce que nous appelions hier des divinités, des dieux, des entités spirituelles, des démons ... ne sont que des collectivités et des
consciences parallèles à notre univers physique, voire entremêlées avec lui sur d’autres bandes de fréquence de la réalité. Dotées de moyens de communication et d’activité subtiles, elles ont pu
leurrer nombre de candidats à l'extase mystique totalement ignorants de leur existence, hormis quelques consciences ayant su préserver la connaissance transmise au fil du temps. Ne pouvant
rencontrer ces consciences faute de récepteurs sensoriels adaptés à leurs dimensions, l'être humain est de ce fait exposé à leurs activités à distance, consistant à déposer en lui l'illusion des
expériences spirituelles sous forme d'intuitions imaginatives. Toutefois, conscient et désireux d'exprimer un état de conscience en mode "Service d'Autrui", il peut bénéficier de l'apport des
consciences bienveillantes pour éviter les pièges invisibles.
D'autre part, il est établi que la stimulation électrique du cerveau peut produire des hallucinations. Les techniques électromagnétiques avérées, qui ont été développées par le FBI et la CIA dans le cadre du programme COINTELPRO (Counter Intelligence Program) et mises en œuvre dans les années 1970, montrent que si l’on met ensemble les hallucinations et des mots, il est possible de produire tout ce qu’on veut en matière de brouhaha mental chez un individu ou un groupe ciblé d'individus, tous ignorants de ces techniques, et ce pour brouiller les pistes et faire taire la vérité en la mélangeant à des mensonges (par exemple sur les rapts extraterrestres ou les abus lors de rituels sataniques). Dans certains cas, comme l'Operation Often, il a été fait appel à des médiums et experts en démonologie, en plus de l’assortiment habituel de chimistes, biologistes et scientifiques conventionnels. Ces techniques peuvent ainsi produire chez leurs cibles, convaincues de sa véracité, leur enseignement au moyen de voix dans la tête, d'hallucinations et de transmissions de fréquences, qui produisent des états d’extase et même des guérisons, impressionnant alors les adeptes. C’est de cette manière que sont "gérés" nombre d'agents en désinformation parmi les thérapeutes, conférenciers, écrivains et autres enseignants gourous New Age, qui ne sont que des joueurs de flûte menant les foules vers les voies détournées de la vérité (voir liste plus en avant).
* Cf. Contrôle mental.
*² Cf. La nouvelle religion universelle & Prophétie du changement.
L'hypnose énergétique
Les lieux collectifs de pratiques énergétiques tels le tantrisme, les danses de la Paix, les
sweat lodges (huttes à sudation), les cérémonies chamaniques et thérapies "amour et lumière", les cercles de paroles entre femmes, les projets communautaires en tout genre,
constituent des interfaces entre le monde terrestre et le monde invisible, pour le meilleur - quelquefois - comme pour le pire - souvent -, les communautés concernées pouvant être de
simples pièges dorés, colorés et parfumés. Tout comme la musique, l'alcool, les sucreries, ces pratiques aux formes diverses servent d’appâts pour mieux attirer les foules naïves aux rituels et
initiations, et ensuite exploiter celles et ceux qui auraient vraiment mordu à l’hameçon. Après des années de retraites collectives, de répétitions de rituels, de prières, de visualisations de divinités et de récitations dédicacées de mantras, les adeptes les plus offerts à ces pratiques deviennent
souvent des automates, vides, sous l'emprise d’un éventuel monde invisible. Peu à peu ils se sont laissé piloter par des activités subtiles régissant leurs désirs au prétexte de les satisfaire.
Elles continuent de prélever le meilleur de leur esprit, de leur conscience et de leur énergie vitale subtile.
La puissance de prélèvement et de prédation de ces pratiques réside dans le fait que celui qui les accomplit se persuade qu’il fait le bien de celui à qui il les "offre". Mettant beaucoup de passion et de désir dans ces pratiques, celles-ci deviennent comme des énergies, des outils, voire des armes pénétrantes dans la délicate constitution - l'intimité subtile - des personnes qui en sont les inconscientes victimes. Elles finissent par habiter de plus en plus la personne dépendante, effacer progressivement ses empreintes de moralité humaines, lever ses inhibitions, sa retenue, et celle de son éducation. Avec des adeptes désinhibés, les activités subtiles peuvent ainsi agir de proche en proche sur les autres pour prélever l’énergie de leurs relations sociales. Les victimes seraient donc disciples, amis, voisins, collègues, parents, visiteurs, nouveaux adeptes fraîchement convertis, totalement inconscientes de ce qu’elles subissent. Et bien sur, c’est la confiance, la douceur, la gentillesse, la naïveté et la disponibilité qui exposent les individus à être prélevés, abusés, exploités et vidés de leur énergie subtile et de ses précieuses ressources pourtant les plus stables, avant d’être abandonnés lorsqu’ils sont devenus inutiles et sans ressort.
Il est donc naturel que les femmes soient plus exposées à être des victimes potentielles, ainsi que les enfants, les adolescents, les personnes vulnérables, intuitives, artistiques, fragiles, au psychisme sensible voire même perturbé.
La jeunesse et son rayonnement, sa vitalité et son énergie sont visés en priorité, ces qualités correspondant à des ressources subtiles, suffisamment stables pour accompagner pendant des années la personne.
Les enseignants avides sont ainsi les perceurs de coffre-fort et les intermédiaires pour accéder à ces ressources intérieures des victimes.
L’ouverture confiante et naïve de celles-ci facilite leur sinistre travail, servant aussi de canal pour le retour des énergies volées vers les mondes parallèles de leurs maîtres prédateurs. Le fait de ne pouvoir jouir longuement du fruit de leur piratage subtil rendrait les enseignants dévoyés encore plus frustrés, allant d’une prédation de victime à l’autre avec une avidité de plus en plus grande, maintenus secrètement dans un appétit de nouvelles sensations jamais totalement assouvies. Des "serial" prédateurs en somme.
Clin d’œil humoristique
Le rêve de l'animal totem
Le parcours d'inclusion à une communauté fraternelle comprend parfois un animal symbolique - licorne, dragon, tigre, chat, lion...* - dont l'esprit est censé être présent sur le lieu de son vécu. Il est ainsi demandé au nouvel entrant de partager le rêve de l'animal afin qu'il soit avec les autres membres réalisé. L'objectif est que le rêve de l’individu meurt pour renaître comme un rêve collectif, devenant bien plus puissant par cette communication charismatique. La construction comme la pérennisation de la communauté passe par le maintien du rêve dans sa forme vivante, ceci procurant motivation et décuplant l'énergie des protagonistes, tout particulièrement des esprits encore sceptiques ou rebelles. Elles sont bien évidemment assorties de méditations et de nombre de techniques nourries d'intelligence émotionnelle, de communication assertive et non violente et de résolution de conflit… Autant dire que la force prédatrice de 4ème densité s'en donne à cœur joie pour orienter les rêves d'humains naïfs vers l'utopie d'un monde de 3ème densité terrestre "plus durable" par les nouvelles consciences liées à l'animal totem de référence, alors que celui-ci fait partie des créatures sans âme (ou embryonnaire) de la 2ème dimension de réalité*² ! Elle ne fait ainsi que manipuler l'énergie créatrice que les humains mettent en circulation à travers leurs projections psychiques (le partage du rêve), afin de s'attacher à créer physiquement non un futur en mode " Service d'Autrui " comme espéré, mais bel et bien en mode du sombre dessein du "Service de Soi" !
* Ainsi la communauté des "Dragon Dreamers", revendiquant plus de 3500 personnes formées à sa méthode aux quatre coins de la planète.
*² Cf. Le cheminement de l’Âme.
Le redoutable piège des thérapies de cristal
Compte-tenu de ses propriétés*, le cristal est très à la mode dans le milieu du New Age. Ainsi les crânes de cristal, considérés comme des cristaux de pouvoir et de guérison. Le cristal vibre en effet à une fréquence très stable, possédant la particularité d'amplifier les ondes électromagnétiques et photoniques de l'ADN. Il se prête ainsi à nombre de stages par des bio-énergéticiens, à des méditations pour la paix en se focalisant sur l'amour et les bonnes vibrations de ses supports pour guérir le monde, et à des expériences de "reprogrammation et nettoyage des lieux".
Ces thérapies ne font qu'entretenir l'illusion d'un monde "parfait", empêchant de ce fait les êtres humains illusionnés qui s'y adonnent de rencontrer leurs propres ténèbres afin de se libérer de leurs propres peurs. Elles constituent d'adroits moyens de détournement de notre propre responsabilité individuelle, et de la nécessité de nous défaire de nos illusions afin de générer une nouvelle dimension de réalité basée sur un champ de fréquences plus élevées.
L'entrée en résonance avec des codages/mémoires ADN situés sur d'autres plans dimensionnels ne porte pas en effet sur ceux de sa version "angélique" - le Soi divin réalisé -, mais avec ceux qui se situent toujours dans les plans du bas astral, soit la 4ème dimension involutive en mode "Service de Soi". D'autant plus que la programmation de ces cristaux est faîte soit par les relais New Age de la prédation extra-dimensionnelle cachés derrière leurs oripeaux bien intentionnés - les gardiens des grilles de la Matrice -, soit par les impétrants eux-mêmes inconscients de leur vibration en mode "Service de Soi". Autant dire qu'elle amplifiera cet état par les propriétés du cristal, empêchant la libération attendue, soit le changement de densité pour évoluer en mode "Service d'Autrui". Un cristal ne se programme pas. Il ne fait que s'autoprogrammer sur la fréquence vibratoire des individus qui, si elle n'est pas de conscience christique, les maintient dans la Matrice asservissante. Pour l'alchimiste de sa vie, le moyen de transmutation énergétique n'est plus extérieur comme avec des cristaux de quartz, mais pleinement intégré à son génome sous forme de cristal liquide*².
* Cf. Fonctionnement de l'architecture du Vivant.
*² Cf. Le chemin alchimique.
Les faux mantras libératoires
Certains gourous enseignants prédateurs, la plupart du temps à leur insu, se sont spécialisés dans la pratique des mantras, répétition chantée sous forme de
litanies de vers ou écrits "sacrés" tibétains, bouddhistes, hindouistes*. C'est la manière dont procède un de ces officiants bien établi jusque mi-2018 sur les ondes d'une radio spécialisée en
promotion de techniques soi-disant libératoires, thérapeutiques ou chamaniques, par leurs promoteurs marchands plus ou moins inspirés (Radio Ici et Maintenant). Formé telle que l'indique
sa biographie dans sa jeunesse au Hatha Yoga et aux méditations de Gayatri Mantra (répétitions de phrases en sanscrit chantées en boucle) et Kriya par des
yogis, pratiques renforcées par son vécu dans un ashram auprès du "Maître" Osho*², et auteur d'un ouvrage à destination d'Occidentaux désorientés suite à ses expériences au Japon, États-Unis et
Allemagne, il dispense désormais son " savoir-faire " en France moyennant des tarifs conséquents (100 euros la séance) et, comme tous ses co-religionnaires, des opérations collectives lucratives
sous forme de "retraites", son site promotionnel faisant qui plus est appel aux dons ! Quand on sait que son "péché" mignon puisqu'il ne s'en cache pas est la croissanterie riche en glucides,
notamment les croissants aux amandes, il n'y a plus de doute sur l'intégrité spirituelle du personnage dont l'appétence monétaire et glucidique signe le type de partition jouée, soit l'hypnose de
la conscience par l'emprise du subconscient de ses patients à travers la ritualisation de pratiques méditatives, celles-ci anesthésiant toute analyse
critique de la situation pour les maintenir endormis, sinon l'injection de programmes parasites, de leur plein gré il va sans dire...
* Cf. L'état de cohérence, voie de sa liberté.
*² Le gourou indien Rajneesh Chandra Mohan Jain (1931/1990), plus connu dans les années 1960 sous le nom d'Acharya Rajneesh, puis dans les années 1970 et 1980 sous celui de Bhagwan Shree Rajneesh, a pris au final le nom d'Osho. Surnommé " Le Maître des Maîtres ", il était et est toujours considéré par certains comme l'un des plus grands maîtres spirituels, tandis que d'autres ne voyaient en lui qu'un dangereux charlatan, notamment en raison de son attitude jugée ambigüe et permissive à l'égard de la sexualité, de son goût pour la provocation et de son " honnêteté intellectuelle " quelque peu suspecte. Ceci lui avait valu une réputation de " sex guru " aux États-Unis, ce dont bien entendu se fichent ses centaines de milliers de disciples à travers le monde, qui plus est relais de son enseignement pour nombre d'entre eux.
La technique à la mode du "Channeling"
La technique du channeling (canalisation en français) est relativement récente, s'étant développée à partir des USA dans les années 80. Elle est encore peu connue du grand public, peu d’articles de presse s'y rapportant et pratiquement aucune émission de télévision. Elle débouche par ses praticiens sur des textes et enseignements se voulant très inspirés en provenance d’entités qui ne sont pas de notre monde en 3D. Cette nouvelle approche multidimensionnelle nécessite une grande prudence, tant la manipulation de nombre de ses "channels" ou "channelers" est évidente. En effet, le channeling est un terme américain moderne de la littérature New Age, qui constitue un courant nouveau se répandant mondialement d’une façon rapide et surprenante à partir de livres et de conférences sur des sujets très divers censés mettre en relation notre planète avec des civilisations voisines ou lointaines. Apparenté à la notion de médiumnité en vogue à la fin du XIX° siècle au sein du mouvement spirite, l'idée de fond du channeling recoupe une thématique très ancienne d'expériences visionnaires, tel le chamanisme.
Pour les observateurs critiques qui cherchent à être objectifs et rationnels, la question de savoir si l’information provient d’une source extérieure au médium ou de son propre imaginaire inconscient est perpétuellement sujet à débat. Les deux hypothèses sont toutefois vraies toutes les deux, puisque la source est bien extérieure au médium et dans une autre dimension que lui, le message étant reçu par la biologie du channel jusqu’à son cerveau, dans son inconscient. L’imaginaire intervient donc pour le décodage des messages, c’est à dire leur interprétation, comme pour une traduction de scénario. Pour que le message soit fiable, cette technique demande de l’expérience, un bon équilibre psychique, une grande honnêteté intellectuelle pour la traduction en langage humain, et surtout la conscience de la possibilité de manipulation par son prédateur attitré. Qui plus est, le channeling étant ensuite traduit par un autre traducteur dans la langue du pays, des précautions techniques s’imposent pour assurer une validation des messages.
C'est pourquoi le receveur d’un channeling doit s’assurer de sa validité de différentes façons :
. En premier, l’ensemble des messages se doivent d’être cohérents, clairs et précis.
. Différents channelings sur le même sujet doivent être comparés et croisés. Il est surprenant de voir que des commentaires canalisés sur le même sujet par
différents channels, sans relation entre eux, sont souvent très similaires. Cette réalité apporte de la crédibilité aux messages.
. Le point essentiel de sécurité pour le receveur expérimenté consiste à comparer les messages reçus avec sa propre expérience et d’en recevoir ainsi une
validation. Si le receveur ne ressent pas dans son cœur ce qui est reçu, il doit s’abstenir, la croyance rationnelle devant être complètement oubliée. C’est l'hémisphère droit du cerveau qui
travaille, celui de l'intuition.
Dans tous les cas de figure, le channeling en état de transe est de la possession !
L'illusion hypno-thérapeutique et du channeling
On fait dire tout et n'importe quoi dans la pratique de l'hypnose et du channeling, la communication avec son "Soi supérieur" et ses "guides spirituels". C'est pourquoi la littérature New Age regorge de témoignages livresques sur l’après-vie, décrite comme un lieu de grande beauté et de délices spirituelles. Ces livres et témoignages positivistes deviennent immensément populaires, parce qu’ils répondent au besoin humain de confort existentiel. Il n'est qu'à voir le succès des séances spirites, tout comme le taux de remplissage des salons de consultation privée. Qui plus est, nombre de chercheurs dans ces domaines sont des psychologues, psychiatres, médecins ou prêtres ayant reçu une formation médicale et/ou psychologique, ce qui donne un label de respectabilité à cette communication rassurante avec l'au-delà.
La réalité est cependant toute autre, les plans appelés "astraux" étant une véritable jungle, les forces qui s'y trouvent n'ayant pas toutes, loin s'en faut, à cœur le bien-être comme les intérêts de l’humanité. Cette situation se développant et perdurant, il en résulte l'augmentation comme l'amplification des souffrances de l’humanité, d'autant que le bien-être psychique est martelé à tout crin par les bonimenteurs illusionnés sinon affairistes de la pensée positive, celle consistant à adresser à tout crin de l'"amour et lumière". Il en découle que les adeptes illusionnés par cette communication sirupeuse constituent des proies de choix des entités qui nous gouvernent, dans l'incapacité de les rencontrer pour en toute conscience s'en défendre. Cette constante déformation de la vérité quant à la situation desdits mondes supérieurs n'est rien d'autre qu'un gigantesque programme de désinformation, pour maintenir les êtres humains en situation de léthargie et de vulnérabilité, dans la continuité de la foi aveugle accordée jusqu'alors aux racontars des trois principales religions monothéistes. Ce commerce de la foi équivaut à du déni, soit l'acceptation tacite déléguée à autrui de vivre dans le mensonge... ce mensonge qui, d’après les définitions données par ces mêmes religions, est "satanique", car produit du Malin !
Il est indispensable d'avoir à l'esprit que nos "chers disparus bienveillants" errent pour la plupart dans le bas astral, à cause de leur ignorance d’une affinité avec le plan terrestre comme de l'existence d'entités entropiques
négatives dont ils constituent comme les vivants les mets de choix. N'ayant pas réussi pendant l'incarnation terrestre leur individuation, le cycle de conscience vécu ne l'ayant pas permis, ils
sont dans l'attente d'un nouveau "recyclage", une naissance à un état supérieur dans la limite des potentialités du corps génétique occupé, la communication qu'ils peuvent avoir avec les médiums
et channels terrestres ne les prédisposant nullement à communiquer la réalité de l'au-delà, si ce n'est sa version astrale, de ce fait viciée. C'est pourquoi la restitution qui en est faîte est
source d'erreurs manifestes, destinées à entretenir la confusion et l'ignorance. Un être vraiment "supérieur", qui aurait atteint une grande densité
et richesse de conscience, ne peut plus en effet entrer dans le champ énergétique de la conscience humaine terrestre, question de compatibilité de voltage s'entend, pour une interaction directe
avec un récepteur médium. Il en découle que s'il y a connexion, ce ne peut être qu’une conscience pas plus avancée que le potentiel normal de conscience de l’humain channel en question...
même s'il peut y avoir bien sûr quelques exceptions.
Il est évident que toute personne n’ayant pas été formée longuement aux techniques de délivrance d’esprits négatifs et d’exigence de traduction de l'information reçue ne devrait jamais ouvrir ces portes avec le monde astral, sous peine de rencontrer le désastre, pour elle comme pour ses patients ou consultants ! Or, combien ont réellement procédé à ce travail exigeant* qui, si tel était le cas par le changement de conscience opéré, les aurait écartés de toute pratique commerciale de leur art dans le but de rassurer des esprits faibles !
* De nos jours, sous l’influence des technologies occidentales rationalistes, l’idée que tout un chacun peut s’installer dans un fauteuil et se mettre à " channeler " est très semblable à celle que la traduction peut être faite par des machines, sans aucune interface humaine. Il en découle que la production des données est sujette à caution, considération n’étant pas accordée aux forces contradictoires ni à l’application de la Raison vis-à-vis de celles-ci. Il y a ainsi peu de chances d’en sortir autre chose que du "psycho-blabla" inutilisable, qui traduit fantasmes narcissiques, pollutions idéologiques, fraudes délibérées et cas pathologiques de personnalités multiples.
De l'attachement spirituel aux entités involutives
Dans la négation et l'ignorance, la plupart des individus ne refusent pas la permission à ces intrus aliénigènes non physiques. Si les êtres souverains individuels
ont le droit de nier toute violation ou intrusion d'un autre être, avec une connaissance limitée, voire inexistante, et des perceptions déformées de la nature du monde des esprits, de la réalité
non physique, de nombreuses personnes se laissent aller et créent leur propre vulnérabilité dans le cadre de la création de leur propre réalité. Il est ainsi à la mode aujourd'hui parmi de
nombreux enthousiastes du "New Age" d'essayer de canaliser une puissance supérieure, un professeur ou un maître spirituel qui utilisera le mécanisme vocal de toute personne disposée à prononcer
des "paroles de sagesse". Certains utilisent la terminologie "pour mon plus grand bien" lorsqu'ils demandent à un esprit de les canaliser. Cette activité constitue une permission et un accueil
pour un esprit désincarné. Les identificateurs tels que "maître" et "professeur" et les qualificatifs tels que "pour mon plus grand bien" seront revendiqués par les entités comme des
identifications, des qualités ou des attributs personnellement valables.
Il en découle que l'hôte n'est généralement pas conscient de la présence d'esprits attachés. Or, de nombreux domaines de la vie d'une personne peuvent être influencés par une ou plusieurs entités rattachées, l'attachement spirituel pouvant interférer avec n'importe quel
aspect de la vie de l'hôte sans méfiance. Les pensées, les désirs et les comportements d'une entité attachée sont vécus comme les propres pensées, désirs et comportements de la personne.
Les pensées, les sentiments, les habitudes et les désirs ne semblent pas étrangers s'ils sont présents depuis longtemps, même depuis l'enfance. C'est un facteur majeur dans la négation
généralisée du concept et le manque d'acceptation des phénomènes d'interférence désincarnée et d'attachement, d'obsession ou de possession d'esprit. De ce fait, une entité attachée peut être associée à n'importe quelle trace émotionnelle d'une personne vivante comme la colère, la peur, la tristesse ou la culpabilité. L'énergie
émotionnelle de l'entité intensifie l'expression d'une émotion spécifique, ce qui entraîne souvent des réactions excessives inappropriées à des situations de la vie ordinaire. Qui plus est,
l'influence mentale, émotionnelle et physique d'une entité attachée peut modifier le cheminement initial des options et des possibilités karmiques de l'hôte.
Elle peut perturber la ligne de vie prévue en hâtant la mort ou en prolongeant la vie, interférant ainsi avec tout point de contrôle spécifique. Une entité du sexe opposé peut influencer la
préférence et l'orientation sexuelles. Une entité rattachée peut influencer le choix des partenaires de mariage et le choix d'un partenaire pour une affaire extra-conjugale.
Dans la plupart des cas, une personne ne peut faire l'expérience et reconnaître la réalité de la condition qu'après la libération d'une entité rattachée. La prise
de conscience peut survenir quelques mois après une séance de libération, lorsque la personne remarque soudainement l'absence d'une attitude, d'un désir, d'une dépendance ou d'un comportement
familier. Les symptômes de l'attachement à l'esprit peuvent être très subtils. Un esprit attaché peut être présent sans produire aucun symptôme perceptible.
Il est à noter qu'une personne vivante peut avoir des dizaines, voire des centaines d'esprits attachés, car ils n'occupent aucun espace physique. Ils peuvent
s'attacher à l'aura ou flotter dans l'aura à l'extérieur du corps. Si une partie du corps de l'hôte présente une faiblesse physique, l'esprit terrestre peut s'attacher à cette zone en raison
d'une faiblesse correspondante ou d'une blessure au corps physique de l'esprit avant la mort. Un esprit peut se loger dans n'importe lequel des chakras de l'hôte, attiré par l'énergie
particulière du chakra ou par les structures physiques de ce niveau du corps.
Les symptômes de l'attachement spirituel peuvent être très subtils. Un esprit attaché peut être présent sans produire aucun symptôme perceptible. Pourtant, les entités attachées exercent toujours une certaine influence, allant d'une légère perte d'énergie à un degré important de contrôle ou d'interférence. La possession et la prise de contrôle totales peuvent entraîner la suppression de la personnalité d'origine. L'esprit attaché ne remplace pas l'esprit légitime dans le corps ; dans un tel cas, il usurpe simplement le contrôle. Un esprit terrestre attaché ne peut pas maintenir la vie dans un corps humain après que l'esprit original se soit séparé du corps dans la transition de la mort.
L'impasse ontologique de la psychologie classique
L’enseignement de la psychologie moderne consiste seulement en l’étude des phénomènes mentaux. De par sa nature scientifique matérialiste, elle est qualifiée de psychologie positive ou expérimentale, envisagée du seul point de vue psychologique. A la différence de la psychologie métaphysique, plus exactement métapsychique, elle ne prend pas en compte la connaissance de l’âme, envisagée en elle-même dans sa véritable nature. Il en découle que l’observation des "phénomènes psychologiques" par le moyen de la concentration et de la "connaissance directe " fait l’objet d’une discrimination, empêchant l’accès à la connaissance de l’être humain et des conditions de son état. Or le phénomène * psychologique observé au moyen de cette connaissance métapsychique est plus directement perçu que les phénomènes extérieurs, donné plus immédiatement que ceux-ci. Il évite le fait que, pour être perçu - c’est-à-dire pour entrer dans le domaine de la conscience de l'observateur -, le phénomène revête nécessairement lui aussi un caractère psychologique. A l'inverse, "l’observation objective" par l'accès à la connaissance directe s’effectue sans référence immédiate au caractère subjectif de la mémoire individuelle, nourrie de l'inconscient individuel et collectif et à ce titre dépositaire des vices et miasmes de la prédation qui y préside et prédomine. Il en découle que les idées préconçues des psys officiants, qu'ils soient -chologues ou -chiatres, exercent une influence sur les faits mentaux observés.
Ceci pose tout naturellement la question de ce que nos scientifiques psys nomment conscience, subconscience et inconscience. En fait, la conscience claire et distincte, "normale", doit être considérée comme occupant la région centrale dans le domaine de la conscience intégrale, avec les prolongements que sont la subconscience et l'inconscience qui occupent le reste de ce domaine. Ces prolongements qui s’étendent en divers sens à partir du centre commun qu'est la conscience intégrale auquel ils sont rattachés indiquent qu’il s’agit uniquement de prolongements inférieurs de la conscience. Et au même titre qu'est admis la subconscience, il y a lieu d’admettre corrélativement une super ou supra-conscience, prolongement supérieur de la conscience. Or c'est ce que ne font pas ou n'admettent pas en général les psychologues, sauf à l'employer dans un sens tout différent, celui de la conscience centrale (ou ordinaire) par opposition aux consciences subordonnées. Employé de cette façon, ce terme n’est qu’un néologisme inutile, puisqu’il ne désigne rien de plus que la conscience proprement dite...
La conscience ne peut être définie comme une unité distincte des faits psychologiques qui se produisent en elle, établissant alors une distinction radicale du sujet et de l’objet. Dans un mode de la pensée parfaitement conscient, qui relève de l’ordre le plus élevé, une telle distinction ne peut exister. Il se réfère en effet à la non-dualité, dans laquelle la conscience individuelle a son principe immédiat. Elle possède ainsi la fonction d’exprimer la Conscience de l'Esprit universel, l'UN, même si délimité de manière illusoire par identification avec la perception sensible qui s’exprime ordinairement par la corporalité physique subordonnée aux sensations, activités sensorielles, facultés mentales, conditions psychologiques, états transitoires, mémoire,... La conscience, par sa nature et par ses fonctions, est quelque chose d’irréductible, qui n’est assimilable à aucune autre. C'est pourquoi la psychanalyse contemporaine telle que pratiquée - la psychologie de laboratoire des couches de l'infra-humain (subconscient, inconscient) avec ses interprétations psychanalytiques - présente une ressemblance plutôt terrifiante avec certains "sacrements du diable". Ceci entend que l’usage principal de la psychanalyse, son application thérapeutique, ne peut être qu’extrêmement dangereux pour celles et ceux qui s’y soumettent et pour ses praticiens aveugles qui l’exercent. Ces choses étant de celles qu’on ne manie jamais impunément, il n'est pas exagéré d’y voir un des moyens spécialement mis en œuvre par la Force de prédation pour accroître le plus possible le déséquilibre du monde moderne et le conduire en cette fin de cyclicité vers la dissolution finale. Et comme tout docte psy doit préalablement avant d'exercer se faire lui-même psychanalyser, nous pouvons d'autant mieux comprendre comment la prédation opère pour laisser en lui une empreinte ineffaçable. Autrement dit une initiation du psychisme inférieur en sens inverse, une descente aux Enfers !
* Le mot même de "phénomène" signifie étymologiquement "ce qui apparaît".
Cf. "Psychologie" de René Guénon (1886/1951), paru en 2001 aux éditions Archè Milano, partie détachée du Cours de Philosophie attribué à René Guénon.
Descente aux Enfers
Dans la religion grecque antique, les "Mystères d’Éleusis" faisaient partie d'un culte à mystères, de nature ésotérique, effectué dans le temple de Déméter (la Terre-Mère chez les Grecs) à Éleusis, ville en Attique à vingt kilomètres environ à l'ouest d'Athènes. Si la "descente aux Enfers" se rencontre dans les phases préliminaires d'un processus initiatique (l’œuvre au Noir alchimique*), sa parodie profane revêt un caractère de contrefaçon inquiétant. Il en découle que cette prétendue "descente aux Enfers" n’est suivie d’aucune "remontée", constituant tout au contraire une "chute dans le bourbier", soit celui qui figure sur la route qui menait à Éleusis. Ceux qui y tombaient étaient des profanes, qui prétendaient à l’initiation sans être qualifiés pour la recevoir, et qui n’étaient donc victimes que de leur propre imprudence. Si l’être en quête d'initiation est censé épuiser définitivement certaines possibilités inférieures pour pouvoir s’élever ensuite aux états supérieurs, la "chute dans le bourbier" voient les possibilités inférieures s’emparer au contraire de lui, le dominer et finir par le submerger entièrement. C'est ce qui guette la plupart des apprentis sorciers thérapeutiques, les psys scientistes de tout poil comme les praticiens en bien-être illusionnés !
* Cf. Le chemin alchimique.
La face cachée du bien-être
Ils sont légion celles et surtout ceux qui se sont lancés sur le juteux marché du bien-être censé répondre aux affres de cette civilisation en souffrance, souvent avec sincérité tant l'état " sauveur " de leur moi non individué * masquait leur dominante bourreau ou victime utilisée par leur prédateur attitré pour les manipuler afin de recevoir sa nourriture énergétique de survie. Utilisant tout particulièrement les réseaux sociaux et ses influenceurs (surtout influenceuses) pour promouvoir leurs promesses de bonimenteurs ou fabricants de pastilles dédiées à cette thématique pour les chaînes d'info en continu, il en découle pour ce domaine à la croisée de la santé et de la spiritualité arnaques financières, emprise psy sinon parfois domination sexuelle... Sous couvert de quête existentielle, la cible privilégiée est la femme, qu'elle soit mère au foyer, femme active surchargée ou femme émancipée, à la recherche d'une parenthèse de lâcher-prise et de recentrage intérieur salvateur la plupart du temps après un échec professionnel, un deuil, une rupture, un accident, une maladie.
De la déjà ancienne sophrologie aux injonctions à la "bienveillance" dans le cadre de la RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale) en entreprise, des conférences sur le bien-être nutritionnel et le vivre-sain (intolérances alimentaires, bio, pratiques véganes) en passant par l'édition de manuels de développement personnel et le coaching tant individuel que collectif (pratiques yogiques), sans oublier les offres VIP pour bobos branchés (parcours holistiques inspirés des quatre éléments, séances privées de qi gong ou de reiki, récitation de mantras en sanskrit dont nul ne comprend un traître mot), le bien-être est désormais omniprésent des sphères chimériques du quotidien.
Ce programme de manipulation mentale est entre autres une orchestration de l'usine hollywoodienne - les "mages noirs" - dédiée au contrôle de la conscience*². Son
ambassadrice attitrée est Gwyneth Paltrow, actrice glamour qui en 2008 a lancé Goop (signifiant " substance visqueuse
" ...), une newsletter confidentielle pour CSP+ en quête de bonnes adresses et de recettes, transformée depuis en véritable empire digital par sa plateforme combinant e-commerce, ouvertures de pop-up stores, organisation de conférences payantes et
collaborations avec des marques (sa valorisation
est estimée à 250 millions de dollars). On y trouve dans ce bric-à-brac "élitiste" des jeux de cartes provocateurs d'empathie, des pailles en métal agrémentées de cristaux
purifiants visant à assainir l'eau et lutter contre les déchets plastiques, un spray infusé aux huiles essentielles supposé protéger des attaques psychiques, un luxueux fil dentaire enrichi en
fibres de noix de coco, des haltères en marbre massif, un cache pour les yeux avec une face "sleep" et une face "fuck"... à des tarifs conséquents. Si cette success story est unanimement
encensée par ses adeptes illusionnées, le site du mieux-vivre accumule les controverses et les condamnations pour publicité mensongère comme des accessoires vaginaux supposés lutter contre les
dérèglements hormonaux et la dépression nerveuse, les patchs corporels permettant de "réguler les fréquences énergétiques du corps" basés sur un soi-disant matériau utilisé par l'agence spatiale
américaine NASA, ou encore la mise en avant des pouvoirs paranormaux d’Anthony William, plus connu sous le nom de Medical
Medium, gourou de l’auto-guérison dont les "remèdes" permettraient de soigner pêle-mêle dépression, autisme, chocs post-traumatiques, diabète ou maladie de Lyme !
Nous pouvons ainsi comprendre d'autant mieux l'appétence des foutraques gourous du bien-être à profiter de ce mercantilisme luciférien avec ses cafés vegan, ses cures de jeûne, d'hygiène et de digestion hors de prix (jusqu'à 3 000 euros), ses soins énergétiques opaques comme les supposés lavements ayurvédiques ou yogas tantriques, ses régimes à partir de jus de légumes et ses retraites dédiées à la santé mentale, même si bien sûr il se trouve parmi l'abondante ivraie de vrais professionnels investis et sérieux. Nul(le) ne s'étonnera alors que la Mission interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives sectaires (Miviludes) déplore les conséquences désastreuses de ces cours et formations dispensés par des professeurs qui, formés à la va-vite, sont avant tout via leurs appâts sirupeux désireux d’exercer une domination psychique, sinon financière et sexuelle, sur des patients déboussolés en quête de repères, près de 40 % des signalements de manipulations mentales provenant de l’univers de la santé.
Ces refuges spirituels à un mode de vie éreintant illustrent la détresse émotionnelle de l'être humain profondément endormi à Qui Il Est, cherchant désespérément à l'extérieur la réponse qui gît pourtant enfouie en lui-même. Tant qu'il n'accepte pas de rencontrer l'ombre prédatrice qui le domine, le leurre et l'asservit - son autre face du miroir -, il demeure l'esclave vulnérable et consentant des professeurs enseignants relais de la prédation, qui, par les dérives insidieuses facilitées par l'effet de groupe et la fascination pour le "maître" (syndrome dit de Stockholm), exercent pour son compte la domination psycho-émotionnelle nécessaire à sa survie dans les Ténèbres de la conscience, la 4ème dimension en mode "Service de Soi".
* Cf. Fonctionnement du corps biologique.
*² Cf. Symbolisme et artifices de la Matrice.
Les dangers illusoires de la santé verte
Les médecines alternatives parmi d'incontestables bienfaits sont également un terrain d'élucubrations destinées à piéger l'apprenti spiritualiste. Ainsi par exemple
l'émergence de nouveaux produits nutritionnels (compléments alimentaires "verts") aux effets merveilleux comme les ormes et l’or mono-atomique, qui promettent de léviter, d’avoir une
guérison miraculeuse, un "meilleur équilibre du cerveau", jusqu’à quasiment amener à une métamorphose spirituelle instantanée.
Certes les effets du "nano-or" sur l'ADN sont avérés, comme les particules de métaux sous forme colloïdale (or, argent, cuivre colloïdal). La liaison du nano-or peut ainsi "cuirasser" l’ADN, l’empêchant de transcrire, tout comme augmenter les ruptures simples et doubles de brins en cas d’exposition à des radiations. De même, le nano-or est utilisé pour se fixer sur l’ADN et créer de minuscules machines ou nanorobots, sorte "d’espions" cellulaires pour "infiltrer des cellules individuelles et signaler en temps réel leur fonctionnement interne". C'est pourquoi il est prudent de ne pas accorder à ces minéraux miracles autres que sous leur forme colloïdale une confiance en leurs prétendues propriétés, qui n'auraient pour objectif que d'agir à notre détriment sur la structure de l'ADN afin de la brider pour empêcher l'éveil de la conscience. Ils profitent pour ce faire de la naïveté de beaucoup d'apprentis spiritualistes à s'égarer dans le domaine de la santé holistique en prenant leurs rêves pour des réalités. Le monde dans lequel nous vivons est faussé par des pouvoirs que nous ne commençons pas même à entrevoir, où des substances saines sont interdites et où des poisons toxiques sont impossibles à éviter. C'est pourquoi les vœux pieux sont notre plus grande faiblesse, et doivent être éradiqués de notre conscience si nous voulons vraiment trouver une issue. Les sages nous ont répété pendant des siècles qu’il n’y a pas de raccourci à l’illumination, et il est peu probable que ces nouveaux produits fassent exception, constituant au contraire le piège spirituel parfait !
Vivier pédocriminel
Quoi de plus facile que d'attirer la proie enfantine ou adolescente convoitée dans les filets du prédateur par les chemins accueillants et rassurants de la quête spirituelle. Si cette criminalité existe dans la société civile, elle l'est tout autant dans les sociétés et mouvements du "sacré", qui plus est dans les communautés prônant de manière insidieuse l’absence de morale et le dépassement des convenances aux fins de libérer l'énergie du Tout Amour et Lumière !
Phénomène considéré généralement comme marginal et lié à quelques personnes enclines par leur pathologie déviante à ces tendances regrettables, il sous-estime pourtant le mécanisme rituélique (symboles visuels et sonores, odeurs - parfums et encens -, effet de groupe engourdissant) qui, parce que reposant à l'origine sur une intention désacralisée, peut conduire lentement au dévoiement de fidèles mis sous hypnose, leurs instincts (pulsions) non conscientisées et nettoyées étant manipulables par leur prédateur attitré. Qui plus est, il repose souvent sur des pratiques (bouddhisme, hindouisme...) inconnues dans leurs fondements initiaux* qui subjuguent des Occidentaux persuadés de leurs bénéfices par rapport à leurs religions désuètes. Erreur magistrale, le système prédateur occulte ne faisant aucune différence entre Orient et Occident quant au contrôle de la conscience.
L'identification en toute confiance à l'enseignement de l'instructeur (gourou, lama, mage, thérapeute, formateur), revêtu ou non de sa parure symbolique et formulant de sa voie doucereuse des concepts et formules soi-disant sacrées dans une atmosphère de circonstance, guette l'apprenti spiritualiste pour l'entraîner vers la dépossession de soi, au service d’instincts de satisfaction basés sur la libération des inhibitions et par-là même sur la domination, pouvant dans le cas extrême offrir au "maître" son corps, son argent comme sa progéniture. C'est ainsi qu'un jour, imprégné de plus en plus de ces manières de voir la vie et les autres, le passage à l’acte devient possible, sinon évident, même si bien sûr tous les adeptes comme enseignants ne sont pas, loin s'en faut, à mettre dans le même sac. Reste à distinguer le bon grain de l'ivraie pour celle ou celui choisissant cette voie de vie spirituelle ...
* C'est ainsi par exemple que les lamas tibétains ne veulent pas, en général, faire traduire ni éditer les rituels longs de leurs pratiques en français et en anglais. Depuis des siècles, le Tibet "féodal" est hanté par les pratiques magiques, les sortilèges, les guerres intestines, les luttes factieuses et les règlements de compte, la chercheuse australienne Kathleen Mc Erlain démontrant de son côté l'existence au Tibet de nombreuses loges bouddhiques noires pratiquant le cannibalisme et le sacrifice humain (Cf. livre Too Many Secrets: Humanity's Fight to Expose the Secret Underground Worlds - "Trop de secrets : la lutte de l'humanité pour exposer les mondes souterrains secrets") . Voir également le livre extrêmement rare Darkness Over Tibet ("La face obscure du Tibet") publié en 1937 de l'auteur Theodore Illion (1898/1984).
Le moine bouddhiste hongrois Ignaz Trebitsch-Lincoln (1879/1943), également espion et aventurier (nom en religion :
Chao-
Cf. en complément Les psychopathes qui nous gouvernent.
Récupération fumeuse d'une bonne intention
Le National Economic Security and Recovery Act (NESARA) est un ensemble de propositions de réformes économiques pour les États-Unis qui ont été émises dans les années 1990 par le diplômé en philosophie des systèmes de l’Université d’État de Louisiane, consultant en ingénierie et enseignant Harvey Francis Barnard (1941–2005). Il affirmait que ses propositions - remplacement de l’impôt sur le revenu par une taxe de vente nationale, suppression des intérêts composés sur les prêts garantis, retour à une monnaie bimétallique -, entraîneraient une inflation de 0% et une économie plus stable. Il s'appuyait sur une théorie selon laquelle la dette est le facteur économique numéro un qui inhibe la croissance de l’économie, et les intérêts constituent le "mal moral" numéro un et la raison de la dette. Ses propositions n’ont jamais été présentées devant le Congrès.
NESARA est depuis devenu plus connu en tant que sujet d’une théorie du complot de type culte à l'initiative de Shaini Candace Goodwin, également connue sous le nom de Dove of Oneness ("Colombe de l'Unicité") et qualifiée dans les médias de "reine du cyberculte". Elle a en effet affirmé que la loi avait en fait été adoptée avec des dispositions supplémentaires en tant que National Economic Security and Reformation Act., et ce par une session secrète en mars 2000 (signée par le président Bill Clinton), avant d'être supprimée par l’administration George W. Bush et la Cour suprême, celle-ci interdisant à toute source officielle ou privée d’en discuter, sous peine de mort.
La description de Goodwin de NESARA va bien au-delà de la proposition de Barnard en annulant par exemple toutes les dettes personnelles, en abolissant l’Internal
Revenue Service (l'impôt), en déclarant la paix mondiale, et en exigeant de nouvelles élections présidentielles et législatives.
Après que Goodwin ait commencé à commenter NESARA, d’autres théoriciens du complot basés sur Internet s’y sont accrochés.
Barnard avait pris connaissance de la description de Goodwin de NESARA avant sa mort en 2005, condamnant les allégations de Goodwin comme une campagne de
désinformation.
Outre que Goodwin et ses acolytes sollicitent leurs lecteurs pour de fréquents dons, certains partisans de NESARA affirment que des êtres d’un autre monde
travaillent pour faire annoncer NESARA, incluant un être cosmique "canalisé" appelé "Hatonn" (un androïde Pléiadien...), et un autre nommé "Sananda", "nom galactique" du Maître Ascensionné Jésus
qu’il utilise dans son rôle de Commandant en Chef du Flotte de soucoupes volantes Ashtar Command...
Le risque de toutes ces techniques de liaison avec des entités rétrogrades du plan astral, d’un niveau bestial alors même qu'elles ont la capacité d’apparaître en "êtres de lumière", est qu'à la suite de ces contacts notre système de chakras * soit déréglé et que nous nous soyons fait piller notre énergie. C'est ainsi que nombre de pratiques actuelles, anodines en apparence, nous font glisser vers la fantasmagorie manipulatoire des plans invisibles, où il existe encore moins de probité qu’ici-bas. Si certaines de ces illusions sont des imitations de la Vérité dont on peut démasquer aisément l’imposture à l’aide de quelques critères, celui/celle qui en est au commencement de sa quête, peu expérimenté, sera inévitablement ébloui. Il se jettera vers la lumière qu’on lui indique, avant de découvrir que c’était la première tentation d’un long chemin parsemé de mirages. Passée l’exaltation du début, et après un périple frustrant, il se retrouvera à la case départ, désillusionné, dépossédé de sa vitalité, et financièrement délesté.
C'est pourquoi il y a des principes à connaître avant de s’engager dans une pratique spirituelle extérieure, car il est impossible de déterminer à l’avance sa véritable finalité. Cette finalité occulte qui se cache habilement derrière les suaves promesses, ainsi que ses contre-indications comme tout bon procédé thérapeutique qui se respecte, ne sont jamais indiquées. Ainsi on ne soulève surtout pas l’épineuse question des "dettes" qu’il faut rembourser lorsqu’on négocie quelque petit avantage spirituel, compte-tenu de la loi d'équilibre en vigueur dans l'univers. C’est un sujet tabou dans le commerce avec l’invisible. Mais le "commerce avec les esprits", les "guides de lumière" ou d’autres entités, demeure comme son nom l’indique un commerce fait de tractations et de bénéfices, d’intérêts, de séduction et de dissimulation. Ce qui pour l’un n’est qu’une expérience peut être une régression pour l’autre. Ce qui pour l’un n’est qu’un divertissement sans lendemain pourrait être un enchaînement spirituel pour un autre. Souvent la folie provient d’un usage de la magie dans une existence antérieure... Aussi commence-t-on par des exercices pour développer ses pouvoirs psychiques et l’on se retrouve avec des chakras déséquilibrés, une thyroïde hypertrophiée ou l’hypophyse endommagée. Et il faudra soigner ces déformations dans une existence future, car tout se compense de par la loi d'équilibre. Bien entendu, il s’agit là de cas extrêmes, car la plupart des techniques de développement personnel ou d’expansion de la conscience n’ont qu’un effet placebo qui ne laisse pas de séquelles durables, sauf le prix des stages… C'est pourquoi, avant d’entrer dans un groupe apparemment attractif, de dépenser ses économies dans un stage, ou de se livrer à une discipline, il est nécessaire de faire avec lucidité, discernement, le bilan de ce que nous espérons en recevoir, et de ce que nous risquons d’y laisser...
* Cf. Fonctionnement du corps biologique & Le moteur biologique de la co-création.
Le risque de déséquilibre de l'organisme
S'il y a des chemins spirituels sans aucun doute harmonisés avec le psychisme et l’organisme de l'être humain occidental vivant dans le monde contemporain, il y a également beaucoup de pratiques qui sont en opposition avec notre constitution physique et psychique actuelle, et dont on ne peut espérer aucune amélioration constructive. C'est pourquoi les pratiques et les enseignements qui risquent de nous mettre en contact avec des entités et des égrégores qui nous captent en nous déportant vers l’extérieur de nous-même sont à rejeter, dans la mesure où il ne faut jamais forcer le fonctionnement de nos chakras et de nos corps subtils.
La compréhension objective des systèmes spirituels repose sur une connaissance de la constitution subtile de l’être humain et des méthodes de transformation initiatiques. Chaque siècle propose de nouvelles méthodes qui ne sont qu’une reformulation des techniques anciennes, mais adaptées aux rayonnements de l’époque. Lorsqu’on a à peu près compris les principes des techniques pour élever son taux vibratoire, activer ses centres énergétiques, et aligner sa conscience sur d’autres fréquences, on est armé pour faire la différence entre les techniques régressives qui conduisent à une liaison avec les plans invisibles inférieurs, et la véritable voie spirituelle, même si la distinction est délicate. La voie spirituelle authentique ne conduit pas à une liaison avec le monde occulte (la lumière astrale par exemple). Elle repose sur le centre de notre être, et non sur des entités extérieures (maîtres ascensionnés, anges, archanges, animaux totem ...). C’est un chemin qui va à l’opposé du New Age, dont nombre de praticiens ne sont pas aussi initiés qu’ils se prétendent, loin s'en faut. Au contraire, ce sont souvent des apprentis sorciers, qui ont éprouvé une satisfaction personnelle avec une méthode qu’ils croient adaptée à tout le monde. Ils y trouvent aussi un moyen de gagner de l’argent, comme d'exercer de l'ascendant sur autrui. Mais ce qui pourrait être gratuit car bienveillant et positif ne l’est pas obligatoirement d’un point de vue occulte. Lorsque l’on est accroché à son insu par la manipulation extra-dimensionnelle et que l’on devient soi-même un " initiateur ", la boucle est bouclée. On va jouer au petit maître, un aveugle qui guide les aveugles. Bien entendu, les spéculateurs de la spiritualité s’appuient toujours sur des explications pseudo scientifiques ou une tradition vénérable, comme la mode du chamanisme. Qui sait si cette tradition n’a pas été pervertie, et si, hors de sa matrice, sa magie ne s’est pas inversée ? C’est souvent le cas pour les techniques venues d’Orient qui ont été élaborées pour des êtres différents de l’occidental au plan physiologique et psychique.
Quant aux nouveaux systèmes de méditation, ils opèrent quasiment tous sur une fréquence du plan astral, qui est la dimension de l’illusion par excellence.
L’expérience est souvent agréable, car un sentiment de contentement, de bien-être s’en dégage, mais le résultat spirituel est non seulement nul, mais négatif. Pendant le relâchement de la
méditation, on devient aisément la proie d’entités-relais qui cherchent à investir les consciences momentanément mises en veilleuse. Il y a deux manières d’affaiblir le libre arbitre d’un être
humain : la douleur ou le plaisir. Le New Age agit par la promesse d’une élévation dans les mondes spirituels, ce qui, pour les gens sensibles, apparaît comme la plus haute satisfaction, le gage
que la souffrance sera abolie et que le bonheur est en vue. C’est la promesse d’une ascension vers le ciel, vie après vie, toujours plus et toujours mieux. Mais les lois de l’évolution sont
différentes ...
Raël, ou le discrédit New Age de la vie extraterrestre
Un "extra-terrestre" aurait désigné du nom de Raël le fondateur du mouvement éponyme, signifiant "Celui qui apporte la lumière des Élohim". En effet, le Mouvement Raélien veut préparer l'accueil sur terre des extraterrestres en diffusant leur message dans le monde d'aujourd'hui. Il s'agit d'un mouvement dangereux à caractère occulte.
Son fondateur est Claude Vorilhon, qui après divers métiers, dit avoir été contacté à 27 ans le 13 décembre 1973 par des "extra-terrestres" dans l'un des cratères de la chaîne des volcans proches du Puy de Dôme. Le gourou va réussir au-delà de ce qu'il pouvait certainement espérer à cette époque. Se faisant appeler "Sa Sainteté Raël", il écrit une série d'ouvrages dont l'inspiration, en dehors des soi-disant révélations extraterrestres à l'auteur, fait appel à un titre unique consulté et mentionné en bibliographie : la Bible. Quoi de plus naturel pour un messager et prophète ayant pour "Père géniteur" celui-là même qui 20 siècles auparavant avait rencontré Marie et engendré Jésus Christ... Ses révélations pseudo bibliques sont plaquées sur un reliquat de croyances et de traditions issues du paganisme catholique le plus primaire, ne pouvant faire illusions tant la contrefaçon est grossière. Pourtant, il va rallier nombre d'adeptes. Des émissions télévisées ont mis en scène le "prophète" et quelques-uns de ses anciens adeptes, révélant quelques pratiques odieuses concernant des enfants en totale déroute dans cet univers d'adultes sexuellement dépravés.
Le gourou et ses esclaves sexuelles
Keith Raniere, 57 ans à l'époque, a été arrêté en mars 2018 au Mexique puis extradé vers les États-Unis, poursuivi pour trafic sexuel, association de malfaiteurs et menaces. Il est le gourou présumé d’une secte qu'il a fondé en 1998, NXIVM (appelée communément Nexium), basée dans le Comté d'Albany (New York), avec des centres dans plusieurs villes de États-Unis, du Canada, du Mexique et en Amérique centrale. Cette structure de formation tenait des séries d’ateliers baptisées Executive Success Program (ESP), dont le but officiel était de " réaliser le potentiel humain " des participants. Les participants aux sessions de formation, décrits pour la plupart comme extrêmement intelligents, ouverts d’esprit, gentils et aimants, acceptaient de payer jusqu’à 5.000 dollars par atelier de cinq jours, se retrouvant, le plus souvent, endettés, au point de devoir travailler pour Nxivm pour rembourser leur dû. Environ 16.000 personnes auraient suivi les formations depuis 1998.
Le gourou est soupçonné, dès les débuts de l'activité, d’avoir entretenu un cercle de 15 à 20 femmes sous influence, avec lesquelles il avait des relations sexuelles. En 2015, il aurait créé une organisation parallèle pyramidale, baptisée " DOS " (Dominus Obsequious Sororium, jeu de mots anglo-latin), qui comprenait des " esclaves " et des " maîtres ". Tous les membres étaient des femmes. Parmi les missions des " esclaves ", figurait notamment l’obligation d’avoir des rapports sexuels avec Keith Raniere lorsque cela leur était demandé.
Avant d’être acceptées au sein de la structure, les femmes devaient fournir une " garantie " – c’est-à-dire divers éléments compromettants pour elles-mêmes, photos, lettres, ou documents –, que l’organisation se réservait le droit de rendre publics si elles quittaient DOS. Elles devaient aussi subir un " marquage ", qui consistait à tracer sur la peau des lettres, souvent les initiales de Keith Raniere, à l’aide d’un stylo à cautériser qui brûlait les chairs. La victime était maintenue immobile par d’autres femmes et chaque séance était filmée.
La " philosophie " promue par le gourou au sein de sa secte s’appelle " L’enquête rationnelle ", consistant notamment à valoriser " un type de sociopathes qui
commettent des actes de destruction ". Elle est la prolongation de la loi de Thelema, telle qu'exprimée dans Le Livre de la Loi (The Book of the Law) du maître sataniste
Aleister Crowley. Ces sociopathes satisfont leurs désirs par tous les moyens, sans considération pour les autres et sans remords, ressentant du plaisir ou de la gratification dans des situations
que les individus humains en conscience trouveraient répugnantes *.
* Cf. Les psychopathes qui nous gouvernent.
Loin de constituer une exception, c'est ainsi que les choses se passent ainsi la plupart du temps, spécialement lors de séances méditatives dirigées par des "channels" dont la personnalité constitue une brèche qui favorise la pénétration d’entités prédatrices dans notre existence. Ces guides sont comme envoûtés par ces esprits involutifs qui les contrôlent derrière le joli refrain "amour et lumière" afin qu'ils réunissent des individus pour les mettre collectivement en phase de manière harmonieuse, et ce pour mieux les tenir sous contrôle. Ces guides et canaux, très souvent sincères, ignorent le but secret de l’opération de pompage spirituel dont ils sont les relais émerveillés. Il est en effet très gratifiant de parler au nom de l’invisible, et il y a beaucoup de candidats qui espèrent devenir des petits maîtres. Et comme l’être humain a été conditionné à vénérer l’autorité, nulle autorité n’est plus attractive que celle qui est supposée venir "d’en haut".
Mais l’invisible confiné au champ astral n’est pas le sacré. Si ces channels voient dans leur liaison avec l’invisible le signe d’une élévation ou d’une élection, il s’agit d’une régression de la conscience. La passion de l’invisible les obsède comme une drogue, et intoxiqués comme des dealers, ils racolent des prosélytes pour étendre le cercle de leur trafic, tout en en retirant un profit matériel et un sentiment de puissance. Voilà comment les choses se passent dans la plupart des réunions de prière, d’invocation ou de méditation. Parce que les religions ont donné de fausses images de la vie spirituelle, et devant le merveilleux et l’invisible, les gens deviennent des enfants...
Le détournement de l'être humain de sa véritable mission
Le "Service à autrui" est à la mode. Le problème est que tel il est enseigné, tel il détourne l’être humain de sa véritable mission qui est de trouver son centre originel individuel en passant par la prédation qui le domine et l'asservit, non en la niant et en l'évitant. Dans le nouvel âge, il ne faut pas critiquer, ni émettre d’opinion négative. Il ne faut plus débattre des problèmes en profondeur pour ne pas rompre l’harmonie artificielle. Et bien sûr, il faut suivre une thérapie ou un développement personnel si l’on dévie. La mode de la psychologie a préparé le terrain à cette normalisation, basée sur la culpabilité ancrée dans l'inconscient. En fait le nouvel âge est hyper conformiste. C’est une religion dogmatique. Mauvais est celui qui ne veut pas être "bon" à la manière de tout le monde, et qui ne croit pas dans les promesses d’un monde meilleur à venir. Méchant est celui qui ne croit pas dans la paix pourtant hypocrite des politiciens et de leurs relais institutionnels, ni dans la bonté superficielle et sirupeuse qui dégouline des cercles névrosés "amour et lumière" ...
Tous ces "guides de lumière" et leurs prétendus "maîtres ascensionnés" ne sont que des mirages diffusés à partir de puissants égrégores à l’aide d’une haute technologie occulte. Ces hauteurs soi-disant célestes ne sont que des plans de conscience encore plus bas que l’existence matérielle, ceux de prédateurs zélés propagandistes d’une subversion de la conscience qui utilisent la spiritualité pour faire avancer leur politique, comme les prières collectives pour réparer tel aspect de l’existence ou les chaînes de prières et de pensées. Même si sur un plan physique vibratoire leur efficacité est indéniable, encore faut-il s'assurer que la pensée de leurs pratiquants est pure et sans tâche, tout particulièrement celle de leurs ordonnateurs. La réalité est que depuis qu’il existe des religions et des intermédiaires entre l’homme et le divin, des hiérarchies d’entités retardées de l’au-delà exploitent l’humanité sans vergogne en jouant sur sa cécité spirituelle et sa sentimentalité.
Si une démarche spirituelle élève l’être au-dessus des contingences grossières, elle ne lui évite pas les épreuves de la vie. C’est à travers les difficultés que l’âme s’éveille. Pour se libérer, il faut traverser des épreuves, réaliser le Voyage du Héros *, et aucun être céleste ne les franchira ni le réalisera à notre place. C’est l’incarnation. Les idées spirituelles qui portent au rêve, à l’évasion et à l’idéalisme sentimental sont des impasses, des mirages dans le désert de l’existence. Elles font oublier les rigueurs de la vie, mais celle-ci n’en paraît que plus dure après l’atterrissage.
* Cf. Le Jeu de la Vie.
Le besoin de reconnaissance déguisé
Dans notre monde de 3ème densité induisant un comportement inéluctablement en mode "Service de Soi", la forme du besoin est souvent celle de la reconnaissance, c'est-à-dire le besoin inconscient d'être reconnu par son entourage dans son cheminement en mode "Service d'Autrui". Elle voit l'individu essayer de s'orienter vers des actions de plus ou moins grande envergure, essayer généralement d'échafauder de grands projets, avec toujours en arrière-plan des intérêts pécuniaires ou des prises de pouvoir, souvent habilement déguisés en projets d'intérêts humanitaires ou communautaires*. Puisqu'ils ne pensent qu'à eux tout en étant sincèrement convaincus du contraire, le bien-être d'autrui les indiffère, à des degrés différents bien sûr. Ils sont malgré les apparences sans scrupules, manipulant allègrement leurs semblables car ne possédant pas encore la conscience assez développée pour se comporter autrement, c'est-à-dire "véritablement humainement".
D'autres vont aussi endosser des rôles de chefs religieux, de gourous, d'enseignants spirituels, dans l'unique but en dépit de leur engagement sincère de continuer à servir le corpus "Service de Soi" qu'ils ignorent (leur enseignement oral et/ou écrit n'en parle pas)*². Parmi eux, certains possèdent d'indéniables talents, qui ne sont que des sortes de "pouvoirs magiques" hérités de leur "opérateur/contrôleur" de 4ème densité. Leur "insolence" masquée tant par leur apparente humilité extérieure que par leur engagement au service d'une cause les autorise parfois même à se revendiquer bienfaiteurs de l'humanité, car porteurs brillants d'indéniables vérités. Pourtant, ils ne sont que les commissionnaires idéaux à leurs propres dépens entre le consortium de l'ombre et les adeptes du New Age, "marionnettes" de prédateurs hyper-dimensionnels et résultats d'habiles escroqueries orchestrées et financées à travers ce mouvement "Amour et lumière", sombre il va sans dire. Fermement piégés dans leur ego, ils sont programmés pour détourner les chercheurs de vérité de leur propre guidance par un savoir spirituel ou intellectuel qui leur a été transmis au travers du canal égotique et, par conséquent, qui a corrompu entièrement leurs capacités de discernement.
* Cf. Les "humanitaires people" (photos 1 à 7) : Bernard Kouchner - Médecins sans frontières et Médecins du monde - ; Rony Brauman - Médecins sans frontières -;
Robert Ménard - Reporters sans frontières -; Harlem Désir & Julien Dray- SOS Racisme ; David Douillet - Les pièces jaunes - ; Nicolas Hulot ... auxquels se rajoutent bien d'autres figures
"emblématiques", dont nombre de personnalités du divertissement et du sport investies dans le caritatif.
Les "philosophes et écrivains people" (photos 8 à 11 ) : Bernard-Henri Lévy,
Luc Ferry, Yann Moix, Alain Finkielkraut...
*² Cf. Les enseignants spirituels occidentaux (photos 12 à 19) : Neale Donald Walsh ; Wayne Dyer (1940/2015) ; Doreen Virtue ; Gregg Braden ; Eckart Tolle ; Arnaud Desjardins ; Frédéric Lenoir ; Laurent Gounelle...
Les gurus pseudos maîtres orientaux (photos 20 à 26) : Deepak Chopra ; Mata Amritanandamayi dite Amma ; Srī Tathāta ; Swami Roberto ; Sathya Saï Baba (1926/2011) ; Rajneesh Chandra Mohan Jain connu comme Osho (1931/1990) ; Prem Kumar connu comme Swami Premananda (1951/2011).
Les canalisés New Age (photos 27 à 36) : Benjamin Crème (1922/2016) ; Pierre Lessard ; Monique Mathieu ; Sylvain
Didelot ; Joéliah ; John Smallman ; Sheldan Nidle ; Lee Carroll ; Franck Lopvet ; Amandine Roy.
Arbitrage est un thriller américain écrit et réalisé par Nicholas Jarecki, sorti en 2012. Il met en scène un magnat de la finance (Richard Gere) qui gère
avec irrégularité un fonds d'arbitrage, qu'il est sur le point de vendre afin d'en tirer un bon bénéfice. Lors d'un gala de charité, il va devoir révéler sa véritable nature...
Deepak Chopra, roi du business spirituel New Age pour gogos illusionnés, et gourou des stars sous contrôle mental...
* Cf. Contrôle mental & Symbolisme et artifices de la Matrice.
Le piège des bonnes intentions
Dans un monde de 3e densité placé sous la gouvernance du "Service de Soi", nombre de "bienfaiteurs" de l'humanité aux motivations altruistes, voulant faire le bien en sauvant les opprimés et délaissés, se sont laissé prendre sans en avoir conscience dans l'engrenage corrupteur de l'argent et du pouvoir sur autrui par les nécessités incessantes de leurs initiatives caritatives, telles les fondations*. C'est en effet souvent de cette manière que les plans prédateurs du champ astral trouvent une porte d'entrée afin de pénétrer la psyché humaine. Se laissant rattrapés par le besoin d'argent, parfois de beaucoup d'argent, ils ont fini par se faire leurrer, l'appât du gain pour étendre leurs œuvres de bienfaisance les ayant conduits à être définitivement piégés !
Ces faux humbles et glorieux personnages, admirés par le peuple à qui ils détournent son argent afin d'aider au soi-disant progrès de l'humanité, ont en fait par "consentement tacite" offert leur âme au diable. Devenant très riches, puissants ou célèbres tels Bill Gates, les Clinton, Mata Amritanandamayi (Amma et sa fondation Embracing the World) et autres pontifes du Vatican..., ils ont servi plus ou moins naïvement de point d'entrée à d'abjects trafics d'enfants, d'êtres humains ou d'autres types de corruptions, les entachant de manière indélébile.
C'est ainsi que la publication des documents relatifs à l'affaire Jeffrey Epstein début janvier 2024 a de nouveau jeté une ombre sur les Clinton et leurs activités philanthropiques, et soulevé des questions sur leur projet commun avec la première dame d’Ukraine, Olena Zelenskaya en septembre 2023. Les documents judiciaires non scellés qui citent plus d’une centaine de personnes riches et puissantes liées au pédophile milliardaire mettent au premier plan l’ancien président américain Bill Clinton et son assistant Doug Band, ce dernier ayant en 2003 contribué à lancer les initiatives internationales de la Fondation Clinton dans le but de réhabiliter l’image post-présidentielle de Bill, entachée par des scandales sexuels, et de faire de l’ex-président "le philanthrope en chef du monde" selon le magazine Vanity Fair. La Clinton Global Initiative (CGI), l’un des projets internationaux de la fondation, aurait été lancée en collaboration avec Jeffrey Epstein. Selon Charles Ortel, un analyste de Wall Street qui enquête depuis plusieurs années sur les fraudes présumées de la Fondation Clinton, la Fondation Clinton et ses nombreuses ramifications n’étaient rien d’autre qu’un moyen de transformer la famille présidentielle, autrefois en difficulté, en méga-multi-millionnaires et d’aider leurs associés à s’enrichir eux aussi. C'est pourquoi l’analyste de Wall Street est très sceptique quant à la nouvelle entreprise commune des Clinton et des Zelensky, qui ont également fait l’objet d’allégations de corruption.
* Personne morale (organisation) de droit privé à but non lucratif, créée par un ou plusieurs donateurs, eux-mêmes pouvant être des personnes physiques ou morales, afin d'accomplir une œuvre d'intérêt général. Les fondations sont rattachées à la famille des structures composant l'économie dite sociale, la distinguant de l'économie mercantile privée (le "business" à caractère lucratif) et de l'économie à caractère public.
Toute cette chape de mensonges dissimulée derrière de beaux oripeaux et apparats est due à l'accentuation de la perversion de l'esprit humain en cette fin de cyclicité civilisationnelle. Il en résulte qu'il existe de moins en moins d'individus incorruptibles, transparents, francs et honnêtes, et de plus en plus d'individus peureux, couards, indécis, lâches, malveillants, malhonnêtes, pervers, corrompus, indignes, fourbes. Leur premier et principal objectif dans la vie est soit d'essayer de se débarrasser de ce qui leur cause soucis ou leur fait peur, soit de gagner de l'argent et d'accumuler des richesses matérielles pour se sentir en sécurité. C'est pourquoi, dans ce monde de 3ème densité placé sous la Loi des polarités, de la dualité*, l'honnêteté par opposition à la malhonnêteté sont les deux types d'attitudes qui se révèlent à l'être humain grâce ou à cause des deux énergies nourricières de sa psyché.
* Cf. La dualité décodée.
Les Maîtres sulfureux de la filière eurasiate
De Lhassa au Tibet à Saint Petersbourg en Russie, une longue chaîne de "Maîtres" s'étire jusqu’à nos jours, qui, selon la fondatrice de la Société Théosophique la philosophe russe Héléna Petrovna Blavatsky (1831/1891)*, est censée préserver l’essentiel de l’enseignement ancestral, celui-ci ayant été jusqu’au XIX° siècle l'apanage exclusif des principaux monastères tibétains ou des traditions bouriates du plus important groupe ethnique minoritaire de Sibérie concentré dans la République de Bouriatie.
Si une grande partie de son enseignement est indéniablement juste (Cf. The Secret Doctrine écrit en 1888), synthèse de la Religion, de la Philosophie, de la Psychologie et de la Science, il a été détourné à des fins autres que celles
prévalant à l'intention d'origine. Gravitant dans les milieux francs-maçons de la haute bourgeoisie et de la noblesse russe comme états-unienne, introduits dans les plus hautes sphères
politiques de l’État, elle comme d'autres promoteurs de la Tradition primordiale sont en effet fortement imprégnés de messianisme, attendant la venue d’un Sauveur universel sous différents noms
(l’Avatar, l’Instructeur mondial, le Seigneur Maitreya, Krishna, le Messie, l’Imam Mahdi, le Bodhisattva). Ils prophétisent ainsi l’avènement d’un "Nouvel Âge de l’humanité" et d’un "Nouvel
Homme" aux alentours de 2030*², visant l’instauration d’un "Directoire mondial" composé de "sages" sous la direction éclairée des États-Unis, sorte d’aristocratie spirituelle dans le style de la
République de Platon. C'est pourquoi le Théosophisme a pris le nom de mouvement du "Nouvel Âge", le New Age, autrement dit l'illusion luciférienne de la spiritualité...
* Cf. Contrôle mental.
* Cf. L'Agenda 30 dans Le jeu de (fausses)
pistes de la Matrice.
La disgrâce du maître enseignant bouddhiste
Accusé d'abus psychologiques et sexuels, le maître bouddhiste Sogyal Rinpoché, lama tibétain exilé depuis 1956 à la tête du réseau Rigpa*, a été démis de ses fonctions et " disgracié " en août 2017 selon les mots du dalaï-lama. Malgré les accusations récurrentes de ses abus*², ce tyran au luxueux train de vie a longtemps échappé aux poursuites, à l’instar de la tentative avortée de procès en 1994 aux États-Unis.
* Il est le fondateur de plus d’une centaine de centres spirituels, parmi lesquels le temple de Lérab Ling à Roqueredonde, dans l’Hérault, inauguré en grande pompe en 2008 en présence du dalaï-lama.
*² " On nous a intimé de nous dénuder, de nous montrer nos parties génitales (hommes et femmes), de vous faire une fellation, de nous faire manipuler sexuellement, de vous donner des photos de nos parties génitales, de faire l'amour avec notre partenaire dans votre lit, et de vous décrire nos relations sexuelles avec notre partenaire ", égrenaient des signataires.
Autre disgrâce, celle de l'influent prêtre théologien slovène Marko Rupnik, cofondateur de la communauté Ignace de Loyola qu'il dirigeait à Ljubljana (aujourd'hui dissoute), et artiste peintre réputé dont les mosaïques ornent les murs de certaines chapelles du Vatican et d’autres églises à Lourdes, Fatima ou Washington. Plusieurs femmes anciens membres l'accusent d’abus sexuels (relations imposées), psychologiques et spirituels pour des faits remontant à trois décennies. Deux d'entre elles, Mirjiam Kovac et Gloria Branciani, ont entamé début 2024 un parcours judiciaire qui constitue une nouvelle étape dans ce dossier médiatique qui éclabousse le Vatican. Parmi ses méthodes, le père Rupnik invoquait la Trinité pour contraindre les religieuses à avoir des relations sexuelles à trois avec lui. Si l'Ordre des Jésuites, celui dont est issu le pape François, a exclu Marko Rupnik en juin 2023, le Vatican avait invoqué la prescription des faits pour clore le dossier en 2022 sans enquête canonique, le père Rupnik écopant seulement de restrictions imposées par la Compagnie de Jésus à son ministère...
La leçon d'Homère
Dans l'Odyssée, chant 12, Circé la magicienne initiatrice (autrement dit Lucifer) a prévenu Ulysse du charme fatal des Sirènes : celui qui écoute leurs chants est perdu. Désireux malgré tout d'entendre ces tentatrices, Ulysse se fait attacher au mât de son navire après avoir bouché à la cire les oreilles de ses compagnons. Quand s'élèvent les voix enchanteresses, le héros cède à son désir et demande à être délivré. Au contraire, ses compagnons resserrent ses liens comme il l'avait lui-même prévu. Le vaisseau s'éloigne de l'île sans dommage et se dirige… vers Charybde et Scylla, les deux voies possibles même si toutes deux en apparence sont mortelles !
Il est très important de comprendre que ces entités provenant de dimensions invisibles peuvent apparaître à nos yeux telle une silhouette lumineuse, dans la mesure où elles émettent une vibration qui se situe légèrement au-dessus du spectre de la lumière visible. De ce fait, ce n'est pas parce que nous pouvons apercevoir un être avec un corps de lumière, son aura magnétique, qu'il est forcément "du côté de la lumière", surtout quand il y excelle (la fausse lumière de la renommée). Anges et démons possèdent tous deux un corps de lumière parce qu'ils sont des énergies vibrantes.
C'est pourquoi ces êtres qui nous apparaissent revêtus d'un habit de lumière - enseignants spirituels ou personnalités engagées pour des causes
humanistes/humanitaires - nous manipulent habilement en profitant de ce déguisement, leurs influences perverses étant tellement subtiles qu'elles sont difficilement compréhensibles pour la psyché
humaine. Ils ont pignon sur rue, s'auto-consacrent dans leurs engagements respectifs, entourés de leurs foules d'admirateurs ou de groupies. Ils sont
véritablement envoyés en cette fin des temps pour perpétuer et appuyer l'illusion d'un monde meilleur pour l'humanité de 3ème densité, alors que ce monde est sur le point d'être anéanti par sa
cupidité et sa folie. Bien que les apparences semblent démontrer et appuyer le contraire, ils ne sont donc pas ici-bas au service de l'ascension de l'humanité. Manipulés la plupart du temps à
leur insu par leur prédateur attitré compte-tenu de leur fort égo-mental, incapables de percevoir leurs manipulations, leur rôle est d'entretenir la confusion mentale à travers un langage codé
et un enseignement suggérant une conscience très élevée, passant souvent par la voie du channeling, pour notamment nous persuader de canaliser des êtres de lumière (archanges, anges gardiens, maîtres ascensionnés, Jésus, Marie
...). Ce ne sont pourtant que les êtres de la lumière sombre déguisée, en fait de grands maîtres venus nous apprendre le discernement. Ils jouent le rôle qui leur a été donné par le plan
ordonnateur divin.
Aussi la clé de notre (r)éveil n'est pas de canaliser des entités de lumière, mais d'utiliser notre ressenti pour ne plus nous laisser piéger par leurs apparences, ni pas leurs messages séduisants.
"… Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus."
Matthieu 24:24
La fausse résonance de l'enseignant(e) spirituel en mode "Service de Soi"
Qu'est-ce qui nous avertit que quelque chose dans les propos d'une personne dans l'enseignement ou la conférence qu'il dispense, ou le texte qu'il a rédigé, "sonne
faux" et que cette personne n'est absolument pas accordée avec l'image qu'elle révèle d'elle-même ? Si son discours ou son écrit ne sont pas forcément erronés, ils demeurent plus ou moins
largement incomplets et, parfois, délibérément faussés par son prédateur attitré. Celui-ci agit par fourberie, dissimulé à la conscience de l'être endormi tout en se pensant éveillé. C'est son
mode de fonctionnement, puisqu'il se situe sur un autre champ de fréquences, et a besoin de sustenter l'âme de sa proie pour sa survie. Pour ce faire, il agit selon l'état spirituel de son
esclave humain qui, lorsqu'il est actionné, va le conduire à proposer en les monétisant ses services à autrui, sous forme de stages, de thérapies, d'enseignements, de formations diverses et
variées, de livres. Dans cette posture destinée à faire partager à autrui son élévation d'âme comme d'esprit, l'enseignant(e) est convaincu de sa justesse pour le bien-être de l'autre, des
autres. Cette cécité occulte la posture de sauveur, marque du mode "Service de Soi" par le non-aboutissement du processus d'individuation qui le maintient dans le marigot de la dualité
limitante.
Ces auteurs ou conférenciers, ignorant la prédation trans-dimensionnelle qui les asservit, sont dans l'incapacité de prendre la vraie hauteur de conscience, même s'ils font preuve d'une indéniable hauteur de vue mystique. Elle est tout simplement biaisée par la manipulation de la prédation qui occupe la quasi-totalité de la force de leur esprit. Alors qu'ils se pensent acteurs souverains par le Soi sublimé, présentant d'eux-mêmes l'image de l'enseignant sérieux, initié et instruit, ils ignorent qu'ils ne sont que des pions sur l'échiquier de la matrice dévoyée*...
C'est pourquoi la Conscience du "Service de Soi" est présente et résonne dans leurs prestations, pour celles et ceux ayant appris à exercer leur discernement en étant à l'écoute de leur Moi profond nourri par l'Esprit une fois débarrassés de l'âme parasitaire. Ce discernement est fondé sur la compréhension que la liberté d'être, de s'exprimer, de penser, n'existe aucunement dans la 3ème densité de réalité terrestre. De ce fait, la pensée humaine n'est pas souveraine, constamment orientée par les Intelligences inter-dimensionnelles de 4ème densité en mode "Service de Soi", qui n'ont de cesse d'éloigner de manière équivoque et sournoise les individus de la réalité du Monde tel qu'il est. Il en découle qu'ils baignent encore dans leurs blessures, leur besoin de reconnaissance, de valorisation - la non-rencontre avec la prédation -, ceci transpirant au travers de leur attitude et de leur élocution. Seul le processus de transmutation alchimique en permettrait la disparition, ce qui n'est pas le moindre paradoxe pour celles et ceux qui en ont fait une spécialité d'enseignement... C'est la raison pour laquelle les grands secrets des alchimistes n'ont jamais été révélés au grand public, et qu'ils ont toujours été transmis à ceux qui ont véritablement été en recherche de leur vraie nature humaine, capables de mettre en pratique et d'assumer les enseignements*². Car ce n'est que lorsque nous expérimentons une situation qu'elle devient non plus une croyance, un conditionnement, mais une réalité effective, un cas pratique de sa transformation effective.
* Cf. Le sens caché du jeu d'échecs.
*² Cf. Le chemin alchimique.
Les deux voies de l'enseignement alchimique
"Tu sépareras la terre du feu, le subtil du grossier, doucement, avec grande ingéniosité."
La Table d’Émeraude d'Hermès Trismégiste.
La "voie humide ou longue"
Dite voie des riches, elle est représentée par des livres ouverts. Elle repose sur un long travail sur sa pierre minérale - le dragon ou "vase de nature " - afin
d'en extraire le contenu vicié et le transfuser (spiritualiser) par les eaux mercurielles. Elle nécessite tant la maîtrise des symboles et archétypes liés que leur intégration opérative en
soi.
Sur l'illustration figurent toutes les clés indispensables à la maîtrise de son processus.
.ALIVD.VAS.IN.HONOREM.ALIVD.IN.CONTVMELIAM.
"Un vaisseau pour des usages honorables, un autre pour de vils emplois."
La "voie sèche ou brève"
Dite voie des pauvres et des humbles, elle est secrète, jamais révélée car très risquée et dangereuse pour celle/celui qui voudrait imprudemment "griller" les étapes (ainsi l'éveil forcé de la kundalini), conduisant alors au précipice de la magie noire. Représentée systématiquement par des livres fermés (l'Œuvre au Noir), elle signifie la guidance par "Seule l’Étoile", la Providence divine, ses récipiendaires ne reconnaissant aucun pouvoir autre que l'UN, et recevant à ce titre le Feu de l'Esprit des sages à même de leur prodiguer la Pierre Philosophale, "le Vase de l'Art".
Illustration : la tapisserie de Saint-Antoine aux Hospices de Beaune en Bourgogne qui en livre la clé cachée, le livre ouvert du Saint consistant à égarer le non-initié curieux...
Le monde de la prédation est basé sur l'exacerbation psycho-émotionnelle de ses esclaves humains, la confrontation des polarités extrêmes* constituant la base de la nourriture de ses entités. Elle est tout "(contre)naturellement" présente dans la spiritualité, l'aspiration mystique constituant un vecteur énergétique puissant (foi des croyances, exacerbation des sens, pratiques rituéliques...). C'est ainsi que les foules ignorantes fusionnent facilement en une "âme groupe", l'individu cessant alors de se comporter en tant qu'individu. Mais les foules ne sont pas la somme de toutes les individualités présentes, simplement une entité nouvelle destinée à ce que l'homme, sur le point d'émerger à la conscience de Qui Il Est, retombe dans la "conscience de groupe". Seuls les plus forts peuvent prétendre à être complètement et définitivement individualisés, au-delà de toute possibilité de rechute temporaire dans la conscience de groupe.
C'est pourquoi la résistance à cette manipulation passe par la plus superbe indifférence, l’absence d’intérêt la plus affichée, la plus décidée et la plus sincère. Ces entités ont horreur, comme chaque être humain en général, de l’indifférence, préférant susciter passion ou réaction. Ils semblent nous implorer silencieusement : "Qu’on dise du bien ou du mal de nous, mais qu’on s’intéresse à nous !" C'est dans notre intériorité profonde, dans le contact humble et sincère avec l'énergie du cœur, que nous pouvons mener la quête conduisant à retrouver Qui Nous Sommes vraiment, débarrassé de l'illusion de la quête extérieure où nous sommes conduit à mettre de l’énergie, de la passion, du désir, sur la base de rituels parfois instrumentalisés. Seule la vérité nous rend libre, pouvant nous délier et libérer de l’emprise secrète de pratiques nouées ailleurs dans le secret. C'est pourquoi il nous appartient de la découvrir en son for intérieur, et de la laisser telle l'eau pénétrer partout en nous, emportant et dissolvant la pierre de notre muraille enfouie*². L’eau de la vérité dénoue toujours les sortilèges établis par le système prédateur, même s’il lui faut le temps.
* Cf. La dualité décodée.
*² Cf. Le chemin alchimique.
Le piège de l'émotionnel avec le monde astral (1)
Il est à comprendre que le phénomène extraterrestre, extra-dimensionnel, qui certes est un phénomène mondial, n’a pour autant pas encore atteint l'état de la conscience mondiale. S'il est connu et vécu par des individus en général - ressenti, perception, vision ou télépathie avec une présence paranormale -, ces individus sont toutefois sujets à l’ "abrutissement" psychologique. En effet, tout phénomène avec les mondes parallèles induit l’être humain dans une vibration dont il ne connaît pas la nature de l’intelligence qui la sous-tend. Et cette vibration, autrement dit cette énergie du phénomène aliénigène, permet à l’être humain soit d'en connaître un aspect précis, soit un aspect aveuglant, sans pouvoir lui-même, sur sa propre autorité de conscience, échanger avec l’intelligence en manifestation d’une façon égalitaire, même s'il le croit. Et si l’être humain ne peut pas échanger avec le phénomène extraterrestre, c'est tout simplement parce qu’il n’est pas dépouillé de ses émotions*, celles-ci troublant et altérant son discernement. Tant qu'il n'a pas accès à un niveau d’Intelligence Supérieure à sa propre psychologie humaine, ce qui est nommé le Supramental ou Supraconscience, il ne peut comprendre avec aise, sans ambiguïté, les correspondances vibratoires, psychiques, de son expérience.
S'il serait capable de parler avec ces entités de par leur vive sensibilité aux vibrations, et qui de ce fait ont un pouvoir de perception de son émotionnel à un très haut niveau, elles sont obligées compte-tenu de sa réalité psychologique - l'émotionnel vicié -, d’éliminer beaucoup d’informations qui pourraient lui servir. Elles ne peuvent en effet donner à l’être humain qui n’est pas "ajusté" mentalement et émotivement l’information qu’elles possèdent sur un plan universel, parce que l’être humain n’est pas capable, à cause de sa faculté subjective de penser, de transposer directement dans sa vie, sur le plan biologique, l’énergie de cette information. Il en résulte que les gens qui font (médiums, channels) ou qui ont eu des expériences avec les mondes parallèles, sont forcés de transmettre cette expérience imposée sur eux sans pouvoir par eux-mêmes intégrer cette expérience d’une façon totale, dans le contexte réel de l’intervention du plan paranormal vers le plan matériel. L'information est de ce fait automatiquement biaisée, et d'autant plus dangereuse si elle découle d'intelligences paranormales qui œuvrent contre l’évolution de l’humain. S'il est dans l'incapacité de détruire cette information en étant raccordé à la lumière de sa propre intelligence supramentale, l'être humain devient automatiquement le bouc émissaire de ces intelligences, contribuant à continuer à vicier la matrice terrestre même sous couvert d'enseignement spirituel. Qui plus est, il est aussi soumis à l’influence vibratoire et psychologique de cette information voire de la présence qui est devant lui… Ceci explique qu'il lui est alors très facile de devenir un prophète, une sorte de Messie, "choisi" pour une mission non salvatrice comme il le pense mais destructrice !
Tant que l’individu ne réalise pas que sa relation avec ces intelligences est directement liée à des erreurs qui ont été commises par lui dans le "passé", dans le
cheminement de son âme dans le bac à sable des illusions terrestres, et devant aujourd’hui être corrigées au cours de son évolution présente, il est soumis à la puissance psychologique
insuffisante de son mental, ne pouvant accéder à la lueur de sa propre intelligence absolue, celle qu’il possède en relation avec le Supramental. Par orgueil, vanité ou naïveté, il est illusionné
par sa croyance en ses intelligence personnelle, éducation et intellect, sans se rendre compte que la puissance de son esprit est amputée par leur conditionnement émotionnel non réinterrogé. Et
bien évidemment, c'est ce que savent parfaitement les entités extra-dimensionnelles des mondes parallèles, qu'elles viennent des sphères lumineuses ou des plans retardataires. Tant qu'il n'a pas
réalisé la fusion avec l'Esprit cosmique, il demeure incapable de se dissocier totalement sur le plan émotif de la vérité relative*², prisonnier d'une vérité qui peut être du mensonge. C'est
pourquoi confier ses maux à un sauveur tiers - thérapeute, psychologue, médium, chamane... - prétendant travailler avec l'énergie de "l'au-delà" et de ses entités composantes (anges, archanges,
Marie, Jésus...), qui plus est moyennant finances, relève de l'illusion absolue, quelle que soit la sincérité de l'intervenant(e) et de sa "beauté" vibratoire apparente. Le guérisseur est
soi-même, jamais l'autre. Il en découle que celui/celle qui en fait commerce signe la partition du Je dénaturé interprété...
* Cf. L'expérience émotionnelle, Fonctionnement du corps biologique & Libération émotionnelle.
*² Cf. Qu'est-ce que la Vérité ?
Le piège de l'émotionnel avec le monde astral (2)
Selon les règles qui régissent le fonctionnement de l'univers, Ce Qui Est, les entités extraterrestres involutives n’ont pas le droit, même si elles l'enfreignent sans vergogne, de maintenir leur conscience vibratoire dans l’éther de la planète Terre au-delà d'une certaine durée. C'est pourquoi elles sont obligées de se faire relayer, pour qu’une autre puisse prendre la place. La raison est que la conscience vibratoire de la planète ne doit pas s’accélérer au-delà de son mouvement naturel, afin d'éviter que l’Humanité n'avance trop rapidement, ce qui entraînerait des chocs vibratoires à même de détériorer l'assise psychologique et spirituelle de l’être humain, déséquilibrant gravement sa "fabrique monadique"*.
C'est pourquoi en l'état l’être humain ne connaît pas les Lois de l’invisible, parce qu’il n’a pas encore accès à l’invisible. S'il a été pendant des années et des siècles informé de l’invisible, il n’a jamais été capable par lui-même de discerner si les rapports avec l’invisible sont des rapports qui sont totalement en harmonie avec les Lois Universelles, ou s'ils sont fondés sur des mouvements qui ne sont pas en harmonie avec la Conscience de la Terre.
Si pour la plupart le phénomène extraterrestre est un phénomène occulte, il y a des humains pour qui le phénomène est totalement ouvert. Ils croient recevoir une information de valeur, de haute teneur spirituelle, alors qu'elle est extrêmement rigide. Et comme ils ne sont plus protégés comme auparavant par le rationalisme, la logique, la forme mentale inférieure plus ou moins ordonnée, ils sont des proies par l’ouverture en cours, extrêmement profonde et extrêmement rapide, de l’esprit humain, expliquant qu'il y a de plus en plus de gens qui parlent de psychisme, qui parlent de sensibilité extrasensorielle, qui parlent de communications avec des extraterrestres, ou qui parlent de communications avec les mondes de la mort. Ils ne réalisent ni ne comprennent ce qu’il se passe dans leur tête, certain(e)s perdant le nord, voire vivant une vie intelligente qui n’est pas humaine, car elle n’est pas le produit de sa conscientisation. Ainsi se crée-t-il une scission de personnalité, fracture dans l’être, pouvant développer de très grands malheurs si l'être humain est dans l'incapacité de s'harmoniser à l’énergie de l’Intelligence Universelle cachée derrière tous les plans de l’évolution. Là se trouve le danger, celui d’être manipulé !
Pour l'éviter, l'être humain ne doit pas perdre de vue que si tous les êtres humains dotés d'une âme ont en eux de l’Intelligence Universelle, ils doivent être suffisamment forts dans leur mental pour s'en servir et s'en nourrir, alors que la plupart du temps ils ont tendance à se nourrir d’une intelligence inférieure qui flatte leur Ego. La raison est son émotivité, qui découle de son intellect. Et comme les intelligences involutives le savent, elles aiment de manière subtile se faire passer pour extraterrestres, ceci faisant plaisir à l’être humain ! Tant que ses mémoires civilisationnelles ne sont pas complètement épurées, il demeure sous la coupe du Monde de l’Astral, coupé de l'Intelligence Réelle, celle en cours d'émergence en cette fin de cyclicité civilisationnelle. Elle constitue une sorte de métamorphose psychique extrêmement rapide, que l’on peut appeler un début de mutation.
* Cf. Qu'est-ce que l'Homme ?
Comment s'immuniser soi-même dans la communication avec le monde invisible ?
Le risque du channeling, la communication télépathique avec les entités du monde de l'invisible, est d'être baladé entre mensonges et vérités, sans jamais s'assurer de la fiabilité de l'information reçue. Afin de s'immuniser au mieux contre ce risque, le meilleur moyen est de prendre les mêmes précautions que celles mises en œuvre contre les pirates informatiques, tout en sachant que le risque zéro n'existe pas.
Une fois toutes les mesures de prévention prises par l'épuration des pollutions psycho-émotionnelles de son moi-égo, le "petit" mental, il convient d'être constamment à l’affût des signes de piratage : perturbations dans le système psychique, pertes de "mémoire" ou d’énergie, fichiers cognitifs endommagés, éléments perturbateurs dont nous ressentons qu'ils ne vont pas. Cela requiert d'être conscient qu’il existe des pirates puissants car ingénieux, qui peuvent à tout moment tenter d’entrer dans notre système psychique en prenant l’apparence de fichiers normaux, de programmes censés organiser nos données de manière plus efficace et aisée, ou plus conviviale, alors qu'ils ont pour objectif de drainer notre énergie et nos ressources intérieures. Il y a également le risque des virus (type Cheval de Troie)*, qui une fois introduits, altèrent ou détruisent, rapidement ou lentement, toutes les informations contenues dans notre ordinateur (le système cognitif en l'occurrence), qui empêchent toutes les fonctions périphériques, et qui vont jusqu’à effacer tous les fichiers du disque dur pour les remplacer par des répliques inconsistantes. En étant conscient que nous sommes vulnérable à la prédation d'entités involutives, non bénéfiques, nous augmentons notre taux de vigilance pour en contrer la nuisance. Car les âmes/esprits errantes du champ astral ont tendance à s’assembler avec d’autres âmes de "fréquences" ou convictions similaires, se soutenant de cette manière mutuellement dans leurs illusions, et devenant convaincues que ce dont elles font l’expérience est "la vérité vraie". C’est ainsi qu’elles communiquent alors avec des êtres humains vivants, absolument certaines que ce qu’elles affirment est vrai, et ce avec les meilleures intentions. Et cela peut se révéler entièrement mensonger !
* Ces virus cognitifs sont nommés "mèmes", ou métaphores, soit des idées
qui se propagent par elles-mêmes, sous forme d'unités d’imitation culturelle qui programment leur propre retransmission tel un virus informatique. Ils se répandent en encourageant leurs "hôtes"
humains à créer des nouvelles présentations pour de vieilles idées, et à faire du prosélytisme (recrutement d'adeptes). Ce sont des contagions pathologiques, destinées en nous mangeant de
"l'intérieur" à contaminer notre vie consciente et subconsciente, en détruisant tout ce qui est bien ordonné pour ne laisser derrière que fragments et désintégration.
Si tout nous semble réel, c'est parce que notre cerveau crée un modèle de ce qui semble réel. A l'aune de cette compréhension, nous pouvons prendre les précautions qui s'imposent avec les déclarations de personnes ayant personnellement vécu une situation dans un "autre monde", ou avec une entité venant d'un autre monde (rencontres avec des êtres célestes, comme des anges ou des extra-terrestres, expériences de mort imminente - EMI - ou extracorporelles - sortie du corps -, révélations mystiques). Si celle-ci est plausible, les hallucinations "transcendantes" sont cependant probablement plus fréquentes qu'on ne le réalise, hors pathologie sous-jacente, tout particulièrement chez des individus en bonne santé qui font reposer toute leur expérience avec le surnaturel ou la religion à partir d'elles. La transcendance qui la caractérise est comme une altération de la conscience soudaine et inattendue, si intense qu'elle en devient écrasante. Elle est bien sûr fondamentalement différente, et perçue comme telle, de l'état de conscience ordinaire. Souvent accompagnée par des sentiments de crainte, de bien-être et d'émerveillement qui demeurent longtemps après que l'expérience se soit évanouie, une telle expérience peut fondamentalement changer la manière de voir la réalité d'un individu, ainsi que sa façon d'interpréter le monde qui l'entoure.
La profondeur de ce type d'expériences pousse naturellement souvent les gens à croire qu'ils ont expérimenté une réalité plus "profonde" ou plus "haute", quelque chose de profondément religieux ou surnaturel, car délivrant quelque chose d'immensément important à propos du sens de la vie, ou sur le but de la propre existence.
De ce fait, les émotions associées aux expériences transcendantes créent un continuum depuis la joie intense jusqu'à la terreur abjecte. Les individus ayant eu des expériences joyeuses en ressortent souvent en considérant qu'ils sont d'une certaine manière spéciaux, qu'ils ont été choisis pour recevoir ce message dans un but précis, les expériences terrifiantes quant à elles étant souvent interprétées comme un "réveil" pour changer sa vie.
De nombreux systèmes religieux anciens ou récents, et certaines sectes New-Age, enseignent des techniques afin d'atteindre cette "transcendance" appelée "Nirvana", "haute conscience" ou "expérience", se voulant une "fusion avec l'Univers", une illumination ou la "paix qui dépasse toute compréhension", notre culture étant prédisposée à accepter ces expériences comme des réalités mystiques ou religieuses. De leur côté, la psychologie traditionnelle et la psychiatrie clinique interprètent ces expériences de transcendance comme non significatives ou comme un signe de psychopathologie, leur donnant des labels péjoratifs comme la dépersonnalisation, une sortie du réel et la perte des limites de l'ego.
Entre ces deux extrêmes les expériences de transcendance pourraient avoir une explication naturelle, résultat de processus physiologiques et psychologiques "normaux" qui ont lieu dans le cerveau sous certaines circonstances inhabituelles. C'est ce que tente de comprendre la discipline scientifique "psychologie anomaliste", qui utilise des données de la psychologie cognitive, de la psychologie sociale, de la neurobiologie et, dans certains cas, de la psychologie clinique, pour générer des hypothèses non-mystiques, naturalistes et testables en ce qui concerne ces expériences. Si celles-ci reposent sur l'hypothèse selon laquelle il n'y a pas de séparation dualiste corps/esprit, elles considèrent cependant que l'esprit et la conscience se limitent à la structure physique et au fonctionnement de notre cerveau, avançant quatre preuves :
1. Lorsque nous endommageons notre cerveau, nous endommageons notre "esprit/conscience" ;
2. Tout comme les cerveaux animaux qui ont évolué en augmentant en complexité, le comportement du cerveau humain a lui aussi augmenté en complexité ;
3. Quand le cerveau d'un individu devient plus mature, ses comportements font de même ;
4. Les médicaments psychopharmacologiques ont des effets mesurables et prévisibles sur le cerveau et le comportement.
C'est dans ce cadre présupposé d'une conscience confinée au cerveau que l'hypothèse naturaliste explicative de la transcendance peut être soutenue. A défaut de livrer la clé de la transcendance, elle éclaire quant au mécanisme pouvant leurrer l'apprenti spiritualiste dans sa relation aux "hautes sphères".
La neurobiologie de la religion et de la spiritualité à la sauce sectaire
Qualifiée de "neurothéologie", soit l'étude des corrélats neuraux de la religion et de la spiritualité, elle explique le "hacking" du cerveau de l'être humain dans son enfièvrement mystique à une religion. Tout a commencé dans les années 60, lorsque les adeptes des drogues psychédéliques comme le LSD, la psilocybine ou la mescaline, ont prétendu que ces molécules était capables de "brancher" directement les zones du cerveau activant le sens du sacré. L’une des expériences les plus connues dans ce domaine, appelée "l'expérience du Vendredi saint", est celle d'un médecin psychiatre expérimentateur, Walter Norman Pahnke (1931/1971 - photo 1 ci-dessous). Celui-ci, sous la houlette de ses directeurs de thèses les psychologues Timothy Leary et Richard Alpert (photos 2 et 3 ci-dessous), fit absorber à une équipe d’étudiants en théologie une dose de psilocybine, tandis qu’un groupe témoin se voyait distribué un placebo (de la vitamine B3). 9 sujets sur 10 proclamèrent alors avoir eu une expérience mystique, ce que n’éprouvèrent pas évidemment les sujets du groupe test. Ces molécules nous donnent peut-être quelques indices sur la manière dont l’expérience spirituelle se manifeste dans le cerveau. Leur mode d’action est encore un peu mystérieux, mais il semblerait bien qu’ils aient pour point commun (à part la mescaline, légèrement différente) de posséder une structure chimique ressemblant à un important neurotransmetteur, la sérotonine, impliquée dans la régulation de l’humeur. Il en a découlé la thèse, jugée très sérieuse sur un plan scientifique, selon laquelle des expériences religieuses primaires pourraient être occasionnées par l'utilisation de drogues psychédéliques dans un cadre religieux.
Quant à l'ancien chercheur en neurosciences cognitives et professeur d'université américain naturalisé canadien Michael A. Persinger (1945/2018 - photo 4), reconnu internationalement pour ses recherches sur le cerveau humain* et pour son projet nommé "le point de Dieu" dans lequel le lobe temporal d’une personne était stimulé pour recréer l’impression d’une présence dans la pièce*² (génération de très faibles champs magnétiques équivalents à ceux créés par la ligne fixe d’un téléphone ou d'un sèche-cheveux, et un million de fois plus faibles que la stimulation magnétique transcranienne), il proposa la théorie que la stimulation du lobe temporal cérébral pourrait être la cause des phénomènes d’apparitions extra-terrestres. Il y affirmait que le contenu religieux de telles expériences était le résultat d’obsessions à des sujets religieux, voire à un manque d’éducation et de connaissances chez certains sujets...
* Il contribua à la recherche sur le miracle du soleil de Fatima et sur d’autres apparitions supposément martiennes.
*² Cette stimulation était faite par "Le casque de dieu" (God Helmet), équipement à l’origine appelé "casque de Coren" du nom de son inventeur le professeur américain de psychologie et chercheur en neuropsychologie Stanley Coren. Les participants ont rapporté "l’impression d’une présence" ou "sensation d'une présence éthérée dans la pièce" alors qu'ils portaient le casque.
Ainsi des expériences transcendantes à même de provoquer des ouvertures trans-dimensionnelles vers les niveaux de densité supérieurs pourraient être réalisées par des moyens comportementaux, chimiques et pathologiques, soit des stimulations cérébrales. Il est de notoriété que la CIA a, entre autres, développé des systèmes pour obtenir des expériences semblables à la transcendance par des privations sensorielles comme le sommeil, et dont la psychose, le delirium tremens, les drogues psychédéliques (ainsi la mélatonine) et certains états mystiques sont aussi semblables dans leurs expressions et leurs manifestations.
De son côté, la littérature mystique décrit des systèmes utilisant des manipulations physiques comme le jeûne, la méditation et des exercices de respiration pour obtenir des états de conscience altérée. Quant aux disciplines religieuses et mystiques pratiquées dans un cadre établi, elles utilisent souvent des rythmiques au tambour, de la musique et des chants ondoyants et lourdement répétitifs pour obtenir des états transcendants que les croyants interpréteront comme une confirmation du message spirituel qui a été délivré. Ce sont les mêmes techniques utilisées lors des rassemblements politiques...
De la modification de conscience chamanique
Dans les années 80, l’anthropologue allemande Angelika Gebhart-Sayer a étudier certaines ethnies consommatrices d’Ayahuasca, comme les Shipibo d'Amazonie, en relevant les nombreux témoignages émanant d’indiens relatant les multiples apparitions de lumières vives et autres étranges phénomènes qui disparaissaient lorsqu’on les approchait, comme le fait qu'il s’agissait "d’appareils volants immenses et dorés avec des lampes et de très beaux sièges décorés", et que "les pilotes des appareils étaient un Inca habillé de beaux vêtements traditionnels qui ne parlait pas parce qu’il connaissait les pensés de tout le monde, le temps n’étant pas encore venu pour lui de parler." Ceci est d’autant plus intrigant que ces autochtones sont selon l’anthropologue aux antipodes de la culture ufologique ou de science fiction de nos sociétés. Pour nombre de ces scientifiques, l’apparition d’Ovnis et d’extraterrestres est une chose commune dans la culture de nombreuses ethnies amazoniennes. Certains missionnaires évoquaient au 18ième siècle des témoignages d’indiens ayant aperçu des globes de lumières et des chariots de feu.
Les Nazis ont élevé ces manipulations au rang de science en chantant, en ayant recours à la musique et à des manipulations psychologiques de peur et de rhétorique pendant leurs rassemblements, ce que décrit le controversé psychiatre anglais William Sargant (1907/1988 - photo 5) dans son livre Battle for the Mind ("Bataille pour l'Esprit")*.
Plusieurs hallucinogènes, aussi bien des plantes que des médicaments fabriqués par des laboratoires, sont consommés pour leurs effets spécifiques sur la conscience. Si nous regardons les écrits d'auteurs comme le britannique Aldous Leonard Huxley (1894/1963 - photo 7) ou le chimiste suisse Albert Hoffman (1906/2008 - photo 8) décrivant leurs expériences avec le LSD, nous voyons qu'ils reflètent exactement ceux décrits par des écrivains mystiques. Les drogues hallucinogènes sont connues pour produire leurs effets grâce à des interactions biochimiques avec des récepteurs et des neurotransmetteurs spécifiques dans certaines régions particulières du cerveau.
Les problèmes les plus sérieux tels que la schizophrénie étant le résultat de désordres biochimiques dans le cerveau, ce n'est pas par hasard si les expériences schizophréniques ressemblent tant aux hallucinations induites par la prise de drogues et les expériences mystiques.
* Il savait de quoi il parlait pour avoir promu des traitements comme les cures de sommeil, les électrochocs, les cures de sakel (comas provoqués suite à injection d'insuline) et la psychochirurgie.
Expériences extatiques psychédéliques nocives
L'écrivain, romancier et philosophe britannique Aldous Huxley a établi
dans son livre Mokhsha (1977) le rapprochement entre les effets vécus par ceux qui prennent des drogues psychédéliques type LSD et mescaline et les expériences du mysticisme oriental,
telles que promues par l'écrivain américain, psychologue et militant pour l'utilisation scientifique des psychédéliques Timothy Francis Leary (1920/1996 - photo 2), le plus célèbre partisan des bienfaits thérapeutiques et spirituels du LSD*, ou le professeur de psychologie à l'université Harvard Richard Alpert (photo 3), alias Baba Ram Dass, qui a étudié les effets de la psilocybine sur l'homme (principe actif de certains champignons
hallucinogènes). Leur promotion du LSD et autres produits/méthodes pour s’éclater le mental les placent en tête de la parade des "allumés" soi-disant alignés des années libertaires
- les sixties et seventies -, tout comme le psychologue américain Abraham Harold Maslow (1908/1970 - photo 9), figure patriarcale de référence avec sa
célèbre pyramide des besoins et considéré comme le père de l'approche... humaniste par tous ceux de la "nouvelle vague" qui souhaitaient boucher les trous de leurs réalités avec des
"expériences au sommet" ! Lui-aussi considérait les drogues psychédéliques comme des moyens permettant même aux gens ordinaires d’obtenir un peu de ce que les mystiques orientaux mettaient des
années et des années à développer.
Leur promesse, fallacieuse il va sans dire, était que personne n’aurait plus à vivre dans le désespoir existentiel, tout le monde pouvant devenir un "voyageur spirituel " faisant des séjours prolongés dans des univers de conscience bienfaiteurs dont jusque-là ils n’avaient entendu parler qu’en termes voilés et mystérieux. C'est ainsi que les groupes de rencontres, les thérapies radicales, d’anciennes et de nouvelles combinaisons de théories et pratiques, déboulèrent sur le tapis roulant de la "techno-spiritualité", n’importe qui pouvant vivre une expérience désirable en manipulant sa conscience aux premiers niveaux du physique et du psychologique grâce à l'apport de volutes... chimiques ! Cette redoutable machine techno-spirituelle, broyeuse de conscience tout en la promettant, a fonctionné à plein, sans aucune pensée critique de ce qui se cachait derrière. Elle puisait au puits sans fond du combiné sentiment-émotion aveuglant, associé au besoin existentiel d'être primordial, peu important si la majeure partie des émotions vécues étaient négatives, déconcertantes, et pouvaient engendrer anxiété et peur ! Tout pouvait se faire ouvertement, comme une fête, une célébration sinon ode à sa libération ! Chacune des nombreuses techniques mises au point à cette époque, notamment au sein du Tavistock Institute*², à partir du mélange bigarré du Zen, du Yoga, de la Méditation, avec des drogues et une technologie rituélique strictement mécanique, a été un véritable pot-pourri de religions, de sciences, de mysticisme, de magie et d'occulte dévoyé, et prétexte à une exploitation mercantile florissante sous forme d'emballages attrayants (psycho-analyse, Mind Dynamics, Arica, Méthode Silva de Contrôle du Mental, Méditation transcendantale, etc.) pour gogos candides illusionnés.
Ce cocktail délétère promettait une véritable aventure de production de "défonce émotionnelle", censée conduire à une "expérience au sommet" pour un spectaculaire "accomplissement personnel". Le gros problème a été qu’au milieu de toute cette défonce, ces explosions du mental, cet "allumage/alignement", cette extase et ces rencontres avec l'au-delà, beaucoup se sont trouvés en face de choses qui n’auraient pas dû être éveillées. Les frontières entre des univers de conscience irregardables et terrifiants ont été rompues, pour le plus grave dégât psychologique des hallucinés naïfs qui s'y adonnaient (suicides, internements psychiatriques, clochardisation, communautés de vieux hippies léthargiques), n'ayant pas compris que dans ces innombrables univers de l'invisible, certains sont bien plus dangereux que les plus dangereuses des jungles du monde visible...
* Le diéthyllysergamide est un psychédélique hallucinogène et psychostimulant. C'est un composé de la famille des lysergamides, dérivé de composés issus de l'ergot du seigle, un champignon qui pousse sur les céréales comme le seigle ou le blé.
*² Cf. Contrôle mental.
La recherche constante de nouvelles drogues pour le contrôle mental*
Le cofondateur de Google, Sergey Brin, finance par Catalyst4 le développement d’un hallucinogène dérivé d’un arbuste de la forêt tropicale et destiné à être utilisé comme traitement de la santé mentale. Cela marque ainsi le dernier accord de la Silicon Valley dans le secteur naissant des psychédéliques.
Catalyst4 est un véhicule d’investissement à but non lucratif, qui a été créé grâce au produit de la vente de la participation de Brin dans Tesla en 2021, celui-ci s’étant engagé à couvrir environ 15 millions de dollars sur un cycle de financement de 25 millions de dollars pour la start-up psychédélique Soneira. Cette biotech lance des essais cliniques sur l’ibogaïne, un arbuste originaire d’Afrique de l’Ouest, en tant que traitement des lésions cérébrales traumatiques (TBI). L’ibogaïne a en effet toujours été utilisée dans le cadre de rituels spirituels par les tribus forestières du Gabon en raison de ses effets psychotropes, et a récemment gagné en popularité auprès des défenseurs occidentaux des psychédéliques et des chercheurs en santé mentale.
* Cf. Contrôle mental.
Dérives sexuelles, drogues et dépendance
Nombre d'affaires impliquant des élites politiques et du show-biz mettent en avant leur prise de substances illégales (hors accompagnement thérapeutique dûment contrôlé) couplée à une sexualité exacerbée sous diverses formes (partouzes, exhibitionnisme dans les réseaux sociaux, pédophilie, chemsex*...). Les supports usités sont nombreux, allant de la cocaïne (poudre blanche - le chlorhydrate de cocaïne - inhalée, plus rarement fumée ou injectée) à la kétamine (un anesthésique couramment utilisé pour euthanasier les animaux domestiques), l’ecstasy (molécule psychostimulante de la classe des amphétamines vendue sous forme de cristaux ou de pilules), le LSD (drogue hallucinogène puissante fabriquée à partir d'une substance provenant d'un champignon qui pousse sur le seigle et d'autres céréales), le captagon (pilule de type amphétamine principalement produite et commercialisée par des individus et des groupes liés à la Syrie et au Liban et appelée "la cocaïne du pauvre", qui déclenche des bouffées d’énergie et de productivité, l’éveil, l’euphorie ainsi que des délires et un sentiment d’invincibilité), y compris des psychotropes comme le GHB, l'acide 4-hydroxybutanoïque connu sous le nom abrégé de gamma-OH ayant pour objet d'être un dépresseur...
Leur point commun est d'être de très puissants stimulants du système nerveux central, conduisant inévitablement à
l'addiction puisque la quête de sensations fortes doit être impérativement comblée une fois les effets euphorisants retombés. Les conséquences sont inévitablement la dérégulation tant du sommeil
que de la libido pouvant déboucher sur l'obsession sexuelle et le brouillage des repères. Autrement dit, ces substances conduisent invariablement au dérèglement mental. Ceci explique que
cette logique de dépendance à leurs effets est recherchée par les promoteurs de ces drogues, s'attachant à les répandre auprès de celles et ceux qu'ils repèrent pour conduire leur agenda
satanique de destruction de la conscience humaine, et ce à travers des rituels collectifs visant à nouer le pacte maléfique lié. Rompre le pacte expose l'impétrant au chantage de révélation de
ses turpitudes filmées et enregistrées à son insu, expliquant la quasi impossibilité de s'en défaire une fois piégé.
* Le chemsex correspond à une prise de drogues lors de rapports sexuels à plusieurs. Il est pratiqué par les hommes ayant des relations avec les hommes, mais aussi dans les milieux libertins hétérosexuels.
Il est également nécessaire de considérer qu'environ 10% de la population souffre de migraine et maux de tête, le prodrome (signe avant-coureur) prédominant dans la migraine produisant souvent des émotions et des effets visuels inhabituels, qui, dans certains cas, pourraient être interprétés comme "un ailleurs". Le but du cerveau étant d'instiller le sens, il n'est pas étonnant que l'expérience brute d'effets visuels mineurs de zigzags, d'étoiles clignotantes ou de flashes de lumière soient embellis dans des expériences complètes. Sans oublier l'épilepsie, causée par des connexions électriques anormales des neurones du cerveau, dont certains types produisent des expériences identiques à celles de la transcendance. Ainsi les expériences de sortie du corps, le déjà vu, les sentiments de possession et de conscience cosmique ont tous été rapportés comme ayant lieu pendant ces crises.
Aussi la manipulation d'arrangements visuels (symboles) comme sonores peuvent affecter l'interprétation d'un individu de son expérience, brouillant sa cohérence et son authenticité dans les interactions entre espérances, attentes et croyances de l'individu. Elles aurait un effet vers une région spécifique du cerveau, localisée entre le tronc et le cortex qui abrite ses principaux circuits émotionnels. Cette région contient une collection de chemins neurologiques identifiables, tous interconnectés dans un système de contrôle fonctionnel, appelé le système limbique, principale partie encline aux crises du cerveau. C'est aussi une région connue pour être affectée par la privation sensorielle et par trois sortes de médicaments hallucinogènes majeurs, elle est impliquée dans certaines opérations des principaux désordres, et est connue pour être entraînée par les stimuli rythmiques comme ceux utilisés lors des expériences mystiques.
La "gravité spirituelle" des traumas
Dans la mesure où le corps humain détient une constellation de modules ou mécanismes de mémoires-programmes (ces "petits-moi" seraient au nombre de 987 selon l'historien russe Boris Mouravieff dans son ouvrage Gnôsis tome 2) qui déterminent notre perception, notre forme physique et notre personnalité, ceux-ci déterminent tout naturellement notre "monde" et par-là même notre destinée. C'est pourquoi cette dissociation psychologique que constitue un trauma, autrement dit une disharmonie (blessure), est constitutive par la répercussion psychique de l'onde de choc d'alter, soit la création d'un vide dans la mémoire occupé par l'esprit du trauma, celui-ci attirant les entités du corpus prédateur en raison du principe de sympathie*, et qui peuvent ainsi résonner avec nos problèmes sous forme de dépression ou d'angoisses. Renforçant notre monde subjectif afin de se nourrir, elles amplifient notre propension apparemment innée à nous illusionner nous-même, ces influences mutuelles s'inscrivant ainsi dans un espace-temps se confondant alors qu'il est différent (3-D pour les humains, 4-D pour les entités involutives). De ce fait, les traumas figent une dimension de temps dans le Temps du Rêve (le temps fractal du "kairos") qui n'est pas linéaire*². Cette vulnérabilité aux esprits/entités prédatrices et à leurs forces psychiques découle de l'affaiblissement de la barrière éthérique protectrice. C'est ainsi qu'un être blessé ouvre une porte, comme par exemple la culpabilité d'un animal tué voyant l'esprit de ce dernier venir se loger en compensation de la perte de son corps... A l'inverse, il ne peut y avoir d'intrusion si l'Unité originelle n'est pas brisée.
Comme certaines fonctions sont liées à ces fragments dissociés, chaque fragment perdu voit la fonction effacée (capacité à faire confiance, à aimer, à s'amuser...). Seule la réintégration de ces fragments fait réapparaître les capacités qui leur sont associées, tout en éliminant les symptômes pathologiques tel que le symptôme de stress post-traumatique. Nul ne s'étonnera alors que la répétition de traumas fragmente littéralement la personnalité et par-là même la réalité perçue, l'individu alternant entre différents mécanismes d'adaptation à la réalité. Elle est constitutive du trouble de personnalité multiple, tout commençant par une première scission de la volonté (la dissociation).
* Il est constitutif de ligands sur le plan anatomique, soit des molécules qui agissent de manière chimique sur les récepteurs cellulaires. Les traumas
entraînent de ce fait des ligands semi-physiques de substitution venant combler une partie manquante de l'être, obscurcie en raison de la souffrance qui lui est associée.
*² Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps
?
Tout comme nous pouvons avoir des hallucinations sensorielles, nous pouvons avoir des hallucinations d'importance de la réalité, conduisant à des sentiments de crainte, d'émerveillement et de solennité. Si ceci ne prouve nullement que toute expérience de possession, de conversion, de révélation ou d'extase divine est "simplement" une décharge de type épileptique, il y a nécessité d'une grande prudence dans la compréhension de sa transcendance spirituelle, le risque de manipulation au sein d'un groupement établi étant avéré. Seul un travail rigoureux d'épuration sur soi, de vie équilibrée et d'exercice de sa raison permettent de circonscrire les dérives extatiques induites par les médicaments psychédéliques, la pathologie et la manipulation extérieure. Sans garantie pour autant du résultat...
"Je vais faire appel à ton esprit analytique, me dit don Juan. Réfléchis un moment, et dis-moi comment tu peux expliquer la contradiction entre, d'une part, l'intelligence de l'homme sur le plan scientifique et technique et d'autre part, la stupidité de ses systèmes de croyance ou l'incohérence de son comportement. Ce sont les prédateurs, disent les sorciers, qui nous ont imposés nos systèmes de croyance, nos idées sur le bien et le mal, nos mœurs sociales."
Carlos Castaneda, Le Voyage définitif, p.266
La quête mystique existe sur la Terre depuis des millénaires, mais l’être humain, depuis la fin du XX° siècle, commence seulement l’évolution de sa conscience… Jusqu'alors, l’ésotérisme -
l'enseignement caché au fond de lui-même - qui lui a été servi comme enseignement spirituel libérateur est venu des "Hauts Plans de l’Astral", autrement dit des hauts plans de la mort. Il doit
désormais détruire cet ésotérisme complètement, pour entrer dans la Connaissance totale, c’est-à-dire dans cette Intelligence qui n’est plus conditionnée par les Lois de l’involution liées à la
mémoire - le karma -*, mais qui conditionnent la Création, plus exactement Ce Qui Est. L’être humain qui s'éveille à Ce Qu'Il Est doit désormais passer de la Connaissance à l'Intelligence, en
laissant tomber l’ésotérisme et l’occultisme, qui font partie des relations entre l’être humain et le Monde de la mort.
Comme l'un comme l'autre proviennent des Hauts Plans du Monde de la mort, l'être humain doit être capable d’aller dans les Mondes de la mort, d'en rencontrer les "maîtres" entropiques, et de
renoncer à être influencé par leur kabbale prédatrice, jusqu’à ce que ces maîtres entropiques descendent dans la matière, la pulvérisent, lui permettant sa transmutation et élevant ce faisant le
statut du corps mortel au statut de corps de Lumière*². Là réside le "secret" de l’avenir de l’humanité.
* Cf. Le cheminement de l’Âme.
*² Cf. Prophétie du changement.
Le piège métabolique de l'illusion spirituelle
Si pour celles et ceux dont le mode "Service de Soi" - le Non-Être - est la nature immuable, celle-ci leur est naturelle et bonne et leur permet d'en tirer profit, pour les très nombreux aspirants dont la nature immuable est d’aller vers le mode "Service d'Autrui" - l ’Être -, l'illusion spirituelle consistant à choisir la voie du Bien contre celle du Mal est un terrible piège. La raison est que l’effet gravitationnel du centre de pensée "Service de Soi" attire toute création vers ce mode, agissant sur eux d’une manière qui affecte négativement leurs relations et leur santé. Les êtres humains qui passent leur vie avec le sentiment qu’ils ont un "trou dans le cœur" par les affres du mal constatées ne sont pas synchronisés avec leur nature immuable ! Sans connexion au Soi supérieur, la Supra-conscience, le champ de vision naturel à l’unité organique telle quelle est consiste en l’interprétation matérielle et/ou mécanique de tous les phénomènes, qui plus est sous l'influence de l'égrégore collectif, la pensée commune partagée, accentuée en un seul point du temps : le présent. Il en découle que le centre de pensée est de nature subjective, exerçant une traction plus ou moins gravitationnelle qui conduit les énergies de l’âme à nourrir cette nature du Service de Soi, du Non-Être. Le résultat en est un individu qui certes peut proclamer que tout est illusion, mais dont les actes – ou plutôt l’absence de ceux-ci – trahissent le profond état immuable contre-existentiel. Il est soumis à la forte tendance du Non-Être d'anéantir et empêcher l’Être, incapable de prendre conscience qu’il n'existe qu’en vertu de l’Être, le Tout réalisé.
Le fondement du mode "Service de Soi" est bel et bien un mensonge, puisque l’état de non-être absolu qu’il tend à atteindre est une impossibilité, tout étant fondu dans l'UN, dont le fondement - l’Être - est le fait objectif que l’Existence est simplement au travers de l’action éclairée, autrement dit de la mise en application des connaissances, ce qui génère de la lumière. Et c’est pourquoi l’essentiel du conflit est entre le mensonge et la vérité, le centre de pensée du Non-Être se disant à lui-même un très gros mensonge : qu’il n’existe pas ! Il fait semblant de s’endormir. La nature de la subjectivité est bel et bien le mensonge. C'est la caractéristique de la programmation de la population telle que mise en œuvre par les entités de la Force de l'Ombre et des Ténèbres, les Seigneurs de l'Entropie, et leurs relais terrestres asservisseurs, les "mages noirs babyloniens", dont la plupart des gourous et hautes autorités spirituelles vers lesquels se pressent les foules illusionnées.
C'est à une véritable révolution dans la pensée humaine que nous sommes appelé. Une révolution interne, intérieure, personnelle, individuelle, une mutation totale permettant à l’être humain de ne
plus voir les choses comme il les voyait avant. Elle nécessite de dissocier totalement sa pensée de son émotivité, de dissocier totalement son intelligence du champ de l’Astral, et par le fait
même d’augmenter le pouvoir de son mental, de réduire le pouvoir de l’Astral sur son mental afin de vivre la fusion. Si l’être humain ne fait pas ou ne vit pas cette expérience cosmique, la
descente en cours sur la Terre de cette Conscience Universelle - qui est simplement énergie - créera un bouleversement tel dans le mental et dans l’émotionnel de l’être humain qu'il sera
définitivement dans l'impossibilité de voir la différence entre le Réel et le factice, et condamné à continuer à vivre les cycles de la mort …
Comme ce factice est polarisé - le bien et le mal, le vrai et le pas vrai, le mensonge et la vérité -, seul l'accès au Soi supérieur, le Soi divin, permet de comprendre que la vérité ça n’existe
pas, que Seul le Réel existe !
* Cf. Qu'est-ce que la Vérité ?
Une nouvelle spiritualité
"Tout ce qui est en haut est à l'image de ce qui est en bas". Le rappel de ce sage axiome herméneutique permet de comprendre que des "Hiérarchies" cosmiques contrôlent et coordonnent les "gouvernements" invisibles de ce qui est nommé l'Univers. Elles ne sont pas des Forces spirituelles, que l'on pourrait qualifier hâtivement de Forces de Lumière. Ce sont des Intelligences, qui font partie de l’Intelligence cosmique, dégagées de tout qualificatif limitant car classifiant. C'est pourquoi le mot spirituel repose sur un concept appelé désormais à être dépassé, et de ce fait qui, un jour, n’existera plus dans le mental de l’humanité. L'être humain éveillé à Ce Qu'Il Est aura alors dépassé cette condition d’existence psychologique. Mais tant qu'il lui est encore liée, il a besoin de la religion dans toutes ses formes, exotérique comme ésotérique.
Le concept spirituel existant en l'état de sa conscience, l’être humain doit réaliser que dans ces mondes spirituels il y a des Forces qui cherchent à retarder
l’évolution, comme il y a des Forces qui cherchent à aider l’évolution. Celles qui cherchent à aider l’évolution cherchent à donner à l’être humain un aperçu du pouvoir de la Lumière, un aperçu
de la Réalité qui transcende les murs de l’espace-temps, une vision psychologique de quelque chose qui est au-delà des murs de la mort.
Il doit comprendre qu'il y a des Planètes dans la Galaxie qui sont très variées, les êtres qui y évoluent ayant dans certains cas des rapports très étroits avec les
êtres humains de la Terre. S'il a l’impression qu’il appartient à cette planète, cela est une erreur, parce qu’il y a des êtres humains sur cette planète terrestre qui ont évolué sur d’autres
planètes - dans d’autres vies -, qui ont eu des expériences dans des espaces qui sont très éloignés du nôtre. C'est le cas notamment des humains très évolués, que l'on appelle les "grands
hommes", parce qu'ils ont marqué de leur personnalité l’histoire humaine. C'est parce qu'ils ont eu des expériences, des évolutions dans ces systèmes-là, qu'il possède une grande sagesse qu'ils
viennent partager. Et cela vaut tout aussi pour les Forces prédatrices asservissantes !
Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.
Pour réorganiser son mental illusionné par les artifices spirituels du champ astral, l'être humain doit regarder et comprendre comment il pense. Aujourd’hui il pense mécaniquement, en fonction de sa mémoire qui lui fournit des opinions confinant au jugement, à l'accusation et à la condamnation d'une partie de Ce Qui Est. Ne pouvant pas vivre éternellement d’opinions, il doit désormais travailler à ne plus vivre de mémoire, parce que la mémoire fait partie de la mémoire de l’âme, et de ce fait fait partie du contact plus ou moins conscient avec les plans astraux. En libérant les mémoires caractérisant son âme fragmentée - les alter -, il pourra être dans une relation directe et indivisible avec l’énergie de l’Intelligence.
Par ce travail, sa mémoire se transformera en une mémoire créative, produit de l’activation de cette énergie en lui, au lieu que cette mémoire soit le produit de la réflection dans son mental, d’une Intelligence provenant de l’Astral et non du Soi divin, affectant son comportement humain et l’empêche par là-même d’être Réel.
L'indispensable abolition de la grâce comme du péché
L’état de grâce ou son contraire l’état de péché mortel, qui ont tant contribué à nourrir la quête existentialiste théologique comme philosophique, c’est juste un
état spirituel. Autrement dit un état propre au champ astral, limité. Un être humain qui vit le contact entre l’esprit et l’énergie de l’Intelligence cosmique n’est pas en état de grâce ou de
péché mortel. Il est en dehors de l’astral, en dehors de ceci ou de cela, choix qui coupe le lien entre l’Intelligence Universelle et l’esprit de l’être humain, et ce qu’il soit très haut
(polarité +) ou très bas (polarité -) en vibration. Et tant que l’être humain est limité au champ astral, il y a une coupure, une césure. Les humains qui sur Terre aujourd’hui sont en train de
vivre la mutation de conscience en cours réalisent qu’au fur et à mesure que se fait la mutation, ils perdent de l’astralité. Autrement dit ils perdent de la mémoire, ils perdent de la mémoire
d’âme. Et cela est inévitablement dur pour l’égo confronté au dépouillement de toutes ses croyances constitutives ... Lorsque l’être humain vit la fusion, il vit le contact entre l’Intelligence
et son esprit. De ce fait il ne peut pas vivre des états de grâce, qui caractérisent le champ astral dans leur opposition aux états de péché. Ils indiquent simplement son acheminement, un être
humain en état de grâce s’acheminant au niveau le plus élevé de l’expérience de l’âme, avant sa réunification et la libération de l'esprit.
Cf. La dualité décodée.
La pensée rationnelle, la pensée humaine, la pensée subjective, l’activité du corps mental inférieur - le Moi égotique -, ont servi "le passé", soit les cycles accompagnant l'évolution civilisationnelle, au sens individuel comme collectif. Dans ce cycle de la "fin des temps"*, l’être humain est appelé à ne plus penser, mais à entrer en relation efficace avec l’environnement pour comprendre instantanément les Lois présidant à l’environnement, à ce qu’il se passe autour de lui. Aussi doit-il se transmuter.
Mais ce n’est pas par l’humain que se fait cette transmutation. Elle part toujours d’en "haut", descendant vers l’être humain lorsque les champs d’énergie sont suffisamment puissants. Elle permet à ses corps - mental, astral, éthérique, physique - de se transmuter lentement. Et c'est le corps mental qui est le premier à changer.
Ce processus de transformation, de transmutation, a commencé sur la planète terre. S'il se manifeste de différentes façons chez les individus, son principe agissant voit les êtres humains perdre
petit à petit la mémoire, perdre la faculté de penser. Ce symptôme s'appelle la décadence de la civilisation, tant la notion de civilisation se voit associée aux instruments qui lui ont bien
servie. Mais sur le plan de l’autre civilisation qui vient, la civilisation éthérique - le mode "Service d'Autrui" -, l’être humain n’a plus besoin des mêmes instruments…
L'entrée dans ce "nouvel âge" civilisationnel, à ne pas confondre avec le courant du "New Age", conduit l'être humain à comprendre qu’il n’a plus besoin de penser pour connaitre. Penser est une
faculté humaine qui fait partie de la structure des mécanismes de l’égo. Si l’être humain n’avait pas développé la faculté de penser, il n’aurait pas aujourd’hui une civilisation telle qu’il la
connaît. Mais dans l’évolution qui vient, il doit comprendre qu’il n’a pas besoin de penser pour connaitre, parce que tout est déjà connu. Ce dont il a besoin, c’est la connexion…
* Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps
?
Transmutation émotionnelle
Les prophètes de l’ancien temps* étaient des psychiques. Ils étaient des gens de haute sensibilité, qui avaient un contact avec des
Forces très évoluées, qui leur donnaient de l’information, qu'ils écrivaient dans des termes et dans une symbolique de leur temps. Cela peut aujourd’hui nous apparaître comme très terne, mais
c’est très précis, très précis … Jésus disait d'ailleurs "Celui qui a des oreilles pour entendre,
qu'il entende !". Ceci nous enseigne sur notre relation aux émotions, trop souvent incomprise dans les enseignements spirituels. S'il nous appartient de les maîtriser, ce n'est pas par leur
répression ou destruction, mais par la reconnaissance de l’influence émotive de nature astrale dans l’humain.
Si une émotion c’est très beau - c’est la mesure même de la beauté, de la sensibilité -, l’émotion subjective, astrale, empêche l'être humain d’être lui-même,
autrement dit elle l’empêche d’être intelligent et volontaire dans le développement du discernement. Or le discernement est la qualité profonde de l’Intelligence Cosmique. Il est la qualité la
plus difficile pour l’être humain à développer, parce qu’elle est fondée sur la destruction totale de ses émotions et de ses pensées subjectives. Moins il y a d’émotions dans l’être humain et
plus il y a de discernement. Et ce problème de l’équilibre entre les Forces de l’évolution et celles de l’involution est ce que l’être humain a désormais à régler pour ne plus être influencé et
acquérir la capacité de connaitre !
* Cf. Prophétie du changement.
Les gens savent combien il est difficile de cesser de penser, même par la pratique de la méditation transcendantale. On arrive certes petit à petit à cesser de
penser, mais on s’aperçoit très vite qu’on pense à cesser de penser… C’est un cercle vicieux, car penser est une faculté normale de l’égo de l’être humain. "C’est inutile de penser" est dur à comprendre ça, parce que c’est un paradoxe philosophique bien ancré dans notre compréhension de l'être humain. Toutefois, le problème avec
les philosophes c’est qu’ils ont des problèmes avec les paradoxes, et qu’ils ne savent pas les résoudre…
Le paradoxe est une condition psychologique qui s’explique comme qui ne s’explique pas. Il est une constante, comme un pendule, qui voit l’égo se promener avec ce
pendule de gauche à droite et de droite à gauche toute la vie sans jamais le résoudre. Seulement, si l’état vibratoire de l’être humain est changé, à ce
moment-là l’être humain n’a plus à penser. Il permet ainsi à un individu qui s'éveille à la conscience de Qui Il Est de le détruire.
Ce sont les influences qui mènent aux paradoxes, nous empêchant d’être sûr ! Si nous étions sûr, nous pourrions ouvrir en nous-même une très étroite liaison avec le
Supra-mental, et devant le paradoxe nous demanderions par exemple au Supra-mental : "Qu’est ce qui vient en premier, l’œuf ou la poule ?" Il nous
répondrait : "C’est sans importance… !".
Alors s'il nous répond que c’est sans importance, parce que c’est réellement sans importance, et que nous continuons dans notre entêtement philosophique à lui
donner de l’importance, il va nous fermer la porte et nous allons continuer dans le paradoxe. Mais si nous osons l'écouter, à ce moment-là, il va travailler nos vibrations, parce qu’une fois que
le Supra-mental communique avec l’être humain et qu’il a l’oreille de l’être humain, il l’amène petit à petit à découvrir des choses qui ne sont pas difficiles à comprendre, mais qui sont
impossibles à comprendre, paradoxe encore… Elles sont impossibles à comprendre parce que ce sont des choses qui ne se pensent pas, et la raison pour laquelle on ne comprend rien, c’est parce
qu’on pense… et qu’il ne faut pas penser !
Pour en arriver à ne pas penser, il faut faire confiance à ces "grandes Intelligences" qui sont en communication vibratoire avec nous, s’occupant de créer en nous la pensée dont nous avons besoin… pour penser. Une fois que nous réalisons ce jeu, nous pouvons nous servir de la pensée créée pour penser, et la retourner, la renvoyer, fermant ainsi le cercle. C’est à ce moment-là que nous commençons à entrer en communication télépathique, et que petit à petit elles nous enlèvent la faculté de penser. Elles nous enlèvent la faculté de mémoire. Petit à petit elles nous font une sorte de lavage du cerveau, un lavage de cerveau créatif. Elles enlèvent les nuances, les teintes de l’égo qui sont pour nous depuis des années les supports psychologiques de notre évolution culturelle, narcissique, celle qui nous laisse à penser où nous en sommes, qui sont à la base de toutes nos illusions. Alors c’est comme si nous vivions constamment sur intuition, avec la seule différence que nous vivons non sur le plan intuitif mais sur le plan mental télépathique. C’est une communication télépathique, avec des mots très précis, comme si nous discutions avec un autre être. Autrement dit, ce que les gens appellent l’intuition c’est exactement la même chose, excepté que l’intuition c’est un aspect limité de cette communication Supra-mentale.
La faculté de penser étant abolie, ce qui était avant intuition peut devenir communication télépathique permanente. Elle permet à l'être humain de travailler en relation avec un niveau d’Intelligence supérieure, débouchant sur la traduction instantanée sur le plan matériel de concepts qu’un être humain, s’il pouvait penser, ne pourrait jamais atteindre. C'est de cette façon que les grandes consciences incarnées créent toutes les grandes théories … Sur le plan de la créativité, dans l’avenir, l’être humain ne pensera pas. Et quand il sera dans le Mental supérieur, il n’aura plus toutes ses questions générées par l'égo-mental à l’esprit. Elles font partie de son mental inférieur, calqué sur notre éducation, notre culture, sur les courants manifestes de la civilisation et sur cette façon de voir les choses toujours subjective. Ce n'est pas la Réalité du Mental Supérieur.
La Réalité a toujours été colorée par notre personnalité. De ce fait, l’être humain a engendré au cours des siècles et des âges des aspects de connaissance à demi
voilés, à demi éclairés, qui lui servaient de fondation pour le développement d’une pensée spirituelle - ésotérique ou occulte car intériorisée -, qui lui ont servi au cours de l’évolution de la
conscience à ajuster son regard sur la Vie, et à individualiser le plus possible sa correspondance sur le Plan Matériel à l’intérieur d’un cadre collectif.
Ce faisant, même avec cet outil qu’est l’ésotérisme ou la pensée mystique, il n’a jamais pu par lui-même dépasser les limites de la raison, les limites de
l’intelligence subjective, les limites de la personnalité qui influent sur la nature de l’intelligence et de la connaissance. C'est pourquoi l’être humain est encore aujourd’hui, malgré toutes
les connaissances ésotériques accumulées depuis des siècles, à un point où il doit reconnaître que l’Intelligence ne lui appartient pas …
Ce sont ces Intelligences supérieures qui dirigent notre évolution, qui sont en rapport étroit avec nous, qui s'attachent désormais à nous mettre sur le même niveau
de vibration qu’elles. Et ce n'est que lorsque nous sommes sur le même plan vibratoire qu’elles, que nous pouvons commencer à être responsable de notre destinée, le droit de la destinée dans la
Galaxie étant un droit extrêmement exigeant.
Or il y a des civilisations très avancées à qui le droit de destinée a été enlevé parce qu’elles étaient retombées dans la chute de leur vibration, n'ayant pu
maintenir le niveau vibratoire Supra-mental constant en elles sur le plan de leur civilisation totale. Et si le niveau de vibration tombe, le courant est coupé et la civilisation n’a plus le
Pouvoir. C’est-à-dire que cette civilisation n’a plus le droit d’être responsable de sa destinée, c’est à dire de prendre sa décision ou ses décisions en relation même avec ces Intelligences. En
comprenant ce fonctionnement de l'Univers, il nous appartient de mener à bien ce travail de transformation intérieure à même de nous conduire vers une nouvelle dimension de réalité évolutive, une
nouvelle Terre *.
* Cf. Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.
La vraie thérapie, c'est à tout moment, en toutes conditions, et certainement pas guidée par quelqu'un que nous payons, mais par sa propre guidance supérieure qui place les expériences dont nous avons précisément besoin sur notre chemin.
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