La formulation de ces clés n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leurs révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.

Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments.

C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.

 

 

Conscience nutritionnelle

Complément aux publications Contrôle mental & Le cheminement de l’Âme.

 

 

"Nous creusons notre tombe avec nos dents."

Benjamin Franklin - Père fondateur des États Unis (1706/1790)

 

L'alimentation par la langue des oisons

Toute substance liquide comme solide que nous ingérons a un effet sur notre état intérieur. Leurs molécules constitutives sont porteuses d’informations qui nous renforcent ou nous affaiblissent sur l’état de notre état intérieur, qui réside dans tant l’inconscient – le subconscient – que dans les mémoires gravées dans notre ADN. Aussi "nous creusons notre tombe ou notre salut avec les dents", selon le vieil adage grec.

Lorsque la mélodie de notre vie n’est plus en harmonie, c’est la maladie qui surgit. C’est "l’âme (qui) dit", qui nous parle et nous informe. Aussi est-il nécessaire de prendre soin de nos trois supports de vie en les nourrissant de manière juste et adéquate :

. Le cerveau, siège des pensées qui par leur toxicité nous polluent ;

. Le cœur, siège des émotions qui par leur agitation nous perturbent ;

. Les intestins, le relais en bas des neurones du haut. Dans intestins, nous entendons en effet "test", qui vient de testa, la tête en italien. Les intestins sont nos tripes, anagramme d’esprit. Le bas est toujours à l’image du haut… Et comme en manger résonne "ange", de angelo en italien -le messager -, le système digestif doit digérer, c’est-à-dire gérer l’information qu’il reçoit. Dans la mesure où le subconscient ne fait pas la différence entre une information saine et malsaine - seul le supra-conscient le permet -, l’information stockée en bas dans nos intestins conduira à une bonne ou mauvaise digestion. Et la maladie chronique persévérera tant que l’information qui nous plombe restera logée dans le subconscient.

Toute toxicité ingérée – alcool, tabac, chimie, drogues, glucides… - est un pansement illusoire aux maux qui nous traversent. Être sain de corps et d’esprit consiste à ne pas s’envoyer de pétards psycho-émotionnels. En consommant consciemment l’information que la nature nous offre dans le respect de sa saisonnalité, nous favorisons notre bonne vibration à l’énergie de vie qui nous alimente.

 

Un état des lieux préoccupant

 

L’alimentation a pris de l’ampleur, à l'image de la taille des tomates et des salades qui est sans précédent dans l’histoire de l’humanité qui a vu l’histoire locale et les conditions de culture converger pour créer progressivement un paysage alimentaire riche et varié. Des types uniques de plantes et d’animaux ont ainsi été préservés, car ils ont trouvé une place de choix dans le palais des habitants.

Pourtant, en quelques générations seulement depuis la révolution industrielle amorcée au XVIII° siècle, nous nous sommes habitués à des aliments de plus en plus génétiquement modifiés, ceux-ci étant beaucoup plus insipides et durables que les aliments du passé qui voyaient les variations du sol et des conditions de croissance permettre aux aliments cultivés de posséder des saveurs régionales uniques, quand ils ne sont pas carrément dangereux au regard des pesticides chimiques utilisés*. Ces aliments cultivés près de l’endroit où ils étaient vendus permettaient ainsi de privilégier le goût par rapport à la facilité de transport, même si leur durée pour consommation était moindre.

* Le premier produit chimique dont il faut se méfier est la tartrazine, également connue sous le nom de colorant jaune n° 5. Ce colorant artificiel est présent dans tous les aliments, des snacks aux sodas en passant par les vitamines, et leur donne leur teinte jaune vif. La tartrazine a été associée à l’hyperactivité, à l’asthme et à des problèmes de comportement chez les enfants.

 

La baisse évidente de la qualité des aliments est certes liée à l’industrialisation et à ses exigences d’efficacité. Elle est également  le résultat de la corruption gouvernementale, d'hommes politiques de tous bords soutenant l’idée de l'économie de marché calée sur le modèle productiviste et mercantile des États-Unis relayé par l'activité des lobbyistes dédiés. C'est ainsi que les petites exploitations qui n’ont pas la possibilité d’engager des lobbyistes sont inévitablement lésées, n’ayant aucun moyen de rappeler leur existence à des décideurs politiques faillibles, désireux d’arranger les choses par l’intervention du gouvernement plutôt que d’honorer les principes d'un libéralisme responsable à défaut d'être véritablement éthique. Sont de ce fait favorisées les grandes entreprises agricoles qui bénéficient d’économies d’échelle considérables et du soutien gouvernemental sous forme de conséquentes aides et subventions, au détriment des petits exploitants et in fine de la population. Grâce à leur supériorité technologique, à l’homogénéité de leurs cultures et aux encouragements du gouvernement, elles ont pu faire baisser les prix à un point tel que les exploitations locales ne pouvaient espérer rivaliser.

 

La mort des exploitations locales ne serait pas un problème aussi grave si les grandes exploitations offraient ne serait-ce qu’un semblant du goût et de la qualité des exploitations locales. Mais l'éloignement géographique des marchés où les produits sont vendus a considérablement accru la valeur des variations plus fermes qui peuvent mûrir longtemps après avoir été cueillies. Le mûrissement pendant que le produit est encore attaché à la plante permet à plus de nutriments d’y pénétrer et d’en améliorer le profil gustatif. L’efficacité est également favorisée par l’augmentation de la taille, car un fruit plus gros est souvent plus facile à emballer et risque moins de se casser.

Or, alors que les consommateurs préféreraient sans aucun doute des produits plus savoureux, les incitations gouvernementales ont exacerbé la priorité donnée à la durée de conservation et à la facilité de transport. Qui plus est, la recherche sur les OGM financée par les pouvoirs publics a également accéléré le problème de l’abondance d’aliments volumineux et insipides. Quant aux effets à long terme des OGM sur la santé, ils ne sont pas connus. Mais comme ils servent directement les intérêts des agriculteurs les mieux financés, leur utilisation est rarement examinée par les organismes de réglementation. Il en résulte des produits insipides conçus pour tout autre chose que la consommation appropriée à l'organisme humain, alors que des options plus saines et plus savoureuses pourraient devenir la norme plutôt que l‘exception coûteuse !

 

Le message caché du foie

 

Un des organes majeurs contribuant à notre santé nutritionnelle est le foie, qui, tout en appartenant au système digestif, permet aussi de détoxifier l'organisme. Il est le plus volumineux des viscères abdominaux (2% de la masse corporelle), et effectue parmi les organes le plus grand nombre de transformations chimiques. Il contient près de 13 % de la quantité de sang présent dans notre corps.

Sa première principale fonction consiste dans le stockage à travers le sang reçu des nutriments apportés par la digestion, et leur transformation en molécules plus complexes. Il participe ainsi au métabolisme des glucides et des lipides, comme la transformation des glucides en glycogène afin de libérer progressivement du glucose dans le sang en fonction des besoins de l'organisme, ou des acides gras en molécules lipidiques complexes (triglycérides). Il synthétise ou dégrade le cholestérol qui est un précurseur d'hormone, et participe à la construction des membranes des cellules.

Sa seconde fonction est l'épuration en sa qualité d'usine de recyclage de l'organisme. Il est ainsi en charge de détoxifier le corps, en métabolisant l'alcool, les drogues, les médicaments...

Sa troisième fonction est de synthétiser la bile en la transportant via des canaux biliaires vers la vésicule biliaire, où elle est stockée (sa couleur jaune provient de la bilirubine, produit de dégradation des globules rouges).

Il remplit au global plus de 300 fonctions vitales. Il est un des rares organes à se régénérer naturellement. Tout naturellement, son importance dans le fonctionnement sain de l'organisme se retrouve dans les clés de sagesse données par les mythes à l'être humain.

 

Prométhée

Le mythe du Titan Prométhée est celui de la métaphore de l'apport de la connaissance aux hommes. Il est un des mythes récurrents du messager divin qui ose se rebeller pour voler contre l'avis des dieux le Feu sacré de l'Olympe, symbole de la connaissance, afin de l'offrir aux humains et leur permettre de s'instruire *. Par là-même, il est aussi évocateur de l'hybris, la folle tentation de l'Homme de se mesurer aux dieux et ainsi de s'élever au-dessus de sa condition, message sans équivoque du corpus prédateur...

Selon certaines versions grecques ou latines, Prométhée est puni de son audace et enchaîné sur un rocher (ou crucifié selon d'autres), condamné par Zeus à être enchaîné nu à un rocher dans les montagnes du Caucase, où un aigle vient lui dévorer le foie chaque jour. Sa souffrance devient ainsi infinie, car chaque nuit son foie repousse. Héraclès (Hercule) le délivre au cours de ses douze travaux, mais pour ne pas déroger au serment de Zeus qui avait juré que le Titan resterait à jamais enchaîné au Caucase, Prométhée dut porter durant toute sa vie une bague de fer provenant de ses chaînes, accolée à un morceau de pierre du Caucase...

* Nous le retrouvons sous l'aspect de l'archange Lucifer dans le référentiel latin et judéo-chrétien, le porteur de fausse lumière.

La lance de Longinus

Du nom du soldat légionnaire la portant, devenu saint Longin dans l’Église romaine, la lance est celle de la destinée humaine, qui symbolise la difficulté du cheminement de l'individu candidat au service d'Autrui et non plus de lui-même. Le chemin de croix du Christ est une métaphore de toutes les épreuves initiatiques - figurées par les "quinze étapes" de la Passion - que l'être humain vit par la mort de son égo dans son chemin d'ascension de conscience. La lance de Cassius Longinus, en perçant au foie le flan du Christ, symbolise le déversement hors du corps de toutes les mémoires émotionnelles – donc cellulaires – accumulées durant la vie terrestre.

La coupe, qui d'après la légende recueillit le sang du Christ, est le Saint Graal. Le Graal représente l'ensemble de ces mémoires d'incarnation qui sont résolues avant notre changement de dimension. Elle est l'image des croyances libérées, laissant place à la Connaissance.

 

 


Le parallèle entre les deux mythes est troublant. D'un côté, nous avons comme prédateur l'aigle du Caucase, de l'autre Cassius Longinus, qui tous les deux visent le foie, démontrant combien cet organe est important dans le fonctionnement biologique de l'être humain. C'est pourquoi toutes les toxicités que nous ingérons - alcool, tabac, chimie, drogues, glucides…- sont autant de poisons qui nous affaiblissent sur notre chemin de transformation, de régénération et d'évolution. Autrement dit, ils visent à empêcher l'être humain la maîtrise de sa régénération intérieure.

Un autre personnage de la mythologie grecque, Asclépios - ou Esculape, sa version latine -, à l'époque classique le dieu gréco-romain de la médecine, meurt foudroyé par Zeus, son grand-père (il est fils d'Apollon), pour avoir ressuscité les morts, avant d'être placé dans le ciel sous la forme de la constellation du Serpentaire, la treizième constellation, celle du trésor - "treize ors" - caché. Autrement dit, tout comme les sacrifices de Prométhée ou Jésus-Christ, il symbolise l'interdit des gardiens de la Matrice asservissante de la 3ème dimension de réalité adressé aux humains quant au franchissement des barrières de l'espace-temps, soit le secret de leur immortalité, plus exactement de leur éternité ("éthernité") ...

 

La manipulation de l'information nutritionnelle

Un programme de "désinformation détournée" concernant les OGM – les fameuses céréales génétiquement modifiées – crée une situation de tension entre les "pro-OGM" et les "anti-OGM", empêchant ainsi par le jeu de la dualité les deux camps d'accéder à la vérité cachée. Cet "écran de fumée" prétexte à d'incessantes querelles de clocher a simplement pour objectif de détourner l'être humain d'une évidence, à savoir que les céréales, qu'elles soient "OGM" ou "Bio", crues ou cuites – comme d'autres graines et légumineuses d'ailleurs –, sont éminemment toxiques pour l'organisme humain.

Cet empoisonnement à effet retard n'est pas seulement dû aux produits chimiques – bien qu'ils y contribuent grandement –, mais est lié à la présence de glucose – sous toutes ses configurations possibles tels que : glucides, glutens, dextroses, amidons... présents dans les pains, pâtes, riz, et certains légumes tels les pommes de terre, haricots, fèves, lentilles... – qui, pendant les repas, combinées aux protéines animales (viandes, poissons...), empêchent l'ensemble du processus digestion/absorption de s'effectuer normalement et profitablement.

Ce processus d'empoisonnement en douceur, silencieux et à effet retard, s'étale alors sur de longues années, jusqu'à engendrer progressivement dans l'organisme des foyers toxiques responsables de toutes sortes de maladies dont principalement les maladies auto-immunes.

Programmation mentale insidieuse

Le biologiste états-unien Bruce H. Lipton explique dans son ouvrage La biologie des croyances le pourquoi de la fabrication de fausses croyances, en l'occurrence sur le plan alimentaire : "...Toutefois, notre nouvelle compréhension des mécanismes de l'univers nous révèle de quelle manière l'esprit immatériel peut avoir une incidence sur le corps physique. La pensée, cette énergie de l'esprit, affecte directement la façon dont le cerveau contrôle la physiologie. L’ "énergie" de la pensée peut activer ou inhiber la production cellulaire de protéines par la mécanique des interférences constructives et négatives...". Cela signifie qu'en orientant l'énergie de la pensée de quelqu'un, plus précisément en programmant ses croyances par la manipulation de la pensée, il est possible d'activer ou inhiber la production cellulaire des protéines nécessaires à une télomérase* équilibrée.

* La télomérase est une enzyme qui, lors de la réplication de l'ADN, permet de conserver la longueur du chromosome en ajoutant une structure spécifique à chaque extrémité : le télomère. Elle participe de la bonne (ou non) vitalité de l'individu. Ainsi une télomérase perturbée par une mauvaise nutrition se traduit par des rondeurs, de la fatigue, des cheveux blancs et nos petits bobos...

 

Une alimentation contre-nature

 

Une étude récente appelée Trusted Source, publiée dans The BMJ (Le British Medical Journal), une revue médicale britannique existant depuis 1840 parmi les plus lues dans le monde, indique que les aliments ultra-transformés peuvent créer une dépendance aussi forte que le tabagisme. C'est ce que les chercheurs indiquent dans leur rapport, constatant que les humains consomment compulsivement des aliments riches en glucides raffinés et en graisses ajoutées qu'ils trouvent très gratifiants et attrayants d’une manière similaire à celle dont ils ressentent les substances addictives telles que la nicotine.

Or les aliments ultra-transformés (UPF) sont directement liés à 32 effets nocifs pour la santé, notamment un risque plus élevé de maladie cardiaque, de cancer, de diabète de type 2, de troubles de la santé mentale et de décès prématuré. C'est ainsi qu'au Royaume-Uni et aux États-Unis, plus de la moitié du régime alimentaire moyen se compose aujourd’hui d’aliments ultra-transformés. Pour certains, en particulier les jeunes, les plus pauvres ou les personnes issues de milieux défavorisés, un régime alimentaire comprenant jusqu’à 80 % d’UPF est typique.

Il en découle que les chercheurs affirment que certaines personnes qui consomment ces aliments le font de manière compulsive, et que cette consommation peut répondre aux critères d’un diagnostic de trouble lié à l’utilisation d’une substance chez certaines personnes. Selon les normes établie par l’échelle de Yale*, la dépendance aux aliments ultra-transformés toucherait 14 % des adultes et 12 % des enfants. Cette addiction alimentaire est également associée aux mécanismes fondamentaux de l’addiction, tels que le dysfonctionnement neuronal lié à la récompense, l’impulsivité et la dysrégulation des émotions, ainsi qu’à une moins bonne santé physique et mentale et à une moins bonne qualité de vie.

* L'échelle de Yale-Brown ou Y-BOCS) est un indicateur de mesure du trouble obsessionnel compulsif, créée dans les années 1980 par le psychiatre américain Wayne Goodman et ses collègues de l'université Yale.

 

La salade d’entrepôt robotisé
Notre futur agricole passerait non plus par les champs mais par des entrepôts urbains où l’on cultive à la verticale avec des robots § Cela s'appelle l’hydroponie, technique d'Intelligence Artificielle en plein développement. Si on n’y cultive pour l’instant que certaines plantes comme les tomates, les salades, les herbes aromatiques ou encore les fleurs, autant dire qu'elles participent de la fin du " bon goût de terroir ". Dans un nouveau type de fermes, cette culture est doublée d’une totale robotisation qui remplace les humains - ainsi il n'y a plus de "cueillette manuelle" -, mais aussi gère totalement les apports nécessaires en nutriments et sels minéraux. Évidemment est obtenu un produit uniforme et aseptisé …
A l’heure où la disparition de nombreuses fermes et terres agricoles pose la question de la fin de nos paysages comme ciment de notre civilisation, ce genre d’exploitation contribue à la banalisation des produits, à l'aseptisation des cultures, à la disparition de la main d’œuvre. Un vrai rêve de chercheur qui tourne au cauchemar, celui voyant l'agriculture se perdre dans la mécanisation, la chimie et maintenant la robotique.

Si quelques chercheurs avertis ont pu mettre le doigt sur cette vérité, ils peinent à être entendus, tant les croyances en place résistent, sans parler du peu d'intérêt des grands médias à relayer cette information, contraire à l'intérêt du lobbying de l'agro-business.

En fait, après la découverte de la cuisson et depuis l'avènement de l'agriculture (env -10.000 av. J.-C.), l'humain a appris à cultiver et consommer céréales et légumes. Mais cette technique de la cuisson des aliments des produits de l'environnement, soi-disant transmise à l'humain par Dame Nature, visait délibérément à ce qu'il contourne les Lois de la Nature, afin de se nourrir de substances – telles que graines, céréales, légumineuses, tuberculeuses et autres – naturellement impropres à la consommation. En effet, ce genre d'aliments dans leur état naturel – c'est à dire crus – sont indigestes pour l'organisme humain. Certains sont même toxiques pour son système digestif car ils contiennent des inhibiteurs de la digestion ou des facteurs anti-nutritionnels. Par exemple, certaines des enzymes, protéines et lectines (tels les prolamines et agglutinines) contenus dans les céréales et les graines, sont le moyen de défense de la plante contre ses prédateurs (dont l'humain fait partie). Ces substances sont censées décourager leur consommation, donnant ainsi à la plante une chance de se "reproduire". Ainsi les céréales, certaines graines, et quantité de légumes produisent des facteurs anti-nutritionnels capables de détruire les enzymes et protéines indispensables à la digestion, empêchant même de cette façon l'assimilation d'autres aliments par l'homme.

 

Les humains sont majoritairement omnivores, c'est à dire qu'ils peuvent pratiquer un régime alimentaire comportant aussi bien des aliments d'origine végétale qu'animale. Ils ne peuvent cependant pas assimiler la cellulose, glucide constitué d'une chaîne linéaire de molécules de D-Glucose. Celle-ci est le principal constituant des végétaux, et en particulier de la paroi de leurs cellules. Elle est toutefois utile au bon fonctionnement des intestins, sous la forme de fibres végétales, mais en petite quantité. Les animaux herbivores utilisent en général des enzymes d'origine exogène, c'est-à-dire produites par certaines bactéries de la flore intestinale pour digérer la cellulose. Ces enzymes, l'homme ne les possède pas.

 

Les progrès de l'agriculture, de l'industrie et de la génétique ont donc permis de modifier certaines plantes pour les rendre non seulement comestibles pour l'humain, mais surtout... commercialisables ! Comestible ne signifie en aucun cas correctement assimilable et bienfaisant pour l'organisme humain, ces aliments issus de l'agriculture industrielle "OGM" ou labellisés "BIO", même cuits, contenant des substances toxiques ou néfastes pour l'organisme humain. Et ces substances ne sont autres que les sucres, quelques soient leurs formes ou configurations : glutens, glucides, glucoses, amidons, etc.

 

Manipulation émotionnelle agricole

Au fil des "progrès de l'agriculture techno-chimique moderne", les céréales et légumes contemporains dont nous nous nourrissons, même bio, sont devenus sur-saturés en gluten, sucres, glucides-lourds et fibres (cellulose). Contrairement à ce que laisse croire la propagande diététique contemporaine, l'alimentation moderne est loin d'être pourvue des matières grasses et protéines utiles pour une télomérase optimale et équilibrée.

Ainsi l'humain est programmé pour amasser du poids, générer fringales, troubles de l'humeur, troubles cognitifs, atteintes cardiaques, troubles mentaux et "maladies de civilisation" tels le cancer, l'ostéoporose et les syndromes métaboliques (diabète, maladies de Crohn, sclérose en plaque, etc.).

L'impact de toutes ces substances et hormones rajoutées à l'alimentation fait naturellement l'objet d'études quant à leur incidence sur le comportement, et par là-même sur l'émotionnel de l'être humain. A quelle finalité ? Nul ne s'étonnera alors des scandales du veau aux hormones des années 90, suivis d'autres aberrations humaines telles la maladie de la vache folle (épidémie d'encéphalopathie spongiforme bovine), la maladie de Creutzfeldt-Jakob (sa forme humaine), les poulets et œufs à la dioxine, etc. Ces scandales ont été insidieusement autorisés à être dévoilés pour offusquer le consommateur et manipuler son émotionnel. Comme d'habitude, il s'agissait de détourner l'attention du consommateur d'une manigance, en l'occurrence militaro-scientifique, beaucoup plus pernicieuse encore.

A l'époque, l'industrie de l'élevage utilisait la somatropine (ou somatotrophine), une hormone de croissance destinée à accélérer le rendement en viande du veau. La même hormone était utilisée par certains sportifs afin d'augmenter leur hargne et leur rapidité. Des dérivés de synthèse de cette hormone ont été introduits dans certains vaccins destinés aux forces spéciales des armées, afin de neutraliser leur capacité de réflexion, mais aussi d'augmenter leur force et leur témérité. Actuellement encore, ces dérivés de la somatropine sont utilisés dans la médication vétérinaire destinée à la filière industrielle. Ils se retrouvent donc dans la viande de boucherie que les gens achètent dans les supermarchés et deviennent nocifs pour l'organisme humain, dès qu'ils sont ingérés en trop grande quantité. Lorsqu'une telle viande est consommée quotidiennement, elle agit sur le système endocrinien de l'humain. Non seulement les consommateurs viennent à adopter des comportements psychotiques (pensées confuses, fausses croyances, changements d'humeurs et de comportements, parfois même des hallucinations...), inhibant ainsi leurs facultés intellectuelles et cognitives, mais ils se rendent totalement inaptes à ouvrir efficacement leur conscience et leur intuition, et même à long terme, peuvent développer des maladies nerveuses dégénératives.

Pour comparer les effets de ce programme "viande aux hormones", il était nécessaire pour les institutions d'évaluer une population non soumise à l'influence des hormones synthétiques de croissance. Ainsi a été mis en place le "labellisé BIO" destinée à une catégorie de cobayes carnivores et végétariens, consommant des produits exempts de chimie et d'hormones. En révélant la nocivité de la viande industrielle par le biais de la littérature alternative "Bio", ce groupe échantillon a permis d'observer ses réflexes comportementaux et émotionnels, et l'évolution de son inconscient collectif, afin de pouvoir comparer le fonctionnement de l'émotionnel humain de ce groupe par rapport aux autres groupes.

Quant au profil type végétarien-crudivore, non mangeur de viande et non soumis à l'effet des hormones de croissance, il représente les végétariens inflexibles "purs et durs ", appelés végans, qui, insidieusement, ont été programmés à réagir émotionnellement et violemment à la consommation de protéines animales, sous l'effet du sentiment de culpabilité inséré. Lorsque nous savons que les protéines animales et certaines vitamines (comme la A, B12 et K) sont quasi-absentes du végétal, et qu'elles sont indispensables pour le bon accomplissement de la télomérase, comment manger cru et végétarien peut-il régénérer efficacement nos cellules et répondre au long terme au besoin physiologique de notre organisme ?

Toutes ces études cachées au grand public n'ont d'autre objectif que de servir à élaborer le programme génétique de l'humanité prochaine, qui après la grande "Transition"*, repeuplera la planète. Comme au début de chaque nouveau cycle en 3ème dimension sous contrôle du corpus prédateur involutif, ces humains mutants devront à nouveau être programmés sur le plan génétique, à rester dociles et malléables, afin de répondre sans trop de résistances au programme du Nouvel Ordre Mondial...

* Cf. Prophétie du changement & Fin de cycle : la guidance éclairée de sa vie.

 

Le leurre des superaliments

Ce que l’on appelle "superaliment" est un aliment très riche en nutriments (vitamines, minéraux, acides gras ou antioxydants), qui le rendent  exceptionnellement bon pour la santé. Pour autant, les superaliments (fruits, épices, algues aux noms exotiques… ) sont devenus une arnaque à grande échelle, destinée à rapporter de l'argent! Et tout "naturellement" la grande industrie agro-alimentaire s'y est mise, empochant des milliards avec des produits chers, qui bien souvent n'apportent quasiment rien... lorsqu'ils ne se révèlent pas toxiques ! C'est entre autres le cas des algues  chlorella et spiruline, parmi les plus connues. Or ces nutriments se trouvent sous une forme mal assimilée par votre organisme. en effet, le fer végétal de la chlorella et de la spiruline n’est pas le même que le fer animal des viandes ou des poissons. Le fer végétal est une forme oxydée, dont l'organisme n’en absorbe que 5% à 10%, contre 25% pour les viandes. Quant à la vitamine A de ces algues, c’est en réalité du bêta-carotène, un précurseur de la vraie vitamine A. Près de 45% de la population absorberait mal le bêta-carotène, ce qui n’en fait pas de ce fait  une source fiable de vitamine A. D'un autre côté, leur vitamine B12 est quasi-inutile car quasiment inactive ! Leur capacité de se lier aux métaux lourds pour les évacuer soi-disant du corps est remise en question par nombre d'analyses effectuées en laboratoire, qui montrent que ces deux algues sont bien souvent contaminées elles-mêmes par… des métaux lourds (présence d'aluminium, d'étain, d'arsenic, de plomb et même de mercure dans des dizaines d’échantillons) ! Enfin, certains échantillons analysés étaient contaminés par des toxines et des bactéries pathogènes.

Un autre "superaliment" présumé qui peut poser problème est l’huile de coco, propulsée au rang de superaliment avec la médiatisation du régime cétogène, le régime à la mode sans glucides et riche en graisses pour solutionner surpoids, diabète, cancers, maladie d’Alzheimer… Celle qui est souvent recommandée en régime cétogène contient plus de 90% de graisses saturées, bien davantage que le beurre. C’est l’une des graisses les plus difficiles à brûler, à même de ralentir le métabolisme et de faire plus facilement grossir.

 

Le danger du lait de vache

Le lait a toujours été présenté, d'après de multiples études, comme l'aliment sécurité par excellence. Les plus grands scientifiques ayant établi des normes pour assurer le meilleur en matière d'alimentation, il n'est pas étonnant que les médecins eux-mêmes y croient. Nul ne sera étonné que les laitages (notamment sous forme d’ice cream, de yoghourts, de fromages et autres dérivés) soient l'objet d'une promotion massive de l'industrie agro-alimentaire *, les yaourts étant présentés comme la panacée pour l'intestin de par l'apport de quantités de calcium, alors que le lactose des produits laitiers stimule l’absorption de calcium par l’intestin, durcissant la paroi des artères où se déposent déjà le cholestérol et las acides gras saturés des aliments d’origine animale.

Pourtant, nombre d'études à l'initiative de médecins, hygiénistes et chercheurs, considèrent le lait de vache comme nocif et responsable de nombreuses pathologies, démontrant que celles et ceux consommant le plus de laitages et de calcium ont pour les hommes un risque accru de pathologies comme le cancer de la prostate et pour les femmes celui de cancer des ovaires comme des inflammations articulaires que l’on voit dans les arthrites rhumatoïdes (le lait contient 300 fois plus de caséine que le lait maternel). Et parmi les laitages, ce sont les yaourts qui poseraient le plus de problèmes, comme celui de venir en concurrence de la vitamine D, arme dont dispose notre organisme pour prévenir l'apparition des cancers. Qui plus est, le lait renferme des hormones mâles (androgènes), et serait impliqué dans le cancer de la prostate et l'hypertrophie de la prostate. Même le beurre pourrait exposer à un risque élevé de cancer du poumon selon un rapport du Fonds mondial de recherches sur le cancer de 2007. Les hormones de croissance contenues dans le lait de vache sont en réalité destinées au veau, non à l'être humain dont il contribue à dérégler le très sensible mécanisme du système hormonal ! Si les protéines spécifiques contenues dans le lait animal ont pour fonction de transmettre l'information nécessaire à l'élaboration de l'osséine (filet sur le cartilage qui retient les minéraux), ces protéines sont adaptées exclusivement au veau et sont donc complètement inopérantes sur l'être humain, entraînant même des kystes, indurations, becs de perroquet et autres calculs. De même, les produits laitiers contenant beaucoup trop de calcium et de phosphore, ils entrainent un appauvrissement des cellules nerveuses et musculaires avec tous les problème qui en suivent.

Il existe d'autres bonnes sources de calcium, parmi lesquelles figurent l'eau minérale calcique, les légumes crucifères, les sardines, les amandes.

La réalité est que le lait de nos jours provient de "super-vaches", capables de produire presque 50 litres de lait par jour, nourries par des taux d’antibiotiques conséquents à même de détruire notre flore intestinale et affaiblir notre système immunitaire, ainsi que des quantités élevées d'une protéine appelée IGF-1, bras armé de l'hormone de croissance, une substance qui stimule la prolifération de toutes les cellules, les bonnes comme les moins bonnes. Or l'IGF-1 des bovins et celui des hommes sont identiques. Le lait qui en découle peut nous faire grossir, si bien sûr il est consommé en excès, et surtout de contribuer au développement de cancers, notamment des cancers lymphatiques (il tue plus que les cancers du sein, de la prostate, du pancréas et des organes génitaux réunis). A ceci s'ajoute que la concentration des hormones contenues dans le lait est importante, chaque goutte de lait contenant 59 hormones différentes comme des oestrogènes, de la progestérone, de la prolactine… Dans les faits, le lait est un aliment totalement inadapté à l’homme, dans la mesure où il élève le cholestérol sanguin et les graisses du sang dans la mesure où il contient du cholestérol et des graisses polyinsaturés. Trop riche en protéines, les produits laitiers sont l’une des causes principales de l’ostéoporose des personnes âgées. En plus de tous ces problèmes, le lait présente une vraie poubelle, la vache concentrant tous les pesticides, herbicides et poisons qui sont contenus dans l’herbe ou les granulés qu’elle mange...

* La multinationale Monsanto a produit une hormone de croissance destinée à augmenter la production de lait, et ce sans en avoir évalué sa toxicité.

 

De la fausse viande cultivée en laboratoire

Si la fausse viande cultivée en laboratoire enrichit les investisseurs, elle est un cauchemar pour la santé humaine… En effet, les intrants utilisés pour fabriquer la "viande" de culture cellulaire peuvent difficilement la qualifier de viande, car ils sont inconnus en termes d’effets sur le corps humain. Actuellement, la fausse viande n’est disponible que pour les consommateurs de Singapour. Mais il y a des effets pour la faire entrer dans les caisses de viande en Amérique du Nord, voire ailleurs dans un avenir proche.

La viande cultivée en laboratoire implique l’utilisation de protéines issues du génie biologique, afin d'inciter artificiellement des cellules souches animales indifférenciées à se différencier en tissu musculaire. Cela se fait dans des cuves de bioréacteurs semblables à celles utilisées pour la fabrication de la bière, dans lesquelles sont insérées des recombinants ou des segments d’ADN manipulés dans la chair d’animaux biopsiés. Le contenu nutritionnel du produit final n’ayant jamais été réellement testé, c’est un cauchemar pour la santé humaine, personne ne sachant ce que la viande cultivée en laboratoire fait réellement à l’organisme.

Pourtant, cette culture de viande cultivée en laboratoire est présentée comme "excellente pour l’environnement" et à même de contribuer à enrayer le "réchauffement de la planète" et le "changement climatique". Et pour cause, tout comme les organismes génétiquement modifiés (OGM), la viande cultivée en laboratoire est un produit propriétaire, détenu et breveté par des sociétés privées, et non accessible au grand public comme les vraies graines végétales et les vrais animaux.

À l’heure actuelle, au moins 70 entreprises différentes tentent de se lancer dans le commerce de la viande cultivée en laboratoire. Et beaucoup d’autres, si elles voient suffisamment de potentiel monétaire, sont susceptibles de s’y lancer également. Et ce qui est vraiment inquiétant dans tout cela, c’est la facilité avec laquelle ces entreprises pourront probablement mettre leurs produits sur le marché, étant donné que la Food and Drug Administration (FDA) est aux États-Unis une agence totalement compromise. L'Agence la mettra rapidement sur le marché dans le cadre de son programme Generally Recognized As Safe - GRAS ("Généralement reconnu comme sûr")...

 

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Manipulation émotionnelle animale

Pour nombre d'individus aspirant profondément à un épanouissement spirituel, manger de la viande apparait aller totalement à l'encontre de cette voie. En plus d'intoxiquer leur corps, ils pensent qu'ils vont intoxiquer leur âme en s'alourdissant et en faisant baisser leur taux vibratoire s'ils mangent la chair pleine de souffrance et d'adrénaline d'un être qu'ils considèrent comme leur alter-ego. Il leur parait évident que le devenir d'un individu en quête de vérité, de spiritualité, aspirant à se connecter aux énergies divines, va de pair avec végétarisme ou végétalisme. L'acte de prédation de l'être humain sur la Nature obéissant selon eux certainement à de vieilles croyances, changer celles-ci comme le mode alimentaire pourrait sûrement contribuer à faire cesser l'influence néfaste supposée de l'humain jusqu'à la prédation entre les animaux, ces derniers étant censés répondre aussi à nos croyances...  En rêvant d'un monde où chaque être n'aurait plus besoin de nourriture physique, ils s'imaginent que la plupart des conflits pourraient cesser. C'est pourquoi nombre d'entre eux n'hésitent pas à provoquer les "viandards", les mangeurs de viande, en leur demandant s'ils n'ont pas honte de manger des "animaux morts" ou encore "du cadavre", et d'entretenir le nombre incalculable de situations de détresse, de maltraitance, d'agonie et de mort brutale d'animaux. Ainsi émettent-ils un jugement, une accusation confinant à une condamnation, éprouvant un dégoût certain envers ceux qui consomment de la chair animale ... Ils répondent de cette manière typiquement à l'opération de division et d'exacerbation passionnelle que le système prédateur établi pour se nourrir et égarer l'humain dans son véritable éveil de conscience. Leur engagement, aussi généreux et éthique semble-t-il être, est en réalité une impasse. Il est irrémédiablement voué à l'échec pour ses adeptes illusionnés qui, non seulement entretiennent à leur corps défendant le système asservissant, mais qui plus est sont manipulés quant aux justes moyens leur permettant de réussir leur quête spirituelle, dont l'alimentation carnée fait partie. Lutter jusqu'à en "crever" ne fait pas partie des options les plus évolutives pour le cheminement de l'âme. Bien au contraire !

Dans notre réalité de la 3ème dimension sous contrôle du système entropique qui nous gouverne de la 4ème dimension*, tout porte en lui ses deux polarités +/-, l'animal comme l'être humain. Nous en sommes de ce fait tous et toutes porteur. Ainsi courser une proie, lui sauter dessus, planter ses griffes dans sa chair, la mettre au sol, la tuer puis la déchiqueter et la dévorer, au sens propre comme figuré, est inscrit dans notre génétique manipulée. L'accepter et le reconnaitre, c'est s'engager sur la voie de sa libération. Tant que nous ne contactons pas cette réalité prédatrice inconcevable pour notre égo illusionné, nous restons prisonnier de la Matrice involutive. 

Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante & Comprendre et apprivoiser la prédation.

 

Le véganisme protège-t-il l’environnement ?

Le commentateur politique britannique Jason Reed, auteur prolifique avec des centaines d’articles publiés et des apparitions dans les plus grands médias britanniques, s'est interrogé en octobre 2023 sur le véritable impact environnemental des nouveaux régimes alimentaires. En effet, pour sauver la planète du changement climatique, de nombreux défenseurs de l’environnement via les mouvements éco-sociaux au sein desquels ils opèrent affirment que nous devrions devenir végétaliens. Ils attirent pour ce faire l’attention sur les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’élevage de masse et son rôle dans le réchauffement de la planète. Greenpeace, par exemple, affirme que "l’impact de la viande sur le climat est énorme – à peu près équivalent aux déplacements de toutes les voitures, camions et avions du monde". Ils participent de cette tendance au véganisme qui s’est imposée petit à petit dans le monde occidental, la France comptant environ 340 000 végétaliens (plus de 10% des personnes âgées de 18 ou 19 ans ont volontairement renoncé aux produits alimentaires d’origine animale).

Mais s’il est vrai que l’élevage d’animaux, en particulier de vaches pour produire du bœuf et du lait, génère des effets dans l'atmosphère, le véganisme est une mauvaise solution, quoi qu’en dise Greenpeace. Car s’abstenir de consommer de la viande et des produits laitiers n’est pas la solution miracle pour adopter un mode de vie écologique, de nombreux produits de substitution que les végétaliens consomment à la place de la viande pour bénéficier des sources de protéines d’origine végétale étant encore plus nocifs pour l’environnement en raison de leurs méthodes de production uniques. Ainsi le soja pour les substituts de viande que sont le tofu et le tempeh (l’Européen moyen consomme plus de 60 kilogrammes de soja par an), sa production ayant un effet catastrophique sur la nature dans la mesure où sa culture produit aussi d’importantes émissions de gaz à effet de serre, bien qu’elles soient inférieures à celles de l’élevage bovin. Le soja est également une culture très inefficace, qui nécessite beaucoup de terres pour une petite quantité de produit. Cela signifie qu’il accélère la déforestation, car de vastes zones forestières doivent être défrichées pour faire place au soja. Ce processus a également un effet destructeur sur la biodiversité. La production de soja provoque également l’érosion des sols et génère des déchets dont il est difficile de se débarrasser sans causer davantage de dommages à l’environnement naturel.

Il en va de même pour le lait dont les alternatives à base de plantes ont leurs propres problèmes. Le lait d’avoine peut ainsi contenir du glyphosate, un herbicide qui cause de nombreux problèmes à la nature. La production de lait d’amande provoque quant à elle des sécheresses, celle du lait de coco à la destruction de la fertilité des sols, et celle du lait de riz à l'émission du méthane.

Seule l'innovation agroalimentaire en cours par la technologie laisse entrevoir quelques motifs d'espoir pour fabriquer des produits qui remplacent la viande et le lait en étant plus respectueux de l’environnement et ce à partir de cellules animales, offrant ainsi une imitation réellement impressionnante de la viande contrairement au soja qui n’a pas du tout le même goût.

 

Il est indispensable de comprendre que des psychopathes sont au pouvoir, leurs principales caractéristiques étant l'exercice de leur pouvoir et l'argent, la quête permanente de leurs renforcement et préservation, et le plaisir à la souffrance d'autrui. Avec l'agriculture, ils atteignent ces deux objectifs. Ils réussissent à transformer toute la population en "drogués", littéralement des morts-vivants qui veulent payer la drogue qui les détruit. Par là-même ils obtiennent le pouvoir, l'argent et la souffrance des autres. D'un point de vue psychopathique, l'agriculture est géniale... C'est ainsi qu'ils ont conçu la programmation de l'attachement par la culpabilité au végétarisme/végétalisme et au bio, masquant la continuité de l'ingestion des glucides cachés sous de nouvelles formes, la forme industrielle "classique" étant dénoncée de plus en plus pour ses méfaits avérés. Les fruits et légumes même estampillés "Bio" sont tout autant saturés en sucres (glucides et fructoses), et participent du maintien de l'être humain dans son sommeil et sa dégénérescence.

Cf. Lierre Keith, "Le mythe végétarien".

 

La réalité industrielle du "Bio"

 

Deux éléments interpellent en cette période. Les autorités politiques ont en effet modifié le règlement de l’agriculture biologique européenne, les parlementaires ayant décidé (définitivement adopté le 22 mai 2018) de changer un simple mot dans le règlement… qui permettra notamment de transformer les petits poulaillers bio en de gigantesques machines à fabriquer des œufs. D'autre part, en achetant certains produits bio, nous finançons en réalité les gros groupes industriels. Si l'agriculture biologique est un vrai progrès pour notre santé et pour la planète, ce label n’est pas toujours une garantie d’alimentation saine et de respect de la nature.

Car avec un chiffre d’affaires de plus de 8 milliards d’euros en France en 2017, et une croissance de plus de 17 % par rapport à l’année précédente, l’engouement pour le bio ne cesse de croître. Plus de 9 Français sur 10 indiquent en effet avoir déjà consommé des produits bio, et près des ¾ consomment bio de manière régulière, 16 % en consommant même quotidiennement *. C'est pourquoi un business aussi juteux attire les industriels de l’agroalimentaire comme des mouches, toutes les grandes enseignes s’y mettent, de Carrefour à Intermarché en passant par Super U, Lidl ou Aldi, au risque d’en effacer les fondements éthiques pour réduire les prix. Car sur le long terme, les prix sont toujours trop tirés vers le bas, ceci ayant toujours été la politique des grandes et moyennes surfaces. Une fois que la grande distribution aura la mainmise sur ce marché, elle fera  pression pour réduire les coûts, et de ce fait la qualité.

* Cf. "Baromètre 2018 de consommation et de perception des produits biologiques en France", Agence Bio.

 

Dans son essai Les tambours de Gaïa se sont réveillés, paru en novembre 2013, Dominique Guillet, fondateur de l’association Kokopelli qui distribue des semences, libres de droits et reproductibles, issues de l'agriculture biologique et de l'agriculture biodynamique, et ce dans le but de préserver la biodiversité semencière et potagère, a lancé un pavé dans la mare : "En Europe et en Amérique du Nord, la plus grande partie des distributeurs d’aliments biologiques a été rachetée par les grands cartels de l’agroalimentaire : Nestlé, Cargill, Coca-Cola, etc. En France, par exemple, Lima et Danival ont été rachetés par Hain Celestial, aux USA, derrière lequel se cache l’argent de Monsanto, Walmart, Philipp Moris, City Group et Martin Lockeed. En France encore, acheter les produits bios Bonneterre, Bjorg, Evernat, Allos, de Tartex, d’Alter Éco… c’est participer à la prospérité du Hollandais Royal Wessanen, l’un des grands groupes européens de l’agroalimentaire."

Il affirme également qu’en France encore, 95 % des légumes bio commercialisés sont produits à partir de semences de variétés hybrides F1, créées par les gros industriels de l’agronomie, ceci signifiant que le consommateur bio, par exemple, a une "chance" sur deux d’acheter un melon bio "Monsanto/Bayer/Syngenta" puisque ces trois groupes de la chimie possèdent la moitié des 250 variétés de melons inscrites dans le catalogue national du GNIS (Groupement national interprofessionnel des semences et plants). De leur côté, Coca-Cola a pris des parts chez Innocent en 2009 (entreprise anglaise créée en 1999, propriétaire d'une marque de boissons connue pour ses smoothies), et Danone a avalé Stonyfield Farm en 2009, le spécialiste du yaourt bio américain. Quant à Monoprix, il a racheté les magasins bio Naturalia la même année.

 

Ce monopoly industriel voit les entreprises avaler ou être avalées, et soigner leur image durable à l’instar de la compagnie low cost Transavia, filiale à 60 % du groupe Air France KLM, qui propose désormais une gamme de produits Fairtrade/Max Havelaar. "L’hypermarché bio est devenu le laboratoire du commerce du futur", dénonce ainsi Richard Marietta, président de Nature & Progrès, label bio historique très exigeant (créé avant même l’apparition du logo AB). En réalité, un laboratoire du futur dans lequel tout sera privatisé, jusqu'à la couleur des tomates qui deviendra… payante ! C'est ainsi que les grands semenciers européens ont décidé de privatiser la couleur des tomates, étant désormais en mesure d’acheter le droit d’utiliser, outre la couleur d’une tomate, la douceur d’un oignon ou les vertus naturelles d’une aubergine. C’est ce que consacre la décision de l’Office européen des brevets  en accordant désormais aux multinationales le droit de breveter les organismes non génétiquement modifiés, faisant des propriétés naturelles des plantes des marchandises comme les autres. Et comme l’accès aux traits brevetés est payant, tous les petits producteurs qui ne pourront pas payer seront hors-jeu, ou traînés en justice et condamnés à payer des royalties. Ce n’est que le début du cauchemar…

 

Les méfaits du glucose

Notre civilisation moderne est entièrement construite sur le sucre, son commerce, et par là même sur la consommation à outrance du glucose. Bien entendu, la science inféodée aux lobbies médicaux et pharmaceutiques réfute cette théorie puisque, d'après elle, l'apport de glucose par l'alimentation est essentiel pour la physiologie de l'organisme. Or celui-ci est capable de métaboliser la quantité de glucose dont il a besoin en puisant uniquement dans la masse graisseuse du corps. Aussi l'apport en matière grasse lors de l'ingestion de viande animale constitue le seul apport de glucose nécessaire à l'équilibre de nos fonctions vitales.

Ce n'est que depuis que l'agriculture et l'art culinaire ont transformé les céréales que, bon gré mal gré, l'organisme humain a dû s'adapter en développant une certaine tolérance à ces sucres*. C'est donc également au travers de l'alimentation, à force de manger toutes sortes de sucre, que la génétique de l'humain s'est altérée, le processus naturel de régénération cellulaire étant mis en impossibilité de se réaliser. Au contraire, les individus essentiellement carnivores produisent très peu d'insuline, puisque leur organisme est très peu sollicité à lutter contre un afflux de glucose dans le sang.

* Afin de développer une certaine tolérance à ces glucides, l'organisme humain à dû s'adapter en développant anormalement son pancréas et les sécrétions d'insuline. Celui-ci au fur et à mesure de l'évolution de l'homme, était obligé de produire de plus en plus d'insuline, glucagon, leptine et autres hormones régulatrices de la digestion.

 

En réalité, le glucose agit comme une sorte d'oxydant protéinique. Il a la capacité de détruire les chaînes protéiniques des télomères. Ce n'est donc pas la viande qui est à l'origine du vieillissement de l'organisme, mais bien la consommation de glucose, sucre lent, gluten, amidon... qu'on trouve dans certaines céréales, légumes et tous les dérivés : condiments, sauces et assaisonnements qui en recèlent de façon dissimulée de plus ou moins grande quantité.

C'est essentiellement pour cette raison que "naturellement" l'homme se nourrissait d'animaux herbivores, qui eux sont capables de digérer, assimiler et transformer sucres, amidons, glutens et autres enzymes, pour les rendre assimilables par leur prédateur (entre autres l'humain). C'est également pour cette raison que les animaux prédateurs carnivores s'attaquent principalement aux animaux herbivores. Leur instinct naturel les incite à se nourrir surtout d'animaux qui se nourrissent de végétaux. C'est tout simplement le principe du cycle de la vie, qui dit : "Pour que quelque chose puisse vivre, il faut que quelque chose meure."

 

Lobbying manipulatoire

C'est une affaire sanitaire qui, comme celui de la cigarette, remonte aux années 1960 et fait grand bruit aux États-Unis suite aux révélations du "New York Times". Des documents internes de l’industrie du sucre viennent d’être mis à jour par un professeur de médecine de l’université de Californie et    publiés dans le prestigieux Journal of the American Medical Association (Jama). Ils mettent à jour cinq décennies de corruption de scientifiques de renom, occupant des postes de haut niveau au sein de l’administration américaine, avec notamment le pouvoir de décider des politiques publiques de santé en matière de nutrition. Ces professeurs de Harvard, regroupés dans la Sugar Research Foundation, ont reçu l’équivalent de 50.000 dollars d’aujourd’hui pour faire diversion sur la dangerosité du sucre, son rôle dans le développement de l’obésité et les maladies cardiaques et en rejeter la responsabilité sur les graisses saturées. Si le scandale remonte à 1967, des études plus récentes montrent que ce lobbying n’a pas cessé et qu’il est toujours aussi efficace puisque les prescriptions publiques en matière de santé continuent à incriminer les graisses plutôt que le sucre.

L’année dernière, le "New York Times" avait également révélé que Coca-Cola continue à déverser des millions de dollars pour financer des chercheurs, toujours dans le but d’affaiblir les liens de cause à effet entre sucre et obésité. Et en juin dernier, c'est l'agence américaine Associated Press qui révélait que les industriels du sucre finançaient des études arrivant à la conclusion que les enfants qui mangeaient du sucre pesaient moins lourd que ceux qui n'en mangeaient pas ...

 

Le non-respect du principe de la vie

 

Une source d'énergie, et par-là même d'information, quelle que soit sa forme, est toujours transformée d'une part en biomasse, sous la forme d'ADN contenant de l'information, et de l'autre en énergie/conscience, qui permet à cette biomasse de croître, de muter, de grandir ou de se mouvoir dans son environnement. C'est donc "l'Énergie Universelle" qui est Information, qui produit d'une part la biomasse/matière, et d'autre part la conscience nécessaire pour son évolution.

Dans ses Dialogues avec l'Ange, Gitta Mallasz disait : "L'Ange – la Conscience – est notre partie vivifiante et "NOUS", – la bio-masse/matière – sommes sa partie vivifiée."

 

Toutes les formes de vie dans un univers de densité consomment de l'énergie/information puisée dans les biomasses de densités et de consciences " inférieures ". Autrement dit elles consomment toutes, sans exception, de l'énergie physique et psychique provenant d'autres formes de vie – exactement comme le font les prédateurs trans-dimensionnels avec les humains *.

Les animaux herbivores se nourrissent d'herbes et de végétaux, qui constituent la plus forte biomasse terrestre possédant une forme de conscience primaire (elle renferme de l'ADN). Mais la forme de conscience du végétal est réduite à sa reproduction, son mode de survie et ses moyens de défense. Ainsi les herbivores, en consommant les végétaux, se ravitaillent de cette biomasse "verte" afin de bâtir leur propre biomasse – charpente osseuse et muscles –, et accroître leur forme de conscience/intelligence en "accumulant" ces nouvelles informations dans leur ADN.

De la même façon que les animaux carnivores mangent des herbivores pour accroître leur biomasse et faire évoluer leur conscience, les humains devraient privilégier des protéines animales provenant d'animaux déjà dotés d'une forme de conscience. Ceci non seulement pour constituer leur masse corporelle et accroître l'énergie de leur propre conscience, mais aussi pour offrir aux animaux tués servant de nourriture à l'humain la possibilité de franchir eux aussi des dimensions supérieures d'existence et de changer de règne, dans la chaîne de l'Évolution naturelle. Tout est question de conscience...

* Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.

 

Le legs des Amérindiens

Les Cris (en anglais Cree) sont l'un des peuples algonquiens d'Amérique du Nord qui vivent au Canada et aux États-Unis, entre les montagnes Rocheuses et l'océan Atlantique. Avec plus de 317 000 membres répartis en près de 135 communautés, ils forment un des plus grands groupes de Premières Nations au Canada, leur langue restant l'une des langues autochtones les plus parlées d'Amérique du Nord.

La nation crie des grandes plaines a un secret. C'est ce qui pendant des années a conduit les scientifiques à tenter de comprendre ce qui les rendait si grands et si forts. Car selon le Scientific American* ils constituent le groupe de personnes le plus grand au monde, avec une moyenne de 2 cm de plus que leurs homologues blancs.

Les résultats sont que si ces Indiens des plaines ont obtenu des résultats remarquables en matière de nutrition et de santé, malgré les énormes pressions qu’ils subissaient, c'est qu'ils ont développé un mode de vie sain que les Américains blancs n’ont pas pu égaler, même avec tous leurs avantages technologiques. Pendant au moins 10 000 ans, les chasseurs cris ont poursuivi le bison dans les plaines glaciales, la viande d’un seul bison suffisant à nourrir une famille pendant des mois, ce qui en fait une source alimentaire vitale.

Chaque bison nourri à l’herbe et élevé en plein air contient plus de 100 livres des organes les plus riches en nutriments connus de l’homme. Les trois organes que sont les reins, le foie et le cœur sont très prisés par les Cris, qui les considèrent comme des sources abondantes de vitamines, de minéraux, de protéines et d’acides gras.

* Scientific American est un magazine de vulgarisation scientifique américain à parution mensuelle existant depuis 1845, ce qui en fait la plus ancienne revue des États-Unis parue de façon continue. 

 

Fonctionnement biologique

C'est depuis la nuit des temps, qu'intuitivement – à cause de sa génétique omnivore* – que l'homme moderne, l'Homo-sapiens sapiens, se nourrit de chair provenant d'animaux herbivores, afin de pourvoir son organisme en protéines synthétisables par sa propre biologie.

L'organisme humain n'étant pas conçu pour synthétiser efficacement les protéines provenant des végétaux, ces animaux herbivores dont il se nourrissait étaient en quelque sorte – et le sont toujours – chargés de synthétiser les protéines d'origine végétales à sa place, pour les transformer en protéines animales beaucoup plus facilement assimilables par l'organisme de l'homme. Celui-ci en a besoin pour satisfaire le processus biochimique survenant dans la transcription de l'ADN en ARN messager lors de la télomérase (Cf. image pour son mécanisme).

C'est pour cette même raison, que les animaux herbivores font naturellement partie de la chaîne alimentaire de l'humain et que, normalement, celui-ci ne devrait se nourrir que d'animaux herbivores, jamais d'animaux carnivores.

Une protéine animale qui pour ainsi dire a été doublement modifiée ou synthétisée, se dégrade sous la forme de prions pathogènes et devient toxique, pour un organisme herbivore ou omnivore (ce fut par exemple le cas des farines animales distribuées aux bovins à l'époque des gros scandales des maladies de Creutzfeldt-Jakob et de l'encéphalopathie spongiforme bovine). De plus, les télomères (du grec ancien τέλος "fin" et de meros "partie") responsables de la bonne réplication chromosomique ont besoin de substances protéiques, quasi impossible à trouver parmi les protéines végétales, même s'il en existe quelques rares exceptions. Celles-ci en effet les empêchent de s'effilocher et d'égarer des séquences génétiques lors de la mitose (pendant la duplication cellulaire). Nous pouvons ainsi comprendre l'enjeu primordial de la nutrition - les nutriments - quant à la qualité de l'énergie de vie qui transite par les chromosomes et plus spécifiquement les mitochondries*², éléments nécessaires et incontournables au fonctionnement des cellules constitutives de notre génétique. Entre une nutrition riche en lipides (graisses) et une autre riche en glucides (sucres), le processus de fabrication énergétique n'est pas le même, la seconde générant bien plus de déchets et par-là même de perturbations (alourdissement et encrassage) pour le bon équilibre de l'organisme.

* Une espèce est dite omnivore — du latin omni (tout) et vorare (manger, avaler) — quand son appareil digestif lui permet d'absorber des aliments d'origines végétale et animale.

Dans la mythologie sumérienne, la mitochondrie était le symbole de la "Grande Mère", soit la responsabilité envers ses enfants (l'humanité).

 

De la télomérase

Notre corps est composé de milliards de cellules. Dans chaque cellule, on retrouve 23 chromosomes qui contiennent tout notre code génétique.  Les télomères ont été découverts par Hermann Joseph Muller pendant la décennie des années 1930, qui, avec Barbara McClintock, a reçu le prix Nobel. De leur côté, les trois chercheurs américains Elizabeth Blackburn, Carol Greider et Jack Szostak ont découvert quelques-uns des secrets de ce mécanisme. Les avancées scientifiques ont en effet permis d'établir le lien entre la longueur des télomères et l'état de santé comme du vieillissement des êtres humains, tout particulièrement à travers les effets du stress. En leur qualité d'extrémités protectrices des chromosomes qui contiennent tout notre code génétique, plus les télomères sont longs, et plus l’ADN est protégé, permettant à la cellule issue de la division cellulaire de se reproduire facilement. A l'inverse, plus ceux-ci sont courts, plus la cellule devient sénescente, ce qui engendre de grandes perturbations dans le corps qui est conduit à vieillir par la mort des cellules prématurément*. Pour l'illustrer, il suffit d'établir le parallèle avec un lacet de chaussure. Celui-ci comporte à chacune de ses extrémités une petite protection en plastique pour qu’il ne s’effiloche pas. Lorsque cette protection est partie, le lacet s’abime, s’effiloche et raccourcit. De la même façon, les télomères sont des capuchons constitués d’une chaîne entourée de protéine, qui protège chaque extrémité du chromosome pour que l’ADN le constituant ne s’abime pas lors de la division cellulaire. Le télomère ne contenant pas de séquences codantes, il n’y a pas de perte d’informations génomiques. Il est donc impliqué dans les processus de préservation de l’intégrité du génome, indispensable au bon fonctionnement cellulaire. Les télomères contribuent au secret de la longévité !

Toutefois, le raccourcissement des télomères n’est pas inéluctable, d'autant si l'être humain se préserve du stress qui y contribue largement. Non le "bon" stress, à même de stimuler l’activité de la personne et de renforcer sa santé, sa vitalité et ses performances. Mais si la personne a tendance à ruminer et à s'attendre au pire, alors le vieillissement s’accélère, ses télomères étant raccourcis. De la même manière, le manque d’activités physiques, une alimentation non naturelle ou en carence de protéines et de vitamines, le sucre et en conséquence le surpoids, réduisent les télomères et affectent la santé. Tout comme la dépression, l’ingérence de substances toxiques et chimiques - pesticides, aluminium, métaux lourds (plomb, cadmium), tabagisme et alcoolisme… -, un entourage ou un environnement difficiles (violence), la solitude sans compagnie et soutien, raccourcissent les télomères, générant maladies et vieillissement prématuré. Ces éléments découlent très souvent d'une enfance difficile sans sécurité affective et sujette à violences directes comme indirectes, qui, parce que non conscientisées et déprogrammées, ont entraîné à l’âge adulte une vie difficile pleine d’addictions et de souffrances.

Il en découle la nécessité de mener une vie saine, sur les plans nutritionnel*², qualité de son environnement et de ses pratiques comportementales (pratique d'exercices physiques, relaxation et méditation, auto-observation et prise de recul, soutien de groupe, appartenance à un réseau de solidarité). C'est la pleine conscience de Qui Nous Sommes vraiment, non des automates programmés sur le plan génétique pour manifester violence, peur, insécurité, émotions exacerbées, égoïsme… mais des êtres humains décidés (enfin) à évoluer pour récupérer leurs véritables pouvoirs de créateurs inspirés pour sublimer la matière et non plus la pervertir !

* Ainsi lorsque des cheveux blancs apparaissent sur la tête, c’est la destruction des cellules de nos cheveux, les kératinocytes, qui a commencé. De même les rides qui s’installent sur le visage ou les mains indiquent que les cellules de la peau sont en train de tirer leur révérence, ou si nous avons des trous de mémoire que ce sont vos cellules neuronales qui disparaissent.

Les racines d’astragale contiennent de l’astragaloside IV et du cycloastragénol, deux substances naturelles qui ont un effet positif sur la taille des télomères. Ce nutriment est surnommé la "vitamine aux 4 prix Nobel", car associée à la B12, elle aide à protéger les télomères sur le long terme en régulant le métabolisme d’un acide aminé peu connu.

Cf. Travaux du Dr Elizabeth Blackburn, biologiste moléculaire américaine et prix Nobel 2009 de médecine et du Dr Elissa Epel, professeure de psychologie et directrice de l'UCSF (centre d'études sur l'obésité et le stress) à l'Université de Californie.

 

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Des mitochondries

Le terme mitochondrie provient du grec ancien mitos qui veut dire "fil" et chondros qui signifie "granule". Elles ont été découvertes en 1866, ces minuscules organites étant, dans certains cas et après coloration spécifique, visibles au microscope optique. On rencontre environ 300 à 2 000 mitochondries par cellule. Il a fallu le microscope électronique pour en détailler la structure leur taille étant généralement de l’ordre de quelques millionièmes de mètres.

Elles sont souvent décrites comme les "centrales énergétiques", intervenant dans la signalisation, la différenciation et la mort des cellules, ainsi que dans le contrôle du cycle cellulaire et de la croissance de la cellule. Elles récupèrent en effet l’énergie fournie par les nutriments, et la stockent sous forme de molécules d’ATP (adénosine triphosphate). La mitochondrie est donc l’usine énergétique des cellules à noyau, dites eucaryotes, aussi bien animales que végétales.

Les mitochondries possèdent leur propre ADN, distinct de celui qui est abrité par le noyau de la cellule (Cf. image). Elles seraient de ce fait les lointains cousins ou descendants de bactéries. Elles peuvent se répliquer à l'intérieur d'une cellule.

Le réalisateur du film Star Wars George Lucas s'est appuyé sur cette spécificité de la vie organique pour expliquer le concept philosophique et/ou ésotérique de la Force, qui s’inspire de faits biologiques réels objets d’études grâce aux techniques de séquençage génétique. Il parle dans le film de "midichloriens", les mitochondries étant nées de la fusion entre une bactérie primitive et une cellule animale. Ces organites communiquent avec la Force. Il signifie par là que les "midichloriens" ont le pouvoir d' arrêter le processus du vieillissement !

 

Aussi, même si cela doit heurter les croyances solidement établies, les "végétariens" et autres "végétaliens", manipulés à leur détriment par la bonne conscience New Age "Amour et Lumière" visant à donner à l'animal une âme développée et à culpabiliser celle ou celui qui en mange, refusent tout simplement d'accepter leur véritable nature de prédateur qui leur a été conférée par les Lois de l'Équilibre Universel dans cette dimension de réalité qu'est la 3-D, où pour que quelque chose vive, quelque chose d’autre doit mourir. Ils sont ceux qui essayent de sauver le monde, sans même savoir comment il fonctionne... Et celle/celui qui refuse d'admettre sa nature de prédateur – dans tous les sens du terme –, sera incapable de changer de dimension de conscience, conduit à rester plafonné en 4ème dimension d'existence*. Si ce principe fondamental de la vie n'est pas accepté, et même s'ils s'emploient au maximum à devenir bons gentils, généreux, tout "amour et lumière", leur évolution s'arrêtera là... Le fait que la vie demande un sacrifice a des ramifications spirituelles profondes, nous fournissant une leçon dans la manière dont nous servons la Création, Le Créateur et Ses créatures. Tout mange et tout est mangé, le sacrifice perpétuel d’une chose créant la vie pour une autre. Assumer notre capacité de "tuer" permet de nous libérer de la culpabilité de détenir ce programme de prédation encodé dans notre ADN humain. En étant infiniment reconnaissant du rôle qu'incarnait l'esprit de l'animal mangé, nous pouvons alors "accomplir la Connaissance". L'humain est un prédateur, "un nuisible" pour son environnement. C'est ainsi. Contrairement à ses croyances, il ne trône nullement au sommet de la chaîne alimentaire. Il en fait intégralement et naturellement partie, puisque d'autres formes de prédation "règnent" au-dessus de lui. Voir cela comme régénérateur est aussi sage que naturel...

* Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation.

 

Du "végératisme"

Le mot "végétarien" est emprunté à l'anglais, et apparaît comme adjectif en 1873 et comme substantif en 1875. La Vegetarian Society , fondée en 1847, écrit qu'elle a créé le mot végétarien à partir du latin vegetus signifiant "sain, frais et vivant", comme dans l'ancienne expression homo vegetus désignant un homme sain de corps et d'esprit. Le suffixe latin ismus "-isme", correspond à la notion de système idéologique.

Le mot "végétarisme" apparaît au XIXe siècle, cette pratique ayant été appelée "abstinence" dans un premier temps, puis "xérophagie" ou "diète végétale", en Occident du moins. Les végétariens étaient appelés jusque-là "pythagoréens" en référence au philosophe Pythagore, ou "légumistes". C'est en effet à Pythagore que revient l'honneur d'avoir fixé le régime végétarien auquel on a donné aussi le nom de "régime de Pythagore". Le végétarisme des pythagoriciens est alors une contestation politique, philosophique et sociale remettant en cause la séparation, fondée par le mythe de Prométhée et perpétrée par le sacrifice, entre une nourriture réservée aux dieux et une nourriture humaine (les Grecs mangent à cette époque peu de viande, la part des citadins les mieux pourvus étant de 1 à 2 kg de viande par an). Pythagore prônait un retour au végétarisme, condamnant le banquet sacrificiel, rituel violent au cours duquel un animal domestique est tué. Il exprimait benoîtement la nostalgie d'une époque idéalisée sans meurtre ni sang versé...

 

Programmation dogmatique

Le conditionnement New Age consiste à faire croire que l'être humain, ne possédant ni longues canines tranchantes ni griffes acérées, ne peut être prédateur. Il peut alors se passer de manger de la chair animale, son système digestif n'étant absolument pas conçu pour digérer la viande. Il serait ainsi végétarien par nature... Si le fait que nous pouvons nous passer de manger de la viande est partiellement vrai, cela engendre des carences protéiniques quasi irréversibles. Autre supercherie enseignée, la croyance que les végétariens et végétaliens sont moins agressifs, plus en harmonie avec la nature, qu'ils vivent mieux, en meilleure santé et plus longtemps que le reste de la population ... Aucune étude scientifique ne le démontre.

Cette programmation dogmatique prétend aussi que les protéines nécessaires à notre développement sont contenues dans les végétaux, ce qui est partiellement vrai aussi. Mais les programmeurs du végétalisme se gardent bien de préciser qu'il nous faudrait engloutir 15 fois plus de végétaux pour obtenir la quantité équivalente en protéines animales, afin que notre corps puisse synthétiser de façon optimale les protéines spécifiques à la télomérase*, nécessaire à la qualité de notre vitalité. En effet, une télomérase affaiblie est indicatrice de maladie, de sénescence (vieillissement), et une télomérase exagérée est signe de cancer.Ce n'est que la "viande dopée" et les produits dérivés de supermarché qui en cas d'excès peuvent être la cause de certaines maladies cardiovasculaires, de maladies endocriniennes-métaboliques, d'hypercholestérolémie et bien d'autres encore. Ce n'est absolument pas la viande naturelle elle-même qui est nocive pour l'organisme...

* La télomérase est une enzyme qui permet de conserver la longueur du chromosome en ajoutant une structure spécifique à chaque extrémité, le télomère.

 

L’évolution de l’humanité par la consommation de viande

 

Selon l’aventurier et journaliste britannique Bruce Charles Chatwin (1940/1989) dans The Songlines, les hommes et les félins ont cohabité durant une ère glaciaire. Chatwin se basait sur le paléo-anthropologue sud-africain Charles Kimberlain dans son ouvrage The Hunters or the Hunted. Les restes d’hominidés retrouvés dans des grottes de la Vallée de Sterkfontein montrent la présence de grands prédateurs et des restes d’Homo-erectus, démontrant qu’il y a eu un saut évolutif à une époque de grand froid. La consommation de viande et l’acquisition du feu ont marqué un grand tournant de l’humanité. L’intelligence augmente et la technologie apparaît. Comme l’indique Brain, c’est la consommation de viande qui différencie l’homme du singe, et ce changement d’habitude change toute la vie : la chasse implique la coopération dans un groupe, la division des tâches, le partage de la nourriture, l’utilisation d’outils, etc. 

Ce passage à une alimentation carnée était un échange d’âmes. "Même les herbivores consommant des végétaux font un échange sacré des âmes." Cet échange était un "contrat sacré", car "aucune âme d’animal ne peut être enlevée contre sa volonté. C’était un cadeau que les lions firent aux hommes à ce moment-là." Malheureusement, comme nous mettons en péril tout l’écosystème, nous n’honorons plus cet échange. Il y avait un lien très profond entre les hommes et les animaux, car lorsqu’ils chassaient, ils devaient se mettre à la place de l’animal, anticiper ses déplacements. Le chasseur développe donc une relation de sympathie avec l’animal qu’il tue*.

La question d’une interaction entre les premiers hommes et les félins est un détail d’une bien plus grande image. Nous ne sommes tout simplement pas la première race intelligente sur cette planète.

* Cf. livre "The Art of Tracking - The Origin of Science" de Louis Liebenberg (1990).

 

Génétique humaine et génétique trans-dimensionnelle

Le régime alimentaire détermine en partie la question "physique" du génome, influençant directement "l'apparence physique" des races galactiques dont les entités sont dotées d'une génétique qui leur est propre. C'est pourquoi, parmi les entités qui composent ce que nous appelons notre présente civilisation, beaucoup - plus de la moitié - ne sont pas des humains à part entière. Ils sont appelés "Portails organiques" et hybrides (entités trans-dimensionnelles)*. C'est le cas des individus qui ont arrêté de se nourrir, les "respiriens" ou adeptes de l'inédie (encore appelé "pranisme"), consistant en l'abstention totale de nourriture et de boisson pendant plusieurs semaines, mois ou années.

Ces individus se faisant passer pour d'authentiques humains se sont vu léguer et implanter des codes génétiques par certaines entités trans-dimensionnelles, leur permettant de fabriquer leur propre énergie par synthèse de la lumière pour survivre en 3ème densité, sans se nourrir d'aliments solides. Ils peuvent ainsi faire appel à un programme génétique de type photosynthèse pour s'approvisionner en énergie, consistant en une opération chimique par laquelle les cellules vivantes fabriquent les diverses substances énergétiques ou fonctionnelles dont l'organisme a besoin pour subsister, croître et se multiplier. Il va sans dire qu'un authentique humain de 3ème densité ne peut le réaliser.

D'autres individus deviennent adeptes du végétarisme parce qu'ils ont subi des hybridations de leur génome humain avec des entités trans-dimensionnelles. Celles-ci, dès qu'elles habitent un corps, se nourrissent automatiquement de l'énergie vitale – le prana hindouiste – produite par des êtres de densités inférieures, qu'ils soient végétaux, animaux ou humains.

Ainsi le pranisme - ou le respirianisme - n'est qu'une manière de dissimuler le programme génétique mutant qui autorise à ne pas se nourrir d'aliments solides. Certains parmi eux sont des gourous de grande envergure, qui prônent l'alimentation pranique dans l'unique but de tromper les humains, pour que les entités trans-dimensionnelles puissent continuer à récolter l'énergie vitale des adeptes. Ces entités sont reconnaissables en règle générale à leur attitude éthérée, à leur apparence diaphane et à leur gestuelle ralentie.

Quant aux humains, leur manque de respect pour la nourriture que leur offre la nature les conduit à ingérer continuellement des aliments énergétiquement altérés ou génétiquement modifiés, genre de nourriture surtout destiné à produire des générations entières de portails organiques. Ceux-ci, au stade embryonnaire de l'âme*², sont en l'état inconscients de la "réalité", commençant les étapes d'un cycle d'incarnation. Ils sont tels les animaux dans les élevages industriels, des âmes de 2ème densité en début d'évolution...

* Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.

Cf. Le cheminement de l’Âme.

 

 De la viande de bœuf

Le bœuf contient un assortiment de nutriments tels que les protéines, les oméga-3 et la thiamine, ainsi que le glutathion (tripeptide présent dans presque toutes les cellules et aux nombreuses fonctions importantes) et la superoxyde dismutase (défenseur de première ligne contre les espèces réactives de l’oxygène) qui sont de puissants antioxydants qui maintiennent une bonne santé dans tout le corps.

C'est la myoglobine, une protéine présente dans les muscles, qui donne au bœuf sa couleur rouge. Plus la viande contient de myoglobine, et plus elle sera foncée.

Comme indiqué dans une étude de 2010 publiée dans Nutrition Journal, le bœuf contient 0,48 gramme (g) d’acide linoléique conjugué par 100 g de lipides, qui est important dans la composante lipidique de la formation de la barrière cutanée. De plus, le bœuf a un ratio plus faible d’acides gras oméga-6 par rapport aux acides gras oméga-3.5, ceci s'avérant à même de limiter le risque de maladie métabolique et de cancer.

Le bœuf contient également un ensemble diversifié de nutriments, tels que les vitamines B, les vitamines A et K et le fer. La vitamine B1 est également connu e sous le nom de thiamine, ayant un rôle essentiel en tant que cofacteur dans le métabolisme des glucides, dans la production de nucléotides et de dinucléotide de nicotinamide adénine (NADH), et pour le fonctionnement du système nerveux. Quant à la vitamine K, elle aide à la coagulation du sang approprié, sans oublier le fer, responsable du transport de l’oxygène dans le sang et de la production d’énergie.

 

L'agriculture, pire erreur de l'histoire de l'humanité ?

 

C'est la thèse de Jared Diamond, Professeur au département médical de l'université d'UCLA aux États-Unis, qui au regard de différentes découvertes suggère avec d'autres que l’adoption de l’agriculture, a priori le changement le plus décisif vers une meilleure vie, était par certains côtés une catastrophe dont nous ne sommes jamais relevés. Avec l’agriculture sont venus les flagrantes inégalités sociales et sexuelles, les maladies et le despotisme, qui jalonnent notre existence.

Ceci va à l'encontre de la conviction généralisée que nous sommes mieux lotis à presque tous les égards que les gens du moyen-âge, qui eux-mêmes avaient la vie plus facile que les hommes des cavernes, eux-mêmes l’avaient meilleure que les singes : aliments plus abondants et variés, meilleurs outils et biens matériels, pour certains vies plus longues et plus saines. La plupart d’entre nous en Occident sommes à l’abri de la faim et des prédateurs. Notre échappée de cette misère a été ainsi facilitée il y a seulement 10.000 ans, quand, dans différentes parties du monde, nous avons commencé à domestiquer les plantes et les animaux. La révolution agricole s’est alors étendue progressivement jusqu’à aujourd’hui où elle est quasi-universelle, et peu de tribus de chasseurs-cueilleurs survivent.

En fait si la plupart de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ont adopté l’agriculture, c'est parce qu'elle est une manière efficace d’obtenir plus de nourriture avec moins d’effort. Les cultures donnent un rendement à l’hectare plus élevé que les racines et les baies cueillies. Ils ont adopté la ligne " progressiste " tant prisée par notre civilisation du rendement, le temps libre dégagé étant censé participer à l'épanouissement de l'être humain.

Pourtant, bien que ce point de vue progressiste semble irréfutable, il est difficile de le prouver, à l'instar des archéologues ayant échoué à soutenir les vues progressistes. En effet, les agriculteurs se sont concentrés sur des cultures riches en glucides, comme le riz et les patates, alors que le mélange des plantes sauvages et des animaux dans les alimentations des chasseurs-cueilleurs fournissait bien plus de protéines et permettait un meilleur équilibre des autres nutriments.

 

Sur la question de la santé, les nouvelles techniques émergentes de la paléopathologie, l’étude des signes des maladies dans les restes des anciens peuples, va également dans le sens d'un meilleur état avant qu'aujourd'hui. Ainsi l'étude des squelettes de Grèce et de Turquie montre que la taille moyenne des chasseurs-cueilleurs vers la fin de l’âge glaciaire atteignait un généreux 1,75m pour les hommes et 1,65m pour les femmes. Avec l’adoption de l’agriculture, la taille s’est effondrée, et en 3.000 av. J.-C., elle atteignait 1,60 pour les hommes et 1,54 pour les femmes. Quant à l’étude des squelettes des tumulus dans les vallées de l’Illinois et de la rivière Ohio aux États-Unis, elle montre que comparés aux chasseurs-cueilleurs qui les précédaient, les fermiers avaient près de 50 % d’augmentation en plus dans les anomalies de l’émail – indicateur de malnutrition – une augmentation de 400 % des carences en fer (anémies ferriprives, prouvées par une maladie des os nommée hyperostose porotique), une augmentation d’un facteur 3 des lésions osseuses reflétant des maladies infectieuses en général et une augmentation des maladies dégénératives de la colonne vertébrale, reflétant probablement énormément de dur labeur physique. Si l'espérance de vie à la naissance dans la société pré-agricole était de 36 ans environ, dans la société post-agricole elle était de 19 ans. Des épisodes de stress nutritionnels et de maladies infectieuses affectaient gravement leur capacité à survivre.

 

Il y a, au moins trois ensembles de raisons pour expliquer les découvertes à propos de l’agriculture mauvaise pour la santé. - Premièrement, les chasseurs-cueilleurs appréciaient une alimentation variée, tandis que les premiers agriculteurs obtenaient la majeure partie de leur nourriture à partir de quelques rares cultures de féculents. Les agriculteurs ont gagné des calories à moindre coût, au prix d’une pauvre nutrition. C'est ainsi qu'à l’heure actuelle, il y a juste trois végétaux riches en glucides – blé, riz, maïs – qui fournissent l’essentiel des calories consommées par l’espèce humaine, et chacune d’elle est déficiente en certaines vitamines, ou acides aminés essentiels pour la vie.

- Ensuite, à cause de la dépendance sur un nombre limité de cultures, les agriculteurs couraient le risque de faim si une culture échouait. Finalement, le simple fait que l’agriculture ait encouragé les gens à s’agglutiner ensemble dans des sociétés surpeuplées, dont pas mal d’entre elles portées sur le commerce avec d’autres sociétés surpeuplées, a mené à la propagation des parasites et des maladies infectieuses. Quelques archéologues pensent d'ailleurs que c’est le surpeuplement plutôt que l’agriculture, qui encourage les maladies. Les épidémies ne pouvaient s’enclencher quand les populations étaient éparpillées dans des petits groupes qui se déplacent en permanence. La tuberculose et les maladies de type diarrhée ont dû attendre l’arrivée de l’agriculture, la rougeole, et la peste bubonique elles, ont dû attendre l’apparition des grandes villes.

- En plus de la malnutrition, la famine, et les maladies épidémiques, l’agriculture a contribué à une autre malédiction sur l’humanité : des profondes divisions de classe. Les chasseurs-cueilleurs avaient peu ou pas de nourriture stockée ou de sources concentrées de nourriture, comme un verger ou un troupeau de vaches. Ils vivaient avec des plantes sauvages et des animaux qu’ils obtenaient chaque jour. Ainsi, il n’y avait pas de rois, pas de classes de parasites sociaux qui grossissaient sur la nourriture pillée aux autres. Seule, une population d’agriculteurs pouvait maintenir une élite improductive en bonne santé et régner sur les masses insalubres. Les squelettes des tombes grecques à Mycène en 1.500 av. J.-C. suggèrent que les nobles appréciaient une meilleure alimentation que les roturiers, étant donné que les squelettes de ces nobles étaient de 5 à 7 centimètres plus grands et avaient de meilleures dents (en moyenne, une au lieu de six cavités ou dents manquantes). Des contrastes similaires en nutrition et santé persistent sur une échelle mondiale aujourd’hui. Pour les gens des riches pays, comme les États-Unis, cela sonne ridicule de vanter les vertus de la chasse et de la cueillette. Mais les américains sont une élite, dépendent de l’huile et des minéraux qui sont souvent importés de pays avec une santé et une nutrition plus pauvre.

L’agriculture peut aussi avoir encouragé les inégalités entre les sexes. Libérées du besoin de transporter leurs bébés durant une existence nomade, et sous la pression de produire plus de bras pour labourer les champs, les femmes agricultrices tendaient à avoir de plus fréquentes grossesses que leurs équivalentes chasseurs-cueilleurs – avec des conséquences en cascade sur leur santé. Parmi les momies chiliennes, par exemple, plus de femmes que les hommes avaient des lésions osseuses de maladies infectieuses.  Les femmes dans les sociétés agricoles étaient parfois comme des bêtes de somme.

Quant à l’affirmation que l’agriculture a encouragé la poussée de l’art en nous fournissant du temps de loisirs, les chasseurs-cueilleurs ont au moins autant de temps libre que les agriculteurs. Insister lourdement sur le temps de loisir comme un facteur critique semble être erroné. Bien que les avancées technologiques post-agricoles ont rendu possibles de nouvelles formes d’art et la préservation de l’art plus facile, de grandes peintures et sculptures étaient déjà produites par les chasseurs-cueilleurs 15.000 ans avant, et l’étaient toujours jusqu’à récemment comme au siècle dernier par des chasseurs-cueilleurs tels que des Inuits et des Indiens du nord-ouest du Pacifique.

 

Ainsi, avec l’avènement de l’agriculture, une élite s’est portée mieux, mais la plupart des gens allaient beaucoup moins bien. Au lieu d’avaler la ligne du parti progressiste qui stipule que nous avons choisi l’agriculture parce que c’était bon pour nous, nous devons nous demander comment elle nous a piégé malgré ses écueils.

Une réponse se résume à l’adage "La force fait le droit". L’agriculture pouvait soutenir la vie de beaucoup plus de gens que la chasse, en dépit d’une qualité de vie plus pauvre : les densités de population des chasseurs-cueilleurs sont rarement au-delà d’une personne au kilomètre carré, tandis que les agriculteurs font en moyenne 100 fois cette densité-là. En partie parce qu’un champ planté entièrement par des cultures comestibles nourrit bien plus de bouches qu’une forêt avec des plantes comestibles dispersées. En partie aussi, parce que les chasseurs-cueilleurs nomades devaient garder leurs enfants à distance sur des intervalles de quatre ans par un prolongement de l’allaitement par la mère et des moyens autres, puisqu’une mère doit porter son bébé jusqu’à ce qu’il soit assez âgé pour partager la vie des adultes. C’est parce que les femmes des sociétés agricoles n’ont pas ce fardeau qu’elles peuvent, et ne s’en privent pas, porter un enfant tous les deux ans.

Tandis que les densités de population des chasseurs-cueilleurs s’élèvent lentement à la fin de l’âge glaciaire, des groupes devaient choisir entre nourrir plus de bouches en empruntant la voie de l’agriculture, ou alors trouver des moyens de limiter la croissance. Quelques groupes ont choisi la première solution, incapables d’anticiper les mauvais côtés de l’agriculture, et séduits par l’abondance éphémère qu’ils appréciaient jusqu’à ce que la croissance de la population rattrape l’augmentation de la production de nourriture. Ces groupes-là sont devenus consanguins et sont ensuite partis tuer les groupes qui ont choisi de rester chasseurs-cueilleurs, parce qu’une centaine d’agriculteurs mal nourris peuvent toujours combattre un chasseur-cueilleur isolé. Ce n’est pas que les chasseurs-cueilleurs aient abandonné leurs habitudes de vie, mais que ceux ayant choisi judicieusement de les conserver ont été forcés de quitter la plupart des régions, exceptées celles dont les agriculteurs ne voulaient pas.

Nous aurions ainsi fait la pire erreur dans l’histoire humaine. Forcés de choisir entre limiter la population ou essayer d’augmenter la production de nourriture, nous avions choisi la dernière et subi ainsi la famine, la guerre, et la tyrannie. Les chasseurs-cueilleurs ont pratiqué un certain mode de vie, celui qui a été le plus couronné de succès, mais aussi celui qui a duré le plus longtemps dans l’histoire humaine. Par contraste, nous luttons toujours avec le désordre provoqué par l’agriculture, et il n’est pas certain que nous puissions le résoudre.

 

Une nouvelle nutrition

 

Remettant en cause nombre d'idées reçues découlant de l'enseignement New Age (végétarien, végétalien) comme des pratiques du business alimentaire, une nutrition de type paléolithique ou paléo-ancestral pourrait aider à prévenir des maladies de civilisation comme l'obésité et le diabète, et contribuer efficacement à l'éveil de conscience.

Sa caractéristique est l'équilibre, partant du principe que nos gènes ne sont pas adaptés au mode alimentaire actuel mais plutôt à l’alimentation de nos ancêtres du Paléolithique, qui vivaient entre -3 millions d'années et -10 000 ans. En se remettant à la diète ancestrale, on perdrait du poids tout en prévenant un certain nombre de maladies chroniques.

La méthode consiste à manger beaucoup de végétaux non transformés, peu voire pas de céréales et de légumes secs, beaucoup de protéines, pas de produits laitiers.

Ses points forts sont la satiété garantie, la sensation de bien-être, et des bénéfices sur le poids, le tour de taille, les risques cardiovasculaires

Ses points faibles sont le risque de monotonie, une contrainte sociale forte, un apport en vitamine D insuffisant, et des risques liés à une consommation excessive de produits animaux.

 

Mode opératoire

 

En 1985, le Dr S. Boyd Eaton, radiologiste et anthropologue médical états-unien diplômé de l'université Emory, Atlanta, Géorgie), publie un article dans lequel il émet l’hypothèse que l’alimentation idéale pour la ligne et pour la santé serait celle de nos ancêtres du Paléolithique. " La fréquence des mutations spontanées de l'ADN du noyau cellulaire est de l'ordre de 0,5 % par million d'années ", plaide-t-il. " Nos gènes sont donc très proches de ceux de nos ancêtres du Paléolithique, il y a 40.000 ans. Ce qui a changé, c'est notre alimentation, avec l'avènement de l'agriculture il y a 10. 000 ans, et surtout la révolution industrielle. Nous ne sommes plus adaptés génétiquement au mode alimentaire actuel. L'alimentation paléolithique ou pré-agricole peut donc être considérée comme un modèle pour la nutrition moderne. " Ce régime ne sort donc pas de l’imagination d’un médecin plus ou moins spécialisé en nutrition… Il est au contraire le fruit de recherches scientifiques plurielles mêlant paléontologie humaine et nutrition. Le but est de déterminer les pratiques de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs pour définir au mieux leur alimentation.

 

Selon les modélisations faites par les chercheurs, le régime de nos ancêtres différait sensiblement de notre mode alimentaire moderne.

Régime Paléo (Afrique orientale)

3000 calories (kcal)

25 à 29% de protéines, soit 108 à 140 g/j de protéines animales et 45 à 54 g/j de protéines végétales

30 à 39% de lipides

Ratio oméga-6/oméga-3 : 0,6 à 0,83

39 à 40% de glucides, avec pas ou peu de saccharose et pas du tout de lactose (hors allaitement)

Civilisation moderne

1800 (F) à 2600 (H) calories (Kcal)

15 à 17% de protéines, soit 64 à 68 g/j de protéines animales et 32 à 36 g/j de protéines végétales

33 à 37% de lipides

Ratio oméga-6/oméga-3 : 11

49 à 52% de glucides

 (27% de saccharose, 5% de lactose)

 


Il en ressort que nos ancêtres consommaient plus de protéines, notamment animales. Mais ils consommaient aussi entre 600 grammes et 1.600 grammes de végétaux chaque jour, avec à peu près autant de calories provenant des végétaux que des aliments d'origine animale.

Quant aux graisses, ils en mangeaient à peu près autant, mais les graisses étaient différentes avec un apport élevé en oméga-3 et un rapport oméga-6/oméga-3 plus de dix fois plus faible.

Concernant les glucides, leur seule source de sucre étaient les fruits, les racines et tubercules et les baies (le miel, unique source de saccharose restant une denrée rare). Ils ne mangeaient ni céréales, ni produits laitiers. Ils consommaient donc moins de glucides que nous. De plus, qualitativement, ces glucides étaient meilleurs pour la santé et exempts du sucre raffiné et du lactose que nous ingérons de nos jours.

De ces constats, les chercheurs ont fait émerger des régimes respectant l’alimentation ancestrale mais adaptée au monde d’aujourd’hui.

 

Les principes

 

Le régime Paléo exclut céréales, légumes secs, laitages, sucre, sel, parce que ces aliments apparaissent au néolithique, au moment de la révolution agricole (culture, élevage). La question des huiles est débattue. Certains chercheurs considèrent qu'elles n'ont pas leur place dans le régime Paléo stricto sensu puisqu'il s'agit d'aliments transformés : il faudrait consommer des oléagineux (olives plutôt qu'huile d'olive, etc...). D'autres chercheurs estiment qu'on peut les intégrer au régime car celui-ci doit faire preuve d'une certaine souplesse.

 

Aux États-Unis, c’est Loren Cordain (photo 1), professeur au Département des sciences de la santé et de l'exercice à l'Université de l’État du Colorado et membre de l’Institut américain de nutrition, qui a développé dans son livre, The Paleo Diet, comment le régime paléolithique pouvait s’adapter à la culture américaine. Le livre Le régime préhistorique de Thierry Souccar (photo 2), journaliste et auteur et éditeur français d'ouvrages sur les thèmes de la santé, la nutrition, le bien-être, le sport, décrit quant à lui les aspects alimentaires de l'évolution humaine et les conséquences physiologiques et cliniques de l'alimentation moderne.

De son côté, le livre de l'auteur états-unien en bien vivre Mark Sisson (photo 3), Le Modèle Paléo, reprend les principes alimentaires du régime paléo et les étoffe avec des conseils sur l'exercice physique, le jeu, les relations sociales, pour reproduire les différentes facettes de l'existence pré-agricole. En France, Marc-Olivier Schwartz (phhoto 4), pionnier du paléo et Thomas Renoult, chef cuisinier (photo 5) ont adapté le régime dans Manger Paléo, un guide pratique avec menus et recettes.

 

La " diète " préconisée se fonde sur quelques grands principes de base :

Manger viandes maigres, poissons et produits de la mer, des fruits et des végétaux sans amidon à volonté ;

Pas de céréales, de légumineuses, de produits laitiers et d’aliments transformés.

Ce régime est assez proche de celui du chirurgien et chercheur français Dr Jean Seignalet (1936/2003- photo 6), tel qu'il est expliqué dans son livre L’alimentation ou la troisième médecine. Conçu pour réduire les réactions auto-immunes, le Dr Seignalet insiste sur l’importance de consommer au maximum les aliments crus. Ses cinq grandes règles à suivre pour se rapprocher au mieux de l’alimentation convenant à nos gènes, tout en gardant une vie sociable normale, sont :

Exclure les céréales à l’exception du riz et du sarrasin ;

Exclure les laits animaux et leurs dérivés ;

Consommer une majorité de produits crus (viandes, poissons et œufs compris) ;

Utiliser des huiles végétales vierges, obtenues par première pression à froid ;

Préférer chaque fois que possible les produits issus de l’agriculture biologique.

Les légumes verts et les légumineuses sont autorisés, à condition d’être cuits à la vapeur douce. La consommation massive de crudités et de fruits est encouragée. Les protéines doivent être ingérées de préférence au cours d’un seul des trois repas quotidiens.

 

Aliments sources de glucides

Céréales : blé, soja, maïs, riz et leurs dérivés : farines, pâtes, gâteaux, pains, brioches…

Toute forme de sucres (miel, sirops, confitures… et autres amidons, fructose, glucose, gluten, dextrose, lactose…).

Tout laitage et produits dérivés ainsi que tous les légumes à indices glycémiant élevé.

Alimentation paléo-cétogène

Graisses et protéines animales (viandes, poissons, œufs, certaines charcuteries).

Quelques légumes verts.

Fruits à coque (ayant été trempés ou torréfiés… non traités, ni transformés).

 

 


Les effets en matière de santé

 

Le régime paléolithique n’est pas une mesure diététique à suivre sur un temps limité pour perdre les quelques kilos superflus qui gâchent la silhouette. C’est au contraire un mode de vie à adopter définitivement pour prévenir ou guérir un certain nombre de maladies chroniques. La perte de poids, avérée, ne serait en quelque sorte que le premier effet, visible, des bienfaits de cette diète.

Selon Loren Cordain, le retour aux sources alimentaires permettrait de lutter contre les maladies du syndrome X (hypertension, diabète de type II, cholestérol, maladies cardiovasculaires, obésité, acné, cancers du sein, de la prostate et du côlon, etc.) mais aussi contre l’ostéoporose, l’asthme, certains troubles digestifs (constipation, hémorroïdes, ulcères, calculs, etc.), des maladies inflammatoires comme l’arthrite rhumatoïde ou la sclérose en plaques, ou même le cancer de la peau.

Pour Jean Seignalet, le constat est identique : la plupart des fléaux de santé publique aujourd’hui pourraient être évités grâce à l’adoption de ce régime. Au cours de sa carrière, il a ainsi testé avec succès les effets de cette diète sur des maladies encore mal soignées par la médecine classique comme la fibromyalgie, la sclérose en plaques ou l’arthrite rhumatoïde.

Les bénéfices santé du régime paléolithique sont directement imputables à un apport protéique élevé (satiété plus rapide, réduction du mauvais cholestérol, baisse de la tension artérielle, amélioration du métabolisme de l’insuline), aux fruits et légumes en quantité (meilleur équilibre acido-basique, prévention des cancers et régulation du transit intestinal), aux apports substantiels en oméga-3 (prévention des maladies cardiovasculaires). Mais aussi à l'exclusion du sel, des sucres, des féculents, du gluten et des laitages (dont les protéines sont fortement antigéniques).

En revanche, mal conduit, ce régime pourrait fournir des quantités trop élevées de produits animaux et trop peu de végétaux, ce qui peut augmenter le risque de certaines maladies comme les cancers digestifs.

 

Le régime paléolithique incite à manger plus de protéines, plus de végétaux, plus d'oméga-3 et moins de glucides. Le sucre, le sel, les céréales, le lait et ses dérivés et les aliments transformés sont à éviter ou limiter fortement. Légumes, fruits, racines et graines doivent être privilégiés tandis que le recours à la cuisson peut être minimal. En mangeant ce qui correspond aux fonctions originelles de l’organisme on maigrit certes mais on pourrait prévenir aussi un certain nombre de maladies. Nous pouvons ainsi comprendre qu'il fasse l'objet de nombreuses critiques (charlatanisme, esprit sectaire...) tant il remet en question les dérives de l'alimentation business par les acteurs concernés, corps médical inféodé compris. Ce qui au final est plutôt un bon signe...

 

Qu’en dit la recherche ?

 

L’établissement du régime de nos ancêtres est un sujet de recherche scientifique. À ce titre, la composition de la diète ancestrale est susceptible de varier au rythme des nouvelles découvertes. Le régime préhistorique tel qu’il est prôné par Loren Cordain ou Jean Seignalet pourrait aussi être faussé par le fait que le choix des aliments des hommes du Paléolithique dépendait de la chasse, du climat, des saisons, etc. Alors que nous disposons aujourd’hui de tous les aliments dont nous voulons à portée de main.

Les débats portent sur la place des produits carnés dans ce régime, bien qu'il soit possible de suivre un régime Paléo essentiellement végétarien.

En revanche, les bienfaits d’une alimentation riche en fruits et légumes, sources de vitamines et d’antioxydants, sur la prévention des cancers, de l’hypertension, de l’ostéoporose sont avérés. De même, une consommation accrue d’aliments riches en oméga-3 (poissons gras, huiles de colza ou de noix, noix, légumes verts à feuilles) a été associée à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires.

De plus, les recherches récentes montrent que ce sont les glucides apparus avec le Néolithique et l’avènement de l’agriculture (céréales et sucre du lait) qui possèdent les index glycémiques (IG) les plus élevés. Or la consommation d’aliments à IG élevé a été associée à une prise de poids et à une sensibilité accrue à l’insuline, donc un risque plus grand de diabète de type II.

Les études d'intervention avec le régime paléo ont montré des résultats favorables notamment chez les personnes souffrant de syndrome métabolique et de diabète. Mais on ne dispose pas d'études de longue durée et on ne sait pas si ces bénéfices perdurent, ni si des effets indésirables apparaissent à la longue chez certaines personnes.

 

Effets sur le processus de vieillissement

 

Plusieurs théories sur le processus de vieillissement humain font l’objet de recherches. Certaines se concentrent sur la génétique, et d’autres sur les "dommages" que les voies chimiques dans le corps entraînent sur les structures cellulaires et les tissus du corps. 

La théorie la plus connue du vieillissement causé par des dommages s’appelle la théorie des "radicaux libres", qui sont des molécules chimiquement réactives (appelés parfois DRO ou dérivés réactifs de l’oxygène) pouvant se lier à nos cellules et causer des dommages et de l’inflammation à l’ADN cellulaire et d’autres protéines.

"Chimiquement réactif" se réfère au fait que les radicaux libres ont un électron manquant, cherchant à arracher l’électron d’une autre molécule. Ce processus réactif est appelé oxydation, résultant d'une chaîne de dommages, comme des dominos qui tombent. Quand un radical libre vole un électron à une molécule voisine, cette molécule devient à son tour réactive, et la chaîne se répète. Au fil du temps, il y a beaucoup de dommages, et le vieillissement s’accélère.

La solution pour stopper les dommages des radicaux libres et ralentir le processus de vieillissement est d’augmenter le réservoir d’antioxydants de l’organisme. Ces antioxydants sont des molécules qui ont un électron supplémentaire à "donner" au radical libre, ce qui le neutralise, ou le rend chimiquement stable. Une fois que le radical libre est stabilisé, il ne provoque plus de dommages, et la chaîne de destruction est rompue. 

La plupart des radicaux libres dans notre corps proviennent de réactions chimiques normales de nature biologique, telles que celles qui créent de l’énergie au sein de nos mitochondries cellulaires. Parmi les sources extérieures de radicaux libres, il y a le tabagisme ou les huiles végétales polyinsaturées.

Un manque d’antioxydants dans le corps signifie davantage de dommages oxydatifs, de sorte que l’un des moyens de traiter ce type de dommage est d’augmenter la quantité d’anti-oxydants disponibles dans le corps.

 

Une autre théorie du processus de vieillissement concerne les dommages de la glycation dus à un taux élevé de sucre dans le sang. La glycation est un processus dans lequel l’excès de sucre dans la circulation sanguine " colle " aux protéines qui composent nos cellules et les tissus de notre corps.

Au fil du temps, ces tissus glyqués forment des structures qui deviennent des " produits de glycation avancée " ou " AGE ". Les produits finaux glyqués inhibent les fonctions des protéines auxquelles ils sont fixés, et les protéines sont donc endommagées et incapables de fonctionner ou de communiquer normalement. Par exemple, des recherches récentes ont montré que la perte de la vision, les lésions nerveuses, l’athérosclérose et d’autres complications du diabète résultent de dommages de la glycation des diverses protéines essentielles à la fonction des yeux, des nerfs et des artères.

Une analogie simple pour la glycation serait de verser du sirop d’érable sur le clavier de l’ordinateur, et d’essayer ensuite de l’utiliser.

La glycation augmente quand la glycémie augmente. Une consommation élevée de fructose semble également aggraver la glycation. Une étude récente a montré que le fructose accélérait la glycation dans l’organisme dix fois plus rapidement que la simple glycémie. Et, pire encore, cette étude a montré qu’un seul incident de glycémie post-prandiale plus élevée (hausse de la glycémie après les repas) était associé à la formation de précurseurs d’AGE.

Les régimes cétogènes, la cétose et les corps cétoniques en résultant ralentissent le processus de vieillissement de plusieurs façons.

Reposant sur un principe simple, une consommation très limitée en sucre et très riche en graisse (beaucoup de lipides, quelques protéines et très peu de glucides), un régime cétogène réduit en effet les dommages oxydatifs dans le corps, et augmente la production d’acide urique et d’autres anti-oxydants puissants. La cétose et les corps cétoniques en résultant peuvent ainsi soulager et inverser plusieurs troubles neurologiques pour lesquels le stress oxydatif au niveau cellulaire serait une cause principale. Cela inclut la maladie d’Alzheimer, la sclérose latérale amyotrophique (SLA), les traumatismes cérébraux, la maladie de Parkinson, et les accidents vasculaires cérébraux.

La cétose favorise la fonction mitochondriale en augmentant le glutathion mitochondrial, un antioxydant important qui travaille directement dans les mitochondries. C’est important parce que les antioxydants ingérés par voie orale tels que ceux de nos aliments n’arrivent pas très facilement jusqu’aux mitochondries.

Qui plus est, les régimes cétogènes réduisent les niveaux de base de sucre dans le sang, ce qui réduit le taux de glycation et la formation de produits finaux de glycation avancée. Tous les régimes cétogènes faibles en glucides améliorent ainsi le contrôle de la glycémie et réduisent la faim, plusieurs études ayant montré qu’une restriction calorique diminuait les dommages oxydatifs dans le corps. Les régimes faibles en glucides en général réduisent les triglycérides, qui sont des acides gras dans le sang. Des taux élevés de triglycérides peuvent aussi causer des produits finaux de glycation avancée. En réduisant notre glycémie, nous réduisons les niveaux d’insuline, les produits de la glycation et l’inflammation. Ces trois facteurs sont étroitement associés à des taux de mortalité plus élevés par toutes sortes de maladies.

 

Principe de bon sens et de réalité

 

Les glucides, fructoses, saccharoses et autres "oses" présents en grande quantité dans notre alimentation auront à la longue complètement eu raison des capacités d'auto-régénération cellulaire naturelles et innées de l'organisme humain et de ses facultés extraordinaires à partir de la conscience de Qui Nous Sommes vraiment.

Aussi ce régime, qui suppose une transformation radicale de nos habitudes alimentaires, nécessite d'être motivé pour l’entreprendre. La perte de poids n’est pas le but principal du régime. Elle n’est qu’une conséquence à court terme du changement d’alimentation. De même, il peut être utile aux personnes souffrant de maladie chronique métabolique (diabète) ou inflammatoire (auto-immune). Pour qu'il soit bénéfique, il faut mettre l'accent sur une augmentation massive des végétaux.

Mais son intérêt principal est qu'il apparait comme une voie permettant de commencer à démanteler le génome commensal* à caractère reptilien inséré dans la génétique de l'être humain, pour sa libération de conscience.

* Commensal : issu de l'interaction biologique naturelle et fréquente ou systématique entre deux entités vivantes.

 

Pour autant, il ne s'agit en rien de vouloir définir ni dogme, ni norme, ni règle. Une nourriture trop riche en protéines animales peut être aussi néfaste qu'une alimentation surabondante en fibres végétales. Cela diffère selon l'individu lui-même. C'est pourquoi, "naturellement ", un mode alimentaire doit avant tout être adapté à la génétique de l'individu, à sa "lignée galactique". L'alimentation doit donc simplement être adaptée aux besoins physiologiques de son corps, et cela en tenant compte de sa corpulence, des caractères raciaux et génétique, du lieu géographique où il vit, de son groupe sanguin, de son activité physique et en veillant à respecter son équilibre biologique, physiologique et hormonal.  En dépassant nos croyances limitées et manipulées, nous pouvons par la Connaissance comprendre que sa génétique recèle non seulement celle du primate, mais comporte aussi un savant mélange de gènes extraterrestres, préalables à notre arrivée sur Terre aux temps initiaux*. Cela entend que les différentes races planificatrices ou prédatrices ont apporté leur propre génétique à l'homme moderne. Il existe de ce fait différentes lignées parmi les Homo-sapiens, qui chacune possède sa génétique propre et son mode alimentaire propre.

Même si depuis des milliers d'années l'ADN humain s'est mélangé, certains caractères géniques hérités de leurs créateurs ont subsisté. Et parmi ces créateurs généticiens, certains étaient carnivores, d'autres végétariens, d'autres encore omnivores ou frugivores... Depuis plus de 300.000 ans, l'hominidé qui auparavant était un chasseur-cueilleur et vivait de la générosité de la Nature a été génétiquement programmé à devenir l'Homo-sapiens, à savoir cultivateur, laboureur, puis dans les temps modernes, agriculteur-chimiste-généticien pour survivre du "labeur" de son travail et rester – inconsciemment – sous la dépendance de la prédation de 4ème dimension. En le comprenant, nous pouvons récupérer notre vrai pouvoir, tout particulièrement par le mode alimentaire adéquat.

* Cf. La nouvelle religion universelle & Les acteurs de la Matrice falsifiée.

 

Il est déterminant d'apprendre à écouter son corps et non pas ses croyances, de se dégager de la culpabilité de manger ce que son corps demande et du jugement "bien ou mal". Tout comme il est essentiel de connaitre une règle imparable dans l'univers de la densité matérielle : "Pour que quelque chose puisse naître, quelque chose doit mourir."

En conséquence, dans ce Monde de réalité terrestre, vouloir manger sans tuer est impossible. Si nous essayons, c'est nous-même qui, à plus ou moins long terme, devrons mourir...

 

 

Bibliographie

Jean Seignalet : L’alimentation ou la troisième médecine, collection Écologie Humaine, Éditions François-Xavier de Guibert, Paris, 2004 (cinquième édition).

Loren Cordain : The Paleo Diet, John Wiley and Sons, États-Unis, 2002.

Eaton S Boyd : Paleolithic nutrition. A consideration of its nature and current implications.  N Engl J Med. 1985 Jan 31 ; 312(5):283-9

O’Keefe JH Jr : Cardiovascular disease resulting from a diet and lifestyle at odds with our Paleolithic genome : how to become a 21st-century hunter-gatherer. Mayo Clin Proc. 2004 Jan;79(1):101-8.

Cordain Loren : Plant-animal subsistence ratios and macronutrient energy estimations in worldwide hunter-gatherer diets. Am J Clin Nutr. 2000 Mar ; 71(3) :682-92.

Cordain Loren : The paradoxical nature of hunter-gatherer diets: meat-based, yet non-atherogenic. Eur J Clin Nutr. 2002 Mar;56 Suppl 1:S42-52.

Mann NJ : Paleolithic nutrition : what can we learn from the past ? Asia Pac J Clin Nutr. 2004;13(Suppl):S17.

Lierre Keith : Le Mythe végétarien.

 

 

La vraie thérapie, c'est à tout moment, en toutes conditions, et certainement pas guidée par quelqu'un que nous payons, mais par sa propre guidance supérieure qui place les expériences dont nous avons précisément besoin sur notre chemin.

 

 

 

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