1
Je fus dans une première partie de vie un praticien de l’entreprise, passionné par l’humain au cœur du projet collectif.
Diplômé en Droit et en Management des entreprises, j’ai été dirigeant en charge des Relations Humaines et Sociales pendant 25 ans en entreprise, avant de m’orienter vers l’accompagnement de projets émergents novateurs en solutions RH.
J’ai développé tout particulièrement dans ce parcours professionnel trois expertises :
. La conduite de transformation à partir de nouveaux modes d'organisation et managériaux;
. Le développement du capital humain, comme la mise en place d’un dispositif de GPEC (gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences) novateur;
. Le pilotage en mode projet d’une activité de Conseil en intelligence sociale et de start-up orientées business.
2
Je me suis consacré depuis à changer ma perception du monde, à partir d'une profonde remise à plat de tout ce qui m'avait jusqu'alors façonné. J'ai notamment étudié toutes les synchronicités (événements et rencontres) qui avaient jalonné jusqu'alors mon parcours de vie.
Ceci a conduit à la rédaction du présent "traité" en décalage avec l'orthodoxie du savoir prédominante, sur le thème de la compréhension d'un monde en profonde mutation, support décliné dans les différentes rubriques de ce site en ligne. Il est le fruit tant de mes propres expérimentations que de nombreuses sources inspirantes et de l'exercice de l'Imaginatio vera* (imagination créatrice).
* Cette pratique comprend 10% d’inspiration à faire confirmer par les 90% du temps d'analyse et de synthèse passé sur des recherches approfondies, et notamment l'élimination de la désinformation délibérée.
Je suis affranchi de toute appartenance institutionnelle sous forme de clubs, réseaux ou coteries de quelque nature que ce soit, pour préserver mon libre parler et ma libre pensée, la connaissance éprouvée de nombre de réseaux dans ma première partie de vie me permettant d'en parler en toute connaissance de cause.
De l'Imaginatio vera
L'imaginaire ordinaire de l'être humain est basé sur des illusions ou des rêves. L'imaginaire mature est lui comparable à une chenille qui se transforme en papillon. Il devient l'"Imaginal", c'est-à-dire qu'il permet d'entrer en rapport avec une dimension spirituelle basée sur un champ de fréquences supérieur permettant de percevoir le monde éthérique, exaltation philosophique de l'image. Cette exaltation ouvre à la connaissance symbolique et subtile de la réalité des archétypes qui composent la Réalité de l'univers, du cosmos.
Cette notion d'Imaginal se situe aux antipodes de la pensée dominante en Occident, qui voit l’imagination comme une faculté ne produisant que de la fantaisie et de l’illusion, autrement dit de la science-fiction. Le monde Imaginal est celui de la mutation réalisée, celui de la mutation symbolique en alchimie du plomb changé en or. Par l'éveil de conscience et la mutation génétique liée réalisée, le soleil extérieur a rejoint le soleil intérieur, toutes les réalités se trouvant à nouveau intégrées. Le sens spirituel incarne à nouveau le matériel grâce aux images qui cheminent entre le monde intelligible et sensible.
L'être humain est bel et bien le directeur génétique du système vivant, entendant que nous sommes les cellules imaginales de la transformation actuellement en cours.
"Pour examiner la vérité, il est besoin une
fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut."
René Descartes, Les Principes de la philosophie, 1644
Tous les enseignements ésotériques sont unanimes : il existe en chaque être humain une instance supérieure et lumineuse que les diverses traditions ont nommé de différentes manières : Dieu pour les religions, Atma pour les yogis, Qi pour la sagesse chinoise, etc. Prendre l’habitude de s’en remettre à cette force de vie qui habite chacun, c’est déjà passer au-dessus des nuages, à l’endroit où le soleil brille toujours.
Pour s'élever dans la Nature, il faut d'abord décider de monter au sommet d'une montagne, sans carte, celle-ci n'étant en aucune façon le territoire*. Car demeurer en bas, c'est accepter de vivre avec des horizons très limités. C'est pourquoi chacun, pour agrandir ses horizons matériels et spirituels, choisit "sa montagne", choisit la voie la plus facile ou la plus escarpée, selon ses aptitudes et ses intérêts. À chacun son choix de vie, libre de choisir sa montagne, son cheminement et sa manière d'y monter... Le plus difficile, c'est de se décider à prendre le temps de gravir "sa montagne".
Comme connaître la Réalité à partir de différents point de vue développe l'humilité, la plupart de ceux qui sont allés au sommet de leur montagne reviennent transformés, même si après, ils demeurent en bas pour le reste de leur vie. Car une fois rendu en haut, on a une vision plus globale du monde d'en bas. On le voit de haut. L'impression de futilité des choses humaines se fond dans le sentiment de grandeur et de puissance d'être au-dessus de tout. Les horizons n'ont plus la même signification, puisqu'il nous semble important d'aller au loin, plus loin que ce que nos yeux peuvent voir à la limite du ciel et de la terre. Nait alors en soi un nouveau défi à relever. Mais pour y parvenir, il faut accepter de redescendre en bas de "sa montagne".
Et au coucher du soleil, l'éclairage donne un relief très nouveau à l'horizon. On découvre alors que sa vision d'une chose dépend de notre manière de regarder la réalité sous différents éclairages et dans différentes circonstances. C'est pourquoi la Voie à suivre n'est ni "ailleurs", ni "demain", encore moins "quand nous aurons changé". Elle commence ici et maintenant, là où nous nous trouvons, dans l'état intérieur qui est le nôtre.
* Chaque individu a sa propre représentation du monde, sa propre réalité selon ce qu'il perçoit et comment il le conçoit. Avec l'information perçue, il fait sa propre carte. "La carte n'est pas le territoire" est une phrase du fondateur de la sémantique générale Alfred Abdank Skarbeck Korzybski (1879/1950), qui en opposition avec la pensée du philosophe grec Aristote pour qui le langage est un fidèle miroir de la réalité, considère que celui-ci n'est qu'une "carte verbale de la réalité". Elle ne donne qu'une représentation limitée et souvent erronée du territoire.