La formulation de ces clés n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leurs révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.
Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments.
C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.
Être dans la Vie est être dans un/son jeu *, autrement dit le " Je " (l'égo) séparé de l'Unité originelle. Ceci suppose par là-même une compréhension, même de manière très sommaire, de ses règles de fonctionnement. Celles-ci sont données par autrui, par soi-même, un mélange des deux. Il en résulte que tout ou rien n’est figé, la remise en question étant permanente compte-tenu du mouvement énergétique intrinsèque du Vivant, et ce indépendamment des évènements qui surgissent et de ce que nous en comprenons *². Ceci entend que notre chemin est strictement personnel, singulier, qu'il ne peut en aucune façon être identique à un autre. Si nous sommes en principe tous humains - et déjà cette assertion peut être discutée *³ -, nous sommes tous différents et unique par nature. Notre fonctionnement et notre façon de comprendre les choses nous sont aussi totalement personnels.
* Cf. Le Jeu de la Vie.
*² Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers & Fonctionnement de l'architecture du Vivant.
Il y a de ce fait deux façons d'être sur le/son chemin : celui que nous décidons et assumons en toute responsabilité existentielle ; celui que l’on veut nous faire prendre, par obligation, suggestion, manipulation. Si nous choisissons la première façon, nous avons à exercer notre discernement qui, loin d'assurer le sans erreur, participe de notre individuation, et par-là même de notre humanité. Il repose sur l'équilibre entre l'esprit critique - exercice contribuant à la " juste " raison -, et sa résonance intérieure en nous, celle que nous pourrions appeler la " juste " intuition.
Il y a un fait que nul(le) ne peut contester : personne dans cette réalité terrestre ne nous a préparé à ce qui existe derrière le "rideau" de la Vie, son mystère, avec la garantie de justesse et de bonne foi. Nous pouvons alors nous dire que c'est comme cela, et faisons au mieux avec tout ce qui est mis à notre disposition par le système établi : la science, la philosophie, la culture ... Inévitablement nous sommes amené à faire des choix qui deviennent des croyances * - même si nous pouvons les remettre en question - et qui participent de nos conditionnements, que nous considérerons justes ou non au regard des effets constatés, jusqu'au baisser de rideau. Nous pouvons considérer ainsi que telle est la façon de vivre dans la " Matrice " dans laquelle nous sommes, autrement dit le système civilisationnel. La logique est alors de constater et d'admettre que c'est le but de la matrice, en tout cas celui de ses représentants disposant des leviers du pouvoir, apparent comme dissimulé.
L'autre option est de considérer que si cette matrice de réalité existentielle a cet objectif, c'est pour son intérêt, non le nôtre, si ce n'est en acceptant de déléguer notre " grandeur " existentielle souveraine, celle d’ÊTRE, à ses représentants et gardiens attitrés, et qui ne nous conviennent pas forcément, hormis l'argument - fort contestable - que telle est la règle du jeu d'un fonctionnement dit démocratique, et hors l'autre argument tout aussi fallacieux car culpabilisateur que nos ancêtres sont morts pour conquérir " notre " soi-disant liberté de penser comme de vivre.
Aussi, comme rien ne nous garantit la vertu du système comme de ses représentants, notamment concernant l'accès à des savoirs ancestraux immémoriaux ou des techniques, des solutions qui pourraient permettre d'en comprendre la nature réelle et d’en sortir si celle-ci se révèle vérolée, nous n'avons pas d'autre choix que de partir à la rencontre de Qui Nous Sommes et Ce Qui Est au moyen de la Connaissance, exercice d'expérimentation strictement individuel. Il est alors indispensable de comprendre qu'il y a sur cette voie initiatrice autant de thérapeutes et de guérisseurs de " nous-même " pour nous aider que pour nous enfoncer, profitant de nos faiblesses et failles par nos croyances, notre formatage et nos concepts erronés. Car éveillé ne veut pas dire vérité, loin s'en faut * ! La plupart des " canalisés " avec les puissances supposées de l'esprit comme des (faux) " prof(hète)s " que l'on trouve sur la toile, les médias audiovisuels ou dans les livres, ne sont pas là pour nous donner des clés, mais seulement pour faire jouer notre discernement et notre intuition. S'il y a des clés à trouver, nous devons travailler pour cela, en apprenant la patience, en faisant jouer notre détermination, et en ayant de l'humilité et de la reconnaissance.
Rien ne nous est donné gratuitement, à aucun moment de notre vie terrestre, contrairement à toutes les fadaises à ce sujet racontées. Si l'énergie de la source de Vie est disponible partout autour de nous, et que nous en sommes d'ailleurs rempli, c'est pour que nous nous en servions !
* Tous les humains qui ont un don de naissance ne sont pas forcément de " bonnes " personnes sur notre chemin, ne l'utilisant pas toujours pour ne pas dire souvent à bon escient (ceux qui en abusent seront " récompensés " comme il se doit au bon moment...). Il nous appartient de faire preuve de discernement, car ces personnes sont entourées d'entités prédatrices très puissantes. Sans se dégager de la toxicité de la société de consommation effrénée des biens et des services qui laisse à penser que nous pouvons immédiatement recevoir ce dont nous avons besoin, il nous est demandé (le Soi supérieur) de travailler sur nous pour nous éveiller en conscience et nous dégager de tous les pièges du système prédateur, notamment par les pseudos sauveurs attirants qu'il met sur notre chemin... La conscience et l’accès à d’autres niveaux de compréhension ne s’achètent pas, ne se prêtent pas, ne peuvent se donner ou se monnayer d’une façon ou d’une autre.
L'esprit au service de sa propre découverte
Pour retrouver sa voie, l’être humain qui s’éveille cherche l’axe polaire, c’est à dire son origine à la fois terrestre, mais aussi et surtout stellaire, et accorder dans le même temps son axe personnel et universel. Ainsi le chemin véritable est de découvrir Qui Nous sommes réellement à un niveau plus vaste que notre dimension d'expression limitée, en vivant les expériences qui se présentent dans tout ce qu'elles représentent. Par là-même, elles nous donneront, peut-être, une compréhension de la Matrice de 3ème dimension de réalité, et par effet combiné la possibilité de nous en extraire si nous nous apercevons de l'impasse existentielle qu'elle constitue. Les pièges y sont nombreux, de toutes sortes, correspondant à ce que chacun a à comprendre. Ils sont personnels, taillés sur mesure pour ce que nous avons à apprendre. C'est parvenu à ce niveau que nous comprendrons que par-delà les formes tout est parfait, même si cela ne l'est pas sur le plan de notre vécu humain. Et pour cause. Il est un passage obligé pour changer de dimension de réalité et de conscience, et sans travail approprié ce passage n'est pas réalisable.
Il passe par l'incontournable remise à sa juste place de l'égo *, du " petit moi ". Or celui-ci obéit naturellement au mental, qui est le canal de prédation utilisé à notre détriment par les forces involutives. Lui est adossé l'intuition, la " petite voix " ou guidance intérieure, cachée sous une couche conséquente de formatage lié à l'éducation, autrement dit un endoctrinement destiné à ce que nous fonctionnons par rapport à la matrice à partir de croyances diverses, en opposition avec d'autres pour entraîner des tensions, nourriture de la prédation, et nous empêcher de nous alléger, celles-ci tout au contraire nous alourdissement.
Si l'être humain est aidé par des forces énergétiques positives, il lui revient toutefois de mener à bien ce travail dans l'esprit " aides-toi et le ciel t’aidera ", l’aide venue du ciel ne l’étant pas au niveau humain telle que nous la comprenons. Ce n'est que lorsque nous sommes " tombé " ou avons atteint la limite de " non-retour " que nous aurons un signe venant de plus haut, qu'il nous faudra pour autant comprendre. Ceci entend que tant que nous sommes en chemin pour tenter de comprendre le sens de notre incarnation et les règles de fonctionnement de la matrice, la connexion au SOI (la supraconscience) nous est retirée, et que nous devrons trouver comment nous y (re)connecter, cette fois-ci en toute conscience. C'est ce chemin initiatique - le Voyage du Héros - qui constitue le retour à notre véritable nature.
L’aide " providentielle " n’est qu’à ce niveau, une fois le travail de compréhension et de dépouillement réalisé, inévitablement dans l'inconfort. La main est tendue par notre âme, le chemin ne pouvant être pris que par notre " partie " humaine. Et si nous y répondons, c’est parce que nous savons que nous en sommes capable, seul contre tous, contre tout ce qui se met en travers sur notre route, contre l’échec, la misère et la mort.
C'est pourquoi il nous appartient de n'accepter les choses que d'après nos propres expériences, en se donnant les moyens de les vivre, de les expérimenter, d'accepter et surtout d'essayer de comprendre toutes les facettes de la vie que l'univers, le Vivant, nous adresse. Nous ne devons pas ménager nos efforts pour cela, la pratique du jeu de la Vie - le jeu de l'esprit - reposant comme toute discipline sur des règles rigoureuses. L’homme est en effet considéré comme un être primitif et nuisible tant qu’il n’a pas fait cet effort, c'est-à-dire l’expérience directe de la divinité, de sa divinité. Et il ne s’agit pas pour ce faire d’adresser des prières intéressées au céleste ou d’aller à la messe, mais de mener une vie qui permette à la divinité qui habite l’Homme de s’éveiller et de s’imposer, afin qu'il prenne le contrôle total de son existence.
Et, dans la construction de notre propre opinion critique, nous serons confronté à des choix source de croyances troublants, qui nécessitent chacun d'être expérimentés pour éviter le leurre de nous-même. Il en est ainsi de la zététique.
Cette discipline, dont la sémantique vient du grec zētētikos (qui cherche/curieux), consiste à questionner les raisons pour lesquelles nous pensons que quelque chose est vrai, autrement dit à pénétrer la raison des choses. Elle est à ce titre une méthode scientifique (hypothético-déductive) appliquée à toutes sortes de questions qui peuvent nous sembler a priori étrangères à la science.
L'exemple d‘illusion statistique suivant la caractérise. Jamais au cours de l’histoire des pathologies Parkinson et Alzheimer n’ont été aussi fréquents. D’aucuns en concluent que parce que notre environnement ou notre nourriture représentent un danger, il nous faudrait revenir à des modes de vie ancestraux. Cette interprétation n’est en réalité étayée par rien et sa vraisemblance disparait si on ajoute une simple donnée, celle que l’espérance de vie en bonne santé n’a jamais été aussi grande. Par conséquent la fréquence des cancers Parkinson et Alzheimer s’explique par le vieillissement de la population. L’importance relative des maladies dégénératives est paradoxalement la preuve que la santé générale de la population s’améliore.
La zététique, c’est-à-dire l’utilisation des ressources de la pensée critique et de la démarche scientifique pour examiner les propositions de la vie quotidienne, se veut une réponse sceptico-rationnelle aux menaces " théoristes ", tout particulièrement celles qui sortent de l’ordinaire par leur nature métaphysique : OVNIs, miracles, médecines alternatives, perceptions extra-sensorielles, etc... Elle a pour objectif de décortiquer et d'invalider le prêt à penser émotionnel issu des biais cognitifs, sophismes et autres idéologies nourricières, sur des sujets d'opinion sensibles comme : les théories du complot, le déterminisme scientifique, la pratique vaccinatrice, le bio-centrisme, les lois d'attraction mentale, l'homéopathie, la pyramidologie, l'effet placebo ...
* Elle est enseignée en France à l'université de Nice qui lui a consacrée un laboratoire de recherche, et relayée par des associations comme l’Observatoire Zététique, le CorteX (COllectif de Recherche Transdisciplinaire Esprit Critique & Sciences), l’ASTEC.
Incontestablement la démarche zététique, parce que se voulant objective, rationnelle et dégagée de tout biais polluant, est séduisante. Mais comme toute démarche ou concept elle n'échappe pas à des critiques " justes ", le pendant propre à notre monde de dualité *.
* Cf. La dualité décodée.
En effet, dans l'hypothèse où nous regardons et appréhendons la réalité de notre monde et de notre univers avec les paramètres dont nous disposons objectivement, autrement dit d'une lecture qui découle de nos sens physiques et de sa mesure quantifiée et qualifiée, la zététique est pertinente et indispensable pour éviter le délire métaphysique et/ou mystique à même de nous égarer, au propre comme au figuré.
Cependant, la majeure partie de la réalité se dérobant constamment à nos sens très limités, un argumentaire réfutant tout autre postulat ne peut que déboucher sur non de la science mais du scientisme, aux mêmes relents sectaires que les fondamentalistes mystiques. Les intentions de ses dévots sont aussi saintes, pures et ouvertes que celles de tous les adeptes de sectes du monde, leur démarche se réduisant trop souvent en pratique à une pédagogie infantilisante. Le fond idéologique nourricier conduit à l'inévitable rupture du dialogue et aux cris à l'" imposture " lorsque les débats de fond ébranlent leur mécanique démonstrative. Il en ressort une inévitable (longue) liste d'erreurs, de contradictions et d'aberrations qui entachent leurs principes pourtant déclamés au service de la science. Car comment peuvent-ils écarter toute falsifiabilité des différentes thèses qu'ils soutiennent, le recours systématique aux hypothèses de faillibilité de leurs contradicteurs relevant plutôt de la paranoïa que de l'acceptation que ce en quoi ils croient n'est pas assurance sans faille.
Ainsi le fait qu'il y ait d'indéniables impostures et d'erreurs de toutes sortes à la base de certaines affirmations du " paranormal " ne signifie pas que tout y est faux ni que rien n'aurait pu être effectivement prouvé. Le problème est d'arriver à éviter tout amalgame, aussi bien entre les différentes formes d'affirmations du paranormal qu'entre les différentes formes d'exercice de la zététique. Il ne suffit pas de savoir en théorie ce qu'est la démarche scientifique et de vouloir l'appliquer pour forcément y parvenir toujours de façon fiable, d'autres ingrédients pouvant manquer pour un progrès des connaissances fiable et efficace (expériences, connaissances, intuition...).
S'il est sain d'être critique avec les pseudo-sciences et de mener un vrai travail de dénonciation de ses dérives, il est tout autant nécessaire de le faire de façon sélective, fondée et pertinente, en trouvant de vraies raisons de critiquer ce qu'on critique et en évitant les classements erronés entre le vrai et le faux.
Les dérives de la démarche scientifique académique n'ont parfois rien à envier à celles dénoncées dénoncent chez les métaphysiciens. C'est par définition l'effet miroir propre à l'expression du vivant : la dénonciation de la folie d'autrui sert de justification à sa propre folie. Autrement dit, si une entreprise de discernement devient elle-même aveugle, à quoi peut-elle encore servir, si ce n'est de se discréditer elle-même.
Comment le doute sur l'histoire racontée est qualifié de théorie du complot ou conspirationniste
Nos croyances dans les théories du complot s'expliquent enfin. D'après une enquête du magazine Science&Vie l'humain serait formaté dès sa conception, à entendre au niveau câblage neuronal, pour croire aux théories du complot... On dit " théorie " car déjà le mot indique que ce n'est pas sûr et donc totalement spéculatif. D'après cette enquête, nous serions donc complètement " in(con)séquent " à la naissance et sans espoir de pouvoir d'y échapper, sauf à comprendre cette manipulation d'un cerveau mal conçu à la base, sous-entendu que notre intuition est en fait un ramassis d'inepties dont il ne faut surtout pas tenir compte. Il va sans dire même si ce n'est pas dit que le cerveau des scientifiques et des neurologues qui nous le disent est différent du nôtre, sans doute alimenté avec des piles à combustible et des neurones intelligents, contrairement aux nôtres qui avons des neurones pois chiches à la place ...
Qu'en conclure, si ce n'est que la majorité des êtres humains qui croit au système établi, aux banques, aux médias, aux partis politiques, qui regarde avec passion les anges de la télé-réalité et court après des Pokémons dans les rues, est dotée d'un cerveau high-tech !
Le débat de fond quant à la pertinence de la zététique appartient typiquement au monde de la dualité de notre matrice de réalité. Ce qui ne peut cependant être contesté y compris par ses ardents défenseurs, c'est que la science telle qu'on l'entend et qui dit que l'on doit prouver quelque chose pour dire qu'elle existe, n'a pas de réalité dans le monde vibratoire, et ses coulisses que nous ignorons. Il en ressort que des aveugles, sourds et muets aussi prestigieux soient-ils par leurs bagage intellectuel, diplômes et notoriété, et qui donnent leurs points de vue érigés en dogmes à d'autres aveugles que nous sommes tous, contribuent à l'impasse existentielle pour le plus grand intérêt des ordonnateurs du système en place, qu'ils soient de réalité humaine ou, pourquoi pas car nul ne peut l'exclure, de réalité extra-dimensionnelle.
Ces " scientifiques " ne reconnaissent pas le monde métaphysique ou les entités énergétiques le caractérisant - qu'elles soient positives ou négatives - au prétexte entendable qu'eux ne les voient pas et qu'ils n'arrivent pas à en faire la démonstration. Et de manière logique ils ne le pourront jamais, tant qu'ils resteront attachés à leurs croyances en une science omnipotente. Soit nous nous rallions à leur vision du fonctionnement du Vivant, soit nous menons notre propre expérimentation en considérant notre liberté d'être en toute indépendance d'esprit. C'est à nous de décider quelle voie nous choisissons de suivre, en notre "âme et conscience ", deux éléments mettant la raison scientifique en limite.
Dans un univers multidimensionnel reconnu comme tel par la science, il y a un " plan " d'ensemble beaucoup plus élevé que le plan terrestre tel que défini par les acteurs du système institutionnel en place - politiciens, religieux, médias ... -, par ceux en faveur ou contre un nouvel ordre mondial, ou par tout ce qui touche aux prédications du " New Age ", ses " portails de lumière " et maîtres ascensionnés tels Sananda, Jésus, Marie, Ashtar, Metatron, Maitreya comme ses prédicateurs branchés (de Neale Donald Walsh à Laura Marie en passant par Doreen Virtue) ...
C'est ce plan plus haut qui donne la marche à suivre pour tous ceux qui sont sur le chemin de l'éveil et tentent de comprendre le pourquoi de l'actuel état des lieux. Car si nous considérons que la Vie, Ce Qui Est, ne peut venir du néant - hypothèse aussi absurde que 0 = 1 -, notre responsabilité est de découvrir ce que nous sommes venu comprendre en expérimentant la matière. Et pour ce faire, il nous faut apprendre en premier comment nous fonctionnons, afin que nous puissions décoder nos peurs cachées dans nos pensées et émotions, sources de nos limitations.
L'humain fonctionnant de façon inconsciente et automatique (nous sommes régi à 95 % par l'inconscient), il nous est en effet impossible de vivre autrement tant que nous ne percevons pas ces limitations. Par l'appréhension de l'inconscient et la compréhension du conscient contribuant à l'égo, nous pouvons découvrir des clés toutes autres que l'explicatif scientifique aussi pertinent soit-il, qui démontrent sans conteste que nous n'avons jamais été libre et que nous n'avons jamais eu de libre arbitre, par-delà son illusion. Le "jeu" est pipé depuis le départ, destiné à ce que nous ne regardions pas ce qui est à regarder, nous-même, et non ce qu'il nous est demandé de regarder au moyen de plus ou moins solides arguments.
N'étant conscient qu'à 5 % au mieux de notre "réalité", comment imaginer pouvoir conduire notre véhicule où bon nous semble au prétexte que nous sommes des adultes responsables et des citoyens libres ? Qui peut croire à cette fable si ce n'est le naïf, le dormeur et le mouton satisfait de son état au sein de sa ferme d'élevage ?
Nous ne maîtrisons rien dans cette réalité terrestre, pas même nos pensées qui ne sont pas toujours les nôtres même si nous sommes persuadé du contraire... C'est pourquoi remettre notre vie terrestre entre les mains de quelqu’un ou quelque chose de plus haut que nous, le NOUS à un niveau plus vaste, l'Univers, est incontournable pour accéder à la Connaissance, source de Vérité. C'est ainsi que la phrase prononcée à haute voix et en conscience à une partie plus consciente de nous-même - "Que Ta volonté soit faite et non la mienne" peut être la meilleure solution pour celle/celui qui commence sa quête pour retrouver Qui Il Est, car source d'humilité et de modestie à tous les étages.
L’ascension tel qu’on l’entend ne ressemble en rien à ce que l’on nous sert dans les enseignements d’aujourd’hui. Tout étant tromperie et mensonge dans la Matrice falsifiée, tous les chemins d’éveil ont été et sont piégés sans exception aucune*. Seul l'abandon à la guidance du Soi supérieur une fois le nettoyage alchimique de la prédation archontique effectué permet le changement salvateur*².
* Cf. Prédation spirituelle et voie de sortie.
*² Cf. Le chemin alchimique & Processus de transformation de conscience.
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