Ce que d'aucuns appellent la chance, la réussite, le succès, advient à ceux qui s'y sont sérieusement préparés. "Comment s'attirer les faveurs de la déesse Chance" n'est que le fruit du respect de lois et de principes s'appliquant au fonctionnement du vivant au sein de l'Univers.
L'acte de création est inhérent à l'être humain. Il repose sur un mécanisme précis et sur la maîtrise de son intérieur profond, soit les profondeurs de sa conscience. Par l'intuition créative l'homme se dote d'un pouvoir de réussite puissant.
L'homme enchaîné dans sa caverne (Platon)
Le pouvoir manifesté de l'intention
Le focus géométrique
Les sept étapes du processus
La résonance du verbe
La chimie neuronale
La force combinée des deux cerveaux
La prophétie d'auto réalisation
(Le mythe de Pygmalion)
Tous les écrits sacrés le disent : notre pensée est créatrice ! Mais là où cela devrait être clair et ordonné, c’est trop souvent le foutoir, le chaos, l’incohérence, quand ce n’est pas la panique à cause de tous les tunnels imprévisibles que nous traversons dans notre vie. En effet, la pensée est le fruit du cerveau, organe raffiné qui a pour objectif de gérer et digérer un certain nombre d’informations et d’en faire, par le mental, l’intellect, un concept compréhensible. S’il ne reçoit aucun entretien, aucun nettoyage, il génère une pensée déformée.
Or nous avons trois difficultés majeures à surmonter pour nous libérer de la "crasse" qui nous empêche d’être lumineux, clair. La première réside dans la culpabilité entretenue avec notre corps, tout particulièrement avec notre sexualité. La seconde est l’ignorance de notre fonctionnement énergétique, qui suppose une parfaite osmose, une parfaite unité entre l’esprit et les centres énergétiques du corps. Enfin, il s’agit de fluidifier notre circulation sanguine, sans la charger de tous les dépôts toxiques courants (alcool, tabac, médicaments, drogues…) qui ramollissent notre cerveau, lui qui se nourrit de 45% de l’oxygène contenu dans notre sang.
En passant d’un mode polluant à un mode propre et sans émission de CO2, nos pensées sont plus alignées avec notre volonté et la toile universelle au sein de laquelle elle capte l’information. L’élimination par l’ignorance des pensées parasites va ainsi se rapprocher de "formes-pensées" qui sont sur la même fréquence. On appelle cela la loi de l’attraction, qui permet à son tour l’effet résonance. Dit d’une autre manière, chaque pensée non alignée sur nos principes supérieurs est littéralement une aiguille à tricoter qui nous transperce le cœur d’une manière ou d’une autre. C’est comme si nous nous tirons une balle dans le pied à chaque fois, jusqu’à l’étouffement de notre retour à nos pleins pouvoirs.
Ce à quoi nous pensons fabrique notre monde. En faisant le ménage à chaque instant, nous allons sentir la différence assez rapidement.
Notre fort intérieur crie toujours à tue-tête la nécessité que nous exprimions ce qu’il y a en nous de spécifique, notre "marque employeur". Seulement voilà, on n’y croit pas vraiment et c’est là tout le problème. Un célèbre adage ne dit-il pas qu’"oser n’est pas difficile mais c’est parce que nous n’osons pas que c’est difficile"...
Il existe pourtant une solution universelle, celle qui caractérise la Création depuis Son origine, se déclinant en trois étapes.
La première règle du succès commence par une visualisation positive de l’objectif visé. Plus elle est claire, précise et franchement palpable, plus nous avons l’énergie et l’enthousiasme pour aller dans le feu de l’action. Il est nécessaire de faire la nuance entre visualisation et illusion, celle-ci provenant d’une projection du mental égotique. La vraie visualisation, c’est surtout un élan du cœur qui verra le bienfait apporté aux autres, les bénéfices apportés à la société, au monde, voire à l’univers. C’est une projection de partage et non de possession. S’il y a des retombées financières, cela ne sera que le résultat, la juste récolte des efforts et des services rendus.
La seconde étape est la force de votre intention réelle. Rêver c’est bien mais derrière, il faut quand même y mettre de l’énergie. Notre pensée sera donc aussi forte que notre intention l’est.
La troisième étape est celle de la réalisation physique, la dynamique de matérialisation. Cette étape se vit à chaque instant. Plus nous sommes tendu vers notre but, plus notre volonté est indéfectible.
La différence entre le succès et l’échec n’est qu’une notion de direction : sommes-nous dans le bon sens (étape 1) ? Avons-nous le carburant nécessaire (étape 2) ? Notre conduite est-elle dynamique (étape 3) ?
Dans notre monde actuel en 3-D, nos désirs et intentions formulés par l’esprit, à l’origine de toute création, sont souvent affaiblis par notre propre ignorance ou niveau de conscience. Même s’il est justement enseigné qu’avec une bonne dose d’attention et de sentiment, l’objet désiré se révèlera dans le monde de la matière, les résultats se font souvent attendre. Ceci a souvent pour cause notre véritable intention, soit la pensée racine. Elle voit l’application de la notion de polarité dans la dualité : la tête veut (le côté masculin) tandis que le cœur (le côté féminin) vit l’opposé. Le résultat ne peut que donner zéro.
Lorsque l’intention n’est pas annulée par un sentiment opposé elle se réalise plus vite. Il en est de même dans l’autre sens : quand tout va mal, tout va plus mal. L’orientation de la pensée, dès qu’elle est de même sens que nos ressentis ou sentiments, fait que notre intention se réalisera plus rapidement. Convenons que ceci n’est pas toujours facile à entretenir, puisque nous avons des hauts et des bas dus au principe même de la dualité.
En prenant du recul et en remarquant que les deux forces opposées s’affrontent, nous pouvons toutefois les faire travailler ensemble. Bien que le mouvement semble opposé, leur mouvement peut devenir complémentaire si elles tournent autour d’un axe. On appelle cela la collaboration. Cette collaboration ne peut se faire que si un objectif commun est à atteindre et que le résultat bénéficie aux deux parties prenantes. C’est ce que permet la trinité : l’unité dans une dualité non plus statique (opposition) mais en mouvement (collaboration). Ce changement de point de vue va générer un champ magnétique, les deux polarités électriques (esprit et cœur) étant en mouvement, comme dans un moteur ou une dynamo. Il en découle un indéniable gain de puissance.
Si très souvent nous avons du mal à nous décider, c’est parce que nous faisons l’erreur de penser que c’est notre cerveau qui décide. En réalité, il n’est que le dernier maillon qui tranchera, l’être humain étant beaucoup plus complexe qu’une machine avec un programme d’ordinateur. Il doit composer avec le flou, l’incertain, le prémonitoire, son émotionnel. Le cerveau est simplement là pour collecter l’information qui lui a été transmise et qu’il va transmettre pour exécution. Si cette dernière est partielle, il en découle des hésitations, le manque de conviction profonde.
Ainsi, ce qui trouble notre capacité à prendre des décisions c’est surtout la multiplicité des sources d’information qui se combinent. Certaines sont irréfutables, car emmagasinées dans une mémoire locale accessible à notre conscient du moment. D’autres sont beaucoup plus subtiles, logées dans notre supra-conscient, comme notre petite voix intérieure, autrement nommée l’intuition. Il existe ainsi cinq sources d’information qui viennent bousculer notre centre de décision final. Selon l’importance que nous leur accordons, nous allons influencer le cours de notre vie.
Ces cinq centres de décision se répartissent selon la trinité corps/âme/esprit, chacun d'entre eux se voyant attribué l’attribut correspondant à l’énergie qui le caractérise.
Au corps physique correspond l’instinct, corrélé à la pulsion de vie qu’est l’énergie sexuelle et les désirs/besoins qui en découlent.
Les sentiments correspondent au corps énergétique, qui réceptionne par sa nature électromagnétique les informations en provenance du dehors et modifie notre biochimie intérieure (les cellules de l'ADN).
Les émotions sont liées à la vibration de notre cœur, pouvant être plus ou moins élevées suivant l’état de notre relation au monde, à l'environnement, aux autres.
La logique, la raison, le rationnel, participe du mental, l’intellect, correspondant à l’hémisphère gauche du cerveau.
Enfin l’intuition est son pendant, correspondant à l’hémisphère droit du cerveau. On parle alors de corps spirituel, celui qui est au contact d’une dimension de moindre densité que l’attraction terrestre, symboliquement nommée le Ciel ou le céleste, le Soi par rapport au Moi, l’ego terrestre.
Chacun de ces corps a son mot à dire quant au fonctionnement de l’ensemble. Si l’être humain ne fait pas appel au corps spirituel, l’intuition, il se résume à être un robot biologique, conditionné par les croyances reçues à un fonctionnement mécaniste qui l’égare à coup de surchauffe mentale et/ou émotionnelle et de pulsions difficilement maîtrisées, car réprimées ou exacerbées. Le représentant-type du robot biologique apprécié de toutes les institutions et infrastructures est le "con-sommateur" par excellence. Ce dernier est conduit par manipulation suggestive à acheter (programmation inconsciente du temps de cerveau disponible appelée publicité) des produits censés lui apporter la promesse idéalisée de son épanouissement. C’est également le "con-citoyen" ou le "con-frère", devant obéir à des règles précises d’appartenance soumise (État, ordre professionnel), tout comme le "com-pagnon ", qui porte le pagne de la volonté et des désirs de l’autre ou des autres. En déclinant cette émasculation du corps spirituel, nous trouvons le "con-scrit" ou "con-fédéré", soit le soldat/militaire/policier-type, ou encore le "con-sacré" ou "con-tacté", soit le religieux débarrassé de la logique et de l’instinct (pas de preuve et pas de sexe…). Chacun s’atrophie comme il peut et selon sa vision du monde…
Peu importe ce que nous choisissons d’être et de vivre. L’harmonie passe simplement par la conciliation équilibrée des cinq centres de décision afin de créer sa vie de la meilleure façon qui soit.